Actualité | samedi 19 mai 201
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Réunion du cc du fln : la difficile destitution de Abdelaziz Belkhadem
le 19.05.12 | 10h00
C’est aujourd’hui à 10h que les membres du comité central du Front de libération nationale (FLN), qui projettent la destitution du secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, vont se réunir dans les locaux de la kasma (section locale) d’El Madania à Alger.
Ils auraient voulu organiser leur réunion au siège du FLN, à Hydra, mais c’était sans compter sur le refus de la direction, dont le patron semble galvanisé par les scores du parti lors des élections législatives du 10 mai dernier. Les contestataires partent en effet amoindris par les derniers événements survenus sur la scène politique et surtout par les retournements que cela a suscité à l’intérieur du FLN lui-même. L’exemple le plus frappant et surtout le plus édifiant est celui de Abdelhamid Si Affif, membre du bureau politique et président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale (APN) qui revient à de «meilleurs sentiments» après avoir ouvert le feu sur le secrétaire général du parti qui l’avait empêché de présenter sa candidature à la députation. Ce ne serait pas l’unique membre du comité central qui pourrait faire défection, soutient un militant du FLN.
Selon lui, c’est un véritable handicap pour atteindre la barre des 230 signatures de membres du CC pour pouvoir déposer Abdelaziz Belkhadem. Seule la procédure du retrait de confiance demeure encore possible par le fait qu’elle ne nécessite que 51% de la composante du comité Ccentral. On peut dire d’ores et déjà que le secrétaire général du FLN a encore de beaux jours devant lui. Il se prépare d’ailleurs, selon nos sources, à «noyauter» la réunion de la session ordinaire de l’instance consultative du parti dont la tenue est fixée par le bureau politique pour les 14 et 15 juin prochain. Il compte inviter les 221 nouveaux députés pour atténuer une éventuelle contestation. Visiblement, Abdelaziz Belkhadem ne veut rien lâcher.
S. R.
Décès de Warda: une file importante au Palais de la Culture pour l'ultime hommage à la diva
le 19.05.12 | 13h18
Une file importante s'est formée samedi matin dès les premières heures au Palais de la culture à Alger où la dépouille mortelle de Warda El Djazairia est exposée, pour permettre aux Algériens de rendre un ultime hommage à la cantatrice décédée jeudi soir au Caire, a-t-on constaté.
La dépouille mortelle de Warda El Djazairia est arrivée vendredi en milieu de soirée à l'aéroport internationa d'Alger en provenance de la capitale égyptienne, à bord d'un avion spécial affrété par la présidence de la République.
Entourant les enfants de Warda, sa fille Wida et son fils Riadh, plusieurs personnalités politiques de haut rang se sont recueillies sur la dépouille de la défunte, notamment le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, la ministre de la Culture Khalida Toumi et le ministre de la Communication Nacer Mehal ainsi que Abdelmalek Sellal et Halim Ben Attallah, respectivement ministre des Ressources en eau et Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l'étranger.
Deux conseillers du Roi Mohamed VI du Maroc, représentant le souverain marocain parmi une délégation étrangère comprenant l'ambassadeur de l'Etat de Palestine à Alger et des diplomates de pays arabes accrédités à Alger, se sont également associés à la cérémonie pour rendre un dernier hommage à l'icône de la chanson arabe.
De nombreux artistes et hommes de lettres algériens, dont l'écrivain Amine Zaoui, Azzedine Mihoubi et Mustapha Chérif, ancien ambassadeur d'Algérie au Caire, étaient également présents à la cérémonie.
Décédée jeudi soir à l'âge de 72 ans suite à une crise cardiaque, la cantatrice algérienne sera inhumée samedi après midi au cimetière El-Alia à Alger.
APS
Décryptage des législatives à Oran : le jeu politique toujours verrouillé
le 19.05.12 | 10h00
Crédité de seulement 6,6% des suffrages sur un total de plus d’un million d’électeurs inscrits, le parti de Belkhadem s’est offert 12 sièges, soit les deux tiers du quota réservé à la deuxième ville du pays.
Abstention, fraude pour les uns, indifférence des autres, chiffres plats… Voici un décryptage des législatives du 10 mai dernier à Oran. D’abord, un chiffre impressionnant : 114 009 électeurs, soit un votant sur quatre, ont glissé un bulletin nul dans l’urne. Et seuls 2 Oranais sur 5 se sont rendus aux urnes. Une certitude : les partis islamistes ont subi une véritable débâcle. Une incertitude ? Quel sens donner aux chiffres officiels ? Certains partis rejettent de fond en comble les résultats. Il s’agit, entre autres, de Ahd 54, du PJ et du Parti des femmes et des jeunes et, bien sûr, tous ceux qui ont prôné le boycott. Pour eux, le FLN n’a pas gagné. Crédité de seulement 6,6% des suffrages sur un total de plus d’un million d’électeurs inscrits, le parti de Belkhadem s’est offert 12 sièges, soit les deux tiers du quota réservé à la deuxième ville du pays. Les parlementaires élus avec de tels scores ont-ils une légitimité pour bien représenter Oran ?
«Le fort taux d’abstention montre, on ne peut plus clairement, que les citoyens ne croient plus aux élections et au système qui les organise», tranche Kadour Chouicha, responsable de la section d’Oran de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH). Ce fondateur du tout nouveau Syndicat des enseignants du supérieur solidaires (SESS, autonome, non agréé) décrypte «un fort message de rupture de confiance et de rejet du régime». «C’est une kermesse électorale dont le seul but est de briser la dynamique de la société civile», ironise, de son côté, Messaoud Babadji, membre de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Cet ex-responsable du RCD à Oran s’explique : «Organisées dans un contexte de verrouillage total du champ politique et médiatique, les dernières élections n’ont été conçues et orchestrées que pour permettre au régime de se régénérer.»
Et de citer «les récents tours de vis liberticides ayant affecté la loi électorale, la loi sur les associations et le code de l’information» promulgués avant le scrutin. Pour lui, «organiser des élections alors que seuls les partis à la solde du pouvoir ont accès aux médias lourds n’augure de rien de démocratique». Le dépouillement a fait ressortir un nombre impressionnant de bulletins nuls. Plus de 100 000 ! «La majorité des votants est constituée de personnes âgées qui n’ont voté que pour, croient-ils, éviter les éventuelles tracasseries bureaucratiques liées à la délivrance ultérieure des documents administratifs», constate-t-il.
«Le FLN a gagné, mais quel que soit le sigle du parti qui gagne, le but des élections est la préservation des intérêts liés à la rente», poursuit-il. «Rien n’a changé, car les vraies décisions ne sont prises ni par le FLN ni encore moins par le RND. C’est une démocratie de façade», dit-il. «Oran n’a pas été une exception. La tendance nationale a été respectée. Il n’y a pas eu redistribution des cartes, mais une mainmise sur les cartes. En l’absence de données fournies par des organismes indépendants, les résultats servis officiellement faussent toute analyse objective», analyse Saïd Oussad, journaliste à Liberté. Vote-refuge ? «Assurément non. Il n’y avait, tout simplement, pas eu de vote. Les dés ont été pipés en amont. Le taux de participation a été dopé. Il y a eu bourrage des urnes», répond ce journaliste. «La campagne électorale n’a intéressé personne», note-t-il.
De son côté, le parti de Belkhadem crie haut et fort à la victoire. M. Hadjoudj, qui a conduit la liste FLN, rejette «toute idée de fraude» et parle plutôt d’«actes isolés de petites irrégularités qui ne pourront en rien changer le résultat du vote». Pour lui, «le scrutin a été honnête et crédible». Cet élu, qui vient de quitter son poste de président de l’APW, relativise le taux d’abstention : «Il y a eu une nette amélioration par rapport à 2007.» «De plus, l’abstention n’est pas l’apanage de l’Algérie», poursuit ce nouveau député ayant à son actif 36 ans de militantisme au FLN. «Même les grandes démocraties connaissent des élections marquées par de forts taux d’abstention», ajoute-t-il.
Du côté du parti de Louisa Hanoune, le ton est aux grincements de dents. Et pour cause : Soraya Chabane, l’une des trois élus PT à Oran, préfère ne pas se laisser emporter par l’euphorie après son élection à la Chambre basse du Parlement. A 34 ans, cette journaliste et par ailleurs syndicaliste (FNJA-UGTA) affirme que son parti réclame un quatrième siège à Oran. «Nous avons déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel», dit-elle. «Le parti est bien implanté à Oran. Nous avons mené une campagne électorale très active. Nous avons organisé des meetings dans toutes les communes à travers lesquels pas moins de 90 000 prospectus résumant le programme du parti ont été distribués.»
Cette femme, ayant 7 ans de militantisme au PT, avait intégré, il y a deux ans, le comité central du parti de Louisa Hanoune avant de se porter candidate aux législatives. Le credo qu’elle escompte assigner à son mandat : «Plaider en faveur de la liberté de la presse, l’amélioration des conditions d’exercice des journalistes et surtout défendre au mieux les droits des femmes en abrogeant le fameux code de la famille.» Un code consacré par le parti de Belkhadem en 1984 et légèrement amendé en 2005. Mais alors, à quand le changement ?
Saïd Oussad se veut pessimiste : «Il n’y a pas d’alternative au statut quo actuel. Contrairement à ce qui se passe en Tunisie et en Egypte, l’Algérie ne dispose pas d’une élite efficace, autrement dit une forte société civile capable de constituer une alternative au système». «Il n’y a pas non plus de figures charismatiques susceptibles de rassembler les foules derrière un projet alternatif», tranche-t-il. «La solution passe par l’instauration de conditions préalables minimales, un minimum républicain qui se résume, notamment, en l’ouverture des médias lourds et une réelle indépendance de la justice pour pouvoir engager une compétition électorale équitable, crédible et consacrer une vraie compétition et une alternance au pouvoir», plaide M. Chouicha.
Contestation des résultats 165 recours déposés auprès du Conseil constitutionnel
Cent soixante-cinq recours relatifs aux résultats des élections législatives ont été déposés, au terme du délai légal, auprès du Conseil constitutionnel, par des candidats et partis ayant participé au scrutin du 10 mai 2012, a-t-on appris vendredi de source proche de cette institution. Des partis politiques et des candidats libres, «même parmi ceux qui ont obtenu un bon résultat» aux élections, ont déposé des recours pour divers motifs, a indiqué à l’APS la même source. Le Conseil constitutionnel rendra publiques, dans un communiqué, les décisions prises quant à ces recours, a-t-elle ajouté.
Contactées par l’APS jeudi, la majorité des formations politiques, y compris le parti qui a réalisé le meilleur score aux législatives, le Front de libération nationale (FLN), ont confirmé avoir déposé des recours devant le Conseil constitutionnel. La loi organique portant régime électoral donne le droit à tout candidat aux élections législatives ou parti politique ayant présenté des listes de candidats à ces élections de contester la régularité des opérations de vote en introduisant un recours. La requête en question doit être déposée dans les 48 heures qui suivent la proclamation des résultats. Le règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel stipule que ce dernier arrête et proclame les résultats des opérations de vote des élections législatives. Il statue sur les recours le concernant dans les formes et délais prévus par la loi organique relative au régime électoral.
Passé ce délai, le Conseil constitutionnel statue, selon le même règlement, sur le recours dans les trois jours. S’il estime le recours fondé, il peut, par décision motivée, soit annuler l’élection contestée, soit reformuler le procès-verbal des résultats établis et proclamer le candidat qui est régulièrement élu.