Actualité | dimanche 20 novembre 2011
الأحد 20 نوفمبر 2011
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Le leader du parti tunisien Ennahda est en visite depuis hier à Alger. Il devrait être reçu demain par le chef de l’Etat.
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En visite depuis hier à Alger : Quelle mission pour Ghannouchi ?
le 20.11.11 | 01h00 Réagissez
Le leader du parti tunisien Ennahda est en visite depuis hier à Alger. Il devrait être reçu demain par le chef de l’Etat.
Fort de sa victoire aux élections du 23 octobre dernier, le chef du parti islamiste tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, est en passe de devenir un acteur incontournable au Maghreb. En visite en Algérie depuis hier, suite à une invitation de la présidence de la République, le nouvel homme fort de Tunisie aura droit à tous les honneurs. Au menu, un programme chargé. Selon nos sources, un dîner avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, devait avoir lieu hier soir, avant d’entamer toute une série de rencontres avec de hauts représentants de l’Etat. Aujourd’hui, en effet, le leader islamiste tunisien sera reçu par les présidents des deux Chambres du Parlement, tandis que demain, le chef de l’Etat devrait le recevoir en audience officielle au siège de la présidence.
Mais d’autres rencontres sont également prévues avec les partis de l’Alliance présidentielle. Ainsi, même si la visite ne porte aucun sceau officiel – on parle d’une visité d’amitié – il n’en demeure pas moins qu’au vu de la qualité de ses interlocuteurs, cette virée prend forcément une allure officielle. A son arrivée à Alger, M. Ghannouchi a, selon l’APS, précisé qu’il était venu «pour des concertations dans l’intérêt de nos deux pays et de la région», soulignant que sa visite «intervient dans un contexte marqué par des changements très importants en Tunisie». «Nous sommes honorés de faire cette visite au moment où nous nous apprêtons à consacrer l’une des victoires de la révolution du 14 janvier 2011 qui consiste en la tenue de la première session de l’Assemblée constituante», a-t-il déclaré.
Jusqu’à présent pourtant, rien n’a filtré sur le contenu de ce déplacement qui, le moins qu’on puisse dire, intervient à la veille de l’installation d’un nouveau pouvoir en Tunisie à l’issue des résultats du scrutin d’octobre. Mais au-delà des traditionnels pourparlers qui concernent les deux parties, le nouveau paysage politique, chez nos voisins de l’est, est-il susceptible d’être un élément structurant des relations bilatérales ? Mais pas seulement, loin s’en faut. Car l’heure, aujourd’hui, est à une espèce de «mise à niveau» des règles politiques favorisant l’ouverture tous azimuts. Alger pourrait-il alors envisager de régler son horloge politique sur la Tunisie ? Le nouveau modèle tunisien est-il en passe d’inspirer le pouvoir d’Alger – lui qui tergiverse et se faufile entre les différents «portraits» de réformes politiques à engager ? Autant de questions qui restent donc entièrement posées.
Côté Tunisie, Ghannouchi avait, lui, en tout cas affirmé, dans un entretien à El Watan à la veille de l’élection de l’Assemblée constituante, qu’il envisageait «des relations stratégiques avec l’Algérie en vue d’établir des accords de haut niveau à l’effet de faire du Maghreb arabe un seul pays». L’homme plaçait déjà ses perspectives politiques au-delà des frontières tunisiennes…
Seul couac : la question du Sahara occidental. Ghannouchi ne cache pas son opposition à l’émergence d’un nouvel Etat dans la région. Lors de sa visite au Maroc, en juillet dernier, il avait déclaré qu’«il n’était plus temps aujourd’hui de créer de nouveaux Etats et que l’heure était plutôt à la construction du Maghreb».
Pragmatique, Ghannouchi sait pertinemment, en plus, qu’après l’euphorie révolutionnaire, la Tunisie sera confrontée à d’autres défis d’ordres économique et social. L’Algérie, avec sa manne financière, lui serait d’une aide considérable. Elle a déjà mis la main à la poche en accordant une aide de 100 millions d’euros au gouvernement provisoire de Béji Gaid Essebsi. Le leader d’Ennahda, qui n’entend pas jouer un rôle direct dans la nouvelle Tunisie en refusant de briguer un quelconque mandat, ne cache pas, par contre, ses intentions de peser de tout son poids pour «amadouer» les courants islamistes dans le Maghreb.
Ghannouchi, qui occupe le poste de vice-président de la Ligue mondiale des ulémas musulmans, dont l’influence sur les partis islamistes au Maghreb comme au Machrek est considérable, pourrait bien être «un bon conseiller» pour certains régimes en crise en mal de renouveau. Y aurait-il une expertise tunisienne que pourrait prêcher le cheikh Ghannouchi ? Wait and see.
Hacen Ouali
Le ministre nigérien des Affaires étrangères
«Les militaires algériens doivent pouvoir intervenir dans tout le Sahel»
le 20.11.11 | 01h00 Réagissez
La affirmé hier le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, présent à Alger, en réponse à une question de l’AFP sur une éventuelle intervention des forces algériennes dans les pays voisins si cela s’avérait nécessaire dans le cadre du Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc), alors qu’Alger a toujours combattu l’ingérence étrangère dans les autres pays.
Mohamed Bazoum a indiqué que le Cemoc, composé des états-majors militaires de l’Algérie, du Niger, du Mali et de Mauritanie, chargé d’assurer la sécurité au Sahel, se devait d’être opérationnel. «Le Cemoc n’est pas encore opérationnel et il y a lieu de lever les obstacles», dit-il, en notant que les discussions reprendront sur le sujet à Bamako, en ce mois de novembre, entre les pays du champ. Il annonce aussi qu’il y aura un changement au niveau de la présidence du Cemoc : le Mali passera le témoin à la Mauritanie suivant la règle de la présidence tournante.
Sans remettre en question la capacité du Mali à gérer le Cemoc ou à combattre AQMI, le ministre nigérien a indiqué à l’AFP qu’«il y a une situation de fait que les Maliens ne sont pas en mesure de contrôler l’ensemble de leur territoire».
Et de préciser : «AQMI a bien sa base dans le nord du Mali, ce qui rend difficile sa poursuite dans cette région montagneuse, désertique et escarpée.»Le Cemoc, dont le QG se trouve dans l’extrême sud algérien, à Tamanrasset, a été créé en avril 2010 et se réunit tous les six mois dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Confirmant à son tour l’existence de jonction entre AQMI et la secte fondamentaliste nigériane Boko Haram, Mohamed Bazoum a affirmé que son pays détient des «indices infaillibles sur une connexion plus ou moins importante entre les deux groupes».
A noter que le ministre nigérien se trouve en visite à Alger dans le cadre de la réunion de la 10e session de la Commission mixte de coopération économique, culturelle, scientifique et technique algéro-nigérienne. Suite à son entretien avec son homologue algérien Mourad Medelci, Mohamed Bazoum a déclaré que «l’Algérie et le Niger sont condamnés à coopérer du fait de leur destin commun. Nous avons un espace à gérer».
Synthèse R. P.
Les redresseurs demandent la destitution de Belkhadem
le 20.11.11 | 01h00 Réagissez
A l’instar des autres wilayas du pays, une réunion regroupant des militants FLN de Blida, relevant de l’aile des redresseurs, a été organisée hier matin au quartier Zabana (ex-Joinville).
Dans un communiqué établi après la réunion qui a regroupé une trentaine de militants – dont nous détenons une copie – les redresseurs, qui ne reconnaissent pas le 9e congrès du FLN, exigent la tenue d’un congrès extraordinaire tout en appelant au retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem. «On veut assainir le FLN des opportunistes et de la mafia de l’argent. L’image de marque de notre parti ne cesse d’être ternie et il est grand temps de la redorer», insiste M. Amrane, coordinateur du mouvement des redresseurs FLN de Blida, avant de poursuivre : «Sur les 25 communes que compte la wilaya de Blida, 17 d’entre elles ont déjà leur kasma qui relève de notre mouvement. A l’heure actuelle, on s’organise davantage pour être représentés dans toutes les communes et réussir les prochaines élections».
Même son de cloche à Boumerdès, où les militants ayant rallié le mouvement de redressement et d’authenticité du FLN exigent la destitution de Abdelaziz BelKhadem. Cette demande a été exprimée, hier, lors d’une rencontre ayant regroupé, dans une salle à la cité Frantz Fanon, une trentaine de militants issus de différentes localités de la wilaya. Le regroupement a été présidé par le chef de file des redresseurs au niveau local, en l’occurrence Tahar Behar, ancien député et ex-P/APW de Boumerdès. Les présents ont d’emblée réitéré leur soutien à l’état-major du mouvement de redressement, l’exhortant «de poursuivre sa mission d’assainissement du comité central actuel et l’exclusion des arrivistes et de ceux qui ne remplissent pas les conditions d’y siéger». La même demande a été exprimée par les militants de la mouhafadha de Tizi Ouzou et les adhérents au mouvement de redressement du FLN.
Ramdane Koubabi, Mohamed Benzerga
Sabotage du gazoduc de Djebahia (Bouira)
Le rétablissement de l’alimentation en gaz est prévu pour demain
le 20.11.11 | 01h00 Réagissez
11 communes des wilayas de Bouira et de Tizi Ouzou sont toujours privées de gaz naturel.
L’ensemble des foyers des communes d’Aomar, Kadiria et Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira, et neuf communes du sud de la wilaya de Tizi Ouzou sont privés de gaz naturel depuis vendredi, à la suite du sabotage d’un gazoduc par les groupes terroristes dans la commune de Djebahia, à l’ouest de Bouira.
Le rétablissement de l’alimentation en gaz naturel pour les communes concernées se fera dans les prochaines 48 heures, a indiqué un responsable à la direction des mines et de l’industrie (DMI) de Bouira. Les équipes techniques de Sonatrach, dépêchées depuis la wilaya de Béjaïa afin de procéder à la réparation de la partie endommagée sur une dizaine de mètres, ont vu leurs efforts tomber à l’eau, car, hier, une autre explosion a eu lieu au même endroit, à la suite de l’essai, due à une panne technique. Le sabotage dudit gazoduc a causé des pertes énormes pour Sonatrach.
Il convient de souligner que le gazoduc reliant Hassi R’mel à Cap Djinet, traversant la commune de Djebahia, avait déjà fait l’objet de plusieurs actes de sabotage par des groupes islamistes.
L’acte de vendredi dernier est le dixième du genre depuis 1995. La recrudescence des actes terroristes, particulièrement dans la région ouest de Bouira, suscite les interrogations de la population. Depuis le début de l’année, pas moins de dix attentats à la bombe, visant surtout les patrouilles de gendarmerie, ont été enregistrés.
Face à cette aggravation des actes de terrorisme, beaucoup s’accordent à dire que cette situation est due essentiellement à un relâchement de la part des services de sécurité. La preuve : le sabotage du gazoduc survenu vendredi dernier a été perpétré à proximité d’un point de contrôle de la gendarmerie, à l’entrée du tunnel Aïn Chriki de l’autoroute Est-Ouest.
Amar Fedjkhi
JSK 0 - USMA 0 : L’arbitrage à l’index
le 20.11.11 | 01h00 Réagissez
Le choc des titans n’a pas tenu ses promesses, avec un match en dessous de la moyenne, même s’il y avait de temps à autre des éclairs de part et d’autre qui auraient pu faire mouche, n’eut été la vigilance des gardiens, notamment Asselah qui a été plus sollicité que Zemmamouche. Comme ce fut le cas sur ce coup franc de Meftah (18’) et cet essai de Hamiti qu’il déviera en corner. Les Kabyles ont certes réagi durant le premier quart d’heure du second half en pressant très haut les visiteurs qui ont été affolés par Boulemdaïs par deux fois aux 69’ et 71’ de jeu, ou encore sur ce but justement refusé pour hors-jeu.
Fiche technique :
-Stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou
-Arbitres : Houasnia, Boulekrinet et Badache
-Averts. : Nessakh, Hemani, El Orfi (JSK) ; Boualem, Meftah, Lemmouchia et Bezzaz (USMA)
-JSK : Asselah, Remache, Nessakh, Bitam (Hezil 90’), Rial, El Orfi, Zarabi, Sedkaoui, Metref, Boulemdaïs (Camara 87’), Hemani (Younès 75’)
-Entr. : Ighil Meziane
-USMA : Zemmamouche, Meftah, Yekhlef, Khoualed, Laïfaoui, Lemmouchia, Bezzaz (Benaldjia (90’+2), Bouchema, Ferhat, Hamiti (Deham 75’), Boualem (Bouaza 68’)
-Entr. : Ollé Nicole
CSC 1 - WAT 1 : Les Clubistes hors sujet Réagissez
ESS 2- CAB 1 : Doublé de Hachoud Réagissez
MCA 2 - USMH 1 : 1er succès de Bracci Réagissez
NAHD 1 - ASK 1 : Encore un faux pas Réagissez
JSMB 1 - MCEE 1 : Les Béjaouis piégés Réagissez
MCS 2 - MCO 0 : Saïda en 2e période Réagissez
ASO 3 - CRB 1 : Le Chabab piétine Réagissez
USMAn 4 - JSS 2 : Annaba en verve (Ligue2) Réagissez
RCK 3 - MSPB 2 : Kouba confirme Réagissez
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Ligue 2 2011-2012
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