ACTUALITES du Lundi 02 DÉCEMBRE 2019
LUNDI 02 DÉCEMBRE 2019
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Journal d'information du 19H: 02-12-2019 Canal Algérie %uD83C%uDDE9%uD83C%uDDFF
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Communiqué du Ministère de la Défense au sujet des élections présidentielles
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https://youtu.be/wmqFghJ49qk
Campagne antivote à Tizi Ouzou : Des urnes saccagées et des sièges de daïra murés

L’élection présidentielle du 12 décembre 2012 est compromise dans la wilaya de Tizi Ouzou, où ce scrutin est massivement rejeté par la population.
D’ailleurs, des actions de protestation sont quotidiennement organisées par les citoyens aussi bien dans le chef-lieu de wilaya que dans les localités pour décrier ce qu’ils qualifient de mascarade électorale.
Ainsi, dans plusieurs communes, la population est en effervescence suite à la la décision du pouvoir de maintenir la prochaine consultation électorale, ce qui a provoqué un climat tendu dans la région.
Des émeutes ont même éclaté dans certaines localités, comme à Larbaâ Nath Irathen où des escarmouches ont eu lieu, samedi soir, entre de jeunes manifestants et des éléments de la police qui ont fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser la foule, qui a muré l’accès principal au siège de daïra.
La campagne électorale qui amorce sa dernière ligne droite n’a pas eu lieu dans la wilaya de Tizi Ouzou. «Les candidats n’ont pas osé venir animer de meeting, car ils savent qu’ils n’ont aucune crédibilité auprès de la population qui les rejettent au même titre que ce pouvoir dont le départ est fortement réclamé. Ils sont issus de la caste des corrompus qui ont dilapidé les richesses du pays.
Leur place est à la prison d’El Harrach», fulmine un manifestant, rencontré hier lors de la marche organisée dans la ville de Tizi Ouzou pour exiger la libération des détenus du mouvement populaire et s’élever contre les élections. «Les généraux à la poubelle !»ont scandé les marcheurs tout le long de l’itinéraire de la manifestation qui s’est terminée devant le mémorial des martyrs de la Guerre de Libération. «Il n’y aura pas d’élection contre la volonté du peuple !» martèle un étudiant.
La mobilisation s’intensifie ainsi pour dénigrer les candidats traités de tous les noms d’oiseaux. «Non au simulacre d’élection», était-il écrit sur les pancartes des marcheurs. Les permanences des candidats fonctionnent en catimini. On évoque juste quelques noms qui sont dans les directoires de campagne, mais aucune apparition sur le terrain. Au contraire, on entend parler de défections, comme celle du directeur de campagne de Benflis, qui s’est retiré il y a dix jours.
Par ailleurs, en dehors du chef-lieu de wilaya, les citoyens ont pris d’assaut les sièges des daïras, comme à Ath Yenni, à 45 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, où des manifestants ont saccagé les urnes. «Ulach lvot ulach !» (Il n’y aura pas d’élection), criaient-ils. Même chose dans la commune de Yatafène où des jeunes, en colère, ont manifesté leur désapprobation du scrutin du 12 décembre, et ce, en incendiant les listes électorales de l’APC.
A Iferhounene, la mobilisation citoyenne était au rendez-vous, hier, à l’occasion d’une imposante marche à travers laquelle les participants ont réitéré l’exigence de la libération des détenus du mouvement populaire qui croupissent dans les geôles du pouvoir. Ils ont également réaffirmé leur rejet de la présidentielle. «Après neuf mois de lutte qui ont étonné le monde entier, le système, paniqué, tente d’étouffer la révolution du Sourire en procédant à une série d’intimidations à travers des arrestations abusives et des jugements expéditifs prononcés par une justice aux ordres», précisent les manifestants dans l’appel à cette action de terrain qui a drainé une foule nombreuse.
Selon les rédacteurs de ce document, «les relais du pouvoir au niveau local se cachent derrière des individus malintentionnés et au passé douteur pour tenter d’imposer une élection rejetée par tout le peuple».
Les citoyens des Ouadhias et ceux de Ouaguenoun aussi ont procédé à la fermeture du siège de daïra par la construction d’un mur en béton pour s’opposer à la tenue de la présidentielle. Même topo à Draâ Ben Khedda, Azeffoun, entre autres, où la population s’élève contre la tenue du scrutin en question.
Plusieurs actions de protestation sont également annoncées pour les prochains jours dans la wilaya de Tizi Ouzou où la campagne antivote s’intensifie.
Marches et actions de protestation dans le pays et à l’étranger

Aucun candidat n’a annoncé de déplacement dans la région. «Ils n’ont pas osé venir animer de meeting, car ils savent qu’ils sont rejetés par le peuple au même titre que le système en place», fulmine un citoyen.
L’élection présidentielle du 12 décembre 2012 est compromise dans la wilaya de Tizi Ouzou, où ce scrutin est massivement rejeté par la population.
D’ailleurs, des actions de protestation sont quotidiennement organisées par les citoyens aussi bien dans le chef-lieu de wilaya que dans les localités pour décrier ce qu’ils qualifient de mascarade électorale. Ainsi, dans plusieurs communes, la population est en effervescence suite à la la décision du pouvoir de maintenir la prochaine consultation électorale, ce qui a provoqué un climat tendu dans la région.
Des émeutes ont même éclaté dans certaines localités, comme à Larbaâ Nath Irathen où des escarmouches ont eu lieu, samedi soir, entre de jeunes manifestants et des éléments de la police qui ont fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser la foule, qui a muré l’accès principal au siège de daïra.
La campagne électorale qui amorce sa dernière ligne droite n’a pas eu lieu dans la wilaya de Tizi Ouzou. «Les candidats n’ont pas osé venir animer de meeting, car ils savent qu’ils n’ont aucune crédibilité auprès de la population qui les rejettent au même titre que ce pouvoir dont le départ est fortement réclamé.
Ils sont issus de la caste des corrompus qui ont dilapidé les richesses du pays. Leur place est à la prison d’El Harrach», fulmine un manifestant, rencontré hier lors de la marche organisée dans la ville de Tizi Ouzou pour exiger la libération des détenus du mouvement populaire et s’élever contre les élections. «Les généraux à la poubelle !» ont scandé les marcheurs tout le long de l’itinéraire de la manifestation qui s’est terminée devant le mémorial des martyrs de la Guerre de Libération. «Il n’y aura pas d’élection contre la volonté du peuple !» martèle un étudiant.
La mobilisation s’intensifie ainsi pour dénigrer les candidats traités de tous les noms d’oiseaux. «Non au simulacre d’élection», était-il écrit sur les pancartes des marcheurs. Les permanences des candidats fonctionnent en catimini. On évoque juste quelques noms qui sont dans les directoires de campagne, mais aucune apparition sur le terrain. Au contraire, on entend parler de défections, comme celle du directeur de campagne de Benflis, qui s’est retiré il y a dix jours.
Par ailleurs, en dehors du chef-lieu de wilaya, les citoyens ont pris d’assaut les sièges des daïras, comme à Ath Yenni, à 45 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, où des manifestants ont saccagé les urnes. «Ulach lvot ulach !» (Il n’y aura pas d’élection), criaient-ils. Même chose dans la commune de Yatafène où des jeunes, en colère, ont manifesté leur désapprobation du scrutin du 12 décembre, et ce, en incendiant les listes électorales de l’APC.
A Iferhounene, la mobilisation citoyenne était au rendez-vous, hier, à l’occasion d’une imposante marche à travers laquelle les participants ont réitéré l’exigence de la libération des détenus du mouvement populaire qui croupissent dans les geôles du pouvoir. Ils ont également réaffirmé leur rejet de la présidentielle.
«Après neuf mois de lutte qui ont étonné le monde entier, le système, paniqué, tente d’étouffer la révolution du Sourire en procédant à une série d’intimidations à travers des arrestations abusives et des jugements expéditifs prononcés par une justice aux ordres», précisent les manifestants dans l’appel à cette action de terrain qui a drainé une foule nombreuse.
Selon les rédacteurs de ce document, «les relais du pouvoir au niveau local se cachent derrière des individus malintentionnés et au passé douteur pour tenter d’imposer une élection rejetée par tout le peuple». Les citoyens des Ouadhias et ceux de Ouaguenoun aussi ont procédé à la fermeture du siège de daïra par la construction d’un mur en béton pour s’opposer à la tenue de la présidentielle.
Même topo à Draâ Ben Khedda, Azeffoun, entre autres, où la population s’élève contre la tenue du scrutin en question. Plusieurs actions de protestation sont également annoncées pour les prochains jours dans la wilaya de Tizi Ouzou où la campagne antivote s’intensifie.
Me Salah Dabouz. Avocat et militant des droits de l'homme
«Il ne faut pas faire peur au peuple algérien !»
Me Salah Dabouz. Avocat et militant des droits de l'homme

L’avocat et militant des droits de l’homme, maître Salah Dabouz, estime que le Parlement européen ne s’est pas ingéré dans les affaires internes de l’Algérie en adoptant une résolution sur la situation des libertés dans le pays.
S’exprimant samedi dans un live publié sur sa page Facebook, l’avocat estime que les accords liant l’Algérie à l’Union européenne, principalement l’Accord d’association, autorise l’examen et l’adoption de tels textes.
«Le Parlement européen s’est appuyé sur les accords liant l’Algérie à l’Europe. Et puis, il ne discute pas uniquement de l’affaire algérienne, mais de tout… Ce Parlement a discuté l’affaire des gilets jaunes, contrairement à ce qui a été dit. D’ailleurs un des députés a même offert une corde à Macron (…). Le Parlement européen examine toutes les affaires à travers le monde», fait-il remarquer.
L’avocat, qui se trouve actuellement en exil en Europe, fait le parallèle avec le Parlement algérien qui a «refusé» de s’intéresser aux grandes questions qui s’étaient posées à lui ces dernières décennies, à l’instar, précise-t-il, des événements à Ghardaïa et en Kabylie. «Ce Parlement a refusé d’examiner toutes les affaires périlleuses. Et quand une commission est mise en place, c’est pour vider le dossier de son contenu», se désole-t-il.
Pour l’avocat, la résolution adoptée par les députés européens s’appuie sur des lois, dont la Constitution algérienne elle-même. Elle répertorie, relève-t-il, des «infractions» qui l’ont amené à prendre cette position. Me Dabouz considère que la plupart des 14 points de la résolution ont trait principalement à des recommandations adressées au gouvernement algérien pour «le respect du peuple et des conventions ratifiées par l’Algérie».
Le compagnon de Kamel Eddine Fekhar, décédé en prison, est surpris par la position des individus qui ont critiqué le texte «sans l’avoir lu» et «avancent de ce fait de fausses explications». «Des gens, considérés pourtant comme faisant partie de l’opposition ont estimé que la résolution a été prise pour des raisons électoralistes. La communauté algérienne est forte en France uniquement (…).
Le Parlement est nouvellement élu», argue-t-il. «Il ne faut pas faire peur au peuple algérien et estimer que la résolution est de l’ingérence», assène-t-il, précisant que parmi les détracteurs de la décision du Parlement strasbourgeois se trouvent des gens qui ont réclamé par le passé l’application de l’article 2 de l’Accord d’association qui stipule que «le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de l’homme, tels qu’énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, inspire les politiques internes et internationales des parties et constitue un élément essentiel du présent accord». Annonçant l’organisation d’une marche à Bruxelles hier, Me Dabouz signale que les militants de la démocratie n’appellent nullement à une ingérence étrangère en Algérie. «Il n’y a pas d’ingérence, mais une solidarité avec le peuple algérien», souligne-t-il.
Le hic
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Le hic
elwatan.com/le-hic/le-hic-415-02-12-2019
La campagne antivote s’amplifie
Campagne antivote à Tizi Ouzou : Des urnes saccagées et des sièges de daïra murés
«Il ne faut pas faire peur au peuple algérien !»
elwatan.com/edition/actualite/il-ne-faut-pas-faire-peur-au-peuple-algerien-02-12-2019