Actualité | dimanche 27 novembre 2011
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Le débat sur la transparence budgétaire en Algérie refait surface. Un rapport d’appréciation de la Cour des comptes sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2009 fait ressortir «de nombreuses insuffisances et des dysfonctionnements qui tardent à être levés par les services en charge du ministère des Finances, bien qu’ils aient été réitérés par la Cour». C’est par cette observation, lourde de sens, que la Cour de comptes entame son chapitre consacré aux comptes spéciaux du Trésor, appelés «vulgairement» les «caisses noires» de l’Etat, dans le cadre d’une opération de «relecture» de l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2009. L’analyse faite par les magistrats de la Cour des comptes, assortie de dures notations, témoigne d’une facilité manifeste par laquelle les autorités et/ou les ordonnateurs s’affairent à brûler la chandelle par les deux bouts. La loi sur le règlement budgétaire permet, faut-il le souligner, un contrôle a posteriori des dépenses publiques comprises dans les lois de finances des exercices écoulés. A la lecture de l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2009, soumis à débat au Parlement, la Cour des comptes a estimé que la gestion des comptes spéciaux «devient problématique» étant donné que leur multiplication au fil des années pose un réel casse-tête de transparence budgétaire. «Leur gestion devient problématique en l’absence d’un suivi régulier, d’un assainissement constant de leur nomenclature et de leur évaluation périodique au plan socioéconomique». Cette observation pose, bon gré mal gré, une double énigme : les services du ministère des Finances sont soit confrontés à des difficultés d’ordre professionnel, soit à un souci en relation avec la transparence budgétaire qui pose de facto la question de la traçabilité des fonds et leur affectation.
Près d’une quinzaine de nouvelles lignes de crédits ont été prévues par la loi de finances complémentaire 2011, la plus récente en date. De but en blanc, les législateurs du pays préconisent l’ouverture d’autres fonds spéciaux pour le financement de plusieurs opérations et/ou décisions, mais dont le plafond financier n’est jamais perceptible et dont la création n’est jamais accompagnée de mesures réglementaires appropriées pour leur meilleure gestion. Les magistrats de la Cour des comptes, chargés de noter l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2009, estiment que le contrôle public des comptes spéciaux «est peu ou pas consacré, sans compter la défaillance du contrôle interne sur plusieurs aspects». Pour ainsi dire, la Cour des comptes vient de sonner le tocsin, interpellant sur un phénomène inquiétant qui met à rude épreuve les équilibres budgétaires du Trésor. Car la majorité des comptes d’affectation spéciale sont financés quasiment sur concours budgétaires, «négligeant d’autres ressources pourtant prévues par les lois de finances, ce qui les rend totalement dépendants du budget de l’Etat», fera remarquer la Cour des comptes. Cette multiplication dangereuse de ces gouffres financiers où s’abreuvent plusieurs institutions et ordonnateurs, voire même le clientélisme politique, revivifie la controverse sur la gestion des deniers publics et l’absence de traçabilité de certaines affectations budgétaires. Au titre de l’exercice 2009, il a été dénombré 101 comptes spéciaux du Trésor. Ali TitoucheSyrie: au moins 5 civils tués samedi, 10 militaires tués vendredile 26.11.11 | 16h12 Au moins dix membres des forces gouvernementales ont été tués vendredi dans...
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Au moins dix membres des forces gouvernementales ont été tués vendredi dans l'est de la Syrie, où cinq civils dont un enfant sont morts samedi sous les tirs des forces de l'ordre, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). AFP
Plus de deux mois après la rentréeEcoles cherchent profs désespérémentle 27.11.11 | 01h00 Réagissez ImprimerPDF Envoyer à un ami Flux RSS Partager
Outre la «pénurie» de professeurs de français, plusieurs établissements scolaires, dans différentes wilayas, manquent toujours d’enseignants de maths, d’histoire-géographie, de philosophie, de physique et de sciences naturelles. La direction des ressources humaines du ministère de l’Education nationale estime à 3000 le nombre de postes vacants. Plus de deux mois après la rentrée scolaire, des milliers d’élèves sont toujours privés d’enseignants de différentes matières. A l’interminable insuffisance de professeurs de français dans plusieurs wilayas, notamment celles du Sud, des établissements souffrent toujours du manque d’enseignants de maths, d’histoire-géographie, de philosophie, de physique et de sciences naturelles. Les parents d’élèves tirent la sonnette d’alarme. «Le premier trimestre est bientôt fini, et ma fille au CEM n’a toujours pas de prof de maths», s’inquiète un père de famille dont la fille est scolarisée à Ouled Fayet (Alger). Ce problème ne concerne donc pas uniquement les établissements situés dans les zones enclavées que les recrues du département de Benbouzid refusent de rejoindre pour manque de commodités, mais il s’étend également aux établissements situés dans les grandes villes. Le président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves, Ahmed Khaled, fait état du manque de professeurs de plusieurs matières, notamment dans les établissements du moyen et du primaire et qui risque de se répercuter sérieusement sur le rendement des élèves à l’avenir. Selon les représentants des parents d’élèves, cette situation est due aux dysfonctionnements dans le recrutement des enseignants, et c’est ainsi qu’à un mois environ de la fin du premier trimestre, des écoles n’ont pas encore reçu le nombre suffisant d’enseignants. Une école primaire de la localité de Tamoukra, commune d’Ighil Ali, Béjaïa, ne dispose encore d’aucun enseignant des 14 censés rejoindre leur poste au début de l’année. «Aucun bilan n’a été encore donné concernant le nombre de profs manquant, car des chiffres doivent refléter également le nombre d’enseignants qui n’ont pas pu rejoindre leur poste, soit pour des congés de maladie ou d’autres empêchements, ou bien alors pour abandon de poste.» Au niveau du ministère de l’Education, rappelle notre interlocuteur, la direction des ressources humaines parle de 3000 postes vacants. La responsabilité n’incombe pas forcément au ministère, puisque c’est le département des Finances qui dégage les postes budgétaires et une partie de ces places vacantes est due au retard enregistré dans l’organisation des concours de recrutement assurés par la direction de la Fonction publique, après l’affectation des postes budgétaires dans le cadre de la loi de finances. «Cet argument est fallacieux, les responsables n’ont qu’à trouver d’autres moyens pour réduire les dépenses publiques. C’est honteux qu’on veuille faire des économies sur le compte de la scolarité de nos enfants», enrage Khaled, qui explique que «ce discours est ressassé à chaque fois que le problème du manque d’enseignants est posé». A souligner que le ministère a dû recourir à la dispense des élèves qui n’ont pas reçu d’enseignements de français de manière régulière. Le nombre d´élèves dispensés de l´épreuve de français à l´examen de fin de cycle primaire a été, lors des sessions d’examen précédentes, de 10 196 (1,38%) sur 737 540 élèves concernés par cette matière. Si pour le français, le ministère a promis de régler le problème par le recrutement de licenciés en langue française et en interprétariat et de suppléants parmi les universitaires et les enseignants de français retraités, la question reste posée concernant les autres matières. Fatima Arab |