Actualites du JEUDI 12 JANVIER 2012
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* Médias : Lancement le 15 janvier d'une nouvelle chaîne radio destinée à la jeunessele 11.01.12 | 16h48 Une nouvelle chaîne radio destinée à la jeunesse Jil FM (génération FM) sera lancée par la Radio algérienne à partir de dimanche prochain (15 janvier) à 9 heures, a annoncé mercredi 11 janvier un communiqué de la Radio algérienne. La nouvelle chaîne, qui émettra sept jours sur sept et 24h sur 24, pourra être captée sur 94.7 en modulation de fréquence (FM) au centre et centre-sud du pays, en onde moyenne (OM) sur 531 kHz à l'est et au sud-est du pays et sur 549 kHz (OM) pour l'ouest et le sud-ouest du pays, précise la même source. El Watan avec APS
© El Watan ***************************************** Boumerdès. Nuit de violence dans une cité universitairele 12.01.12 | 01h00
Le phénomène de la violence est loin d’être balayé de nos universités. Avant-hier, de graves incidents ont eu lieu à l’intérieur de la cité universitaire de garçons de Boudouaou El Bahri, à l’ouest de Boumerdès. De violents affrontements ont éclaté vers 22h, au cours d’un gala artistique, entre les habitants du site des chalets jouxtant la résidence (2000 lits) et les étudiants. Le bilan fait état d’une trentaine de blessés, dont une vingtaine parmi les résidents. Six d’entre eux ont été évacués, dans la même soirée, vers les infrastructures sanitaires de la région. Les affrontements ont causé également d’importants dégâts matériels. L’on déplore le saccage du foyer et d’équipements de bureau se trouvant à l’intérieur de l’administration et du poste de garde de la résidence. Même le carrelage a été arraché ; il a été utilisé par les étudiants pour se défendre. Hier, toutes les facultés de l’université M’hamed Bouguerra ont été paralysées par les étudiants qui ont tenu à dénoncer «ces graves incidents qui se sont produits à cause du laxisme des agents de sécurité et des services de maintien de l’ordre». Les heurts ont débuté suite à une altercation entre un résident et un jeune habitant des chalets qui s’était introduit pour assister à la soirée artistique organisée par Solidarité nationale estudiantine (SNE), à l’occasion du nouvel an berbère. Ce différend, qui a mal tourné, a pris une autre tournure après l’intervention d’autres personnes. Les résidents parlent d’une agression à coups de couteau d’un de leurs camarades par un habitant des chalets. Ils précisent que des dizaines de jeunes ont pu accéder à l’intérieur de la cité pour partager les moments de joie offerts pour la circonstance avant de s’en prendre aux organisateurs.
Et d’ajouter : «Un étudiant a perdu un œil ; un autre a chuté du toit du foyer, alors qu’un troisième a été agressé à coups de couteau. Ils ont été évacués par la Protection civile vers l’hôpital Mustapha.» «Les autres blessés ont été tous soignés à l’intérieur de la cité avec les moyens du bord», témoigne Nassim. Comment de tels incidents ont-ils pu se produire ? Apostrophé à l’entrée de la cité, le président de la SNE précise qu’il a pris toutes les dispositions nécessaires pour la réussite des festivités de Yennayer. «Nous avions formulé une demande le 3 janvier au directeur pour assurer la sécurité. Nous avions organisé une conférence animée par le docteur Hamid Obagha et nous avions prévu une pièce théâtrale pour aujourd’hui, mais elle a été annulée à cause de ce qui s’est passé», a-t-il indiqué. Notre interlocuteur réclame par la même occasion le renforcement de la sécurité aux alentours de la résidence, soulignant que plusieurs agressions ont été commises ces derniers mois contre des étudiants.
Interrogé, le directeur s’est montré très réticent. Il qualifie ce qui s’est passé «d’inadmissible» et reconnaît que les étudiants sont exposés à de sérieux risques d’agression à l’extérieur de la cité. Profitant de notre présence, les résidents, originaires de différentes wilayas du pays, nous ont fait part des difficultés qu’ils rencontrent à longueur d’année. «Il n’y a rien ici, sauf les chalets. Pour prendre un café, nous devons aller jusqu’à Boudouaou. La résidence n’est dotée ni de bibliothèque ni de salle internet», se plaignent-ils. En outre, nos interlocuteurs déplorent les coupures fréquentes d’électricité et l’absence de chauffage et de douches. Les habitants des chalets précisent, quant eux, avoir été surpris par la réaction des étudiants. «Ce sont eux qui nous ont attaqués car ils ne se sont pas mis d’accord sur la manière d’assurer le bon déroulement du spectacle. La première bagarre a éclaté entre eux, puis ils s’en sont pris à nous», se défendent-ils, avant de rappeler le calvaire qu’ils vivent en raison du manque de loisirs et d’infrastructures culturelles au niveau de leur quartier. Ramdane Koubabi
© El Watan * Révision de la loi 83-12Les retraités interpellent le Premier ministre et le Parlementle 12.01.12 | 01h00 Après une revalorisation de leurs pensions, les retraités reviennent à la charge. Lors de leur réunion, le 4 janvier dernier, les cadres syndicaux retraités de la FNTR, affiliée à l’UGTA, ont réclamé la révision de la loi 83-12 relative à la retraite. En effet, les retraités interpellent le Premier ministre et les présidents de l’APN et du Sénat afin de prendre en charge le reste de leurs revendications présentées lors de la dernière tripartite. Dans le dossier présenté par l’UGTA, les retraités demandent la révision de l’article 16 ayant trait au droit acquis du minimum de la pension à 100% au lieu de 75% du SNMG. Les retraités, paupérisés par la baisse sensible du pouvoir d’achat, demandent également l’octroi du coefficient à chaque fois qu’il y a relèvement du SNMG pour «réduire le fossé qui se creuse entre les pensions et les salaires d’un même poste de travail». Dans cette perspective, ils demandent l’exonération de l’IRG à toutes les pensions et allocations de retraite. Pour ce qui est de l’âge du départ à la retraite, qui demeure objet de débat des travailleurs actifs, la FNTR demande l’annulation des dispositions de l’ordonnance 97-13 relative à la retraite proportionnelle et sans condition d’âge. Elle réclame la reconversion des pensions de cette catégorie de retraités, en retraite normale dès lors que l’attributaire a atteint l’âge de 60 ans. Pour le calcul des cotisations pour la retraite, la FNTR demande la validation des années de service national en faveur des pensions de retraite proportionnelle et sans condition d’âge dès lors que l’attributaire a atteint l’âge de 60 ans. Elle appelle également au décompte des 7,5 années accordées aux fils de chahid partis en retraite avant la promulgation de la loi sur le chahid et le moudjahid. Des revendications relatives aux allocations familiales et à la majoration pour conjoint à charge ont été également soulevées. Djedjiga Rahmani
© El Watan *****************************************Les cheminots protestent contre l’insécuritéLe trafic ferroviaire paralyséle 12.01.12 | 01h00
Le trafic ferroviaire a été sérieusement affecté hier, suite au mouvement de protestation enclenché par les travailleurs de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) qui réclament «plus de sécurité à bord des trains et au niveau des structures de l’entreprise». Des milliers d’usagers ont été surpris, hier matin, par le débrayage «spontané». Les travailleurs abonnés et les étudiants de la banlieue est d’Alger sont les usagers les plus touchés par cette action de protestation qui a mis à l’arrêt tous les trains en provenance ou de départ de la capitale. C’est suite à l’agression, avant-hier, d’un mécanicien à bord d’un train Alger-Thénia que les cheminots ont décidé de réagir. «Nous réclamons plus de sécurité à bord des trains. Nous sommes le souffre-douleur de tous les dépassements qui se déroulent dans les trains et même au niveau des stations», témoigne un conducteur de train, interrogé hier. Les préoccupations liées à la sécurité des personnels de bord ont été exposées à maintes reprises. «Nous avons tout le temps signalé les agressions subies au quotidien : jets de pierre, agressions verbales, vols… Ces dépassements ne nuisent pas uniquement au personnel, mais aussi aux usagers. Ces derniers sont les clients de notre entreprise. Notre santé financière dépend du climat sécuritaire offert à non clients», soutient un travailleur de la SNTF. L’entreprise subit également des actes de saccage des équipements. Djamel Benchikhi, membre de la Fédération des cheminots, a pointé du doigt les risques encourus au quotidien par les conducteurs et autre personnel à bord du train. «Le mécanicien agressé est un exemple de ce qu’on subit tous les jours. Nous ne pouvons pas taire ces agissements et ce laisser-aller qui pénalisent le personnel et les usagers», souligne-t-il. La Fédération nationale des cheminots a exposé hier, en réunion avec la direction générale, les préoccupations liées à l’insécurité. «Le vol des câbles détériore les moyens de signalisation traditionnels, contraignant les conducteurs à rouler à faible vitesse et à faire des arrêts au niveau de chaque station pour effectuer les contacts nécessaires avec les chefs de gare. Certains usagers s’impatientent et exercent des pressions sur les conducteurs», souligne-t-on également, phénomène vivement dénoncé par le personnel de bord. «Nous réclamons tout simplement la sécurité, au même titre que le métro», résume M. Benchikhi. «La direction de la SNTF, qui s’excuse vivement auprès de ses usagers des désagréments causés, a examiné la possibilité d’améliorer les conditions de travail et autres aspects liés aux préoccupations exposées hier», a déclaré M. Dakhli, directeur des ressources humaines à la SNTF. Outre le renforcement des structures en agents de sécurité, l’entreprise se dotera de moyens de communication adéquats pour éviter toute source de stress et de pression, souligne le même responsable. Le trafic reprendra de manière régulière à partir d’aujourd’hui, apprend-on auprès de la fédération. Fatima Arab
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