8 novembre 2009; ecoles en grève

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Pause-Café
Des «Verts» très british !

Il y a un mois, j’avais fait part de mes appréhensions quant à l’ambiance qui règnera au «Cairo Stadium» et aux combines dans lesquelles les Egyptiens sont passés maîtres, soulignant que, si sur le plan sportif la supériorité des «Verts» était incontestable, il y avait beaucoup à craindre de ce côté-là ! Entre-temps, je me suis ravisé. Suite...


Égypte-Algérie J -5
Un drapeau sur chaque maison
«ALLEZ LES VERTS !»

Le Soir d’Algérielance une grande opération de soutien à nos capés qui affronteront, le 14 novembre prochain, les Pharaons dans un match décisif pour la qualification à la Coupe du monde de football 2010. Suite...


La Fifa met en garde l’Égypte

La Fifa somme les Egyptiens de réunir toutes les conditions de réussite du rendez-vous du 14 novembre entre l’Egypte et l’Algérie. Suite...



Actualités : PREMIER JOUR DE GREVE DES ENSEIGNANTS
Les établissements scolaires paralysés


Ils avaient promis de paralyser les établissements scolaires pour une durée indéterminée. Et au premier jour de la grève, la mobilisation a été quasi générale. Aucun cours n’ayant été assuré hier dans plusieurs établissements, les élèves durent rebrousser chemin.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Malgré l’instruction de Benbouzid aux directeurs des établissements scolaires, les instruisant de la nécessité de garder les élèves dans les écoles, ces derniers ont bel et bien été renvoyés chez eux. Les établissements étaient dans l'impossibilité de garder les élèves puisque les adjoints de l’éducation chargés d’assurer la surveillance avaient eux aussi répondu au mot d’ordre de grève lancé par le Cnapest, l’Unpef et le Snapest, qui seront rejoints dès aujourd’hui par le CLA. Au regard des déclarations des syndicats selon lesquelles leur mouvement de protestation se poursuivra au-delà d’une semaine, les parents d’élèves se disent inquiets de l’issue de cette protesta qui, selon eux, pénalisera leurs enfants. A 11h 00, hier matin, à la place du 1er-Mai, les élèves étaient déjà dans la rue. Aux abords des établissements, à défaut de rencontrer des élèves en tablier attendant de renter en classe, l’on pouvait observer, ici et là, de petits groupes épars, discutant de tout et de rien, comme de l’aubaine de pouvoir profiter d’une bonne semaine de «vacances». Et le mauvais temps n’a fait qu’augmenter le bonheur de certains, qui disaient ne voir aucun inconvénient à échanger leur classe contre leur chambre chaude. Néanmoins, deux jeunes lycéennes, main dans la main, n’ont pas caché leur désarroi. «On nous a demandé de revenir la semaine prochaine. On veut bien se reposer en raison du rythme de travail auquel nous sommes soumises. Mais nous sommes tout de même inquiètes pour la suite», ont-elles déclaré. Selon elles, le rythme ne sera que plus dur à la reprise. «Les enseignants vont essayer de rattraper le retard en accélérant la cadence de travail. Et ainsi, nous aurons du mal à assimiler les cours», ont-elles tenu à souligner. «Je veux bien rester quelques jours à la maison pour d’éventuelles révisions, puisque nous ne terminons les cours qu’a 17h30. Mais si la grève devait durer, cela nous mettrait dans une situation des plus inconfortables» dira une élève du lycée El-Idrissi, sis à la place du 1er-Mai. Une mère qui est venue chercher sa fille, inscrite en première année primaire, estime, pour sa part, qu’une semaine d’arrêt de cours, c’est beaucoup. «Je comprends les revendications des enseignants mais je désapprouve leur décision d’arrêter les cours pour une semaine ou plus», nous a-t-elle confié. Les enfants du primaire ne semblent pas comprendre ce qui se passe autour d’eux. Pour eux, l’heure est à la détente puisque, à l’école, on leur a dit de ne revenir que dans trois jours. Et malgré la pluie, certains chérubins ont continué à jouer un peu partout. Les syndicats grévistes ont annoncé une forte adhésion au mouvement de grève des enseignants. Le mouvement n’est qu’à son premier jour et les syndicats promettent une lutte continue jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. La rue sera encore pour quelques jours le refuge de plusieurs enfants, en attendant les inévitables heures supplémentaires.
S. A.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/09/article.php?sid=91061&cid=2


Edition du Lundi 09 Novembre 2009

Editorial

Bras de fer

Seule une réponse cohérente de la part des pouvoirs publics peut désamorcer la tension ambiante. Le risque d’une propagation à d’autres secteurs d’activité n’étant pas à exclure, il sera alors difficile de trouver un pompier.

Le mouvement de protestation du corps enseignant prend de l’ampleur, réponse à la sourde oreille observée par les pouvoirs publics. Il est clair qu’à ce jour, le vis-à-vis n’est plus le ministère de l’Éducation qui s’est éreinté en réunions et en promesses puisque les cordons de la bourse lui échappent. Les différents syndicats en appellent à d’autres arbitres à savoir le Premier ministre et le chef de l’État. Ils considèrent, par exemple, qu’il y a remise en cause sur la rétroactivité des régimes indemnitaires, acquis arraché à l’ancien Chef du gouvernement. Les syndicats s’interrogent sur le pourquoi et les raisons, puisque à quelques éléments près, ils avaient en face les mêmes négociateurs. Ne comprenant pas cette volte-face, les enseignants menacent de durcir le ton et lancent un bras de fer dont, encore une fois, les otages ne sont que des enfants.
Mais décidés à aller jusqu’au bout de leurs revendications dont les conditions matérielles de travail en plus de la revalorisation des salaires, les syndicats se sont unis sous la même bannière et leur mouvement de grève irait crescendo et risque de paralyser le fonctionnement des établissements scolaires.
Seule une réponse cohérente de la part des pouvoirs publics peut désamorcer la tension ambiante. Le risque d’une propagation à d’autres secteurs d’activité n’étant pas à exclure, il sera alors difficile de trouver un pompier. La loi de finances 2010 consacre un budget conséquent au volet social et à l’amélioration du niveau de vie : ce que réclament les protestataires dont certains corps de métier surnagent juste au-dessus du SNMG.
Si les syndicats autonomes ont réussi à se faire accepter comme interlocuteurs grâce à leur opiniâtreté à mobiliser, si on en juge par les statistiques du suivi du mouvement qu’ils ont fournies pour chaque région (une moyenne de 60%, selon eux, de 30% selon le ministère), il leur reste à gagner en maturité syndicale.

O. A.


www.liberte-algerie.com

 

 



09/11/2009
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