Actualité | lundi 11 juin 2012Actualité

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Hier soir à Ouagadougou, l’Algérie s’est inclinée 1-2 face au Mali. C’est la première défaite de...
 

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L'Algérie à l'aise durant au minimum quatre années
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Mondial 2014. L’Algérie battue par le Mali 1 à 2

Les Verts font illusion, puis s’éteignent…

le 11.06.12 | 10h00

 
 

Hier soir à Ouagadougou, l’Algérie s’est inclinée 1-2 face au Mali. C’est la première défaite de Halilhodzic à la tête des Verts. L’Algérie perd la première place du groupe au profit du Bénin qui est revenu avec un nul du Rwanda. Le prochain match Algérie-Bénin sera l’affiche de la 3e journée, prévue en mars 2013.

Ouagadougou (Burkina Faso).
De notre envoyé spécial



La sélection nationale de football, sous la houlette de l’entraîneur Vahid Halilhodzic, a enregistré, hier à Ouagadougou, sa première défaite depuis neuf mois. Halilhodzic perd ainsi son premier vrai test contre le favori du groupe H pour les éliminatoires du Mondial 2014. Le match a débuté sur les chapeaux de roues. Le Mali condamné à faire le jeu pour espérer gagner et se relancer dans la course, alors que l’Algérie voulait profiter du terrain neutre pour assommer davantage son adversaire. Sept minutes ne s’étaient pas écoulées que les partenaires du revenant Bougherra trouveront la faille. C’est le sociétaire du CRB, Slimani qui profitera d’une bévue du gardien de but Soumayla Diakité pour lui chiper la balle et inscrire le premier but.

La défense malienne affichera une certaine perméabilité qui aurait pu permettre à Slimani de doubler la mise. Ce dernier, bien servi par un partenaire, élimine le portier malien mais ratera le cadre devant des bois vides. Une minute plus tard, Feghouli verra son tir passer légèrement à côté. Avec le temps, les Aigles du Mali tenteront quelques incursions et des tirs de loin qui ont failli faire mouche, n’était la vigilance de M’bolhi, le gardien de but algérien. A la demi-heure de jeu, ils parviendront à niveler la marque par N’diaye Mahamadou. Ce dernier, embusqué entre les défenseurs, parviendra à se libérer du marquage pour reprendre magistralement de la tête un corner bien travaillé par un partenaire et envoie le cuir au fond des filets.

Après la pause-citron, les Maliens prendront le match à leur guise avec une meilleure maîtrise du ballon, mais sans danger pour le gardien M’bolhi. Pour redonner plus d’animation au compartiment offensif, le coach Halilhodzic incorpore Bouazza à la place de Boudebouz. Mais ce sont toujours les Maliens qui se montreront plus entreprenants, notamment dans les balles arrêtées. En effet, les camarades de Keita parviendront à renverser la situation dans les dernières minutes suite à un but de Maiga qui met à profit la passivité de la défense sur un corner bien botté par Abdou Traoré. Un scénario fatal pour les Verts et le coach Vahid qui jouera la carte offensive à outrance en incorporant coup sur coup Soudani et Djebbour. En vain. L’Algérie perd ainsi la première place au profit du Bénin, qui a réussi un nul au Rwanda. Le groupe regagnera le pays aujourd’hui vers 14h à bord d’un vol spécial pour préparer le match retour des éliminatoires de la CAN 2013 contre la Gambie, vendredi à Blida.

Fiche technique :

 

-Stade du 4 Août de Ouagadougou
-Affluence très faible
-Arbitres : Daniel Bennett, Sandile Dilikane et Lindikhaya Bolo (Afrique du Sud)
-Buts : N’Diaye Mahamadou (29’), Maiga (80’) Mali. Slimani (7’) Algérie
-Avertissements : Drissa Keita, Cheikh Diabaté (Mali). Bouzid, Guedioura, Bougherra (Algérie)

-Mali : Soumayla Diakité, Tongora Adama, R. Oussama (Coulibaly Idrissa 66’), Abdou Traoré (Cheikh Diabaté 70’), Kalilou Traoré, Modibou Maïga, Mohamadou Samassa (Cheikh Diaoura 85’), Seydo Keita, Drissa Diakité, Sow Somba, N’diaye Mahamadou.
Entr. : Pathé Diallo

-Algérie : M’bolhi, Lahcen, Bougherra, Medjani, Bouzid, Mesbah (Soudani 84’), Guedioura, Feghouli (Djebbour 88’), Boudebouz (Bouazza 59’), Kadir, Slimani.
Entr. : Halilhodzic

 

Halilhodzic : «Une grande déception»

 

«C’est une grande déception. On aurait pu prétendre à un résultat meilleur. Nous avons eu d’autres occasions, mais elles n’ont pas été bien exploitées. Je savais que le match allait dans les duels aériens. Nous avons pêché par manque d’endurance sur ce volet d’où les deux buts encaissés sur des balles arrêtées. Le Mali s’est relancé dans la course, mais on n’en est qu’à la 2e journée. Nous devons nous montrer plus costauds à l’avenir.».

 

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Des algériens contre le concert de la chanteuse Elissa pour les 50 ans d'indépendance

le 11.06.12 | 12h54 | mis à jour le 11.06.12 | 14h00

 
 

La chanteuse libanaise Elissa est invitée en Algérie pour le 2 juillet à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance. Sa venue en Algérie ne fait pas l’unanimité. Cela n’est pas du goût de plusieurs internautes. L’un d’eux sous le pseudo « Inissi » postera ce commentaire pour inviter les autres à débattre « on parle d'un cachet d'un milliard de centime, environ 100 000 euros, elle se produira à Annaba ».

« Aimer ou ne pas aimer ce n'est pas le problème, moi ce qui me dérange c'est : 1- le cinquantenaire c’est une fête nationale. 2- le cachet exorbitant qui est l'argent du peuple qui lui n'a rien demandé », poursuit le même internaute sur un forum de discussion.

Sous le pseudo Cherry Blossom, un membre du forum répond en s’interrogeant « pourquoi inviter des stars du monde arabe. Pourquoi on ne le fait pas avec nos artistes, en plus ils chantent beaucoup mieux que ces stars libanaises. Désolé je sais que t'es un fan de la musique orientale, mais lorsque je vois qu'un chanteur comme Idir, n'a jamais fait de concert dans son pays natal… ».

Certains montages photos  sur facebook mettent en scène Elissa aux cotés des enfants fouillant dans les poubelles pour manger.

« Au lieu de dépenser tout cet argent pour une seule libanaise, désolé pour ses fans. Il vaut mieux inviter les grands artistes algériens » répliquera un internaute.

Sur un autre forum un internaute commente « Elissa donne un concert en Algérie, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance pour un cachet qui dépasse un milliard, bien sur avec les frais de la princesse (l’argent public) ». Il poursuit «  coté social   : allocation du chômage, revalorisation des pensions des retraités, la hausse du SMIG, amélioration le niveau de vie de l’Algérie en souffrance là ! C’est la crise ... ».

Le même internaute conclut en s’interrogeant « jusqu'à quand l’Algérie reste une vache laitière pour ses artistes orientales et un pigeon facile à déplumer ? Et l’Algérie du bas s’immole par le feu et ses enfants meurent en mer (haragua) du à la misère ! ».

Sur un autre site de discussion on commente « ça fait 101 000€. Pourquoi les donner à cette chanteuse? Tu peut nourrir ou loger beaucoup de personnes avec cett somme ou bien les placer dans pour faire progresser le pays… ».

La campagne contre la venue d’Elissa en Algérie ne fait que commencer sur les réseaux sociaux. Un groupe a été créé vendredi 8 juin  sur facebook baptisé « contre la venue d’Elissa en Algérie ». Pour l'instant, ils ne sont que 61 fans, mais ce n'est que le début...

Hamida Mechaï
 
 

Le baril de pétrole au-dessous des 100 dollars

L’Algérie à l’aise durant au minimum quatre années

le 11.06.12 | 10h00

Les dépenses de fonctionnement engagées par l’Etat pour se préserver de la contagion du Printemps arabe risque de porter un grave préjudice aux équilibres économiques et budgétaires que seuls des prix élevés des hydrocarbures peuvent maintenir.

Un prix minimum de 100 dollars par baril de pétrole est aujourd’hui nécessaire pour assurer cet équilibre, selon une récente estimation du Fond monétaire international.
Nous n’en sommes heureusement pas encore là, même si un fléchissement notable des prix a affecté le marché des hydrocarbures ces deux derniers mois, durant lesquels, le baril de pétrole a perdu environ 15 dollars. Il s’était vendu à 91 dollars à la fin du mois de juin 2012, alors qu’il valait pas moins de 110 dollars au début de cette même année. Comme il est dans la nature du marché des hydrocarbures d’être volatile, car très sensibles aux conjonctures, il est évidemment trop tôt pour spéculer sur la tendance lourde qui sera imprimée à ce commerce fortement soumis à la spéculation, à moyen terme. Tous les experts sont toutefois d’accord sur la chronicité de la cherté des prix du pétrole sur les moyens et longs termes, compte tenu de la demande mondiale qui continuera à être forte au moment où les réserves pétrolières s’amoindrissent. Il faudrait donc apprécier les prix des hydrocarbures au gré des moyennes annuelles et non pas au jour le jour, comme on a tendance à le faire aujourd’hui.

Le prix moyen du baril durant les 5 premiers mois de l’année 2012 dépasse allégrement 110 dollars. Il ne constitue de ce fait pas un motif d’inquiétude pour le gouvernement qui dispose par ailleurs d’un fonds de régulation spécialement constitué à l’effet de parer contre d’éventuelles baisses des prix des hydrocarbures. Avec ses 4000 milliards de dinars de recettes disponibles, ce fonds permettra de stabiliser le budget de l’Etat durant au minimum quatre années, en dépit d’une baisse des cours qui ramènerait le baril à 90 dollars. Il y a lieu également d’évoquer les avoirs se chiffrant à plus de 50 milliards de dollars placés à l’étranger, notamment, auprès du Trésor américain qui pourraient à certaines conditions être rapatriés ou servir de gages à d’éventuels emprunts. C’est sans doute tous ces éléments qui expliquent la sérénité du gouvernement algérien qui ne prend même pas la peine de communiquer sur ce sujet. La modicité de la dette extérieure du pays est également de nature à le rassurer, étant certain que l’Algérie ne sera jamais dans la dramatique situation qu’elle avait vécue au milieu des années 80, lorsque les cours du pétrole s’étaient effondrés, alors que sa dette extérieure avait atteint 30 milliards de dollars. L’Algérie ne saurait subir une pareille cessation de paiement durant au minimum les quatre prochaines années, quand bien même, le prix du pétrole descendrait sous la barre des 100 dollars fixée par le FMI, s’accordent à reconnaître de nombreux experts.


L’Après-pétrole : un leurre !


La paix sociale a également de bonnes chances d’être préservée, car si des coupes budgétaires devraient être faites pour réduire les dépenses, l’Etat a la possibilité d’épargner le budget de fonctionnement qui sert à payer les salaires des fonctionnaires et transferts sociaux, pour agir uniquement sur le budget d’équipement en différant, notamment, la réalisation de certains projets d’infrastructures ou en réduisant la consistance des prochains programmes. Cela n’affecterait en rien le train des réalisations en cours sachant que peu de chantiers sont aujourd’hui capables d’absorber dans les délais impartis, les budgets qui leur sont alloués. Pratiquement, tous les chantiers accusent des retards et les restes à réaliser sont énormes. Se consacrer à l’achèvement de ces nombreux chantiers en faveur desquels des fonds ont déjà été mobilisés serait de nature à occuper les entreprises durant au minimum les deux prochaines années.

Le gouvernement gagnerait toutefois à saisir l’occasion de ce retournement de conjoncture pétrolière pour anticiper sur l’après-pétrole. Pour ce faire, il devrait sans tarder s’atteler à mettre en œuvre un train de mesures incitatives en faveur des entreprises ayant des prédispositions à l’exportation. Réduire significativement la dépendance du pays vis-à-vis des recettes d’hydrocarbures est en effet le meilleur moyen de se prémunir contre d’éventuels effondrements de prix du baril.
Cela ne saurait évidemment se faire sans une volonté politique franchement affirmée et mise en œuvre sans encombre. Si cette volonté venait à manquer, comme ce fut le cas, durant cette dernière décennie, il n’y a aucune chance pour que les exportations hors hydrocarbures se développent. En dépit de ses déclarations d’intention, le gouvernement actuel n’a, malheureusement, donné aucun signal fort allant dans ce sens.

 

Nordine Grim

 



11/06/2012
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