Actualité | mardi 23 septembre 2014
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Un ressortissant français enlevé en Kabylie Un ressortissant français a été enlevé dans la nuit de dimanche à lundi aux alentours d’Ath Ouacif, dans le... |
Une région livrée à l'insécurité
L’enlèvement d’un ressortissant français près d’Aswel (daïra des Ouacifs, dans la wilaya de Tizi Ouzou),...
Le nouveau dispositif alimente les rumeurs
Il a suffi que des policiers soient armés de pistolets mitrailleurs pour que la capitale soit parcourue des plus folles rumeurs.
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Un ressortissant français enlevé en Kabylie
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Une région livrée à l’insécurité
le 23.09.14 | 10h00
L’enlèvement d’un ressortissant français près d’Aswel (daïra des Ouacifs, dans la wilaya de Tizi Ouzou), intervient à quelques encablures de l’endroit qui a, il y a quelques mois, été le théâtre d’un sanglant attentat terroriste.
Il s’agit, pour rappel, de l’attaque perpétrée le 19 avril dernier contre un bus de transport de militaires où 11 éléments de l’ANP avaient péri, à leur arrivée au lieudit La Carrière, dans la commune d’Iboudrarène, dans la daïra de Beni Yenni, à 60 km au sud de Tizi Ouzou. Ce nouveau rapt relance le débat sur la question sécuritaire en Kabylie, d’autant qu’il s’agit d’un otage étranger qui est entre les mains de ravisseurs, un fait rare dans la région puisqu’à l’exception de l’ingénieur égyptien exerçant chez l’opérateur de téléphonie mobile kidnappé, il y a plusieurs années, à Tala Alam, dans la banlieue de Tizi Ouzou, aucun étranger n’a fait l’objet d’un rapt. Pour rappel, l’Egyptien en question avait été libéré au bout de quelques jours de captivité.
Il semble que les auteurs de l’enlèvement, avant-hier, à Aswel, seraient les éléments d’un groupe terroriste signalé, ces derniers jours, dans la région, selon des sources locales. Les assaillants écument, toujours selon les mêmes sources, les maquis s’étalant de Derna jusqu’à Aït Ouavane, dans la commune d’Akbil, daïra de Aïn El Hammam. Ces forêts ont été maintes fois passées au peigne fin par les éléments des forces de sécurité, sans toutefois parvenir à anéantir la bête immonde. Le même groupe opèrerait aussi dans les communes limitrophes ; ses éléments seraient derrière l’attaque qui a ciblé, il y a deux semaines, un camion d’approvisionnement du campement militaire de Tizi El Djemaâ, dans la commune d’Abi Youcef. Lors de cette attaque, un militaire avait été tué et un autre blessé.
Cette action terroriste est enregistrée dans cette localité de la Haute-Kabylie après une longue accalmie, marquée notamment par des offensives militaires ayant abouti à l’élimination de terroristes. La recrudescence de l’activité des islamistes armés dans le versant sud-est de la wilaya de Tizi Ouzou, même de façon sporadique, inquiète la population qui s’interroge sur la persistance de poches terroristes alors que les autorités militaires multiplient les déclarations rassurantes. Le nombre des victimes de kidnapping s’élève aujourd’hui à 81 cas, enregistrés depuis l’apparition de ce phénomène dans la région, en 2005.
Ces actes sont souvent attribués aux islamistes armés de l’ex-GSPC ou parfois à des groupes activant dans le grand banditisme, en étroite connexion avec le terrorisme. Commerçants, industriels et entrepreneurs sont les proies privilégiées des kidnappeurs.
Il est utile de rappeler qu’en juillet dernier, un ancien émigré avait été enlevé par un groupe armé à Ath Zmenzer (15 km au sud de Tizi Ouzou), puis relâché par ses ravisseurs après une mobilisation populaire.
Présence policière renforcée dans la capitale
Le nouveau dispositif alimente les rumeurs
le 23.09.14 | 10h00
Il a suffi que des policiers soient armés de pistolets mitrailleurs pour que la capitale soit parcourue des plus folles rumeurs.
«S’ils sont armés d’un Mat, c’est qu’il doit se passer quelque chose», affirme Ahmed, un marchand ambulant. La présence depuis quelques jours, dans les rues d’Alger, de petites équipes de trois policiers issus de l’Unité républicaine de sécurité (URS) a déclenché une série de questionnements au sein de la population. Ce n’est pas tant la présence policière qui intrigue les habitants, habitués depuis des années au déploiement des hommes en bleu en charge du maintien et du rétablissement de l’ordre public, de la sécurité et de la protection des édifices publics, mais qui participent également aux côtés des autres services de sécurité aux opérations de police dans le cadre de la lutte contre le crime organisé et contre toute forme d’atteinte à la sécurité nationale comme le stipule leur mission, mais plutôt le fait que les éléments de l’URS soient armés de pistolets mitrailleurs Beretta 12S Spring, une arme utilisée par la police algérienne pendant près de vingt ans et qu’on ne voyait plus dans les mains des éléments de l’Unité républicaine de sécurité, sauf au niveau de certains barrages routiers.
En réalité, rien n’aurait alimenté la machine à rumeurs si, depuis quelque temps, des informations persistantes faisant état d’une guerre larvée entre les différents clans du régime, au moment où se préparerait en coulisses la succession du président Bouteflika. Il n’en fallait pas plus pour que ce nouveau déploiement policier soit directement lié à la situation intérieure et que certains y voient les prémices d’un éventuel quadrillage de la capitale pour parer à toute tentative de déstabilisation, mais également comme une réponse à une menace d’attentat. «Les Algériens ont pris l’habitude de décoder ce qui se passe au sommet de l’Etat par ce qu’ils voient et entendent», affirme un père de famille.
«C’est le seul moyen que nous avons pour saisir la complexité de la situation», ajoute-t-il. «Il n’en est rien», nous a certifié une source gouvernementale qui a requis l’anonymat. «Ce nouveau déploiement policier a été mis en place pour offrir une présence policière sécurisante et pour lutter contre la petite criminalité. Cela n’a rien à voir avec une quelconque menace terroriste ou tentative de déstabilisation», explique notre source.Par ailleurs, concernant les pistolets mitrailleurs dont sont équipées les forces de police, notre interlocuteur nous assure qu’ils sont là pour «créer un effet de dissuasion».
Touriste français enlevé en Algérie : Paris refuse de négocier avec les ravisseurs
le 23.09.14 | 11h40
La France n'aura "aucune discussion, aucune négociation" avec les ravisseurs de l'otage français retenu depuis dimanche en Algérie, a affirmé mardi le Premier ministre français, Manuel Valls, précisant que Paris allait continuer ses frappes en Irak.
Paris ne cédera "jamais (...) au chantage". "C'est toute la perfidie du terrorisme que d'avoir recours au chantage, à la mort, de menacer. Si on cède, si on recule d'un pouce, on lui donne cette victoire", a-t-il ajouté lors d'un entretien avec la radio privée Europe 1. Les ravisseurs ont menacé de tuer leur otage si la France ne renonce pas à ses frappes aériennes en Irak contre les jihadistes du groupe Etat islamique. "Ces frappes, cet engagement vont évidemment se poursuivre", a déclaré à ce propos Manuel Valls.
La France n'a officiellement mené des raids aériens qu'une seule fois depuis un feu vert donné jeudi par le président socialiste à l'entrée en action offensive de l'armée française. Des avions Rafale ont bombardé vendredi un site logistique servant au groupe Etat islamique dans le nord de l'Irak.
Le groupe jihadiste algérien "Jund al-Khilafa", qui a fait allégeance au groupe Etat islamique, a revendiqué dans une vidéo l'enlèvement d'un guide de haute montagne français, Hervé Gourdel, 55 ans, dimanche soir à Tizi Ouzou, à 110 km à l'est d'Alger.
Hervé Gourdel est un passionné de photographie et de voyages. "J'ai toujours eu envie de fixer ces paysages si extraordinaires à mes yeux! (...) C'est dans l'Atlas marocain que j'ai commencé à évoluer. J'ai eu envie de ramener des images des gens qui y vivent", explique-t-il sur son site internet professionnel. "Le diplôme de guide m'a permis de gagner ma vie loin des bureaux en grimpant, en skiant, en parcourant des cours d'eau, en parlant de la montagne..., en transmettant un enthousiasme et des connaissances", confie-t-il aussi, en évoquant aussi des voyages au Népal ou en Jordanie.
Il conjugue depuis peu ses deux passions, en organisant des stages de montagne sur le thème de la photo. Hervé Gourdel a créé en 1987 un bureau de guides de montagne d'été, basé à Saint-Martin-Vésubie, aux portes du parc du Mercantour, dans le sud-est de la France. Il organise en outre des stages dans l'Atlas marocain depuis une vingtaine d'années.
"C'est une épreuve pour nous", a déclaré lundi soir à l'AFP la mère d'Hervé Gourdel, 82 ans, très inquiète, au côté de son époux de 88 ans. Interrogée par l'hebdomadaire L'Express, elle a indiqué que son fils était arrivé samedi en Kabylie pour entamer un trekking d'une dizaine de jours et qu'elle lui avait parlé pour la dernière fois par téléphone dimanche. "Tout allait bien, il nous a dit qu'il entamait une randonnée de deux jours et qu'il serait peut-être difficilement joignable", a-t-elle raconté.
AFP
Du pétrole contrôlé par le groupe terroriste acheté par des pays européens
L’Occident veut-il réellement en finir avec Daech ?
le 23.09.14 | 10h00
Les terroristes du Daech ont poussé les populations syriennes à l’exode, en s’emparant d’au moins 64 villages de la région de Aïn Al Arab, depuis la semaine dernière.
Les guerres n’empêchent pas le business. Même entre ennemis. Dans le cas de l’Irak, il semble même que les «canaux» commerciaux entre certaines capitales occidentales et l’Etat islamique (EI), le groupe terroriste que la communauté internationale est censée combattre, se soient renforcés ces derniers jours. La raison n’est pas difficile à deviner. Daech contrôle actuellement 11 champs pétroliers dans le nord de l’Irak et dans la région de Raqqa, en Syrie. Et tout ce beau monde compte bien en profiter jusqu’à la dernière goutte, surtout que ce pétrole est très bon marché.
Le site d’information Atlantico précise, à ce propos, que l’Etat islamique commercialise son pétrole entre 25 et 50 dollars le baril (il est à moins de 100 dollars sur le marché) par le biais de réseaux de contrebande qui sévissent en Jordanie, en Turquie et au Kurdistan. Certains spécialistes n’excluent pas l’idée qu’une partie du brut écoulé sur le marché parallèle soit directement acheminée ensuite vers les Etats-Unis et l’Europe.
Cette information pourrait d’ailleurs expliquer, en partie, pourquoi les prix du brut ont connu une baisse subite sur le marché mondial, la semaine dernière.La Tchèque Jana Hybášková, ambassadrice de l’Union européenne en Irak, a confirmé, selon Anadolu News Agency — que reprend d’ailleurs le journaliste français Gilles Munier (spécialiste de l’Irak) sur son blog — que des tankers parviennent dans des pays européens avec des cargaisons de pétrole achetées auprès du Daech. La diplomate européenne a refusé, cependant, d’en dire plus ou de donner la liste des pays concernés. Ce n’est pas tout. A l’heure actuelle, rien ne prouve que certains pays, connus de longue date pour leur soutien militaire aux groupes extrémistes et terroristes, aient réellement cessés d’aider l’EI.
Plus de 130 000 Syriens fuient en Turquie
Concernant spécialement les livraisons d’armes aux Kurdes, l’ambassadrice européenne en Irak a affirmé qu’il était impossible de vérifier si les véritables destinataires étaient bien les Peshmerga ou «des organisations terroristes kurdes». Par la même occasion, Jana Hybášková estime qu’un soutien à l’indépendance du Kurdistan irakien provoquerait «l’effondrement complet du Moyen-Orient».
Tous ces éléments troublant permettent de mieux comprendre la raison pour laquelle la guerre contre l’EI reste si inefficace sur le terrain. Y a-t-il vraiment une volonté d’en finir avec Daech ? Les civils syriens en doutent étant donné que, malgré les bombardements occidentaux contre ses positions, le groupe terroriste dirigé par le tout aussi sinistre qu’énigmatique Al Baghdadi continue de conquérir des territoires dans le nord de la Syrie.
Pour fuir justement la percée de Daech, qui bute sur la résistance kurde autour de la ville stratégique de Aïn Al Arab, plus de 130 000 Syriens ont quitté en catastrophe leur pays pour se réfugier en Turquie. Les terroristes du Daech ont poussé ces populations à l’exode après la prise d’au moins 64 villages de la région de Aïn Al Arab (Kobané en kurde) depuis la semaine dernière. Les djihadistes veulent prendre la troisième ville kurde de Syrie pour s’offrir le contrôle total d’une longue bande de la frontière syro-turque. Pour repousser cet assaut, le mouvement armé kurde turc PKK a exhorté une nouvelle fois, hier, ses partisans à aller se battre en Syrie.
Aïn Al Arab avait jusqu’alors été relativement épargnée par le conflit en Syrie et quelque 200 000 déplacés syriens y avaient trouvé refuge, d’après l’ONU. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), des Syriens non kurdes se sont joints aux combattants kurdes pour défendre la ville, où l’ONG estime à au moins 60 le nombre de morts des deux côtés. Au vu de l’évolution de la situation, la guerre qui fait actuellement rage pour le contrôle de la région stratégique risque certainement de déboucher sur un bain de sang. Surtout que l’odeur du pétrole s’en dégage abondamment.