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Les médecins, dentistes et pharmaciens résidents ont marché hier à Alger et promettent de marcher encore et encore, jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. D’El-Mouradia où ils se sont rassemblés jusqu’à la place du 1er - Mai, ils ont manifesté pacifiquement et se sont surtout ingéniés à scander des slogans exprimant leur ras-le-bol. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Brutalisés par la police antiémeute qui les a empêchés de se rapprocher de la présidence — ils devaient tenir à partir de 11h un sit-in place Mohamed- Seddik-Benyahia à El Mouradia —, un premier groupe de résidents est poussé à descendre plus bas où ont été bloqués leurs camarades. Bien plus nombreux ainsi, ils n’ont pas tardé à briser le cordon de sécurité et à marcher tout au long de l’avenue de Pékin et de celle de l’Indépendance, jusqu’au Champ-de-Manœuvres où ils se sont rassemblés encore une fois devant le CHU Mustapha. En plus de ceux d’Alger, des médecins, des dentistes et des pharmaciens résidents sont venus d’Oran, Blida, Tizi-Ouzou… Ils étaient presque un millier et les policiers — le dispositif n’était pas si important en tout cas — n’ont pu les contenir. Et même si la marche a perturbé la circulation sur ces deux axes, les klaxons des automobilistes ont ajouté à l’ambiance des blouses blanches : «Résidents civilisés, pas besoin de policiers !» scandent les protestataires. En marchant, ils ont scandé d’autres slogans, exprimant leur ras-le-bol : «Y en a marre, ça suffit ! Fierté, dignité, grève illimitée ! Ya la el aâr, wizara bila karar (quelle honte, un ministère qui ne décide pas). Et hormis l’incident qu’a provoqué un chauffard qui conduisait un véhicule de l’entreprise DHL, lequel s’est précipité sur la foule, la manifestation s’est terminée dans le calme et il n’y a eu aucun débordement. Les résidents ne démordent cependant pas, ils décident d’aller jusqu’au bout de leurs revendications et disent qu’ils marcheront encore une fois. «Nous tiendrons des AG pour débattre de la suite à donner à notre mouvement mais ce qui est sûr, c’est que nous passerons à la vitesse supérieure, marche sur marche, jusqu’à satisfaction de nos revendications. Et c’est possible de le durcir un peu plus en séchant les gardes», avertit le Dr Mohamed Sahnoun Omar, médecin résident à l’hôpital Zmirli, l’un des porte-parole du collectif des résidents. Cette marche marque le début de la sixième semaine de la grève illimitée. Les délégués des résidents affirment qu’ils n’ont, jusqu’ici, perçu aucune volonté chez la tutelle de régler le problème. «Les ministères de la Santé et celui de l’Enseignement se rejettent la balle et personne, en dépit de plusieurs réunions tenues avec des responsables des deux départements, ne veut signer le moindre engagement », a regretté le même délégué. Ces derniers, rappelons-le, revendiquent l’annulation du service civil (tout en étant en formation, des médecins résidents sont affectés obligatoirement dans des structures sanitaires du Sud ou dans des contrées isolées pour une durée allant de 1 à 4 ans, l’Etat vise à doter ces structures en nombre suffisant de spécialistes), la clarification de leur statut et des moyens pour travailler correctement. «Qu’ils enlèvent l’obligation sur le service civil et laissent le choix aux résidents d’aller ou pas dans ces régions. Et puis, là-bas il n’y a pas les moyens de travailler, ni plateau technique ni encadrement, et parfois même pas un logement de fonction. Qu’ils nous donnent les mêmes droits que les fonctionnaires affectés là-bas, notamment la prime de zone, et beaucoup ne vont pas refuser d’y aller», suggère une résidente. Et de s’indigner : «Il y a aussi un problème dans le système d’évaluation. Ils nous imposent un examen après quatre ans d’exercice, ce qui est injuste. Pourquoi ne pas établir un carnet où seront mentionnés tous les gestes médicaux accomplis par le résident et l’évaluer sur cette base. Par cet examen, passent plutôt les pistonnés. » L. H.
Actualités
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LES «RÉSIDENTS» ONT MARCHÉ HIER À ALGER La matraque pour les médecins |
Les médecins, dentistes et pharmaciens résidents ont marché hier à Alger et promettent de marcher encore et encore, jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. D’El-Mouradia où ils se sont rassemblés jusqu’à la place du 1er - Mai, ils ont manifesté pacifiquement et se sont surtout ingéniés à scander des slogans exprimant leur ras-le-bol. Suite... |
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Réflexion La conscience des peuples |
Par Nour-Eddine Boukrouh noureddineboukrouh@yahoo.fr «Toute vérité n’est pas bonne à dire.» (Proverbe) Il y a une quarantaine d’années, dans l’ambiance du premier choc pétrolier de 1973 qui a plongé la France dans la crise économique, le président Valéry Giscard d’Estaing disait aux Français, pour leur redonner le moral : «Nous n’avons pas de pétrole, mais nous avons des idées.» Depuis, la formule est devenue célèbre. C’est le même qui, visitant l’Algérie en 1975, déclarait à sa descente d’avion, devant la presse et le président Boumediene venu l’accueillir : Suite... |
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SESSION DE LA CEF DE LA FNTR Les retraités menacent d’investir la rue |
Il y a moins d’une quinzaine de jours, les retraités ont menacé de sortir dans la rue «pour faire entendre leurs voix», à défaut d’un autre moyen de pression qu’ils ne possèdent plus : la grève. C’est ce qu’on a appris hier du rapport d’activité du secrétariat fédéral de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR-UGTA), dont les travaux de la première session ont eu lieu hier au siège de la Mutuelle des matériaux de construction de Zéralda. Suite... |
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APRÈS LES ANNONCES D’OULD ABBÈS Le SNPSP crie à la manipulation |
La réaction du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) ne s’est pas fait attendre. Au lendemain des déclarations du ministre de la Santé qui recevait le syndicat des médecins généralistes, la formation syndicale autonome présidée par le Dr Merabet crie au scandale. Suite... |
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SOUK-AHRAS Le prix du ciment flambe |
La hausse depuis déjà deux mois des prix des matériaux de construction est devenue un sérieux obstacle pour la réalisation, dans les délais, des différents programmes lancés ou en voie d’achèvement au niveau de la wilaya. Suite... |
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Il y a moins d’une quinzaine de jours, les retraités ont menacé de sortir dans la rue «pour faire entendre leurs voix», à défaut d’un autre moyen de pression qu’ils ne possèdent plus : la grève. C’est ce qu’on a appris hier du rapport d’activité du secrétariat fédéral de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR-UGTA), dont les travaux de la première session ont eu lieu hier au siège de la Mutuelle des matériaux de construction de Zéralda. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Malgré une revalorisation annuelle qualifiée de «conséquente » qui est de l’ordre de 10%, annoncé le 1er-Mai par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, les retraités sont toujours en colère. Certes, le secrétaire général de l’UGTA a promis de prendre en charge les revendications des retraités, notamment la question relative au «règlement définitif du cas des pensionnés d’avant-1984», mais pour les retraités, «cela demeure insuffisant, eu égard à l’érosion du pouvoir d’achat, due à la flambée incontrôlable des prix de tous les produits de consommation». Le rapport d’activité lu à l’occasion est révélateur de la grande colère des retraités. «Aujourd’hui, ces citoyens (retraités, ndlr), au crépuscule de leur vie continuent d’être confrontés à un mur de silence de la part de nos partenaires sociaux. (…) Comment peut-on parler de pouvoir d’achat, quand 360 000 pensionnés perçoivent une retraite de moins de 10 000 DA, un chiffre représentant le seuil de pauvreté selon le Cnes, soit 25% des retraités quand on sait que les enfants n’ont pas tous pu trouver un emploi et qu’ils vivent aux crochets de leurs parents. (…) Au total, près de 945 000 sur 1 594 950 pensions, soit 60% de l’effectif de pensions de droit direct et indirect, sont inférieures au SNMG. Le montant mensuel moyen de la pension de retraite étant à peine 16 500.00 DA», lit-on dans ledit document. Face à cette situation qualifiée de «grave», les membres de la commission exécutive fédérale (CEF) de la FNTR tirent la sonnette d’alarme et interpellent les pouvoirs publics : «La colère de nos retraités est encore plus légitime quand de hauts responsables de la Sécurité sociale déclarent sur les ondes d’une chaîne de radio nationale que les retraités ont eu leur part en bénéficiant de 60% de revalorisation, et ce depuis l’an 2000. Ce responsable sait-il que ce taux est l’addition de revalorisation de 12 années, ce qui représente une augmentation annuelle de 5% par an, c'est-à-dire un gain mensuel variant entre 60 et 150 DA, pour plus de 70 % de pensionnées. Sait-il que ces retraités sont sortis à l’époque avec des salaires de base supérieure à 4 ou 5 fois le SNMG, qui était alors de 4 000 DA ? Il n’y a pas si longtemps, le prix d’achat d’un kilogramme de viande représentait deux heures de travail. Aujourd’hui, il faut le salaire de deux journées pour ce même kilo de viande. Le coût de la vie a été multiplié par cinq, tandis que la valeur du dinar a été dévaluée par 10», ajoute-ton. C’est dans cette optique que les membres de la CEF revendiquent «le relèvement des pensions et des allocations de retraite par l’attribution d’une pension de retraite minimum équivalent au montant du SNMG pour tout retraité percevant moins de 10 000 DA mensuellement et ayant travaillé 15 années au moins, l’actualisation de toutes les pensions supérieures à 15 000 DA, attribuées entre 1984 et 2005 par l’octroi d‘une augmentation de 30%, l’attribution d’une allocation minimum de retraite équivalent à un montant de 5 000 DA, la validation pour toutes les catégories de retraité au cours de laquelle ont été remplies les obligations du service national, l’octroi d’un même montant de la majoration pour conjoint à charge pour tous les retraités». En somme, la réunion d’hier mercredi se veut comme un cri de détresse voire un appel du pied aux hautes autorités du pays pour éviter «l’irréparable». Dans le cas contraire, les retraités, «toujours en colère», n’écartent aucune «éventualité pour faire entendre leurs voix». A. B.
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Sports
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FOOTBALL COUPE DE LA CONFÉDÉRATION (3e TOUR PRÉLIMINAIRE/ RETOUR), CE VENDREDI (18 H) À TIZI-OUZOU : JSK – MISSILES FC (ALLER 0-3) Un affront à laver, une qualification à chercher |
La Coupe d’Algérie, désormais, a une place de choix dans leur vitrine, et le temps de reprendre leurs esprits, voilà les Canaris de nouveau sur le pont pour un rendez-vous qui, de tradition, compte beaucoup pour les supporters, surtout cette fois, eu égard à la déculottée subie il y a moins de deux semaines à Libreville. Suite... |
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FACE AUX SUSPENSIONS ET NON-QUALIFICATIONS Une équipe très remodelée |
Le problème de Rachid Belhout et son staff est surtout d’ordre «humain» puisqu’il s’agira de trouver les «bons hommes» qui pallieront les défections de Berchiche et Nessakh, les expulsés du match de Libreville, auxquels s’ajoutent Oussalah, suspendu après avoir écopé d’un carton lors de ce même match, et le trio de non-qualifiés de ces tours préliminaires que sont Hamiti, donc, Khelili et Amada. Suite... |
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LNF Deux matchs à huis clos pour l'USM Alger |
La commission de discipline (CD) de la Ligue nationale de football (LNF), réunie mardi dernier, a infligé une suspension de deux matchs à huis clos pour l'USM Alger, a rapporté, hier mercredi le site officiel de la LNF. Suite... |
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FOOTBALL TRANSFERT Boumechra et Bouchema réclamés au Qatar |
Salim Boumechra et Nassim Bouchema, respectivement sociétaires de l’USM Harrach et du MC Alger, affolent actuellement les recruteurs. Leurs performances ces deux dernières saisons ont fait d’eux des cibles privilégiées des clubs huppés, sur le plan national et même hors frontières. Suite... |
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Sports : FOOTBALL CHAMPIONNAT L2 (24e JOURNÉE) CSC - CAB, une autre affiche à huis clos
Le derby de l'Est entre le CS Constantine et le CA Batna sera en tête d'affiche de la 24e journée du Championnat professionnel de Ligue 2 de football, marquée également par le match de la «survie» en L2 devant opposer la JSM Skikda au MO Constantine. Le choc entre le CSC, leader du championnat et le CAB, troisième, aurait pu être décisif si les Batnéens, qui accusent un retard de quatre points sur les Sanafir, avaient battu samedi dernier l'O Médéa à domicile (0-0). Une victoire qui aurait pu permettre au CAB d'aller disputer le leadership au stade Chahid-Hamlaoui, mais devra se contenter de consolider sa 3e place, la dernière qui assure l'accession en Ligue 1. De son côté, le CSC, privé de ses supporters, tentera de tirer bénéfice de la venue du CAB pour accentuer son avance en tête du championnat et profiter du difficile match du dauphin, le NA Hussein-Dey, qui sera mis à rude épreuve lors de son derby face au Paradou AC, 12e et un des menacés par la relégation. Derrière, les poursuivants espèrent un faux pas du CAB à Constantine pour se relancer dans la course à l'accession, les quatre points d'avance que comptent les gars des Aurès n'étant pas sécurisants avant sept journées de la fin du championnat. L'O Médéa reçoit l'ES Mostaganem, qu'il a délogée de la quatrième place après sa victoire, mardi, en match en retard contre l'AB Merouana (3-1) avec l'espoir de confirmer sa bonne santé du moment. L'USM Bel-Abbès, cinquième ex-æquo avec Mostaganem, pourrait être le bénéficiaire de la confrontation directe entre l'OM et l'ESM pour s'emparer de la quatrième place en cas de victoire devant le SA Mohammadia, 11e, et de nul dans l'autre match. La rencontre RC Kouba - AB Merouana sera importante pour les visiteurs, battus mardi par Médéa et toujours scotchés à une peu reluisante 15e place de relégable. Le RCK, avec huit points de retard sur la troisième place, semble distancé et sa mission de recoller au trio de tête apparaît difficile, voire impossible. De son côté, l'ASM Oran, septième, jouera peutêtre le match de la dernière chance à Batna contre le MSPB (9e) avec l'obligation de ramener les trois points de son long déplacement dans les Aurès, notamment après son faux pas at home contre le RCK (0-0) vendredi, pour espérer toujours jouer l'accession. En bas du tableau, la lutte pour le maintien en Ligue 2 s'annonce acharnée avec cinq, voire six équipes menacées par la relégation. Le PAC, 12e, devra impérativement enregistrer un bon résultat lors de son derby contre le NAHD pour s'éloigner de la zone rouge. L'empoignade entre la JSMS (14e, 24 points) et le MOC (12e, 26 points) s'annonce, quant à elle, indécise, surtout avec le huis clos imposé par la Ligue nationale de football (LNF). L'enjeu sera de taille entre Skikdis et Constantinois dans ce match à six points où le faux pas est interdit. Enfin à Aïn- Témouchent, le CRT, lanterne rouge du championnat, accueille l'US Biskra, neuvième, avec la ferme volonté de commencer à combler son retard de six points sur le premier non-relégable, la JSMS.
Start Vendredi 6 mai (16h) A Médéa : O Médéa - ES Mostaganem A Constantine (huis clos) : CS Constantine - CA Batna A Aïn-Témouchent : CR Témouchent - US Biskra A Baraki : Paradou AC - NA Hussein-Dey A Kouba : RC Kouba - AB Merouana A Sidi Bel-Abbès : USM Bel- Abbès - SA Mohammadia A Batna : MSP Batna - ASM Oran A Skikda (huis clos) : JSM Skikda - MO Constantine
Culture
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LE GROUPE RAP EL-HAMRA «On n’est pas des bandits !» |
«Il n’ y a pas de gangsta rap en Algérie sinon on serait les premiers à la faire.» Le jeune qui parle ainsi est Amine «Moudjrim» (Amine Criminel) du groupe algérois de rap El-Hamra. «gangsta» vient du mot «gangster». Le gangsta rap est un style de musique né vers la fin des années 80 sur la côte ouest (west coast) des Etats-Unis. Suite... |
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Le coup de bill’art du Soir Le micro qui brise le silence |
Par Kader Bakou Si on doit choisir une chanson, un nom et une date, on dira que Djaoula fe ellil, chantée par Hamidou en 1986, est la première chanson rap «made in Algeria». Mais il a fallu attendre une quinzaine d’années plus tard pour assister au vrai démarrage de ce style musical. Hamma Boys, Intic, MBS (le Micro Brise le Silence) ou Double Kanon ne sont que la partie visible de l’iceberg. Suite... |
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ACTUCLUT |
PALAIS DE LA CULTURE IMAMA DE TLEMCEN *Jusqu’au 6 mai : Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, dans le cadre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique». Suite... |
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Culture : ACTUCLUT
PALAIS DE LA CULTURE IMAMA DE TLEMCEN *Jusqu’au 6 mai : Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, dans le cadre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique». *Jeudi 5 mai à 20h30 : Concert de Perdo Joia et Réberio Récardo (Portugal), Lila Borsali et A. Taleb Bendiab, soirée en hommage à Maâlma Tetma. *Vendredi 6 mai à 20h30 : Concert de la Dispersione (Espagne) et de l’Ensemble maghrébin sous la direction de Rachid Guerbas. BASILIQUE DE NOTRE DAME D’AFRIQUE (BOLOGHINE, ALGER) *Jeudi 5 mai à 19h : Dans le cadre du cycle musical «Guitarrísimo», l’Institut Cervantès et l’ambassade du royaume d’Espagne à Alger organisent un concert de musique classique espagnole «Arte en parte», avec les artistes Angela Ferreiro et Iago Reigosa. (concert sur invitation disponible au niveau de l’Institut Cervantès d’Alger au 9, rue Khelifa-Boukhalfa, Alger). MAISON DE LA CULTURE DE AÏN BENIAN (ALGER) *Samedi 7 mai à 14h : Concert de rock metal «Blast show» avec les groupes Devast (Alger), Barbaros (Alger), Enimia (Koléa), Empty Throne (Koléa) et Orgam (Alger). GALERIE DAR EL-KENZ (16, LOT BEN HADDADI, CHERAGA, ALGER) *Jusqu’au 21 mai : Exposition de peinture «Top stand’art» avec les artistes Moncef Guita et Abdelmalek Madjoubi, du samedi au jeudi de 10h à 18h. GALERIE D’ART AHLEM (NIVEAU 108 No 2 L10) RIADH EL-FETH, EL-MADANIA, ALGER) *Jusqu’au 30 mai : Rétrospective des œuvres de Abderrahmane Chaouane. CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES DE GUELMA : *Jeudi 5 mai : Journées d’étude sur «La sauvegarde du patrimoine culturel et la réappropriation de l’identité nationale». CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D’ALGER *Jeudi 5 mai à 19h : Musique jazz : Bojan Z avec Mauro Gargano : basse, Martijn Vink : batterie, Bojan Z : piano, rhodes, xénophone. LIBRAIRIE DU TIERSMONDE (PLACE ÉMIRABDELKADER, ALGER) *Lundi 9 mai à 14h : L’auteur Michel Leroy sera présent pour une séance de vente-dédicace de son ouvrage intitulé Universités, enquête sur le grand chambardement, paru aux éditions Autrement. CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26, RUE LARBI BENM’HIDI, ALGER-CENTRE) *Jeudi 5 mai à 13h et 16h : de Samir Abdellah et Kheiredine Mabrouk.
Tant qu’on y est, rendons-lui les honneurs militaires ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Ben Laden. Le seul moyen de savoir comment il est mort, c’est de retrouver…
… les boîtes noires !
Que des Finlandais ou des Tahitiens trouvent indécent que les New-yorkais dansent et fassent la fête à l’annonce de la mort de Ben Laden, je serais presque enclin à comprendre leurs motivations humanistes et humanisantes, tellement la Finlande et le caillou tahitien se sont toujours trouvés plus ou moins loin du théâtre des opérations terroristes. Mais que chez moi, ici, en Algérie, terre rougie du sang des victimes directes et indirectes de Ben Laden, on se préoccupe de savoir si le MONSTRE a été enterré selon le rite musulman, s’il était oui ou non armé au moment de l’assaut, s’il est mort en combattant, s’il a réellement utilisé sa femme comme bouclier humain, je n’en reviens pas ! J’ai même lu quelque part, un «quelque part» que je ne citerai même pas tellement il me dégoûte, un éditorialiste qui s’offusquait du fait que Washington ait d’abord annoncé que la propriété où se terrait le MONSTRE valait plus d’un million de dollars, pour venir ensuite corriger l’estimation à moins, beaucoup moins. Mon Dieu ! Bientôt, à ce rythme, nous allons tenir la chronique immobilière du Pakistan, étaler tout notre savoir sur les cours des villas dans la banlieue lointaine d’Islamabad. Je vous jure avoir même entendu une chroniqueuse faire très «intelligemment» remarquer que les murs de la résidence de Ben Laden ne faisaient que 4m20 de hauteur, alors que le commandement US les avaient placés à 5 mètres ! J’hallucine ! Et je ne vous parle pas ici de ceux et de celles qui, entre deux cigarettes et un scotch bien tassé, espèrent secrètement qu’un enregistrement audio ou vidéo vienne bientôt mettre à mal la thèse américaine et montrer au monde stupéfait que le MONSTRE n’est pas mort. Les mêmes doux rêveurs qui, par ailleurs, se plaignent d’être embêtés dans la rue et dans leur vie quotidienne par les barbus. Au nom de quoi ce tortillage de croupion ? Au nom du droit d’un MONSTRE de mourir dignement ? Eh ben m… alors ! Et pourquoi ne pas suggérer carrément que les honneurs militaires soient aujourd’hui rendus au général Ben Laden, hein ? Je le reconnais bien là, le courage de mes frères. Les Ricains font le boulot, et nous, ensuite, on vient chercher des poux dans la tête des morts immergés. Et pourquoi vous n’y êtes pas allés vous-mêmes, Ya Aârab ? Ya muslimines ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. |
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