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Le Soir d’Algérie : Le groupe Vimpelcom a proposé de céder sa filiale Djezzy au gouvernement algérien pour un montant de 7,8 milliards de dollars. Pensez-vous que ce soit un montant équitable comme l’affirme le patron de ce groupe ? Mohamed Bouchakour : Il ne s’agit pas ici comme vous le savez d’un simple rachat de sociétés, mais d’une affaire beaucoup plus complexe où l’Algérie a été… disons naïve au départ. Et aujourd’hui, nous sommes en train d’en récolter les conséquences. Il y a trois aspects à prendre en compte dans les choix que l’Algérie peut faire : tout d’abord il faut décider du principe d’acheter ou non, et la réponse n’est pas évidente. Ensuite, si c’est la première option qui est retenue, il faut fixer sa stratégie de négociation en commençant par s’appuyer sur une évaluation neutre. Et là aussi, il n’est pas dit qu’elle aboutisse. Enfin, le troisième aspect à intégrer est que sur le terrain des marchandages économiques, les relations politiques entre les Etats doivent rester totalement à l’écart. C’est l’usage depuis au moins la chute du Mur de Berlin. Dans la guerre économique qui mène le monde, il n’y a ni pays frères, ni pays amis, mais seulement des partenaires, des clients et des fournisseurs en alliance et en compétition. Si l’on a commencé à comprendre ce principe en Algérie, après l’affaire Lafarge, il faut vite apprendre à le mettre à exécution de manière froide et systématique. Alors faut-il envisager de racheter Djezzy ? Franchement, sans avoir toutes les informations en main, je pense que non. Si la puissance publique veut récupérer cette société, pour des raisons politiques impérieuses, il lui reste la possibilité de la nationaliser et d’en payer le prix en termes d’indemnisation, quel qu’il soit. Je ne pense pas que les choses aillent jusque-là, sauf s’il y a des aspects qui, pour le moment, échappent au grand public. Mais si c’est l’Etat actionnaire qui cherche à racheter cette société, par holdings interposés, on est sur le terrain d’une transaction économique qui, elle, doit se justifier commercialement et financièrement. Les deux terrains sont totalement différents. Cette seconde option ne me semble pas se justifier quel que soit le niveau de prix sur lequel les parties pourraient s’entendre. Justement, le groupe Vimpelcom a proposé un prix de 7,8 milliards de dollars qu’il a qualifié d’équitable. Un petit détour par des notions de base va nous permettre de bien comprendre les termes du débat. Dans les cessions de sociétés, il y a toujours un prix plafond idéal pour le vendeur, au-delà duquel le projet n’est plus rentable pour le candidat acquéreur. Ce premier prix est calculé et proposé par le vendeur à l’acquéreur comme si celui-ci faisait un investissement, ce qui est d’ailleurs le cas. Plus la rentabilité future est élevée, plus le prix demandé est fort, ce dernier étant calculé par une méthode dite la méthode des cash flows actualisés. Mais il y a une seconde façon de déterminer le prix et qui aboutit à fixer un niveau plancher, c’est celle qui convient à l’acquéreur. Elle est basée en gros sur l’évaluation du patrimoine que possède l’entreprise en propriété, diminué de ses dettes, ce que l’on appelle, la méthode de l’actif net corrigé. En dessous de ce prix, le vendeur n’a plus intérêt à céder les actions de son entreprise, mais à la liquider par la vente aux enchères de ses actifs physiques par lots. D’après les informations publiées dans la presse à l’occasion de cette affaire Djezzy, les 7,8 milliards de dollars proposés par le groupe russe correspondent au prix plafond, alors que le prix plancher se situe à environ 3 milliards de dollars. Est- ce à dire que la bonne affaire pour l’Algérie serait de pouvoir acquérir Djezzy à un prix avoisinant les 3 milliards de dollars ? Non. La bonne affaire, c’est le groupe russe qui l’a déjà faite, ou plutôt qui a cru la faire en prenant le contrôle de Djezzy sur la base d’un prix vraisemblablement proche du prix plancher. Qu’est-ce qui vous le fait dire ? Ce sont là des données confidentielles... Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je m’appuie sur une forte présomption qui part du principe que dans ce type d’affaires et à ce niveau d’enjeux, nos vis-à-vis sont hyperrationnels. OTH, sachant que sa présence est devenue indésirable en Algérie, a dû faire ses calculs, consulter ses experts en stratégie et trouver que la meilleure option était de vendre une partie de ses actions à un groupe comme Vimpelcom et réaliser d’une pierre plusieurs coups : (I) se soustraire à la confrontation directe avec les autorités algériennes tout en assurant la présence de ses intérêts dans un marché encore rentable, en termes de rémunération de l’action même si le nombre d’actions en portefeuille est moindre, (II) réaliser une plus-value colossale en vendant au groupe Vimpelcom la majorité des actions de Djezzy dont la valeur initiale était dérisoire, (III) neutraliser les velléités algériennes de prendre le contrôle de la filiale, en leur imposant un autre interlocuteur muni d’une proposition de cession au prix fort, (IV) en cas de rachat de Djezzy par la partie algérienne au prix fort, prendre part au partage de la plus-value raflée par le groupe Vimpelcom. Un véritable coup de maître dans cette partie d’échecs ! Mais il ne faut pas insulter l’intelligence des Russes. Ils sont également très rationnels. Le deal avec les Egyptiens ne pouvait être accepté par eux que dans la mesure où OTH accepte de baisser ses prétentions jusqu’aux alentours du prix plancher, ce que l’opérateur égyptien n’a pas eu trop de mal à accepter, compte tenu de la valeur initiale dérisoire de ses actions et des multiples points marqués que je viens de souligner à l’instant. Donc, le rachat de Djezzy n’est même pas possible sur la base du prix plancher que vous estimez à 3 milliards de dollars. Ce que le patron du groupe russe a nommé un prix équitable ne devrait pas dépasser de beaucoup le prix qu’il a lui-même accepté de payer, c'est-à-dire quelque 3 milliards de dollars. En venant proposer une offre équitable de 7,8 milliards de dollars, le groupe russe a tenté, «d’arnaquer» l’Algérie, une deuxième fois après l’opérateur égyptien qui se cache maintenant derrière lui. Donc, le rachat sur la base du prix plancher de 3 milliards de dollars n’est plus objectivement possible, et j’ajouterais qu’il n’est pas stratégiquement souhaitable. Dans cette affaire, il faut, encore une fois, garder la tête froide et ne pas faire de fixation. N’importe quel bon père de famille qui compte ses sous vous le dira : on n’achète pas un produit tout juste parce qu’il est bradé, ou pour régler des comptes relationnels. On le fait encore moins quand il est au double de sa valeur, et qu’on n’en a pas un besoin express. La somme de 3 milliards de dollars, l’Algérie peut l’utiliser de manière plus judicieuse dans d’autres projets avec des retombées et impacts beaucoup plus intéressants pour la collectivité que le rachat de Djezzy. Il est difficile de comprendre pourquoi on engloutirait des deniers publics dans une société qui fonctionne normalement et qui, au contraire, génère des recettes fiscales à l’Etat. Quand on rachète une société, c’est pour des raisons très précises et fondées. Par exemple, capter des dividendes substantiels et qui sont appelés à le rester, ou qui sont appelés à le devenir après son redressement si l’entreprise est en difficulté. D’autres raisons renvoient à la volonté d’accroître sa part de marché, ou encore de s’intégrer en amont ou en aval, de faire jouer des synergies, de revendre plus tard et réaliser une plus-value comme l’a escompté le groupe russe, etc. Nous ne sommes dans aucun de ces cas de figure : le potentiel de croissance du marché de la téléphonie mobile est en train de décélérer et devrait commencer à tendre sur le court-moyen-terme vers sa phase de saturation. Ce marché étant par nature très régulé, sa croissance et la répartition de ses parts peuvent être infléchies et ajustées par des mesures indirectes dont les leviers sont maniés par l’Etat, à sa guise. Quant à l’avantage d’une plus value future, d’une recherche d’intégration ou de synergies, l’opération de rachat de Djezzy ne présente aucun intérêt dans ces domaines. Tout ceci conduit à la conclusion que sur un plan purement économique, racheter Djezzy ne se justifie pas. La chose aurait pu être encore envisagée si l’entreprise était en difficulté, et que faute d’autres acquéreurs, il fallait sauver des emplois et maintenir la continuité du service. Dans ce cas, c’est l’Etat protecteur ou garant qui aurait été interpellé, pas l’Etat actionnaire, ni stratège. On est loin également de ces cas de figure. Quand vous dites qu’il faut réfléchir et garder la tête froide, vous estimez que dans cette affaire, les esprits sont passionnés par l’assombrissement des relations algéro-égyptiennes qui a suivi les matchs de football de l’année dernière entre les deux pays ? OTH a prouvé qu’il était capable de mener cette partie d’échecs la tête froide. Il a réalisé un coup de maître en vendant Djezzy au groupe russe Vimpelcom. Derrière ce coup, il y a deux signaux très clairs adressés à l’Algérie: un, cet opérateur annonce qu’après avoir gagné beaucoup d’argent en très peu de temps en Algérie, grâce à «une machine à sous» nommée Djezzy, qui lui a très peu coûté, il prend acte que sa présence est devenu indésirable, et s’en va en abandonnant sur place cette «machine à sous» qui continue à fonctionner, à distance, en partie pour lui grâce à un acquéreur avide. Deux, «si vous tenez absolument à récupérer cette “machine à sous”, et bien je vous ferai payer le prix fort. Que ceci vous dissuade ou non, dans les deux cas, je suis gagnant ; soit en termes de dividendes, soit en termes de plus value». Oui, mais le fait que le groupe Vimpelcom s’est déplacé en présence du président russe, avec une proposition de prix aussi exorbitante, cela signifie qu’ils savent pertinemment que les autorités font une fixation sur la récupération de Djezzy et sont pratiquement prêtes à mettre le prix ? C’était certainement leur calcul. Mais il y a un autre aspect qu’ils ont négligé et qui risque fort de fausser leurs calculs. Dans les affaires, surtout à l’échelle internationale, personne n’apprécie de perdre la face. Et c’est ce qui arrivera si l’Algérie accepte le principe même d’une transaction sur Djezzy avec les Russes : en achetant cette société à OTH pour venir ensuite proposer de la revendre à l’Algérie tout en sachant que celleci était intéressée et jouissait d’un droit de préemption, le groupe Vimpelcom a commis une faute énorme à l’endroit de la partie algérienne. Plus même, la délégation officielle qui a accompagné le groupe russe, président russe en tête, a commis une indélicatesse diplomatique monumentale en s’associant à la démarche. On se demande d’ailleurs comment l’Algérie a pu accepter que cette affaire soit inscrite à l’ordre du jour des discussions et médiatisée. Pour toutes ces raisons, il faut s’attendre à ce que les choses restent en l’état. Si plus personne ne veut racheter Djezzy, on peut déduire que le groupe Vimpelcom risque fort de se retrouver avec une entreprise «maudite» qu’il n’aurait certainement pas acquise s’il se doutait qu’il allait la garder sur les bras. C’est pourquoi dans ce jeu, la pire des réponses que puisse faire la partie algérienne, c’est de renoncer à acquérir Djezzy, quel que soit le prix et quel que soit l’interlocuteur. Si ce scénario se confirme, Alexander Izosimov, le patron du groupe russe propriétaire de l’ex-filiale égyptienne, aura fait la plus mauvaise affaire de sa carrière. C’est pourquoi, les choses en fait n’en resteront pas là. Il faut anticiper le coup suivant. Par exemple, si la partie algérienne s’obstine à traiter avec OTH, je ne serai pas étonné que les Russes fassent la concession d’envoyer une délégation de négociateurs OTH, mais composée d’une équipe russe mandatée par le groupe Wimplecom… La partie d’échecs va incontestablement continuer, mais sans les Egyptiens car ceux-ci n’existent plus. C’est votre conclusion ? Oui. Dans cette affaire de Djezzy, les Egyptiens ont été plus stratèges que les Algériens. Les Russes prétendent pouvoir l’être plus que les Egyptiens. Il reste aux Algériens à démontrer qu’ils seront plus stratèges que les Russes. H. C
Actualités
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AFFAIRE DE L’EX-WALI DE BLIDA Désignation d’un tribunal pour le juger |
De sources bien informées, nous avons appris que le dossier de l’affaire de l’ex-wali de Blida, dont l’instruction vient de s’achever, est en attente de la décision de la chambre d’accusation près la Cour suprême pour statuer sur son renvoi devant la juridiction de jugement qu’elle déterminera. En d’autres termes, un tribunal sera désigné pour juger Mohamed Bouricha si celle-ci estime que les faits qui lui sont reprochés constituent effectivement une infraction à la loi pénale. Suite... |
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RÉGULARISATION DES PARKINGS SAUVAGES Identification des «gérants» |
L’annonce a été faite jeudi passé par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. La Direction générale de la Sûreté nationale est sommée «de réunir toutes les conditions » dans la perspective de «régulariser les parkings sauvages». Selon des sources proches du dossier, la mesure sera effective à l’aube de l’année 2011. Suite... |
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ÉRADICATION DES MARCHÉS INFORMELS L’UGCAA appelle à une action commune de plusieurs départements |
L’éradication des marchés informels ne sera possible selon M. Boulenouar, porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), qu’avec l’implication d’autres secteurs en plus de ceux de l’intérieur et collectivités locales et celui du commerce. Pour le représentant de l’UGCAA, la réalisation des 1 000 marchés de proximité, 800 marchés de détail et 35 autres réservés au gros, peut être déjà un début de solution. Toutefois, annoncé en 2009, le projet n’a pas encore été lancé au niveau des communes, selon notre interlocuteur. Suite... |
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ORIENTATION ÉCONOMIQUE Le oui… mais de Hanoune |
Relativement satisfaite de ce qu’elle qualifie de «nouvelle» orientation économique du pays, Louisa Hanoune en attend davantage du gouvernement. Elle n’en démord cependant pas au sujet des élections législatives anticipées. Suite... |
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CANCER DU SEIN 9 000 nouveaux cas chaque année |
L’Algérie enregistre près de 9 000 nouveaux cas de cancer du sein chaque année et près de 3 500 décès dus à cette pathologie. Pour la seule année 2009, quelque 9 000 cas ont été enregistrés, dont 13 % en état métastasique. Cette pathologie est placée au premier rang des cancers les plus fréquents chez la femme. La moyenne d’âge des femmes affectées est de 45 ans. Suite... |
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AÏN-DEFLA Un ressortissant chinois tué par un train à Rouina |
Samedi dernier, à 7 h 30 du matin, un ouvrier de la société chinoise qui réalise le dédoublement de la voie ferrée au niveau de la commune de Rouina, à 15 km à l’ouest d’Aïn-Defla , qui tentait de traverser la voie ferrée alors qu’il était aux commandes d’une pelle mécanique, a été surpris par l’arrivée d’un train de marchandises venant de Chlef à destination de la capitale. La pelleteuse a été broyée sous le choc et son conducteur, Yaobaozhong, âgé de 39 ans, a été tué sous le coup. Suite... | |
Culture
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NAÂMA Le folklore, un patrimoine à préserver |
I l existe dans la région de Naâma plus d’une dizaine d’associations culturelles folkloriques sous différentes formes, installées presque dans chaque ville et villages de la wilaya. Chaque ville ou chaque village s’illustre par sa troupe folklorique à Asla, Moghrar, Tiout, Aïn- Benkhellil, sfissifa, Aïn- Séfra ou Mecheria, et chacune des troupes a ses propres particularités. Suite... |
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FESTIVAL DU FILM TRIBECA DE DOHA Hors-la-loi en ouverture |
Durant une conférence de presse au Cineplex Villagio à Doha, l’Institut du film de Doha (IFD) a annoncé la compétition du film arabe, les 30 premiers titres de la section Pancrama Mondial, la compétition du court-métrage arabe et une projection spéciale à l’occasion de la seconde édition du Festival du film Tribeca de Doha (FFTD). Suite... |
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Le coup de bill’art du Soir L’artiste du peuple |
Par Kader Bakou John Lennon et Paul McCartney sont considérés comme «les plus grands compositeurs de musique depuis Beethoven». Mais, même s’ils ont cosigné la plupart des chansons des Beatles, ils ont des personnalités et des caractères différents. Lennon, à sa manière, est un artiste engagé. En I968, il écrit Révolution, une chanson ouvertement politique. Suite... |
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ACTUCULT |
Auditorium de la Radio algérienne (21, boulevard des Martyrs, Alger) -Aujourd’hui et demain à 19h30, concert de jazz avec Pierre Viana, Barbara Wiernick et Jean-Paul Estievenart (Belgique), et le groupe algérien Madar. Suite... | |
L’annonce a été faite jeudi passé par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. La Direction générale de la Sûreté nationale est sommée «de réunir toutes les conditions » dans la perspective de «régulariser les parkings sauvages». Selon des sources proches du dossier, la mesure sera effective à l’aube de l’année 2011. Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Les collectivités locales seront les principaux vis-à-vis de la Sûreté nationale lors de cette opération. La municipalité aura comme principale mission, dans cette opération, la «définition» des espaces devant contenir ces parkings. La collectivité locale sera également sollicitée par la Sûreté nationale dans le cas d’une authentification de la résidence des personnes concernées. Selon nos sources, ces dernières seront sélectionnées après des enquêtes qui seront menées par les structures policières de proximité. Celles-ci disposent déjà des premiers renseignements sur les personnes actuellement en activité au niveau de ces parkings. Les mêmes sources ajoutent que la régularisation de «ces parkings sauvages » doit obéir en premier lieu au principe de la concession. Ainsi, il sera exigé des personnes intéressées de se constituer en coopérative de pas moins de deux personnes. Le cas échéant, la priorité sera accordée aux personnes déjà en activité sur les lieux. La seconde étape sera celle de répondre aux cahiers des charges. Par ce dernier, il sera exigé des bénéficiaires une tenue vestimentaire correcte, la fixation des horaires de travail et le port d’un badge. L’expérience a été déjà entamée dans certaines wilayas, à l’image de quelques communes des wilayas de Sétif et de Constantine. Les responsables au niveau de ces localités ont exigé des bénéficiaires l’installation de plaques de signalisation indiquant qu’il s’agit bel et bien d’aires de stationnement agréées par les autorités locales. Ces panneaux seront à la charge de la municipalité qui les unifiera. La question du payement sera fixée afin d’éviter qu’elle ne soit au centre d’un différend entre les automobilistes et les gardiens. Enfin, les personnes sélectionnées seront répertoriées dans un fichier à travers une immatriculation qui leur sera attribuée par l’administration locale. Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Dahou Ould-Kablia, avait déclaré lors de sa conférence de presse, en marge de la cérémonie d’installation des nouveaux walis, que «nous allons réfléchir pour mettre en place un mécanisme afin de réglementer les parkings sauvages ». Et d’ajouter qu’il est conscient que des personnes occupent sans autorisation ni titre de l’administration, des espaces publics qu’ils transforment en parkings. «On va organiser cette situation à travers une étude qui déterminera les zones à gardiennage. Des badges seront distribués aux gardiens de parking. Ils seront, d’abord, sélectionnés par les services de police». En somme, M. Ould- Kablia a estimé qu’à travers ce mécanisme, le gardien du «parking sauvage» «assumera sa responsabilité devant le citoyen et l’administration». Mieux, pour le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, une fois cette opération mise en place, les citoyens payeront «une redevance raisonnable». Les walis, selon le ministre, «doivent gérer le problème de la circulation et du stationnement urbain, et mettre fin à l’anarchie qui caractérise le parking dans les villes et qui est devenue une tradition». A. B.
Sports
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ABDELKADER GHEZZAL : «Mettre fin à la guigne» |
L'international algérien Abdelkader Ghezzal, en panne d'efficacité depuis longtemps, compte bien retrouver le chemin des filets contre la Centrafrique cet après-midi au stade Barthélemy-Boganda de Bangui à l'occasion de la 2e sortie des Verts en qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2012. Suite... |
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TANZANIE 0- MAROC 1 Hamdaoui relance les Lions de l’Atlas |
Tenu en échec, le 4 septembre dernier chez lui, par la RCA, adversaire des Verts cet après-midi à Bangui, le Maroc s’est refait une santé en allant ramener les trois points de Dar Es-Salam. Hier, les Lions de l’Atlas ont subi la domination des Taifa Stars quarante minutes durant avant de saisir leur Suite... |
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MATCH AMICAL INTERNATIONAL Les A’ accrochés par le Mali |
La sélection algérienne A' de football a retrouvé les ressources nécessaires pour revenir dans le match et a même raté plusieurs opportunités pour sortir victorieuse du match amical qui l'a opposée à son homologue du Mali (1-1), mi-temps (0-1) vendredi soir au stade de Rouiba (Alger), dans le cadre de sa préparation pour la phase finale de la deuxième édition du Championnat d'Afrique des nations CHAN-2011. Suite... |
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MO CONSTANTINE 3 – CA BATNA 1 Fellahi : sa première balle tue |
Et un autre but d’exception au stade du 17-Juin. A la 25e minute de jeu, après une série de passements de jambes qui allait déboussoler son vis-à-vis, Charmat, de plain-pied et des 30 mètres, excusez du peu, décrochait la toile d’araignée du but adverse. Et question de toile, il venait de réparer celle de son coéquipier et gardien Aïssani qui mettait son équipe dans l’embarras sur une sortie hasardeuse qui allait permettre au lutin Maïdi, comme à la parade, d’ouvrir le score à la 18e minute. Suite... |
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ASM ORAN 1- NA HUSSEIN DEY 1 L’arbitrage à l’index |
L’arbitre Habibatni, nouvellement promu au grade fédéral, n’a pas laissé une bonne impression chez le public asémiste lors de ce duel d’ex-pensionnaires de la D1. Les Oranais qui avaient déjà subi les aléas de l’arbitrage à sens unique lors du match du week-end dernier à Biskra, ont été de nouveau «servis» par l’arbitrage de M. Habibatni. Sur les gradins, les fans des Sang et Or ainsi que leurs homologues des Verts et Blanc étaient assis côte à côte, dans une parfaite communion. Sur le terrain, l’arbitre a empêché les jeunes protagonistes à s’exprimer en distribuant des cartons à volonté. M. Habibatni arrêta le cours du jeu à plusieurs reprises. Suite... |
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MSP BATNA 6 – CR TÉMOUCHENT 1 À sens unique |
Le Mouloudia sans Bitam, Amaouche et Hezzil craignait quelque peu ce visiteur mal au point et en quête de réhabilitation. Les protégés de Farès, que l’on dit sans sept titulaires, n’ont finalement pas fait le poids. Ils n’ont tenu que 15 minutes puisque à cette fatidique minute, une action collective, menée par Zied, Aguini et Belaïdi permettra à ce dernier d’ouvrir la marque. Suite... |
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HANDBALL CHAMPIONNAT NATIONAL MESSIEURS (2e JOURNÉE) La hiérarchie se dessine progressivement |
A l’issue de la troisième étape de la phase aller de la première phase disputée vendredi, la hiérarchie se dessine. Les résultats enregistrés confirment le statut d’animatrices potentielles certaines formations de cette compétition. D’autres, par contre, inquiètent de par leurs résultats négatifs qui se suivent depuis l’entame de cet exercice. Suite...
Sports : MO CONSTANTINE 3 – CA BATNA 1 Fellahi : sa première balle tue
Et un autre but d’exception au stade du 17-Juin. A la 25e minute de jeu, après une série de passements de jambes qui allait déboussoler son vis-à-vis, Charmat, de plain-pied et des 30 mètres, excusez du peu, décrochait la toile d’araignée du but adverse. Et question de toile, il venait de réparer celle de son coéquipier et gardien Aïssani qui mettait son équipe dans l’embarras sur une sortie hasardeuse qui allait permettre au lutin Maïdi, comme à la parade, d’ouvrir le score à la 18e minute. Rejoindre les vestiaires pour la moitié de temps sans la hantise d’un retard à rattraper était déjà un acquis pour les Mocistes, et il était évident qu’Alves, le coach avait les moyens de débloquer la mécanique. Pourtant, à la reprise, ce sont les Batnéens qui ont pris le jeu en charge, dominant outrancièrement leurs adversaires, mais en raison d’un excès de précipitation ou de défaut d’efficacité, toutes leurs tentatives n’ont pas été payantes en retour. Ce qui, pour le moins, est paradoxal sachant la fébrilité du gardien des Blancs que n’importe quel essai mettait dans tous ses états. Au jeu des coups de pied arrêtés, les deux camps avaient leurs spécialistes, selon qu’il s’agisse de tirer à partir de la gauche ou de la droite, mais c’est surtout Babouche qui est mis à rude épreuve par Bourenane sur un tir tendu qu’il boxe des deux poings en corner (15e). Yaïche dira, d’ailleurs à la fin de la rencontre, que c’est ce qu’il craignait et avait mis en garde son équipe. Effectivement, c’est sur les balles arrêtées que les gars des Aurès allaient s’avérer vulnérables. Ainsi, le deuxième but du MOC est acquis sur un coup franc botté en puissance à la 72e minute par Fellahi dont c’est le premier match et la première balle. Le même Fellahi monte très haut, et malgré son embonpoint, plus haut que Babouche pour reprendre huit minutes plus tard dans un extraordinaire timing un corner tiré avec une grande précision par Charmat et inscrit son deuxième but. Tout bénef donc pour le nouveau Mouloudéen qui réussit le maximum en un temps record.Le MOC a livré un grand match quoique par à-coups… comme d’habitude. Ses joueurs ont trop tendance à s’enflammer quand ça marche et se mettent à jouer plus pour la galerie et leur plaisir personnel que pour le résultat effectif. Ce qui risque de ne pas toujours payer dès que toutes les autres formations auront pris leur rythme de croisière. Adlane B.
RÉSULTATS MSP Batna - CR Témouchent 6-1 USM Bel-Abbès - CS Constantine 0-1 RC Kouba - O Médéa 1-1 ES Mostaganem - US Biskra 1-0 AB Merouana - JSM Skikda 1-0 SA Mohammadia - Paradou AC 1-0 ASM Oran - NA Hussein Dey 1-1 MO Constantine - CA Batna 3-1
CLASSEMENT
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Pts |
J |
1. CS Constantine |
9 |
3 |
2. MO Constantine |
7 |
3 |
-. RC Kouba |
7 |
3 |
4. MSP Batna |
6 |
3 |
-. SA Mohammadia |
6 |
3 |
6. NA Hussein Dey |
5 |
3 |
7. O. Médéa |
4 |
3 |
-. US Biskra |
4 |
3 |
-. AB Merouana |
4 |
3 |
-. CA Batna |
4 |
3 |
11. USM Bel-Abbès |
3 |
3 |
-. ES Mostaganem |
3 |
3 |
-. ASM Oran |
3 |
3 |
14. CR Témouchent |
1 |
3 |
15. JSM Skikda |
0 |
3 |
-. Paradou AC |
0 |
0 | Sports : HANDBALL CHAMPIONNAT NATIONAL MESSIEURS (2e JOURNÉE) La hiérarchie se dessine progressivement
A l’issue de la troisième étape de la phase aller de la première phase disputée vendredi, la hiérarchie se dessine. Les résultats enregistrés confirment le statut d’animatrices potentielles certaines formations de cette compétition. D’autres, par contre, inquiètent de par leurs résultats négatifs qui se suivent depuis l’entame de cet exercice.
Etant donné que l’affiche du jour concernait le groupe B, alors débutons notre analyse à ce niveau. Attendue avec intérêt, l’explication à Aïn-Touta entre les locaux et les El Biarois est revenue aux visiteurs. Il est vrai que les Auressiens, sous la férule de Tarek Hassani, ont flanché lors des dernières minutes de la partie, trahis quelque peu par leur inexpérience. Les nouveaux promus n’ont pas à rougir d’avoir été défaits chez eux et ne doivent pas se décourager. Avec succès, les Algérois se sont emparés du fauteuil de leader avec deux longueurs d’avance sur tout un quatuor très ambitieux. Aux côtés des gars de Aïn-Touta, stoppés dans leur élan, il y a Bordj-Bou-Arréridj, Boufarik et Skikda avec, pour chacune, une particularité dans son parcours. Ainsi, Bordj-Bou-Arréridj se permet de s’imposer, une deuxième fois, hors de ses bases, cette fois-ci à Barika après son précédent ratage à domicile. Ensuite, Boufarik confirme sa précédente victoire à l’extérieur en s’imposant sur son terrain devant El Arrouch, se rachetant de sa défaite de la première journée. Enfin, Skikda, après une entame ratée, se secoue avec une deuxième victoire de suite, cette fois aux dépens de Chelghoum- Laïd. Du côté des «traînards», Barika et Chelghoum-Laïd «patinent» tout comme El Arrouch qui n’a pas encore «débloqué» son compteur points. Au niveau de la poule B, deux formations s’assurent déjà une avance sur les autres équipes, après trois succès pour autant de matches. Le Groupement des pétroliers, facile vainqueur des gars de Bab-El- Oued. Les Mouloudéens de Saïda gagnent «petitement» devant l’ensemble banlieusard d’Alger, en l’occurrence Baraki. A deux longueurs derrière, Alger-Centre se retrouve à l’issue de sa large victoire face aux pauvres Tizi-Ouziens. Cette équipe, en bute à une grave crise financière, perd progressivement du terrain qui s’avérera insurmontable au futur. Ce ne sera alors regret que et désolation pour les dirigeants de cette formation au sigle prestigieux. Entre le club de Baraki et celui de Tizi-Ouzou, et à deux points de chacun d’eux, se positionnent quatre ensembles qui sont Bab-El-Oued, Sétif, Baraki et El-Oued. Dans ce quatuor, seule l’équipe d’El-Oued s’est bien démenée vendredi passé en allant à Sétif s’imposer devant les locaux qui ont résisté farouchement mais en vain. O. K.
Résultats et classements Groupe A • GS Pétroliers - TRB Bab-El-Oued 38-17 • CRBEE Alger-Centre - JS Kabylie 42-21 • TR Sétif - O. El-Oued 25-26 • CR Baraki - MC Saïda 17-20
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Pts |
J |
1. MC Saïda |
6 |
3 |
-. GS Pétroliers |
6 |
3 |
3. CRBEE Alger Centre |
4 |
3 |
4. TRBB BEO |
2 |
3 |
-. TR Sétif |
2 |
3 |
-. CRB Barak |
2 |
3 |
-. O. El-Oued |
2 |
3 |
8. JS Kabylie |
0 |
3 |
Groupe B • JSE Skikda - C Chelghoum-Laïd 29-26 • GS Boufarik - R. El-Arrouch 39-22 • ES Aïn-Touta - HBC El-Biar 23-24 • AB Barika - CRB Bou-Arréridj 24-31
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Pts |
J |
1. HBC El-Biar |
6 |
3 |
2. ES Aïn-Touta |
4 |
3 |
-. CRBB Arréridj |
4 |
3 |
-. GS Boufarik |
4 |
3 |
-. JSE Skikda |
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6. AB Barika |
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-. C Chelghoum Laïd |
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8. R El-Arrouch |
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Dis-moi qui est ton copain, je te dirai qui nous a foutus dans la m… ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
À partir de Syrte, en Libye, où ils participent au Sommet arabo-africain, Kadhafi, Ben Ali et Boutef' ont lancé un appel à plus d’ouverture démocratique sur le continent.
Hi ! Hi ! Ho ! Ho ! Ha ! Ha!
Quoi ? Les Russes ne sont plus nos amis ? En moins d’une nuit et d’un réveil avec la gueule de bois, nous découvrons que les Russes qui ont avalé Djezzy cul-sec iront jusqu’à nous traîner devant les tribunaux si nous ne rachetons pas cette firme de téléphonie au prix qu’ils ont fixé. C’est toujours comme ça les lendemains de cuite. Surtout à la vodka ! La vodka, c’est traître ! Sur le coup, tu te dis «gentille la petite douceur, elle descend toute seule. J’en reprendrais bien une deuxième !» Et puis, les tournées défilant, tu émerges le lendemain en jurant de ne plus toucher à la Smirnoff ou à l’Absolute, tu regardes ton compagnon de beuverie de la veille, et soudainement tu le trouves plutôt moche. Mais faut-il vraiment incriminer le Russe ? Si l’on se retrouve aujourd’hui à devoir racheter un truc que nous avons financé les doigts dans le nez les premières années de son exploitation, c’est plutôt du côté de l’Egyptien qu’il faut zyeuter, me semble-t-il. Avec cette question qui doit transcender toutes les autres. Qui l’a ramené ici, chez nous ? Eh oui ! Le gars ne se promenait pas par hasard à proximité de l’Algérie et y serait entré parce qu’il aurait vu de la lumière à l’intérieur de notre maison, n’est-ce pas ? Son bateau ne s’est pas non plus échoué sur l’une de nos plages suite à une avarie, et il n’a pas été secouru par nos gardes-côtes, leurs registres ne faisant nulle part mention d’une telle opération de sauvetage d’un yacht égyptien. S’il n’est pas entré chez nous juste parce qu’il y avait de la lumière dans notre chaumière, et si son bateau ne s’est pas échoué sur notre côte, je ne vois, alors, qu’une seule explication possible à sa présence ici. Quelqu’un, bien de chez nous, l’a ramené, l’a introduit et lui a offert le gîte, le couvert, et surtout tout le reste. Qui ? Saâdane ? Rabah n’a jamais vraiment été copain-copain avec les Egyptiens, c’est connu ! Ouyahia ? Il a toujours soutenu Saâdane, et très franchement, je ne vois pas H’mimed scotché face à son écran à regarder Nile TV ou Dream 2. Belkhadem ? Même si l’empastillé est capable de tout, je crois très sincèrement qu’Abdelaziz 2 aurait plutôt introduit un Iranien ou un Soudanais chez nous. Mais alors, qui ? Qui était assez ami avec lui pour nous fourguer l’Egyptien ? Une seule façon de le savoir. Consulter les carnets d’adresses de ce même Egyptien. Ce qui ne va pas être du gâteau, vu qu’aux dernières nouvelles, ils étaient entre les mains du général Randot qui, lui-même, les aurait enterrés quelque part, dans le vaste domaine du monastère de Tibhirine. Autant chercher une botte de foin dans une aiguille ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. |
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