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Béjaia : Les chrétiens d’Algérie dénoncent la fermeture des lieux de culte

 

October 16, 2019

16 octobre 2019 à 12 h 45 min

Venus des quatre coins du pays, les délégués et responsables des églises protestantes d’Algérie, affiliés à l’EPA se sont rassemblés, aujourd’hui mercredi, devant le siège de la wilaya de Béjaia, pour dénoncer la fermeture abusive des lieux de culte chrétien.

A travers cette action, l’EPA ( église protestante d’Algérie) exige «la levée des scellés sur les lieux de culte, l’arrêt des intimidations contre sa communauté et ses membres, l’abrogation de la loi liberticide de 2006, qui ne constitue, selon eux, ni plus ni moins, qu’un outil de persécution entre les mains des autorités, dirigé contre les chrétiens algériens ». Une demande d’audience au wali, appuyée par l’APW de Bejaia et un sénateur de la région, a été déposée, «pour évoquer la question de la fermeture de ses lieux de culte. », mais aucune suite n’a été donnée.

Pour rappel, à Béjaïa, 5 lieux de culte ont été fermés à Aït Melikeche, Akbou, Riquet, Ighram et Ighzer Amokrane, sur ordre de l’actuel wali, et ce, «au mépris évident de la Constitution algérienne et des droits de l’homme », attestent des protestataires chrétiens.
À Tizi Ouzou 6 lieux – dont la principale église de la ville fermée hier- ont été mis sous scellé. Des vidéos montrent des gendarmes et policiers qui ont usé de la force pour déloger les fidèles chrétiens.

Dans la wilaya d’Oran, les lieux de cultes de l’EPA sont également menacés de fermeture, selon les protestataires, car une procédure judiciaire est engagée dans le même but. Des pressions sont exercées quotidiennement sur les propriétaires des locaux transformés en lieux de culte afin qu’ils reprennent leur biens. Notons que l’Eglise Protestante d’Algérie (EPA) est constituée en 1974 et dispose de 46 lieux de culte à travers le pays.
Depuis quelques mois, un total de 12 lieux de culte ont été fermés sans aucun motif, précise-t-on, en dehors de l’argument de «la non-conformité ». Les gendarmes «débarquent avec des ordres verbaux et un document interne qui n’est pas présenté au concernés », pendant que des demandes de permis de construire de lieux de culte n’ont jamais abouti.


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(Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

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Elles soulignent les risques d’aggravation de la crise de légitimité : Des personnalités appellent à un «dialogue sérieux»

 

October 16, 2019

moins de deux mois d’une élection présidentielle que la rue rejette jusque-là, 20 personnalités, politiques, universitaires et d’anciens ministres, ont lancé une nouvelle initiative dans laquelle elles affirment qu’elles ne peuvent «concevoir la prochaine échéance présidentielle que comme le couronnement d’un dialogue aboutissant à un consensus».

Les signataires de cette déclaration remettent en cause ainsi, dans la forme et dans le fond, le processus électoral en cours, qu’ils considèrent comme une «tentative» de «passage en force» du pouvoir qui ne veut que «consolider sa tutelle permanente sur le peuple». «Le pouvoir n’a trouvé d’autre issue à sa crise chronique que de tenter, au nom de la légitimité constitutionnelle, un passage en force vers des élections, et de persister en imposant sa main de fer pour consolider sa tutelle permanente sur le peuple», lit-on dans ce texte.

Par conséquent, ils remettent également en cause l’«indépendance» de l’Autorité nationale des élections (ANIE) que préside l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi. «C’est par cette démarche qu’a été mise en place la commission nationale du dialogue pour appliquer une feuille de route sans dialogue réel et sérieux. Aujourd’hui, le résultat est là : la création de l’Autorité nationale indépendante des élections s’est faite sans accord consensuel avec les acteurs politiques et les élites sociales. Ce faisant, le nouveau-né a perdu toute indépendance rien que par la désignation publique scandaleuse de ses membres. Il aurait été plus juste de lui attribuer la prérogative de la convocation du corps électoral si elle était effectivement consensuelle et indépendante», ajoute-t-on encore. 

A cet effet, Ahmed Taleb Ibrahimi, Ali Yahia Abdennour et les autres signataires affirment ne «concevoir la prochaine échéance présidentielle que comme le couronnement d’un dialogue aboutissant à un consensus». «Notre pays a en effet besoin de l’apport de tous ses enfants pour élaborer une vision commune dont l’objet ne sera nullement de reconduire le régime actuel, même sous un habillage nouveau, mais d’être le point de départ d’une vie politique nouvelle dans le cadre d’une unité nationale renforcée par sa diversité politique et culturelle, et qui dissipe toute crainte de l’institution militaire d’une autorité civile constitutionnelle», ont-ils estimé avant de signaler qu’«il est certain qu’une entente de cette importance et un consensus de ce niveau épargneront au pays les risques de l’enlisement, et lui permettront de faire solidairement un saut qualitatif et non en rangs dispersés».

Dans le cas contraire, «s’aventurer à organiser une élection présidentielle comme annoncée, sans consensus national préalable, attisera le mécontentement populaire et aggravera la crise de légitimité du pouvoir», ont estimé ces personnalités pour qui, plus grave encore, «cette décision pourrait servir de prétexte aux immixtions étrangères que nous refusons avec force dans tous les cas et sous n’importe quelle forme»

Dans cet ordre d’idée et pour réunir les conditions propices à la tenue d’une élection, il est question, dans cette déclaration signée également par les universitaires Aït Hamadouche, Djabi et le défenseur des droits de l’homme Benissad, de la nécessité de prendre, par le pouvoir, un nombre de mesures d’apaisement «pour réunir les conditions nécessaires au déroulement libre et transparent du prochain scrutin».

Il s’agit, à cet effet, de la «satisfaction des revendications relatives au départ des symboles restant du pouvoir déchu, et le démantèlement des réseaux de la corruption sous toutes ses formes, la libération immédiate et sans condition des détenus d’opinion : jeunes et moins jeunes, étudiants et activistes du hirak, le respect du droit constitutionnel de manifester pacifiquement, la levée de toute entrave à l’action politique et à la liberté d’expression dans tous les médias, notamment l’espace audiovisuel public et privé, de la levée des entraves aux marches populaires pacifiques et à l’accès à la capitale, la cessation des poursuites et des arrestations illégales d’activistes politiques et l’invitation à un dialogue sérieux et responsable de toutes les parties favorables à ces revendications».

En dernier lieu, les signataires de cette déclaration, qui continuent «d’espérer en la possibilité de parvenir à la solution de la crise politique actuelle», invitent «le pouvoir de fait à procéder, avec sagesse et objectivité, à une nouvelle lecture de la réalité afin de ne pas contrecarrer les revendications légitimes du peuple en faveur d’un changement pacifique des mécanismes et des pratiques de gouvernance, et pour ne pas frustrer les générations de l’indépendance emplies de patriotisme de l’exercice de leur droit à l’édification d’un Etat moderne dans l’esprit rassembleur du 1er Novembre».

En somme, c’est dans un moment où les perspectives semblent incertaines, avec le rejet par la rue d’un rendez-vous électoral que le pouvoir en place veut imposer à tout prix, que ces 20 personnalités ont lancé cette nouvelle initiative. L’appel trouvera-t-il un écho favorable auprès des «décideurs» ? Pour l’heure, le pouvoir en place semble ne s’en tenir qu’à sa feuille de route.  

 

 



16/10/2019
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