Actualité | jeudi 25 octobre 2012
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La kabylie sous le choc Consternation et indignation à Azeffoun. Le jeune Aghiles Hadjou, 19 ans, enlevé jeudi dernier, a été retrouvé... |
Le jeune kidnappé d'Azeffoun retrouvé mort
La kabylie sous le choc
le 25.10.12 | 10h00
Consternation et indignation à Azeffoun. Le jeune Aghiles Hadjou, 19 ans, enlevé jeudi dernier, a été retrouvé mort en début de soirée, sur la plage Ijermedhane, près d’Aït Chafaâ.
«C’est un drame immense. Inacceptable !», a lâché un citoyen d’Azeffoun contacté hier. Notre interlocuteur nous décrit une atmosphère lourde dans la localité et partout où l’effroyable nouvelle a déjà circulé. La dépouille, découverte selon nos informations, par la caravane qui a sillonné la région pour justement faire pression sur les ravisseurs, a été transportée par des éléments de la Protection civile vers l’hôpital de la ville, avant d’être transférée vers le CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou.
On ignorait, jusqu’à hier en fin de soirée, dans quelles circonstances a été tué le jeune Aghiles, dont les proches et toute la population de la région avaient espéré la libération au bout de plusieurs journées d’angoisse. D’autant plus que c’est ainsi que se sont dénouées toutes les affaires de kidnapping depuis l’apparition du phénomène en Kabylie, si l’on excepte l’exécution par ses ravisseurs d’un garde communal enlevé en 2005 et l’assassinat de Hend Slimana, il y a près de deux ans, alors qu’il résistait à la tentative d’enlèvement qui le visait. «Les kidnappeurs ont abattu sur la région un climat de terreur permanent. Là, le chagrin est incommensurable. La situation s’aggrave de plus en plus et on ne sait plus quelle limite pourrait avoir l’horreur qui s’abat sur nous», fulmine un villageois.
Le drame intervient, faut-il le noter, au moment où se tient le procès des éléments d’un groupe de kidnappeurs, l’un des rares à avoir été démantelé et identifié jusque-là.
La mobilisation des citoyens, qui ont le sentiment d’être livrés à eux-mêmes, ne fléchit pas, mais il est clair pour tous que l’Etat doit assumer ses responsabilités. Depuis l’enlèvement du jeune Aghiles, les citoyens de la région d’Azeffoun n’ont pas connu de répit. Ils se sont mobilisés pour exiger la libération de ce fils d’entrepreneur. Marches et grèves générales ont été organisées pour dire leur détermination et leur solidarité. Hier, dès le début de la journée, une longue file de véhicules a démarré du chef-lieu de la commune d’Azeffoun pour sillonner les villages limitrophes où les membres de la cellule de crise, mise en place au lendemain du rapt, avaient lancé vers les forêts environnantes des appels à la libération de l’otage. A l’aide de mégaphones et d’une puissante sono, les initiateurs de cette caravane criaient «Libérez Aghiles» et «Halte aux kidnappings». Des appels qui en disent long sur les moyens dérisoires dont disposent les populations pour faire face au phénomène. Le choc est terrible. L’incertitude plonge la région, prise en tenaille entre le terrorisme et le grand banditisme, dans une épaisse tourmente dont les effets sont pour le moins imprévisibles.
Hafid Azzouzi
Tirage au sort de la phase finale de la CAN-2013
L’Algérie dans un groupe difficile
le 25.10.12 | 10h00
L’Algérie débutera le tournoi par un match derby contre la Tunisie le 22 janvier à Rustenburg.
La Confédération africaine de football (CAF) a procédé, hier à Durban, au tirage au sort de la phase finale de la CAN-2013, qui aura lieu en Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février 2013. La cérémonie du tirage au sort s’est déroulée en présence du président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, du président de la CAF, Issa Hayatou, et des représentants des pays qualifiés, présidents des fédérations et sélectionneurs nationaux. Au cours de la cérémonie, le comité d’organisation a présenté «Takuma», la mascotte de la CAN.
L’Algérie versée dans le chapeau 3 est tombée dans un groupe (D) difficile, composé de la Côte d’Ivoire, dernier finaliste, de la Tunisie et du Togo. Les camarades de Feghouli affronteront, lors du premier match, la Tunisie dans un derby maghrébin intense. La première rencontre est très importante pour la qualification aux quarts de finale. Le match aura lieu le 22 janvier à Rustenburg. Les Verts disputeront le deuxième contre le Togo quatre jours plus tard dans la même ville.
Et le 30 janvier, ils affronteront la Côte d’Ivoire dans un match revanche pour les Eléphants. Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, qui avait souhaité éviter la Côte d’Ivoire, la dernière nation qu’il avait drivée en 2010, devra préparer son groupe pour la campagne africaine, surtout que l’objectif qui lui a été assigné est d’atteindre les demi-finales. Pour espérer y arriver, il faudrait d’abord passer le premier tour.
L’Afrique du Sud, qui accueillera la CAN pour la deuxième fois de son histoire après celle de 1996 remportée contre la Tunisie, a hérité d’un groupe équilibré. Elle débutera le tournoi par le match d’ouverture le 19 janvier contre le Cap-Vert dont c’est la première participation à une phase finale.
édération algérienne de judo (FAJ)
Cas graves de harcèlement sexuel
le 24.10.12 | 10h00
En l’espace de quelques jours, deux importantes fédérations sportives, celles de handball et de judo, connaissent des soubresauts de natures diverses.
Le président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), M. Aït Mouloud, risque une suspension de deux ans. Le MJS a saisi, pour avis, le Comité olympique algérien (COA) et l’Observatoire national des sports (ONS) sur une proposition de suspension du dirigeant de la FAHB. Ce malaise au sein de la FAHB relève du système de compétition décrié avec force par les clubs et les problèmes que connaît par contre la Fédération algérienne de judo (FAJ) risquent de défrayer la chronique sportive dans les prochains jours.
Lundi, le président de la FAJ, M. Bendjemaa, a annoncé sa démission au terme d’une réunion du bureau fédéral. Sa décision, qui a surpris plus d’un, intervient dans un contexte particulier et difficile pour le premier homme de la FAJ, estiment nombre d’observateurs qui gravitent autour de cette importante fédération. De forts soupçons de «harcèlement sexuel à l’encontre de judokates» pèsent sur lui. L’intéressé et son entourage fédéral clament qu’il s’agit «d’une vaste entreprise de manipulation orchestrée par des personnes qui ont toujours eu des intérêts dans le judo».
Très sensible à ce type d’affaires, le MJS a enclenché une vaste consultation de tous ceux qui seraient susceptibles de contribuer à l’éclatement de la vérité. Ainsi, une vingtaine de personnes (athlètes, dirigeants, parents…) ont été invitées à apporter leur témoignage sur «les soupçons de conduite sexuelle abusive sur des athlètes filles pesant sur le président de la fédération de judo».
Ont défilé au siège du MJS tous ceux et celles qui, à un moment donné, ont saisi par écrit la FAJ et le ministère de la Jeunesse et des Sports sur ces actes répréhensibles. «Il y a eu une quarantaine de lettres de dénonciation de harcèlement en possession du MJS. Tous ceux qui ont dénoncé, par écrit, cette situation ont été entendus et ont maintenu ce qu’ils avaient révélé antérieurement. Tout a été consigné sur les rapports établis après les auditions. Le président de la fédération, lui aussi, a été entendu et a fourni sa version», indiquent des auditionnés.
M. Bendjemaa a, bien sûr, «réfuté totalement ces allégations», souligne notre source. Ses contradicteurs, et ils sont nombreux, maintiennent tout ce qu’ils ont écrit dans les documents adressés au MJS depuis 2010. Il est en effet établi que cette affaire remonte à cette période. Tout aurait donc commencé en 2009 au Maroc, lors du Championnat d’Afrique juniors, et se serait poursuivi l’année d’après au Championnat d’Afrique à Dakar.
Une des «victimes» aurait confirmé à la commission d’enquête du MJS qu’«effectivement, elle a subi un harcèlement de la part du président lors du séjour au Maroc». C’est ce qu’elle aurait affirmé lors de son audition. Lundi, revirement de situation, elle a totalement nié ce qu’elle avançait une semaine plus tôt en déclarant, en présence de l’ensemble du bureau fédéral : «Je démens qu’il y ait eu quelque chose de la part du président envers moi. Je témoigne ici, devant vous, que tout ce qui s’est dit sur le président n’est pas vrai.» Fort de ce témoignage, le président Bendjemaa a alors décidé de mettre fin à sa responsabilité à la tête de la Fédération de judo. Sa démission règle-t-elle pour autant la question de ses agissements tels que rapportés et appuyés par ses détracteurs ? Difficile de le savoir à ce stade de l’enquête.
Toujours est-il qu’ils sont encore nombreux ceux qui soutiennent que «sa démission a été négociée». «Il part avec l’assurance que cette affaire qui ternit l’image du sport n’aura pas de suites dommageables pour lui», insistent ceux qui ont eu à informer l’ancien ministre Djiar sur cette grave affaire. Il est aujourd’hui évident que l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, aurait mis ce dossier aux oubliettes par peur d’être éclaboussé. Sa passivité devant ce grave dépassement, ou plus exactement ce qu’il n’a pas osé faire fait qu’il est en partie responsable de la non-manifestation de la vérité dans ce scandale.
«Dans un Etat de droit, cette dérive n’aurait jamais été prise à la légère comme l’a fait M. Djiar», déplorent ceux qui considèrent que «les mœurs dissolues du président de la FAJ étaient connues et de ce fait, il n’était donc pas digne de diriger une structure aussi noble qui a enfanté, par le passé, une grande famille qui a fait la fierté du sport national».
Cette affaire ne peut s’arrêter là. Le dossier ne doit pas être fermé avant que tout ne soit élucidé.
A Dakar, lors d’une compétition continentale, avons-nous entendu dire, un membre du staff technique de la FAJ se serait interposé, physiquement au président, pour «empêcher une fille de rejoindre la chambre de ce dernier». Cet éducateur, dont nous tairons le nom, a, dès son retour à Alger, informé le MJS de ce qui s’était passé à Dakar. Le ministre de l’époque, M. Djiar, n’a donné aucune suite à cette affaire.
Faut-il classer le dossier au motif que M. Bendjemaa a démissionné, qu’une athlète s’est contredite et surtout que les membres de l’équipe fédérale restent en place malgré les graves soupçons qui pèsent sur le président démissionnaire ? Le savaient-ils ? Si oui, ils sont complices…
Nombreux sont ceux qui n’acceptent pas cette fin. Ils demandent que la lumière soit faite sur cette affaire afin de «prévenir le renouvellement» de ce type de situation. Aujourd’hui, qui peut dire avec certitude que le harcèlement des athlètes filles est une vue de l’esprit ? Ce syndrome existerait au sein de nombreuses autres fédérations. Les victimes, écrasées par la honte et de peur que leur calvaire arrive aux oreilles de leurs parents, n’osent pas parler.
Notons que contacté par nos soins, par téléphone et par SMS, pour avoir son avis, le président de la Fédération algérienne de judo n’a pas daigné répondre.
Yazid Ouahib
Le tirage au sort :
- Groupe A : Afrique du Sud- Angola- Maroc- Cap-Vert
- Groupe b : Ghana- Mali- Niger-RD Congo
- Groupe C : Zambie- Nigeria- Burkina Faso- Ethiopie
- Groupe d : Côte d’Ivoire- Tunisie- Algérie- Togo
La 29e édition en chiffres :
UN : le Cap-Vert va participer pour la première fois de son histoire à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations en Afrique du Sud, après avoir éliminé le Cameroun (2-0, 1-2).
DEUX : ce sera la deuxième fois de son histoire que l’Afrique du Sud organise une phase finale de la CAN après avoir accueilli et remporté le titre africain contre la Tunisie en 1996.
TROIS : trois pays qualifiés à la 29e édition de la Coupe d’Afrique des nations en Afrique du Sud ont soulevé le trophée africain au moins deux fois : le Ghana (1963, 1965, 1968 et 1982), le Nigeria (1980 et 1994) et la RD Congo (1968 et 1974).
QUATRE : avec quatre finales consécutives de la CAN disputées en 1963, 1965,1968 et 1970, la sélection nationale des Black Stars du Ghana détient le record du nombre de finales de rang dans cette compétition.
CINQ : en Afrique du Sud, la sélection nationale de l’Angola va disputer sa cinquième phase finale de Coupe d’Afrique des nations. Les Palancas Negras avaient pris part aux éditions de 2006, 2008, 2010 et 2012.
SIX : la Zambie, tenante du titre, est montée sur le podium africain à six reprises avec deux fois le titre de vice-championne d’Afrique en 1974 et 1994, troisième en 1982 (aux dépens de l’Algérie en 1990 à Alger) et en 1996 en Afrique du Sud.
SEPT : le sélectionneur français de la RD Congo, Claude Leroy, participera en Afrique du Sud à sa septième phase finale de Coupe d’Afrique des nations. Il avait dirigé les Lions indomptables du Cameroun en 1986 et 1988, le Sénégal en 1990 et 1992, la RD Congo en 2006 et le Ghana en 2008.
HUIT : l’ancien capitaine de la sélection du Cameroun, Rigobert Song, détient le record de participations à une phase finale de la CAN avec huit présences avec les Lions indomptables en 1996, 1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2008 et 2010.
NEUF : c’est le record de buts inscrits par un joueur en phase finale de la CAN. Il s’agit de l’attaquant de la RD Congo (ex-Zaïre) Pierre Mulamba, auteur de 9 buts en 1974 en Egypte.
DIX : 10 pays qualifiés à la CAN-2013 en Afrique du Sud ont remporté au moins une fois le titre africain. Il s’agit du Ghana (4 fois), du Nigeria et de la RD Congo (2 fois), de l’Algérie, de Côte d’Ivoire, de Zambie, de Tunisie, d’Ethiopie, du Maroc et l’Afrique du Sud (1 fois).