Actualité | vendredi 3 août 2012
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Lait : nouvelle tension et des accusations
le 03.08.12 | 10h00
La pénurie de lait en sachet est, depuis plusieurs jours déjà, de retour dans la plupart des régions du pays.
Les distributeurs et producteurs se renvoient la balle et s’accusent mutuellement d’être responsables de cette nouvelle perturbation. «Le problème majeur en cette période de fortes chaleurs, et de surcroît en plein mois de Ramadhan, explique un industriel privé de la filière qui a requis l’anonymat, c’est la chaîne du froid. A Birkhadem, siège de l’entreprise d’Etat Colaital, il y a un gros problème de conditionnement. Donc, le lait en sachet vendu aux distributeurs n’est pas aux bonnes normes de température ; il arrive chez les revendeurs à l’état caillé.» Des accusations que confirme Hakim qui fait partie de la centaine de distributeurs qui livrent le lait pasteurisé sur Alger, couvrant environ 50 à 60% de la totalité des besoins de la capitale.
«Souvent, nous sommes contraints d’accepter de distribuer des sachets de lait dans des condition de rupture de la chaîne du froid, explique-t-il. Le lait est une matière vivante qui réagit à la chaleur, c’est pour cela qu’il arrive chez le détaillant impropre à la consommation.» Des accusations que rejette en bloc Abdelkader Chahed, PDG de Colaital. Pour le patron de l’usine de Birkhadem, la pénurie actuelle est le résultat de plusieurs facteurs. «Ce sont les distributeurs qui trichent avec la chaîne du froid. Ils éteignent leurs frigos une fois qu’ils quittent l’usine parce qu’ils considèrent que cela représente un coût supplémentaire. D’autre part, l’usine de Birkhadem ne peut produire que 400 000 litres/jour, alors que la demande est de 800 000 litres au cours du mois de Ramadhan. Ajoutez à cela la transformation par les industriels de la poudre de lait en glaces, flans et yaourts et vous avez un début d’explication sur la tension que connaît actuellement le marché.»
Salim Mesbah
Sid Ahmed Agoumi. Président du jury de l’émission «Comedia Fun»
L‘émission donne du rêve aux jeunes comédiens
le 03.08.12 | 10h00
Le plus doué des acteurs conseille, depuis le début du Ramadhan, de jeunes humoristes lors de l’émission de téléréalité «Comedia Fun».
- Pourquoi avoir accepté de présider le jury de «Comedia Fun» ?
C’est parce que je suis, depuis très longtemps, en rupture avec la jeune génération d’acteurs algériens que j’ai accepté, avec une certaine réticence au début, de présider le jury de cette émission. D’autant que je ne regarde que très rarement la télévision algérienne du fait que je joue pratiquement tous les soirs au théâtre. J’ai estimé qu’il était donc un peu de mon devoir de m’intéresser à la nouvelle scène artistique nationale grâce à l’opportunité qui m’était offerte. L’émission «Comedia Fun» me permet d’avoir une idée précise de ce qui se fait actuellement en termes de formation au sein de l’Institut d’art dramatique. Je dois vous avouer que je ne suis pas déçu par ma décision, car de ce que j’ai vu lors de la première émission m’a agréablement surpris. Il y a du potentiel chez certains candidats en compétition.
- Quel jugement portez-vous sur ce genre d’émission ?
C’est un bien fait et un mal fait. C’est un bien fait parce que ça permet à de jeunes talents de se faire connaître, mais en même temps, c’est un handicap parce que cela nuit à la formation. Si ces jeunes pensent rapidement atteindre la gloriole sans formation, ils vont rapidement déchanter. Il est très dur actuellement d’accéder à la gloire, car nous vivons une époque de consommation hâtive. C’est pour cela qu’aujourd’hui, il n’y a plus de comédiens qui perdurent dans la mémoire collective comme cela avait été le cas avec nos prédécesseurs. Les jeunes humoristes qui participent à l’émission ne pourront faire l’impasse d’une formation d’acteur qui leur permettra d’apprendre la maîtrise de la scène, de l’élocution, de l’intelligence du texte, la nuance, la rupture de ton… Pour en revenir à votre question, je dirai que cette émission apporte du rêve à des jeunes comédiens qui en ont bien besoin. Cela leur permet aussi d’être maîtres de leur devenir. Quoi qu’il en soit, à la fin de l’émission, tous ces jeunes sortiront enrichis par cette aventure.
- Si l’émission avait existé à vos débuts, auriez-vous postulé ?
Non, car j’ai toujours privilégié le théâtre. De plus, je n’ai jamais fait ce métier pour être connu. Le métier d’acteur est une passion que m’a inculquée la pratique théâtrale. D’ailleurs, je suis tellement attaché au théâtre que je considère le cinéma comme une récréation. Je peux dire que j’ai fait du cinéma pour un peu me faire connaître, idem pour la télévision. Pour en revenir à l’émission, je dirai qu’elle comble un vide du fait du peu de création théâtrale. C’est pour cela que je dis que l’ouverture de la télévision est une opportunité extraordinaire pour ces jeunes, mais en même temps, ce genre de programme n’est pas suffisant pour former un acteur. Tant qu’un acteur n’est pas confronté aux grands textes de la littérature, il est handicapé le restant de sa carrière.
Salim Mesbah