Actualité | mercredi 23 novembre 2011

 

 

 

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Les exclus de l'école tournent en rond

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Violence contre les femmes : les centres d'écoutes recensent 815 cas en 2011
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Bouira : Le siège de la daira de Bechloul fermé par les citoyens
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Désintérêt pour la formation professionnelle

Les exclus de l’école tournent en rond

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le 23.11.11 | 01h00 Réagissez

 

 

 

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Une enquête du Ceneap, réalisée pour le compte de l’association Iqraa, a souligné que près de 93% des 6-14 ans ne suivent pas de formation professionnelle. Malgré les efforts du ministère qui chapeaute ce secteur,
la formation professionnelle n’arrive pas à attirer les jeunes.

 

  • A  18 ans, Imad a des yeux rieurs et des mots pleins d’humour. Mais, dès lors qu’on l’interroge sur ce qu’il compte faire de son avenir, le jeune garçon s’énerve, grommelle des phrases incompréhensibles et alimente le désarroi de sa mère. Ayant quitté l’école à 16 ans, âge maximal pour les recalés du système éducatif, il a difficilement atteint le niveau de sixième. Comme beaucoup de jeunes de son âge, il aime les belles voitures et rêve de posséder un jour une grosse cylindrée.
  • Sa famille lui propose alors de tenter une formation de mécanicien. A l’école de formation professionnelle, on lui signifie que son niveau ne le lui permet pas, tout comme les formations de maçon, d’électricien ou d’informaticien. Une employée de l’école lui suggère de faire cuisinier ou pizzaïolo, que chacun ici prononce «pizzario». Lui ne se voit pas entamer une carrière de gargotier. En fait, aucune des filières qui lui sont proposées ne trouve grâce à ses yeux. Depuis que leur fils a quitté l’école, ses parents craignent de le voir fréquenter les bandes de jeunes du quartier, et de toucher à la drogue ou à l’alcool.
  • «Le problème, c’est qu’il est en pleine crise d’adolescence. Il ne nous écoute pas et le fait qu’il soit exclu de l’école n’arrange pas les choses», nous dit son père. Comme Imad, des centaines de jeunes, exclus de l’école, tournent en rond. Selon les chiffres du Conseil national économique et Social (Cnes), près de 61% des enfants âgés de 16 à 18 ans sont dans la rue, faute de ne pas avoir trouvé une place dans la formation professionnelle ou tout autre possibilité de préparation à l’emploi. Le ministre de la Formation professionnelle, lui-même, avoue son impuissance : les inscriptions ont  connu une baisse par rapport aux années précédentes.
  • Les écoles ont un vide de 150 000 places qu’elles n’arrivent pas à combler. Une enquête du Ceneap, réalisée pour le compte de l’association Iqraa, a souligné que  près de 93% des 6-14 ans ne suivent pas de formation professionnelle. «Le problème réside dans le fait qu’il n’existe pas de structures adéquates pour accueillir cette tranche d’âge. On croit souvent que ce sont des cas marginaux. Or, on parle en général de 400 000 à 500 000 élèves qui quittent le système scolaire chaque année», explique Saïd Benmerad, l’un des auteurs de l’ étude en question.  

  • Une perspective à l’horizon
  • Bouira : Le siège de la daira de Bechloul fermé par les citoyens
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  • le 22.11.11 | 18h36 Réagissez
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  • Le siège de la daira de Bechloul, 18 km à l'est de Bouira, a été fermé vers 15 h de l'après-midi de ce mardi par les habitants de Tizoughar, localité située de l'autre côté de barrage Tilesdit au nord du chef-lieu communal.
  • Ces citoyens dont la quasi-totalité ont fui leur village durant les années du terrorisme attendent la concrétisation du projet de PPDRI qui été pourtant inscrit pendant près de deux ans. En vain.
  • Les responsables locaux n'ont pas tenu leurs promesses. Et pour tenter de rencontrer les responsables locaux, les protestataires ont affirmé que le chef de daira n'a pas voulu les recevoir. " Il nous promet à chaque fois de nous recevoir mais on ne le trouve toujours pas à son bureau", ont-ils affirmé.
  • Ainsi, les habitants de Tizoughar n'ont de cesse de protester pour que les pouvoirs prennent en charge leurs doléances. Plusieurs mouvements de protestation ont eu lieu durant ces deux dernières années rien pour réclamer la réhabilitation de la route menant au village.
  • Les revendications sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Plusieurs commodités en manquent pour que ces villageois puissent un jour y retourner travailler leurs terres.
  •  
  • Le BMS prend fin aujourd’hui

  • Inondations dans plusieurs régions

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  • le 23.11.11 | 01h00 Réagissez
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  • Les fortes pluies qui se sont abattues ces dernières 48 heures ont causé des inondations et des dégâts matériels dans plusieurs régions du pays. Trois wilayas de l’Ouest sont particulièrement touchées par les fortes précipitations.
  • A Aïn Témouchent, les oueds Sbah et Ghassoul ont débordé, causant des inondations dans les habitations érigées alentour. Selon le bilan rendu public hier par la direction de la Protection civile, 7 habitations menacent ruine car fragilisées par les infiltrations des eaux pluviales.
  • Des fissurations de murs ont été également enregistrées dans la même localité. En attendant une prise en charge des habitants, les 7 familles sont hébergées chez des proches, souligne notre source. Dans la wilaya de Mascara, des infiltrations d’eaux pluviales ont été constatées, notamment au chef-lieu de la wilaya. L’alerte était également donnée pour les communes de Mohammadia et de Ghris, dans la même wilaya, où les équipes de la Protection civile sont toujours occupées à l’épuisement des eaux pluviales qui inondent les quartiers.  Au chef-lieu de la wilaya de Mostaganem, plusieurs véhicules, dont un bus, ont été bloqués par les eaux sur la route communale de Sidi Medjdoub.  
  • Les inondations constitueront toujours une menace pour les vies humaines «tant que le problème de construction dans les lits d’oued n’est pas réglé», estime M. Medjkane, sous-directeur de la communication à la direction nationale de la Protection civile. L’allusion est certainement faite aux défaillances relevées dans la sensibilisation et surtout dans l’application des textes de loi interdisant l’urbanisation sur ces périmètres.  A Alger, bien que les quantités de pluie soient dans les normes pour la saison, les chaussées inondées sont quasiment impraticables, d’où les interminables bouchons. L’évacuation des eaux pluviales reste toujours un casse-tête pour la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal) qui en a la charge. Selon son premier responsable, M. Yahn, les difficultés persistent, notamment à l’est de la capitale. «Les travaux des différents projets qui sont en train d’être réalisés dans plusieurs communes d’Alger expliquent en partie les difficultés enregistrées dans le nettoyage des avaloirs et le ramassage des déblais», a-t-il précisé.

 

 

Violence contre les femmes : les centres d’écoutes recensent 815 cas en 2011

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le 22.11.11 | 16h03 1 réaction

Plus 815 femmes victimes de violences ont  décidé de se confier durant l’année 2011 aux 15 centres d’écoute dirigés  par des  associations soucieuses de lutter contre ce phénomène, c’est ce que  indique le dernier rapport établit par le Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef) à travers le Réseau National des Centres d’Ecoute des Femmes Victimes de Violences.

600 cas ont été enregistré en 2010 contre seulement 224 en 2009.  Selon des membres du Ciddef  ces chiffres, en constante évolution, démontrent que les femmes sont de plus en plus disposées à parler des différentes violences qu’elles subissent.

« Je pense que les femmes maintenant réclament, car elles ont trouvé des endroits pour parler. Avant elles étaient des femmes patientes qui ne réclamaient pas alors qu’actuellement  beaucoup viennent pour être informé sur leur droit et pour demander de l’aide », dire Melle Amina Saker rencontrée dans le siège du Ciddef à Alger.

D’après elle, l’afflux des femmes dans ces centres est relevé aussi bien dans le milieu urbain que rural avec, bien entendu, quelques différences. « Dans le milieu rural ce sont principalement les femmes victimes de violences conjugales qui dénoncent alors que dans les villes on trouve les mères célibataires, les jeunes filles et les cas de détresse », a-t-elle expliqué. « D’ailleurs, soutient elle, Alger figure en tête de liste avec 205 questionnaires suivi par Tizi-Ouzou avec 114 cas. Dans cette dernière wilaya le travail s’est fait principalement en milieu villageois ».  

Selon notre interlocutrice ce qui fait que ces associations sont de plus en plus sollicitées, c’est qu’elles ne font pas seulement de l’écoute mais assurent dans une grande partie des cas un accompagnement psychologique et juridique pour ces femmes.

Afin d’informer d’avantage sur l’existence et le rôle de ces centres, une campagne de sensibilisation débutera dès samedi 26 novembre à l’occasion de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence çà l’égard des femmes. Un séminaire se tiendra le même jour à Alger. Pour sa part, le 28 novembre, la commission des  femmes de l’Ugta organisera une caravane à Alger Centre criant haut et fort « on est contre la violence ».

Interrogé sur la relation des pouvoirs publics avec les associations assurant ce travail, Me Ait Zai, directrice du Ciddef,  a expliqué que le travail des associations est un complément. « Il s’agit de donner aux institutions publiques ce qu’elles ne peuvent pas avoir directement de la part des associations. Nous, nous sommes l’intermédiaire entre les associations et les institutions publiques », a-t-elle affirmé avant de préciser « les rapports que nous faisons sont envoyés au ministère de la condition féminine pour  alimenter le même système d’information qui existe à son niveau. On est ainsi deux à avoir ce système d’information ».

Mina Adel
 




23/11/2011
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