FEILLU endosse le maillot jaune
Romain Feillu , endosse le maillot
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Tour de France - Etape Saint-Malo - Nantes (3) envoyé par RedactionMaville
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Romain Feillu
Doublé français à Nantes
Samuel Dumoulin pouvait exulter après sa victoire (Reuters).
C'est sans doute avec la simple intention de passer une partie de la journée en tête de course que Romain Feillu, Samuël Dumoulin et Paolo Longo Borghini ont suivi William Frischkorn, initiateur d'une échappée cataloguée comme « condamnée d'avance », sur une étape que toutes les équipes de sprinteurs avaient coché sur leurs agendas. Mais après avoir atteint près de quinze minutes d'avance, et malgré l'organisation d'une poursuite au sein du peloton, les quatre échappés ont parfaitement collaboré et se sont accrochés à leur avantage. Dans le final, Samuël Dumoulin s'est montré le plus fin tacticien et le plus explosif sur la ligne. Quant à Romain Feillu, ses efforts et son inspiration sont récompensés par le Maillot Jaune. Il est le premier porteur français du Maillot Jaune depuis Cyril Dessel en 2006.
Près de 15' d'avance La longueur de l'étape n'a pas découragé William Frischkorn (Eu – GAR), initiateur de l'échappée du jour dans le premier kilomètre. Derrière lui, Paolo Longo Borghini (Ita – BAR), Romain Feillu (Fra – AGR) et Samuël Dumoulin (Fra – COF) viennent compléter le groupe, qui obtient immédiatement la bénédiction du peloton. Au km 7, leur avance est déjà de 3'. L'écart devient même conséquent, sans qu'aucune équipe ne s'en émeuve dans un premier temps. Mais après avoir atteint 14'50'' (km 66) sans la moindre contestation, les échappés prennent conscience que leur tâche va se compliquer. Crédit Agricole et Columbia à l'action En tête de peloton, ce sont les coureurs de Columbia qui montrent les premiers leur volonté d'organiser une poursuite en bonne et due forme. Avec l'aide des équipiers de Thor Hushovd, la marge des échappés se réduit rapidement et tombe sous les dix minutes (9'50'') au passage dans le village de Maure-de-Bretagne, situé exactement à mi-chemin. Le rythme s'accélère Contraints à hausser considérablement le rythme, passant de 35 km/h dans la troisième heure, à 43 km/h dans la quatrième heure, les échappés s'accrochent à leur avantage. A 20 km de l'arrivée, avec 4'30'' d'avance sur un peloton qui a été brisé en plusieurs groupes suite à une chute à 26 km de l'arrivée, les quatre associés peuvent y croire. A condition de ne pas compter leurs efforts. Le Maillot Jaune pour Feillu A 10 kilomètres de la ligne, l'alliance entre les quatre attaquants n'a pas été rompue, et les 3'10'' dont ils disposent constituent un capital suffisant. Alors que Romain Feillu doit franchir la ligne 18'' avant Valverde pour s'emparer du Maillot Jaune, il reste à départager les quatre intéressés pour la victoire d'étape. A 2 km de la ligne, aucun d'entre eux ne s'est encore précipité. 500 mètres plus loin, Dumoulin place une accélération qui a comme première conséquence de lâcher Longo Borghini. Après le retour de Feillu et Frischkorn, c'est donc à trois que se joue la victoire d'étape. Dans les 500 derniers mètres, Samuël Dumoulin est le plus puissant. Il contrôle ses deux rivaux et s'offre sa première victoire sur le Tour de France. Son compagnon d'échappée, Romain Feillu, prend la tête du classement général et devient le premier porteur français du Maillot Jaune depuis Cyril Dessel en 2006.
Itinéraires horaires
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Victoire et maillot jaune français Echappé en tout début de course, le Français Samuel Dumoulin a remporté la 3e étape entre Saint-Malo et Nantes. Romain Feillu, parti à ses côtés, s'empare du maillot jaune. Lire
L'ETAPE DU JOUR
Etape n°3
Vainqueur
Maillot jaune
Distance
La course
Saint -Malo > Nantes
208 km
Les 10 premiers de l'étape
Les 10 premiers au général
1. Samuel Dumoulin (COF) 2. William Frischkorn (TSL) 3. Romain Feillu (AGR) 4. Paolo Longo-Borghini (BAR) 5. Robbie McEwen (SIL) 6. Erik Zabel (MRM) 7. Oscar Freire Gomez (RAB) 8. Thor Hushovd (CA) 9. Robert Förster (GST) 10. Mark Cavendish (THR)
1. Romain Feillu (AGR) 2. Paolo Longo-Borghini (BAR) 3. William Frischkorn (TSL) 4. Alejandro Valverde (GCE) 5. Kim Kirchen (THR) 6. Oscar Freire Gomez (RAB) 7. Jérôme Pineau (BTL) 8. David Millar (GAR) 9. Cadel Evans (SIL) 10. Filippo Pozzato (LIQ)
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dimanche 6 juillet 2008
Hushovd, dans son registre
Les attaquants du jour ont craint pendant toute l'étape un retour du peloton organisé par les équipes des meilleurs sprinteurs du Tour. Mais Sylvain Chavanel et Thomas Voeckler, rejoints un peu plus tard par Christophe Moreau et David Lelay, ont préféré croire aux possibilités offertes par la côte finale, qu'avait su exploiter Pozzato en 2004. Malgré la volonté du quatuor français, la poursuite a été impitoyable, Sylvain Chavanel étant finalement repris à 1,5 km de la ligne. Cancellara et Pozzato ont tenté de jouer un coup dans le dernier kilomètre, mais la puissance de Thor Hushovd a parlé : il remporte sa sixième victoire sur le Tour.
Tour de France 2008 - Etape 2 par CpR_Be
Bouygues Télécom veut jouer Dans le premier kilomètre de course, Danny Pate lance un mouvement qui inspire plusieurs candidats, dont Voigt (CSC), Wegmann (GST), Gutierrez (GCE), Gomez (SDV), Syl.Chavanel (COF), Fischer (LIQ), Eisel (COL). Avec dix coureurs au total, le groupe ne parvient pas à se détacher. Le départ volontaire d'une partie des « gêneurs » ne change rien à l'affaire : même à trois, Wegmann, Fischer et Chavanel restent activement poursuivis par l'équipe Bouygues Télécom au grand complet. Ils sont repris dans les premiers mètres de la côte de Bieuzy-Lanvaux. Voeckler poursuit sa récolte Au sommet, Sylvain Chavanel et Thomas Voeckler prennent les deux premières places et poursuivent dans la foulée leur effort. Les deux Français se détachent et persuadent le peloton de leur accorder un bon de sortie. Au sommet de la côte de Kergoix, où Thomas Voeckler poursuit sa récolte de points de la montagne, ils passent avec une avance de 4'. La collaboration fonctionne, tout comme le partage des points à glaner en route, mais après avoir accordé aux échappés un avantage maximal de 6'30'' (km 64), les coéquipiers de Valverde se chargent de maintenir une distance acceptable. 2 + 2 = 4 Dans la côte de Mur de Bretagne, Christophe Moreau emmène son nouveau coéquipier David Lelay pour récupérer les points restant en jeu au sommet. Les deux hommes profitent de la centaine de mètres gagnée dans la côte pour se lancer dans une contre-attaque. Au kilomètre 107, ils rejoignent les attaquants de la première heure pour constituer un carré 100% français. Cancellara tente sa chance Les coureurs de la Caisse d'Epargne, décidés à assumer leur statut de « patrons » de la course, contredisent les plans de la bande des quatre, avec le concours des équipiers de la Française des Jeux. A 40 km de l'arrivée, Chavanel, Voeckler, Moreau et Lelay n'ont plus que 2'10'' d'avance. Ce faible capital diminue exactement de moitié à 20 km de l'arrivée. Sentant dans son dos le souffle des coureurs du peloton, Sylvain Chavanel tente une dernière offensive dans les trois derniers kilomètres. Il résiste momentanément, mais sous la flamme rouge, il cède et laisse à Fabian Cancellara l'honneur de placer une accélération. Hushovd, à 300 mètres Rarement pris en défaut dans ce contexte, le Suisse se méfie toutefois de la présence dans sa roue de Flippo Pozzato, qui a suivi le mouvement. La courte hésitation permet à Thor Hushovd de calculer au millimètre le moment de son accélération. A 300 mètres de la ligne, son coéquipier Mark Renshaw s'efface et lui laisse la voie libre. En puissance, Hushovd se propulse vers la ligne et résiste au retour de Kirchen Ciolek.
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Valverde prend la main
Appelé à jouer les premiers rôles dans le Tour 2008, Alejandro Valverde n'a pas attendu pour s'installer en tête de la hiérarchie. Sur un final qui exige des qualités de puncheur, le leader espagnol, dont l'explosivité a déjà fait des ravages sur Liège-Bastogne-Liège cette année ou sur la Flèche Wallonne en 2006, s'est imposé sur le même modèle, avec une attaque décisive dans les trois cents derniers mètres. Auparavant, Valverde a pu compter sur l'aide de ses coéquipiers, qui ont dans un premier temps travaillé pour maintenir l'écart entre le peloton et les huit échappés du jour, puis qui l'ont placé dans une position idéale pour porter un coup fatal à Philippe Gilbert et à Kim Kirchen, respectivement 2ème et 3ème à Plumelec.
Tour de France 2008 - Etape 1 par CpR_Be
Jégou, premier attaquant du Tour 2008 C'est un coureur breton, Lilian Jégou qui lance le premier une offensive au troisième kilomètre du parcours. Il est immédiatement suivi par plusieurs candidats. Un groupe de huit coureurs se forme rapidement avec Ruben Perez (Esp - EUS), Jose-Luis Arrieta (Esp - ALM), Geoffroy Lequatre (Fra - AGR), Bjorn Schroder (All - MRM), Lilian Jégou ( Fra - FDJ), Thomas Voeckler (Fra - BTL), David De la Fuente (Esp - SDV) et Stéphane Augé (Fra - COF). Au passage au sommet la première côte, où Schröder dévoile ses ambitions pour la conquête du maillot à pois en devançant Voeckler sur la ligne, le groupe dispose d'une marge de 8'15'' sur le peloton. Poignet cassé pour Duclos-Lassalle La mise en action progressive des équipes Caisse d'Epargne et Crédit Agricole réduit l'avance du groupe de tête, qui tombe sous la barre des cinq minutes. Pendant que les huit associés du jour continuent leur travail avec application et atteignent le ravitaillement avec 4'30'' d'avance, le bilan intermédiaire est beaucoup moins réjouissant au ravitaillement pour Hervé Duclos-Lassalle. Il quitte son premier Tour de France avec un poignet fracturé, suite à une chute brutale causée par une musette. 190 km en tête pour Jégou et De la Fuente A 40 kilomètres de l'arrivée, la situation est un peu plus compromise pour les attaquants du jour, dont l'avantage n'est plus que de 2'05''. Sous la menace, les intérêts individuels prennent le pas sur la cohésion du groupe. Stéphane Augé est le premier à accélérer, à 35 km de la ligne, mais c'est un duo composé de Lilian Jégou et David de la Fuente qui poursuit l'aventure. Malgré l'énergie mobilisée, les deux associés de circonstance évoluent sous le contrôle du peloton : à 25 km de la ligne, l'écart tombe à 1'30'', puis 30'' à 15 km. C'est à 7 kilomètres de l'arrivée, après 190 kilomètres ensemble et une poignée de main chaleureuse, que De la Fuente et Jégou réintègrent le peloton. A la manière belge Une arrivée au sprint semble alors se dessiner dans le peloton, où les équipiers des spécialistes de l'exercice s'emploient activement. C'est en réalité à un scénario digne d'une classique ardennaise qu'assistent les nombreux spectateurs. Après la première tentative, un peu trop osée, de Romain Feillu, à 1,5 km de la ligne, on ne voit d'ailleurs en tête que des hommes habitués à briller au printemps. Schumacher occupe un temps la « pole », mais il est repris par Kirchen, l'homme qui a vaincu le Mur de Huy cette année. Un autre ancien vainqueur à Huy, adepte des accélérations brutales, surgit à 300 mètres de la ligne. Alejandro Valverde, qui fond sur Kirchen, remporte sa deuxième étape sur le Tour et endosse pour la première fois le maillot jaune.