Actualité | mardi 29 mai 201
Elèves sous pression avant les examens Le stress est le premier ennemi des candidats aux épreuves du baccalauréat et autres examens de fin de cycle. L’épreuve qui... |
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Actualité
Elèves sous pression avant les examens
Le stress est le premier ennemi des candidats aux épreuves du baccalauréat et autres examens de fin de cycle. L’épreuve qui...
«Nos étudiants arrivent avec d'énormes carences sur le plan de la réflexion»
Le bilan de l'année scolaire catastrophique
Le taux de réussite au bac blanc est estimé à 40%. Le CLA propose l’ouverture de 5000 nouveaux postes budgétaires pour...
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Elèves sous pression avant les examens
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+le 29.05.12 | 10h00
Le stress est le premier ennemi des candidats aux épreuves du baccalauréat et autres examens de fin de cycle. L’épreuve qui focalise, comme d’habitude, toutes les attentions et génère une angoisse particulière est le baccalauréat.
Avant de décrocher ce sésame qui leur ouvre les portes de l’université, les candidats doivent travailler dur, veiller et parfois passer des nuits blanches, comme l’avouent certains d’entre eux. A cinq jours du jour J, les centaines de milliers de candidats qui se préparent ont l’esprit tiraillé entre la crainte de passer à côté de cet important événement et la volonté de réussir. Au stress habituel qui précède toute épreuve capitale dans la vie s’ajoute la forte pression des parents.
L’effervescence chez les candidats qui veulent faire de ces derniers jours un pas vers la réussite se heurte aux différentes carences pédagogiques causées par une année scolaire totalement chahutée par les incessants mouvements de grève des enseignants. Ces carences sont, dans certains cas, irrattrapables. Ce qui crée une forte angoisse chez les candidats, complètement débordés et désorientés. Le mois de mai est un dernier tournant décisif à ne pas rater. Les postulants au baccalauréat ont un souci en commun : la recherche d’une formule pour contenir l’inévitable angoisse.
Surmonter l’angoisse
Une angoisse aggravée par les grèves cycliques qu’a connues le secteur qui ont perturbé à un degré élevé les élèves et leurs parents. Yasmine, qui passe le bac pour la première fois dans la filière scientifique, tire son angoisse du fait qu’elle n’a pas eu un bon professeur de mathématiques. «Je n’ai pas eu de chance en maths. L’enseignant qu’on nous a attribué depuis la 1re année secondaire n’est pas à la hauteur. C’est grâce à mes efforts personnels et les cours de soutien que j’arrive à m’en sortir», révèle-t-elle. Beaucoup de candidats disent avoir mis en place un programme spécial fait d’astuces personnelles ou de grand-mère pour surmonter la forte pression qu’ils subissent et qu’ils gèrent tant bien que mal en fonction de l’environnement dans lequel ils évoluent. Au fur et à mesure que le jour J approche, le stress augmente mais Yasmine refuse de lâcher prise.
Elle décide de prendre des cours supplémentaires de maths et de sciences jusqu’à jeudi prochain, et ce, en dépit des conseils de ses proches de prendre congé de ses cahiers à l’approche du dimanche fatidique. «Je préfère travailler jusqu’à la dernière minute. J’ai ruiné mes parents et j’espère qu’ils seront satisfaits de mon rendement», explique-t-elle. Yasmine se réjouit d’avoir passé, le week-end dernier, le bac de l’UFC (université de la formation continue), c’est apparemment, une première du genre. «Le directeur de notre établissement nous a proposé, en début de l’année de nous inscrire au bac UFC dans les matières essentielles. Nous avons accepté. Et je crois que cette initiative est louable car elle nous a permis de décompresser et de surmonter nos peurs», lâche Yasmine. Farid passe le bac pour la première fois également, le syndrome de la feuille blanche ne le hante pas.
Seulement, son angoisse trouve son origine dans le stress de ses parents : «Le baccalauréat se prépare dès la 1re année secondaire et non pas pendant les dernières semaines avant l’épreuve. Mes parents sont conscients de cela, mais ils me déconcentrent par leur comportement stressant et inquiétant.» Les élèves nous confient que, souvent, leurs parents angoissés leur transmettent cette hantise qui est souvent à l’origine du blocage et des troubles de mémoire. «L’attitude de parents qui ne cachent pas leur peur peut influencer négativement sur les élèves», expliquent des enseignants, qui regrettent que certains élèves n’aient établi leur programme de travail qu’en avril et mai, ce qui accentue leurs appréhensions mêlées à des regrets de ne pas s’y être pris à temps...
La hantise de l’échec
Appréhendés à la sortie du lycée Emir Abdelkader de Bab El Oued, les élèves «sérieux» refusent d’évoquer le souvenir des grèves qui ont entachés leur parcours scolaire ; ils ont tourné la page pour se consacrer à leurs révisions. «Même au moment des grèves, nous n’avons pas perdu notre temps. Nous révisions en groupe et, en parallèle, nous étions inscrits aux cours de soutien», affirme Mourad.
Les révisions sont parfois collectives, individuelles, à domicile ou dans des écoles primaires. Toutefois, les cours supplémentaires dominent le palmarès. L’on nous explique que ces cours sont un allié essentiel pour les élèves, même ceux qui ne l’ont pas fait au début finissent par s’y inscrire à la fin de l’année. Néanmoins, les élèves qui passent le bac pour la deuxième fois se sentent plus au moins à l’aise.
Samia, candidate de la filière langues au lycée El Idrissi, explique que la dramatisation exagérée de cet examen fut pour une large part à l’origine de son échec l’an dernier. Elle semble décidée à ne pas refaire la même erreur. «J’ai compris que la meilleure manière d’assimiler ses cours et de travailler en groupe», explique-t-elle.
Une formule préconisée par les enseignants : réviser en groupe, ne pas hésiter à poser des questions aux enseignants, s’encourager mutuellement pour surmonter la peur envahissante du baccalauréat. Pour les spécialistes, l’angoisse liée à cet évènement marquant dans la vie de l’élève peut être bénéfique pour les candidats car il peut les inciter à travailler, mais devient négative lorsqu’elle les empêche de se concentrer.
Nabila Amir
1500 classes de terminale n’avaient pas d’enseignants dans certaines matières
Le bilan de l’année scolaire catastrophique
le 29.05.12 | 10h00
Le taux de réussite au bac blanc est estimé à 40%. Le CLA propose l’ouverture de 5000 nouveaux postes budgétaires pour faire face à l’afflux des élèves de 1re AS. Le taux de réussite au bac serait de 70%.
L’année scolaire se termine pour la première fois dans l’histoire de l’école algérienne au mois d’avril», fait remarquer le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) dans une déclaration rendue publique. D’après le CLA, les résultats du bac blanc annoncent un taux de réussite de 40%, et ce, malgré toutes les facilitations accordées aux élèves cette année. Il prévoit aussi un taux de réussite dépassant les 70% lors de la session du bac 2012. La raison invoquée est que «la politique de la gestion des flux est toujours maintenue au détriment du savoir et de la connaissance». Le syndicat met en garde quant à l’instauration du seuil dans les programmes, mode opératoire depuis trois ans.
A cela s’ajoute la facilitation des sujets avec les barèmes avantageux. Conséquences ? «Nos étudiants arrivent à l’université avec d’énormes carences sur le plan de la réflexion de l’esprit critique, de la rédaction cohérente et rigoureuse», a analysé Fatima Benamer-Belkacem, docteur en didactique des langues étrangères. Les carences sont expliquées également par le manque d’enseignement et de moyens pédagogiques qui permettent d’assurer un enseignement de qualité. «1500 classes de terminale n’avaient pas d’enseignants dans certaines matières, à savoir les mathématiques et la langue française», a constaté ce syndicat autonome. Ce chiffre porte sur le déroulement de l’activité pédagogique durant l’année scolaire 2011-2012.
Le CLA prévoit un déferlement d’élèves qui seront admis en 1re AS. Le syndicat qualifie cet afflux de «tsunami dans les lycées» avec un surplus de 171 625 éléments. Il convient de rappeler que cette année, les candidats au BEM émanent du regroupement de deux promotions, à savoir les admis de l’examen de 5e et de 6e années. Pour y faire face, le CLA estime nécessaire d’augmenter les capacités d’accueil, notamment les salles de cours. Ainsi, le déficit est évalué à 4200 salles, soit une moyenne de 40 élèves/salle. En matière d’enseignement, le syndicat propose l’ouverture de 5000 nouveaux postes budgétaires. L’année scolaire 2011-2012 a permis, d’après ce syndicat, la réparation d’une injustice concernant le régime indemnitaire des fonctionnaires de l’éducation. Mais la révision du statut particulier «a consacré la marginalisation des corps communs.
Elle a renforcé la division entre les différents corps comme elle a instauré une dissension à l’intérieur d’un même corps», estime le CLA. Cette année a connu également un processus de négociations de syndicats de l’éducation avec leur tutelle et des perturbations dans la réalisation des programmes suite à des grèves cycliques. Le CLA a qualifié ces négociations de «mascarades». D’après le bilan de ce syndicat, ces négociations «ont été sanctionnées par des procès-verbaux dont le contenu est contredit par l’application sur le terrain». Ainsi, la première tranche des rappels, qui devaient être perçus en décembre 2011 et en mars 2012, a été reçue au mois de mai.
Pour ce qui est de la gestion des œuvres universitaires, sa centralisation «prouve une fois de plus que les travailleurs de l’éducation ne bénéficient toujours pas des avantages promis». Le CLA pronostique des agitations au début de l’année prochaine au cas où les revendications socioprofessionnelles ne sont pas prises en charge à temps.
Djedjiga Rahmani
Fin du cycle primaire
Les épreuves commenceront aujourd’hui
le 29.05.12 | 10h00
La session de rattrapage est prévue le 26 juin et l’annonce des résultats le 8 juillet.
Plus de 600 000 élèves sont appelés à passer, aujourd’hui, l’examen de fin de cycle primaire pour gagner le palier supérieur. Parmi eux, 311 631 garçons (51,80%). Les élèves seront évalués dans trois matières, à savoir les langues arabe et française et les mathématiques. Ceux qui obtiendront une moyenne égale ou supérieure à 5 sur 10 à l’issue de cet examen accèderont en 1re année moyenne.
Le nombre de candidats issus des écoles privées s’élève à 2934 candidats (0,48%), alors que celui des candidats aux besoins spécifiques est estimé à 270. Ces examens interviennent après une année fortement perturbée par les mouvements de grève.
Le retard dans les programmes était tel que le ministère a décidé de limiter les examens aux cours des premier et deuxième trimestres. Ainsi, un trimestre en moins qui posera certainement problème aux élèves qui décrocheront leur passage au cycle moyen.
A noter que le nombre de candidats à l’examen de fin de cycle primaire a augmenté de 3347 élèves (0,55%) par rapport à l’année dernière (2011-2012).
Le ministère de l’Education nationale a mobilisé pour cette opération, qui a coûté 760 000 DA, 60 000 surveillants, 3365 observateurs répartis sur 3221 centres d’examen et 12 000 correcteurs au niveau de 61 centres de correction. La session de rattrapage est prévue le 26 juin et l’annonce des résultats le 8 juillet. Le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, avait affirmé récemment que tous les moyens matériels et humains avaient été mobilisés pour assurer le bon déroulement de l’examen, dont les résultats seront connus le 15 juin prochain.
Concernant les sujets des épreuves, l’Office national des examens et concours (ONEC) a indiqué que ces derniers seront conformes au programme officiel et à la portée de l’élève moyen. Le taux de réussite à l’examen au titre de l’année scolaire 2010-2011 était de 78,46%, soit le «meilleur» résultat depuis 2005, selon le ministère de l’Education nationale.