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LES ORGANISATIONS PATRONALES TIRENT LA SONNETTE D’ALARME Tout est à refaire sur le plan économique ! |
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LA LFC 2011 PRÉSENTÉE HIER À L’APN Djoudi atténue les risques de déséquilibre budgétaire |
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AÏN DEFLA : LES AGENTS D’ENTRETIEN DE L’AUTOROUTE : «On nous mène en bateau !» |
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CONFÉRENCE NATIONALE DES JEUNES STAGIAIRES La commission nationale apporte les dernières retouches |
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BOUMERDÈS Nouvelle protestation des jeunes de Chabet El Ameur |
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BLIDA : ILS N’ONT PAS FIGURÉ SUR LA LISTE DES BÉNÉFICIAIRES Des familles de la station touristique de Chréa ferment le siège de la mairie |
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AYANT EU GAIN DE CAUSE APRÈS QUATRE JOURS DE GRÈVE DE LA FAIM Les deux dames d’Annaba arrêtent leur mouvement |
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CONSTANTINE Les retraités montent au créneau |
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GRÈVE NATIONALE Les postiers persistent dans leur mouvement |
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JIJEL Trois militaires assassinés à Sidi Abdelaziz |
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ORAN : APRÈS UNE LONGUE ATTENTE Des souscripteurs comptent investir leurs logements |
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DOSSIERS DU PASSEPORT ET DE LA CARTE D’IDENTITÉ La nouvelle procédure est déjà en application |
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CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT L’Algérie encourage la culture de l’arganier |
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AÉROPORT INTERNATIONAL D’ALGER Une charte de l’environnement signée par tous les intervenants |
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PREMIER JOUR DES ÉPREUVES DU BEM Les candidats ont buté sur le sujet de physique |
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RISQUES D’INONDATIONS EN ALGÉRIE 50% des communes concernées |
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BLIDA Près de 1 200 ha de vergers de poiriers touchés par la brûlure bactérienne |
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6e RENCONTRE PSYCHIATRIQUE «KHALED MILOUD» La responsabilité juridique du psychiatre en débat |
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SIDI-BEL-ABBÈS Une soirée entre résidents du campus tourne à l’incident, selon l’Ugel |
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FIN D'ANNÉE SCOLAIRE À GUELMA Le calvaire des écoliers |
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APRÈS LES DEUX JOURS DE GRÈVE CYCLIQUE À BOUIRA Les postiers donnent un sursis à leur tutelle |
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JOURNÉE MONDIALE SANS TABAC L’association Ibn Sina de Skikda sensibilise les fumeurs sur les bienfaits des sevrages |
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TIZI-OUZOU : 2e RENCONTRE DE PÉDIATRIE ET DE NÉONATOLOGIE À AZAZGA Une chance pour l’enfant |
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PREMIER SALON DU JOUET ET DES ÉQUIPEMENTS DE PLAGE À BÉJAÏA Une opportunité pour investir dans ce créneau |
Périscoop |
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Le niet de Ziari |
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La dépouille de Slimane Azem rapatriée |
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Une enquête parlementaire sur le foot ? |
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Alstom repêchée |
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Le MAE nous écrit |
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CONSÉQUENCES DE LA DÉBACLE DES VERTS FACE AU MAROC Et maintenant ? |
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FOOTBALL CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 (MISE À JOUR) L'ASO Chlef en conquérante à Alger |
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HANDBALL ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA FAHB La sérénité a prévalu |
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BOXE CHAMPIONNAT D’AFRIQUE Qualification de Brahimi Samir aux demi-finales |
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TENNIS APRÈS SA VICTOIRE À ROLAND-GARROS Li Na devient une légende en Chine |
Chronique du jour |
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KIOSQUE ARABE Des révolutions sens dessus dessous |
Corruptions |
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DÉPÉNALISATION DE L’ACTE DE GESTION EN SOUFFRANCE La mainmise totale et sans partage du pouvoir sur les entreprises publiques |
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LE G20 INVITE L'ALGÉRIE POUR LE SOMMET DE NOVEMBRE PROCHAIN 5 priorités sur le terrain de la lutte internationale contre la corruption |
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LE PACTE CIVIL DU 10 JUIN AU MEXIQUE «Montrons que nous sommes debout !»
Actualités : PREMIER JOUR DES ةPREUVES DU BEM Les candidats ont buté sur le sujet de physique
Les épreuves du brevet de l’enseignement moyen (BEM) ont débuté hier. 528 136 candidats y ont pris part. Si l’épreuve de langue arabe a été satisfaisante, le sujet de physique l’était moins. Aujourd’hui, c’est en mathématiques, anglais et histoire- géographie qu’ils devront composer. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La tension retombe doucement. Les candidats à l’examen du BEM sont dans le bain. Ils ont entamé, hier, leur première journée d’examen. Les postulants à la première année secondaire ont passé, depuis 8h du matin, les épreuves de langue arabe, physique et chimie, éducation civique et islamique. 11h45, les abords du lycée Omar-Racim, à Alger, qui a accueilli les élèves des établissements de Sidi M’hamed sont envahis. La plupart des candidats ayant déjà rendu leurs copies sont sortis. Les parents affluent aussi, guettant la sortie de leurs enfants. Mine joyeuse, les jeunes candidats, regroupés ou dispersés dans les rues alentour, commentent les sujets et échangent les premières impressions. Si les candidats sont satisfaits des sujets d’arabe, ils le sont moins pour la matière de physique. «Waou ! Le sujet de physique est top dur», s’exclame Sihem. Regroupée avec ses camarades devant le portail de l’établissement, la jeune collégienne est, cependant, loin d’être désespérée. Elle reste confiante et garde le sourire. D’autres candidats, encore sous le stress, confient aussi que l’épreuve était «trop compliquée». Ces jeunes sont unanimes quant à la difficulté de la série d’exercices de physique et chimie. Pour la langue arabe, ces futurs lycéens trouvent «le sujet traitant de la propreté environnementale banal». Les jeunes collégiens profitent encore de quelques heures de libres avant de retourner à leurs copies. Ils n’ont pas encore le temps de décompresser. Ce matin, ils affronteront les maths et l’anglais. L’après-midi sera consacrée à l’histoire-géographie. La dernière ligne droite, c’est demain, dernier jour d’examen. Au programme, le français et les sciences. Plus d’un demi-million de candidats sont concernés par les épreuves du BEM. Les résultats, déterminants pour accéder au palier secondaire, seront connus le 28 juin prochain. Pour l’obtenir, les candidats doivent avoir une moyenne égale ou supérieure à 10/20 au BEM. Autre possibilité pour les recalés : l’admission se fera sur la base de la moyenne obtenue au BEM additionnée à la moyenne annuelle de contrôle continu divisé par deux. S. A.
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Ziani, l’épreuve de trop ? Karim Ziani est en train de consommer ses derniers jokers. Comme footballeur professionnel et, pis, comme indiscutable patron de la sélection algérienne. Le petit bout de choux qui séduisait les foules par son abattage et ses accélérations fatales aux plus pugnaces des adversaires des Verts, et de ses clubs avec lesquels il a tissé sa réputation de lutin, n’est plus qu’un élément transparent dans l’échiquier pas du tout transparent d’Abdelhak Benchikha. Samedi, encore, l’actuel sociétaire de Kayserispor (Süperlig turque) a foncé, tête basse, dans le mur, pourtant prenable, dressé par les Marocains. Limité physiquement, pas assez engagé dans les duels, l’ancien Marseillais a donné de nombreuses balles à l’adversaire. Les balles arrêtées, sur lesquelles Benchikha comptait beaucoup pour faire la différence, ont toutes échoué sur les crânes de Benatia, Alioui et autre El-Kaouthari. Pas une balle en profondeur, pas d’incisive accélération. Un monumental ratage pour celui qui reste le dépositaire du jeu de l’EN. Sous Saâdane et aujourd’hui avec Benchikha. La dernière «bonne production» de Ziani remonte au 18 novembre 2009 à Omdourman quand l’ancien joueur de Wolfsburg déposait un caviar dans les 18 yards égyptiens avant que le missile de Yahia n’exécute les grincheux pharaons. Depuis, Ziani est entré dans «un coma sportif». Transferts ratés, blessures et palabres. Gerets s’est certainement dit, en son for intérieur, qu’il a bien fait de le chasser de l’OM. Comme il s’est dit très heureux que la fugue de Taârabt ait provoqué le déclic au sein de son team. Le duel entre anciens Marseillais pourrait sceller la fin d’un mythe. A 28 ans, et soixante sélections plus loin, Ziani n’est plus ce bosseur qui a terrassé l’Egypte, comme latéral droit, à Sousse, encore moins ce génie qui a donné du rythme au jeu d’un onze algérien, peut-être, lui aussi, en fin de cycle. La remise en cause est indispensable et pour Ziani et pour ceux qui continuent à croire qu’il est incontournable, indispensable. M. B.
Pas de changement dans «le tarif» Le 4-0 essuyé ce samedi par les Verts devant le Maroc n’est pas le premier du genre. Le onze national devient même un «habitué» des déculottées de cette veine. Particulièrement dans les rencontres officielles. Plus près de nous, en janvier 2010, à Benguela, où l’Algérie a vu en l’arbitre béninois, Koffi Codjia, le seul responsable de la tannée enregistrée contre les Pharaons. Le Maroc, à qui l’EN réussit bien (18 victoires en 34 confrontations, toutes compétitions confondues), n’est pas à sa première leçon de réalisme. Le 22 janvier 1985, lors d’un tournoi en Inde, les Marocains ont forcé le gardien algérien à aller chercher le ballon par quatre fois dans ses filets. L’Algérie, quant à elle, a administré quelques raclées aux Lions de l’Atlas dont la plus vivace reste le 5-1 de janvier 1979 (et non 1978 comme rapporté fidèlement mais par erreur de la bouche du ministre marocain de la Jeunesse et des Sports) à Casablanca, en éliminatoires des JO de Moscou. M. B.
BADR AL-KADDOURI «Je n’ai pas reconnu l’équipe d’Algérie»
Le Soir d’Algérie : Votre retour en sélection marocaine a coïncidé avec cette tonitruante victoire face à l’ennemi juré, l’Algérie. Un commentaire ? Badr El Kaddouri : En effet, cela fait un bon bout de temps que je n’ai pas été des campagnes des Lions de l’Atlas. Aujourd’hui, je suis heureux de retrouver la sélection qui, elle aussi, a retrouvé le sourire et les joies de la victoire. La valeur de l’adversaire ajoute davantage de mérite à notre succès. Un succès qui a été facile à se dessiner puisque vous meniez 2-0 au bout de 35 minutes de jeu… Détrompez-vous, les débats pas aussi faciles que vous l’imaginez. Avant d’ouvrir le score, malgré une certaine emprise sur le ballon, les Algériens avaient l’occasion de nous surprendre. C’est vrai qu’après avoir marqué les deux premiers, on a eu plus d’espaces, une plus grande confiance à aller de l’avant. Mais je vous assure que la victoire d’aujourd’hui n’était pas facile. Pensez-vous que le couloir gauche que vous occupiez, vous et Essaidi, a été déterminant dans la réussite d’une telle prestation et d’un aussi large score ? C’est la victoire de toute l’équipe, d’abord. Oussama (Essaidi, ndlr) a donné de la vitesse et de la percussion à notre jeu offensif. Il savait que j’étais là pour l’aider à aller provoquer l’arrière- garde algérienne. C’est quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux. Il a joué d’entrée libéré et a réalisé le match parfait. C’était sa réponse à lui à Adil Taârabt qui, avant de quitter la sélection, s’attendait à jouer sur ce côté ? Allez demander l’avis d’Essaidi. Moi, je suis en sélection pour défendre les couleurs de mon pays. Pas pour dire du bien ou du mal sur quiconque. Ce n’est pas mon rôle. Je suis assez conscient de mes responsabilités. Je suis l’un des deux plus vieux joueurs de l’équipe (avec le gardien Lemyaghri, 35 ans, ndlr) et donc mon rôle est d’inciter les jeunes à ne pas tricher, à travailler et donner le plus que l’entraîneur attend d’eux. Comment voyez-vous la suite de ces éliminatoires ? Aujourd’hui, nous allons savourer notre succès. Le peuple est certainement heureux. On est content pour lui. Mais le parcours est encore long. Nous allons nous rendre en Centrafrique, en plein mois de Ramadhan. Ce n’est pas évident. Je pense qu’on a fait un pas. On doit aussi attendre le résultat entre la RCA et la Tanzanie (joué hier), puis on avisera. La qualification ne doit pas nous échapper, car battre l’Algérie, un mondialiste, pour échouer si près du but enlèvera tout charme et toute saveur à notre exploit de ce soir. C’est un exploit que de battre cette formation algérienne ? Oui, indiscutablement. Certes, aujourd’hui, je n’ai pas cette équipe d’Algérie. Mais les joueurs qui la composent ont tous un vécu et des qualités qui ont fait d’eux des mondialistes, il y a moins d’un an. Vous pensez qu’elle est capable de se relever de cette humiliation ? Cela dépendra de beaucoup de paramètres, comme la stabilité de l’effectif et du staff. Le score d’aujourd’hui n’est pas si catastrophique pour l’équipe algérienne. C’est un derby. Il pouvait s’achever sur un nul vierge, comme il s’est terminé en notre faveur par 4-0. Dans des circonstances pareilles, je ne pense qu’il ne faut accabler personne. C’est peut-être ce résultat qui redonnera une nouvelle âme à votre sélection. Propos recueillis par M. B.
LA FÊTE DES MAROCAINS A FAILLI TOURNER AU DRAME POUR LES FANS ALGÉRIENS Nuit de calvaire à Marrakech
La fin du match Maroc-Algérie a été, côté marocain, un long moment de kermesse. L’exploit de Chamakh et compagnie a généré une autre nuit de folie. Le Maroc a salué, à sa manière, le succès historique des Lions de l’Atlas. Les rues de Marrakech étaient paralysées par la procession des foules qui se dirigeaient, tel un seul homme, en direction de Djamaâ Lefna. Comme pour aller se prosterner devant un lieu meurtri, quelques semaines plus tôt, par l’attentat qui a ciblé le café Argana… Et comme la folie n’a pas de limite, n’épargne personne, la nuit de samedi à dimanche a été un calvaire pour les deux milliers de fans algériens tassés dans la tribune surplombant les loges officielles du Grand-Stade de Marrakech. Pour les fans algériens, déprimés par la claque essuyée par leurs favoris, tout a commencé au sortir des parkings du stadium de Marrakech. Les bus affrétés au transport des supporters des Verts avaient du mal à se frayer un chemin parmi les foules excitées. Des gosses, mais pas seulement, ne cessaient d’abuser de gestes provocateurs. 4-0 était sur tous les doigts des mains de fans «marokkis». L’on savait que le baisemain est une tradition ancrée chez les sujets de Sa Majesté. Mais de là à ce qu’ils balancent des insanités et des projectiles de toute nature, le scénario n’était pas en concordance avec toutes les marques de sympathie, de cordialité et d’hospitalité affichées par nos hôtes, quelques heures avant ce derby. Les images dramatiques de la chasse organisée, le 14 novembre 2009 au Caire, revenaient dans bien des mémoires. Des femmes qui accompagnaient le cortège des supporters algériens au Maroc priaient pour que personne parmi les jeunes Algériens ne riposte. Les quelques kilomètres qui séparaient le stade des hôtels du centre-ville semblaient interminables. Il y a eu, certes, quelques adultes qui s’interposaient et condamnaient le harcèlement, mais le traumatisme est tel que dès leur arrivée dans leurs hôtels, les supporters des Verts ont fait le serment de ne plus revenir dans ce royaume de l’ingratitude. «Les frontières resteront fermées et nous tâcherons que cela soit écrit noir sur blanc. L’arabité, l’islamité et la fraternité maghrébine ne sont que slogans. A chaque fois qu’on part chez des pseudo-voisins, on subit ce genre d’exactions. Quand les Marocains sont venus à Annaba, ils ont été accueillis comme des rois. Nous pensions que la victoire de leur équipe allait les soulager des injustices qu’ils subissent quotidiennement», tonnera, grisé et coléreux Aâmi Abdelkader, sexagénaire qui a été de toutes les dernières campagnes. «J’étais en Egypte, au Soudan, en Angola et en Afrique du Sud. Excusez-moi, je n’ai pas subi un tel mauvais traitement. Je pardonnerai tout sauf l’insulte à notre emblème et à nos chouhadas», conclut-il, avec un pincement au cœur. La nuit agitée s’achèvera aux aurores et les premiers convois de fans algériens prenaient le chemin du retour en Algérie. Pour eux, le Maroc n’est qu’un «grand Makhzen» où l’on cache (mal) tous les malheurs d’un peuple soumis. M. B.
Les postiers entament leur deuxième semaine de grève nationale illimitée. Ils affirment ne reprendre leurs postes de travail qu’une fois toutes leurs revendications satisfaites. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les bureaux de poste demeurent paralysés depuis plus d’une semaine à travers le territoire national. Suivi à près de 90%, ce mouvement a, tout de même, pénalisé des millions de citoyens, notamment les salariés et les retraités abonnés aux comptes courants postaux (CCP). Hier à la Grande-Poste, à Alger, plusieurs dizaines de postiers se sont regroupés devant le grand édifice. Certains étaient adossés contre les murs, d’autres assis sur les célèbres marches et les femmes se tenaient en petits groupes, un peu à l’écart. Ils revendiquent la révision de la grille des salaires, l’augmentation des indemnités mensuelles et la revalorisation des primes de rendement individuel (PRI) et de rendement collectif (PRC) avec effet rétroactif à partir de l’exercice 2008. Il est également question de la gestion de carrière afin de bénéficier d’avancement de grade en fonction de la compétence et de l’ancienneté. «Nos salaires sont insuffisants, les primes insignifiantes et nous passons toute notre carrière, à savoir plus de 30 ans, au même poste, sans bénéficier d’un avancement de grade», explique l’un des grévistes. Un autre postier poursuit : «La tutelle a décidé d’une augmentation de nos salaires en 2008 et le ministre, lui-même, l’a souligné à maintes reprises, mais la Direction générale ne l’a pas appliquée, arguant qu’elle n’arrive plus à assurer nos salaires. Il est inadmissible qu’Algérie Poste ne dispose pas d’argent !» Toutefois, les postiers grévistes estiment que les directeurs des centres postaux, qui, eux, n’ont pas adhéré au débrayage, sont en train de «saboter» leur mouvement de protestation. «Nous exigeons le départ du DG d’Algérie Poste», tonnent-ils tous ensemble, avant d’ajouter : «Nous ne reprendrons le travail qu’une fois toutes nos revendications satisfaites.» Se disant n’appartenir à aucun syndicat, ils affirment, par ailleurs, que la Fédération des travailleurs de la Poste et des TIC (FNTIC), affiliée à l'UGTA, est le syndicat représentant les travailleurs d’Algérie Télécom et non pas d’Algérie Poste. R. N.
Actualités : CONSTANTINE Les retraités montent au créneau
Devant la dégradation de leur situation sociale, les retraités de Constantine se mobilisent. Hier, ils étaient plus d’une centaine à se rassembler devant la Caisse nationale des retraites de Constantine (CNR) pour exprimer leur ras-le-bol. Excédés par «la négligence et le mépris» avec lesquels ils sont traités par les pouvoirs publics, auxquels «ils reprochent de les avoir abandonnés à leur sort», les retraités veulent, par cette action, briser le mur de silence et faire entendre leur voix. «Ils nous traitent (les pouvoirs publics) comme si nous étions un fardeau pour la société. Après une vie passée en labeur, ils nous jettent des miettes, c’est une honte», pestent des retraités rencontrés devant le portail de la CNR. L’exiguïté de la ruelle où se trouve la CNR, la chaleur suffocante de cette matinée et la présence dissuasive des nombreux policiers sur les lieux n’ont en rien entamé de leur détermination. En effet, après moult tractations avec les forces de l’ordre, quatre représentants de la commission provisoire, installée en avril dernier pour gérer les affaires des retraités, après la défection du bureau local de la FNTR, ont pu prendre langue avec le directeur de Caisse. Une plateforme de revendications a été remise à ce dernier, lequel, précise- t-on, aurait «manifesté sa compréhension de leur situation». Et de promettre, dans ce sens, de transmettre leur plateforme de revendications à qui de droit. «Tout ce que je peux vous promettre, c’est de transmettre vos doléances aux instances concernées », dira ce responsable. Réponse qui, du reste, n’était pas du goût de plusieurs retraités, qui ont pris la peine de se déplacer malgré le poids de l’âge et la maladie. Cela dit, les retraités réclament une «augmentation des salaires de 100%, l’alignement de toutes les pensions sur le SNMG ainsi qu’une revalorisation de la prime de la femme au foyer à 4 000 DA et l’exemption des taxes imposables». Il convient de rappeler, à ce titre, qu’une commission provisoire à qui incombe la charge de gérer les affaires des retraités de Constantine a été installée en avril dernier après la démission du bureau local de la Fédération nationale des retraités contesté par ces derniers. On lui reprochait, d’ailleurs, «sa passivité et sa mollesse dans la défense des intérêts des retraités ». Aussi, on apprend, à ce propos, qu’une délégation du bureau national de la Fédération des retraites est attendue à Constantine dans les prochains jours pour superviser l’opération de renouvellement des instances locales de la FNTR. Farid Benzaïd
Actualités : DOSSIERS DU PASSEPORT ET DE LA CARTE D’IDENTITة La nouvelle procédure est déjà en application
Bonne nouvelle pour les citoyens désireux de renouveler leur passeport ou leur carte d’identité. Le mythique carton vert a laissé place à un nouveau formulaire. Les daïras n’exigent plus la nationalité pour le renouvellement des documents. Seuls les primo demandeurs continueront à fournir un certificat de nationalité. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les daïras n’ont pas tardé à mettre en application les récentes décisions du ministère de l’Intérieur. Elles ont revu à la baisse le nombre de documents exigés pour le renouvellement du passeport ou de la carte d’identité. A la daïra de Hussein Dey, la couleur est annoncée à l’entrée. Un guichet y est installé. Un agent débordé par les sollicitations réussit à garder un semblant d’amabilité pour répondre aux nombreux citoyens. A onze heures, l’affluence est toujours importante. Les questions sont les mêmes : que faut-il pour renouveler le passeport ? Faut-il la nationalité ? Ma carte d’identité s’est déchirée, que faire ? Sans état d’âme, le préposé à l’accueil répond, oriente et tend des coupons de papier sur lesquels sont notifiées les listes des documents nécessaires. La daïra de Hussein Dey a, en effet, tout prévu : des petits imprimés détaillant la liste des documents nécessaires pour chaque document sont systématiquement donnés aux demandeurs de renseignements. Les citoyens, visiblement satisfaits d’apprendre que la suppression de la nationalité était déjà en vigueur, découvraient en même temps le nouveau formulaire qui remplace le fameux carton vert. Différent de ce dernier, le nouveau formulaire composé de cases au recto et au verso est divisé en deux grands chapitres, celui réservé à l’état civil du demandeur puis celui relatif à des renseignements sur les parents de ce dernier. Nouveauté curieuse, le demandeur devra à l’avenir renseigner sur le nombre de ses épouses. C’est muni de ce document, dûment légalisé, et de la «short list» de papiers administratifs que devra se présenter le demandeur pour obtenir le fameux document biométrique. A la daïra de Hussein Dey, les dépôts se font après prise de rendez-vous. Le numéro de téléphone est mis à la disposition des demandeurs. Changement de décor à la daïra de Sidi M’hamed : le préposé à l’accueil ne fait pas preuve d’un sens très aigu de l’écoute. C’est à peine s’il répond aux questions des demandeurs et pourtant ce n’est pas l’affluence des grands jours. Peu avant midi, le siège de la daïra est quasi désertique. Les préposés aux guichets semblent pressés de quitter les lieux pour la pause de midi. Qu’à cela ne tienne, les citoyens avides d’informations sur la suppression des documents à force d’insister finissent par avoir l’information pour laquelle ils se sont déplacés. Ils ne repartiront peut-être pas réconciliés avec une administration pas encore tout à fait débarrassée de ses vieux réflexes mais ils seront soulagés de ne pas devoir fournir une interminable liste de documents pour un simple renouvellement de document. N. I.
Le leader du championnat professionnel de Ligue 1 de football, l'ASO Chlef, ira défier le MC Alger avec la ferme intention de creuser l'écart sur son dauphin, alors que la JS Kabylie accueillera la JSM Béjaïa, dans un derby sans saveur en raison du huis clos, à l'occasion de la mise à jour prévue cet après-midi. Battue à Bordj Bou Arréridj (1-0), l'ASO Chlef tentera de se refaire une santé face au Doyen au stade de Omar- Hamadi, dans un match qui promet vu les objectifs diamétralement opposés des deux équipes. Le MC Alger (13e, 26 points), aura à cœur de soigner son capital-points pour s'éloigner de la zone des relégables, alors que l'ASO (50 points) veut creuser l'écart, sur le 2e, le CR Belouizdad (44 points), qui reste la seule menace pour les Chélifiens dans la route pour le titre. Les Mouloudéens, qui restent sur une défaite à Annaba (2-1), devront impérativement sortir le grand jeu devant leur public pour venir à bout d'une coriace formation de Chlef. Une rencontre qui s'annonce palpitante et très disputée de part et d'autre entre deux équipes à la recherche de points. A Tizi-Ouzou, le stade du 1er-Novembre sera le théâtre du derby entre la JS Kabylie et la JSM Béjaïa, qui se jouera à huis clos, au grand dam du public de la région de la Kabylie. La JSK (7e, 32 points), qui pense plutôt à son match retour face à Jaaraf (Sénégal) en 1/8es de finale (bis), recevra son voisin de la JSMB avec la ferme intention de se rapprocher de la tête de classement. De son côté, la JSMB qui est en train de retrouver des couleurs avec l'arrivée de Fouad Bouali à la barre technique, ira défier la JSK avec un esprit de conquérant, d'autant qu'elle reste sur un succès extra-muros face au MCEE (2-0). Enfin, à l'instar du stade de Tizi-Ouzou, celui du 8-Mai- 1945 à Sétif, abritera un autre derby, celui des Hauts- Plateaux entre l'ESS et le MCEE. L'ESS (6e, 36 points) où rien ne va plus cette saison, tentera de reprendre du poil de la bête, après sa défaite à Oran face au MCO (1-0). Un succès de Sétifiens leur permettra de s'approcher du podium et du coup raviver ses chances pour décrocher une place qualificative à une joute internationale. Le MCEE (10e, 28 points), jouera un match très important dans la quête du maintien. Les Eulmis qui sont à trois longueurs seulement du premier relégable, n'auront d'autre alternative que de revenir avec un bon résultat s'ils veulent quitter la zone rouge.
Le programme des rencontres à 18h : A Alger, Omar-Hamadi : MC Alger - ASO Chlef A Sétif : ES Sétif - MC El- Eulma A Tizi-Ouzou : JS Kabylie - JSM Béjaïa (huis clos).
Monde |
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SYRIE L'opposition appelle à augmenter la pression sur Bachar Al-Assad |
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GOLAN Six manifestants tués, 100 blessés par les tirs israéliens |
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AFGHANISTAN Le calendrier de retrait des renforts envoyés est à l'étude |
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SOUDAN Affrontements au Kordofan-Sud, région riche en pétrole |
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YÉMEN L'opposition veut empêcher le retour de Saleh |
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LIBYE Les raids aériens sur Tripoli se poursuivent |
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MAROC Manifestation pacifique à Rabat pour la démocratie |
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TUNISIE Deux nouveaux morts dans des violences tribales
Le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh, hospitalisé en Arabie saoudite après avoir été blessé dans un attentat, a été célébré hier par des dizaines de milliers de personnes, l'opposition se déclarant déterminée à empêcher son retour. Le départ pour Riyad du président, blessé vendredi dans un attentat, laisse planer le doute sur le détenteur du pouvoir à Sanaâ, où le vice-président n'a pas été officiellement chargé de l'intérim alors que le fils aîné du chef de l'Etat apparaît comme l'homme fort du pays. Les «jeunes de la révolution» ont célébré à Sanaâ et à Taëz ce qu'ils considèrent comme «la chute du régime». «Aujourd'hui, un nouveau Yémen est né», scandaient des dizaines de milliers de jeunes enthousiastes sur le lieu du sit-in permanent près de l'Université de Sanaâ, selon un correspondant de l'AFP. «C'est fini, le régime est tombé», répondaient d'autres et ceux qui arrivaient sur la place se félicitaient de ce qu'ils considèrent comme «la fuite de M. Saleh», au pouvoir depuis 33 ans. Les manifestants ont immolé des moutons et organisé des festins sur place pour fêter le départ du président, contesté depuis fin janvier et qui a toujours refusé de partir. A Taëz, grande ville du sud-ouest et l'un des foyers de la contestation, des centaines de manifestants se sont rassemblés dans le centre de la cité aux cris de «liberté, liberté, Ali s'est enfui». Après la joie, la ville a connu des affrontements armés qui ont fait quatre morts parmi les Gardes républicains, corps d'élite fidèle au régime, et trois hommes armés parmi des miliciens se proposant de protéger les manifestants. M. Saleh, blessé dans un bombardement vendredi de la mosquée de son palais présidentiel a été évacué samedi soir à Riyad où un responsable saoudien a affirmé qu'il venait se faire soigner et retournerait au Yémen. Un responsable proche du président a indiqué samedi que le chef de l'Etat souffrait de «brûlures et d'égratignures au visage et à la poitrine » mais que son état n'inspirait pas l'inquiétude. Le porte-parole du parti au pouvoir, Tarek Al-Chami, a affirmé à la chaîne satellitaire Al-Arabiya que le président allait «regagner le Yémen dans les prochains jours». L'hospitalisation de M. Saleh en Arabie saoudite «marque, pour nous, le début de la fin de ce régime tyrannique et corrompu. Nous œuvrerons de toutes nos forces pour empêcher son retour» au Yémen, a déclaré pour sa part à l'AFP le porte-parole de l'opposition parlementaire, Mohamed Qahtan. Selon la Constitution, le vice-président, Abdel Rabbo Mansour Hadi, doit diriger le pays en l'absence du chef de l'Etat mais aucune annonce officielle n'a encore été faite dans ce sens. M. Mansour Hadi s'est entretenu hier avec l'ambassadeur des Etats-Unis à Sanaâ, Gerald Feierstein, de la situation dans le pays, a rapporté l'agence officielle Saba sans pour autant indiquer qu'il assumait la charge de président par intérim. «Nous sommes totalement disposés à coopérer avec Abd Rabbo, mais la difficulté réside dans le fait de savoir si les fils (et les neveux de Saleh) sont disposés à remettre le pouvoir à Mansour Hadi», a répondu M. Qahtan en réponse à une question. Le fils aîné du président, Ahmed, et ses neveux contrôlent les principaux organes de sécurité, notamment la Garde républicaine. La situation était relativement calme dans la capitale hier, après des tirs intermittents durant la nuit. Mais trois soldats dissidents sont morts dans une explosion accidentelle, selon une source militaire. Des sources tribales ont indiqué samedi que cheikh Sadek Al-Ahmar, le chef de la puissante tribu des Hached, était prêt à une trêve, proposée par l'Arabie saoudite, dans les combats qui opposent ses hommes aux troupes fidèles à M. Saleh dans le nord de Sanaâ. Par ailleurs, le comité d'organisation de la contestation a appelé, dans un communiqué publié tard samedi, à la constitution de comités de vigiles pour protéger les biens publics contre les destructions et les pillages. Cet appel a été lancé à la suite de pillages qui ont eu lieu samedi à Taëz après le retrait du centre de cette ville des forces de sécurité. Ces dernières ont réprimé durement ces derniers jours plusieurs manifestations hostiles au régime. Dans le sud, neuf militaires yéménites ont été tués et des dizaines blessés dans deux embuscades tendues samedi soir près de Zinjibar par des éléments présumés d'Al-Qaïda, selon une source militaire. |
La fin d’une époque, celle des ponts aériens et des passeports fabriqués en 2 heures de temps ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Frontières entre l’Algérie et le Maroc. Je confirme. Depuis samedi soir, elles sont ouvertes. Grandes ouvertes.
Passoire !
Mon Dieu ! Un 4 à 0 face aux Marocains nous ferait-il plus mal qu’une matraque qui s’abat sur la tête d’un médecin ou que l'arrestation des manifestants du samedi ? Hier, et ce matin encore, en sortant de chez moi, j’ai failli m’étaler par terre, tellement c’était glissant. Toutes ces larmes versées pour un match de foot perdu ? Mon Dieu, une deuxième fois ! Que j’aurais voulu que l’on s’émeuve dans ma patrie face au triste vaudeville qu’anime depuis plusieurs jours l’Oncle Sam dans une aile du château présidentiel. Que j’aurais voulu que l’on s’émeuve dans ma patrie devant ce phénomène quasiment nouveau et revivifiant d’hommes politiques qui déclinent une invitation officielle à venir tremper leurs lèvres dans des tasses de café et à touiller quelques propositions jusqu’à leur dissolution totale dans l’indifférence d’un système qui consulte par obligation bureaucratique et routinière. Je n’ai aucune raison de défendre Benchikha, Ziani ou Antar Yahia. Mais je dois à la raison de rappeler que les footballeurs de l’équipe d’Algérie ne sont responsables que d’un naufrage sportif. Ils n’y sont pour rien dans le naufrage plus collectif d’une nation. Ils ne sont pas responsables des dérives autoritaristes d’un régime «footballophage». Et quitte à m’attirer les foudres des inconditionnels de M’Bolhi, j’avoue que ce 4 à 0 est bénéfique à plus d’un titre. Pour un bon moment, un long moment, j’espère, les tentations de ponts aériens sur des stades soudanais sont écartées. Pour un bon moment, un long moment, j’espère, la gestion de la crise et des émeutes par le foot est terminée. Pour un bon moment, un long moment, j’espère, les milliards dépensés à nous convaincre que la viande nous paraîtra moins chère et la vie moins dure si Boudebouze marque un coup franc et nous qualifie pour le prochain tour d’un quelconque tournoi, ça aussi, c’est fini ! La gestion par le passeport octroyé en deux heures de temps afin d’aller faire peur aux supporters de l’équipe d’en face, ça ne marche plus ! En cela, ce 4 à 0 marrakchi est salvateur. Il ôte un alibi aux gérants de l’immense gazon qu’est devenue l’Algérie. Désolé, pas d’accalmie sur le dos d’un résultat de foot cette fois-ci. Faut chercher ailleurs les mecs. Oui ! Oui ! Je sais ! C’est plus difficile à faire sans Magic et ses copains. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. |
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