Actualité | mardi 8 juillet 2014
EN DIRECT. Coupe du monde 2014
FOOTBALL - Une place en finale est en jeu…
Buts: Müller (11e), Klose (23e), Kroos (x2)¨.KHEDIRA
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29e: LA FESSAOOOOOOOOOOOOOOOOOOO ET LE CINQUIEME BUT DE LA MANNSCHAFT.
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Ce soir à Belo Horizonte (21h) Brésil-Allemagne
La Seleçao veut y croire face à une Mannschaft en pleine confiance
le 08.07.14 | 10h00
Privé de sa star Neymar et de son capitaine Thiago Silva, le Brésil veut néanmoins croire en ses chances d’atteindre la finale de son Mondial face à une Allemagne qui joue sa 4e demi finale de rang.
On peut tourner le problème dans tous les sens, souligner que le Brésil joue à la maison, qu’il a des joueurs de top niveau mondial, un entraîneur qui connaît le chemin : le Brésil a peut-être perdu le Mondial dans la dernière demi-heure de jeu face à la Colombie en quart de finale à Fortaleza avec un deuxième carton à Thiago Silva, qui sera suspendu, mais surtout la blessure de sa star Neymar à la 88’ due à une charge dans le dos du défenseur colombien Juan Camilo Zuniga.
Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari, pour qui le dernier affrontement contre l’Allemagne est forcément un bon souvenir avec la victoire en finale en 2002 au Japon, doit cette fois trouver une solution miracle. Problème : il n’a pas Ronaldo devant, mais... Fred, auteur d’un pauvre but devant le Cameroun. Et, surtout, il doit composer sans sa vedette, le joueur qui change tout, Neymar. «Le Brésil reste favori, même sans Neymar», souligne toutefois Ronaldo, le double buteur de la finale 2002 contre les Allemands (2-0). Neymar, auteur de 4 buts et de deux corners ayant débouché sur des buts, avait porté ses coéquipiers jusqu’en quarts. A l’image d’un Messi, il pouvait surgir à tout moment et on voyait déjà le gamin sur les traces de Pelé.
Dante et la «raça»
«Neymar, c’est la référence pour nous. Il est capable de décider un match, jouer sans lui sera difficile», a reconnu Willian, un des joueurs pouvant être appelés à le remplacer, dans un euphémisme qui met le Brésil au désespoir. Dans les maisons, les bars, les transports en commun, la phrase revient souvent : «ça semblait déjà dur avec Neymar, mais sans lui ça paraît impossible.» De plus, la charnière centrale sera privée de Thiago Silva !
Et si son remplaçant Dante connaît bien l’Allemagne, pour y jouer depuis 2009, au Borussia Moenchengladbach d’abord et au Bayern Munich depuis 2012, il n’a pas encore disputé la moindre minute de jeu depuis le début de ce Mondial. Scolari a, en fait, le choix entre conserver un système construit autour de Neymar, mais sans Neymar, ou faire une révolution tactique. Il a soigneusement évité de dévoiler ses batteries. Bernard ou Willian ? Un système renforcé au milieu avec Luiz Gustavo ? Se priver de Fred et passer à autre chose...
Scolari, qui rappelle qu’il n’y a plus que deux matchs à gagner, comptera aussi beaucoup, comme en quart de finale, sur la «raça» (mouiller le maillot) brésilienne pour essayer de renverser la montagne allemande au Mineirao de Belo Horizonte, qui réussit traditionnellement bien à la Seleçao. Côté allemand, on feint de se morfondre, tout en se frottant probablement les mains. «Dans une Coupe du monde, on veut toujours se mesurer aux meilleurs. C’est pourquoi j’aurais préféré affronter le Brésil avec Neymar», a affirmé le capitaine allemand Philippe Lahm.
Löw contre Scolari
Bastian Schweinsteiger souligne, lui, que le Brésil «a des joueurs individuellement très forts, mais (que) le plus grand adversaire pour nous sera sans doute l’encadrement technique, à cause de son expérience». Il pense sans doute à «Felipao» Scolari, champion du monde 2002, contre l’Allemagne, à la tête du Brésil de Ronaldo, mais aussi à Carlos Alberto Parreira, sacré en 1994 comme sélectionneur et aujourd’hui coordinateur technique de la Seleçao. Joachim Löw n’est pas un maladroit non plus. S’il peut compter sur un effectif chevronné, il a su faire oublier l’absence de Reus pour faire briller Müller et Götze ou émerger Hummels et Schürrle...
Avec 8 Coupes du monde (5 pour le Brésil, 3 pour l’Allemagne) ou 14 finales (7 chacun), cette demi-finale est le symbole de la tradition entre deux grandes nations du football, mais aussi un duel entre Europe et Amérique du Sud. David Luiz, le défenseur brésilien, résume : le Brésil joue contre «une grande équipe, avec une grande philosophie, de grands joueurs, un grand coach... Ce sera un grand match, c’est le Mondial».
AFP
Vahid Halilhodzic dit non à Bouteflika
La fonction présidentielle dévalorisée…
le 08.07.14 | 10h00
Le président de la République dont les apparitions et les déclarations se font aussi rares que la pluie en plein désert, a quand même trouvé un moment pour recevoir le désormais ex-entraîneur de l’équipe nationale de football pour le prier de rester en Algérie.
Une sollicitation présidentielle qui a été accueillie par un cinglant refus de Vahid Halilhodzic de rempiler pour un autre mandat à la tête des Verts. Oui, les mandats successifs ont des limites sous d’autres cieux et les désirs du «roi» ne sont pas toujours des ordres. Affront ou camouflet ? L’entraîneur est libre d’aller où il le désire et il a su montrer que la dignité n’a pas de prix ; mais dans ce camouflet de trop, le Président a entraîné l’image de la fonction présidentielle et, par la même, celle d’un Etat et d’un pays dont l’histoire et le poids géostratégique méritent mieux que les suppliques présidentielles à un sélectionneur de football de garder son poste.
Depuis le lancement de la machine du quatrième mandat présidentiel, le ridicule ne semble plus faire peur. Même de voir qu’un président de la République affaibli par la maladie et à la voix à peine audible rassemble toute son énergie pour appeler Vahid à garder son poste d’entraîneur. Une énergie qu’il ne gaspillera pas pour évoquer les malheurs de Ghardaïa dont le tragique feuilleton de violence a fait encore un mort la semaine dernière. La même semaine durant laquelle l’attention présidentielle et gouvernementale s’est focalisée sur les matchs de football.
La parole présidentielle généreusement et maladroitement servie pour une rencontre de football a fait lourdement peser le silence sur cet Algérien qui a perdu la vie dans une tragédie qui a trop duré.
Même si les tentatives de récupération politique des rendez-vous footballistiques ont toujours été de mise sous le ciel d’Algérie, cette dernière implication a fini par donner une piètre et triste image de la République. L’échange Vahid-Bouteflika n’a été que le match de trop, l’épisode lourd d’un feuilleton qui avait déjà commencé avec l’apparition d’un candidat à la présidentielle malade et affaibli qui a étonné le monde.Des médias étrangers ne se sont d’ailleurs pas gênés pour se moquer de cette image affligeante qui porte atteinte à un des symboles de l’Etat.
Dans ses rares apparitions, le Président s’était même plaint auprès d’un ministre espagnol du déroulement de la campagne électorale en Algérie, avant d’évoquer les enjeux footballistiques dans le royaume ibérique. La fonction présidentielle s’en trouve dévalorisée, non pas qu’il soit interdit d’évoquer des sujets de cette nature, mais cette tendance à élever l’accessoire au rang de sujet essentiel porte réellement préjudice à l’image du pays et pousse à s’interroger sur le fonctionnement de l’Etat et la gestion de ses affaires.
«Il n’y a pas de République, c’est une fiction», assène le professeur en sciences politiques Mohamed Hennad, que nous avons contacté hier. Notre interlocuteur s’indigne de la gestion «maladroite, politicienne et humiliante» de la participation algérienne à la Coupe du monde. «Je me dis heureusement que nous n’avons pas accédé à des paliers supérieurs de cette compétition, sinon nous aurions eu droit à la plus grande des diversions avec une guerre médiatique pour faire croire à une illusion de supériorité d’un pays», indique le politologue, non sans cacher son amertume sur l’outrageuse confirmation du football comme opium du peuple.
On occupe l’opinion avec des rêves de succès, la poussant même à sortir pour célébrer une défaite en lui faisant croire qu’il s’agit d’une victoire. «Il y a une volonté d’occuper l’opinion publique pour gagner du temps», estime Redouane Boudjemaâ, spécialiste en communication. «L’utilisation politicienne du football est bien affichée et se fait maintenant au grand jour. Le président de la République semble dire ‘‘je m’occupe de tout’’. On fait dans le populisme à outrance et cette gestion pose un sérieux problème de gouvernance», précise notre interlocuteur en notant que le suspense entourant le départ ou pas de cet entraîneur de football a permis au pouvoir d’éviter les vraies questions et créer de faux débats pour occuper l’opinion.
Nadjia Bouaricha
Tamanrasset face à la corruption et la contrebande
le 08.07.14 | 14h25
Le soleil se couche à Tam. Les 4x4 roulent lentement sur la chaussée abîmée du centre ville. Des femmes brunes, emmitouflés dans leurs habits traditionnels (Tisghnesset), déambulent nonchalamment près de la maison de l’artisanat.
« Il ne faut pas se fier à ce calme. Tam bouillonne de l’intérieur.», prévient Abdelali, attablé sur la terrasse d’un café qui grouille de jeunes au teint clair, pour la plupart des militaires venus du nord du pays. Dans ce café, les serveurs sont des migrants subsahariens et l’homme qui tient la caisse un Chenoui, vocable utilisés par les Tamanrastis pour désigner les gens qui viennent du nord.
Les clients, autochtones et nordistes, partagent rarement une même table. Ces dernières années, de nombreux habitants de Tam montrent une sorte d’ « allergie » vis-à-vis des gens qui viennent du Tell. « Certains Tamanrastis considèrent que les nordistes s’accaparent les postes de travail, les logements, les terrains et les affaires », nous explique Abdelali, un membre actif de Mafrat, mouvement de protestation lancé en mars dernier dans le quartier Tahgart à Tam. Mafrat, diminutif de mafratch, veut dire en somme que le problème n’est pas réglé. Et en matière de problèmes, la capitale de l’Ahggar est particulièrement bien servie : pauvreté, insécurité, chômage, crise de logement, manque d’infrastructures, émigration clandestine…etc.
Mais le problème qui inquiète le plus les membres de Mafrat est la corruption. « el fassad khirek ya Moulana (la corruption est florissante) », commente Dahmane, au cours d’un diner à Tahgart.
Profanation du drapeau national par des français: l'Algérie condamne "fermement" cet acte
le 06.07.14 | 14h55
L'Algérie condamne "fermement" la profanation, dernièrement, du drapeau national par un individu en France et s'attend à ce que l'auteur de ce crime subisse la rigueur de la loi, a affirmé dimanche à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
"Nous condamnons fermement cet acte répréhensible qui est le fait d'un nostalgique d'une époque révolue et nous attendons à ce que l'enquête des autorités françaises aboutisse afin que l'auteur de ce crime subisse la rigueur de la loi", a déclaré à la presse M. Lamamra, au terme de la visite qu'il a effectuée au port d'Alger.
Le chef de la diplomatie a souligné à ce propos, le rôle patriotique de la communauté algérien à l'étranger à travers l'histoire, depuis sa contribution "active" à la lutte de libération nationale jusqu'aux moments de communion "intense" et de soutien "enthousiaste" de sa part avec l'équipe nationale lors de ses matches de la coupe du monde de football au Brésil.
Par ailleurs, le ministre a confirmé la participation algérienne à la commémoration du centenaire de la 1ère guerre mondiale, déclarant que "le peuple algérien honore ses propres contributions à la liberté à travers le monde".
"L'Algérie participera, dans le même format et dans les mêmes conditions que quatre-vingts autres nations dont des citoyens sont tombé sur les champs de bataille de la 1ère guerre mondiale, à la manifestation prévue à Paris à cet effet", a-t-il précisé.
Il a ajouté que "le peuple algérien assume toute son histoire et honore ses propres contributions à la liberté à travers le monde", soulignant que cette participation qui aura lieu le 14 juillet à Paris, vise à rendre "à nos valeureux aînés l'hommage qu'ils méritent pour le sacrifice de leurs vies pour la liberté d'autrui et la leur propre".
A noter que M. Lamamra était en compagnie du ministre des Transports et des directeurs généraux de la Sûreté nationale et des Douanes pour inspecter les dispositifs d'accueil des estivants de la communauté nationale à l'étranger.