Actualité | jeudi 28 juin 2012
Les gros sous des festivités du cinquantenaire Khalida Toumi a jeté un pavé dans la mare en pointant du doigt des pratiques de siphonnage par certains opérateurs privés... |
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Aggravation des disparités et des inégalités d'accès aux soins
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Un choix et des interrogations
L’ouverture officielle des festivités pour la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de...
Actualité
Les gros sous des festivités du cinquantenaire
Khalida Toumi a jeté un pavé dans la mare en pointant du doigt des pratiques de siphonnage par certains opérateurs privés...
Un choix et des interrogations
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La Ministre de la Culture : «Des opérateurs ont des liens privilégiés et particuliers avec certaines institutions...»
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Système de santé depuis l’indépendance
Aggravation des disparités et des inégalités d’accès aux soins
le 28.06.12 | 10h00
Le système national de santé et son développement depuis l’indépendance sont le thème du débat choisi par le Conseil de la nation, à quelques jours de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance.
La présidente de la commission de la santé, des affaires sociales au Conseil de la nation, le professeur Louiza Chachoua, a rappelé les réalisations en matière de santé publique. Les lacunes demeurent, selon ce professeur, dans «l’inégalité et la disparité», concernant l’accès aux soins.
Certes, dit elle, «nous disposons d’un ratio d’ouverture sanitaire d’un médecin pour 900 habitants, mais il est loin d’être équitablement acquis dans toutes les régions». Le point noir du système de santé publique concerne aussi la prise en charge des cancéreux. Après avoir exposé des chiffres liés à la prise en charge de cette catégorie de malades, la sénatrice n’a pas omis de relever que 35% des malades cancéreux pris en charge au début de leur maladie «sont perdus de vue», «d’où l’impossibilité d’établir des taux de survie de ce type de malades».
Le déploiement d’un «plan cancer» reste une urgence pour la prise en charge des cancéreux.
En raison de la pénurie de médicaments et l’absence de structures spécialisées, les contraintes rencontrées par les malades atteints de cancer défraient la chronique et occupent depuis quelques années les manchettes des journaux. La greffe d’organes, elle aussi, «est loin d’avoir les résultats escomptés». 112 patients uniquement ont bénéficié de greffe, alors que 13 000 attendent d’être opérés. La souffrance du malade en attente d’une transplantation d’organe, notamment le rein et la cornée, ne sera allégée qu’après la finalisation du projet de l’agence de greffe qui attend sa concrétisation. «La greffe se fait exclusivement grâce aux donneurs relevant du milieu familial, alors que la solution optimale est de pouvoir accéder aux organes à partir de cadavres.»
Les intervenants ont insisté sur l’urgence de la révision «de la loi sanitaire sans laquelle aucune réforme hospitalière ne peut se concrétiser», selon le docteur Mansouri, chef de service de radiologie au CHU de Bab El Oued.
De son côté, le professeur Abdelkader Hellali, chef de service pharmaco-vigilance et expert à l’Organisation mondiale de la santé, a plaidé pour la réforme pharmaceutique. Appelant à la mise en place du «guide de médicament», pour imposer le respect des normes de qualité et de sécurité dans le secteur pharmaceutique.
Le professeur Hellali plaide pour la «levée des contraintes politiques et créer le consensus avant la mise en place de la réforme pharmaceutique».
Fatima Arab
La Ministre de la Culture : «Des opérateurs ont des liens privilégiés et particuliers avec certaines institutions…»
le 28.06.12 | 10h00
Invitée l’émission radiophonique «Opinion Conviction» de la Chaîne III, le samedi 23 juin 2012, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, Khalida Toumi avait mis en cause certains opérateurs dilapidant le budget de l’Etat.
Car ayant des accointances avec certaines institutions de l’Etat (sans les nommer). Aussi, lors du forum «Mawiid Maâ El Kalima» (rendez-vous avec la parole) de l’ONCI, Mme Toumi a réitéré sa déclaration à l’endroit de ces opérateurs : «Je vais demander à la Chaîne III de me donner l’enregistrement. Je vais replacer et rappeler ce que j’ai dit. J’ai été invitée dans une émission intitulée «Conviction…». Et à un moment, j’ai parlé de ma conviction qui consiste à croire en un système politique qui garantisse un minimum de service public. J’ai même dit ‘’une forte dose’’ de service public dans le domaine de la culture. Et particulièrement dans un pays comme l’Algérie ayant vécu une colonisation de 132 ans. Et qui est déstructurante et aculturante.
Plus, une décennie qu’on appelle pudiquement noire qui a engendré un ‘’désinvestissement’’ culturel. Un vide qui a été occupé par une force qui se trouve être ennemie de la culture. Et j’ai expliqué ma conviction : qu’il fallait un service public dans mon pays toujours construisant et développant l’industrie de la culture. Et j’ai ajouté que depuis deux ou trois ans et durant le mois du Ramadhan, un danger guette le secteur de la culture. Si on n’y prend pas garde, ce danger finira par empêcher l’Etat d’assurer la mission de service public et ne permettra jamais un développement de l’industrie culturelle.
Concert «bootleg» à Annaba
J’ai dit : le danger, c’est la tentative de certains opérateurs privés de siphonner le budget de l’Etat. Sous prétexte que ces opérateurs aient des liens privilégiés et particuliers avec certaines institutions (de l’Etat). C’est une vérité. Quand vous apprenez que l’argent public va être utilisé pour payer une chanteuse (Elissa) qu’on ramène de l’étranger. Je n’ai rien contre cela. Et cela, à neuf millions et demi de dinars. Je sais que la Banque d’Algérie ne donnera jamais le quitus. On va payer comment ? Cela veut dire qu’on va utiliser «chkara» (les sacs). Et ça, c’est un organisme public qui fait cela. Comment voulez-vous développer l’industrie culturelle.
Ce n’est qu’un exemple. Des boîtes privées qui ont entendu qu’il y avait le 50e anniversaire de l’indépendance en Algérie. Et qui louent le matériel et qui s’arrangent pour étrangler les secteurs ne savant pas ///sachant//ce que c’est. Et pour multiplier les prix à 200% et à 300%. Vous allez me dire que c’est la règle de l’offre et la demande. Cela fonctionne quand les choses sont nettes, précises et transparentes. Pas quand tout le monde court derrière le siphonnage de l’argent public. Ce n’est pas parce qu’on est un office public d’APC (Annaba) qu’on se met à gérer et à ‘’rendre fou’’ le marché. Ce que je dis pour l’APC de Annaba est valable pour d’autres APC. Vous le savez !...»