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De nos envoyés spéciaux à Annaba : Amine Andaloussi et Samir Sid Stade du 19-Mai-1956, affluence record, organisation correcte, temps printanier. Arbitres : Rajindraparsad Seechurn (Ile Maurice), Sami Issa et Raj Ramdcoul. Avertissements : Slimani et Hermach (Maroc), Mesbah (70’) Alg. Buts : (Alg) Yebda (sp.) à la 7’. Algérie : Mbolhi, Mustapha Mehdi, Mesbah, Antar Yahia (puis Medjani 70’) , Bouzid, Lemmouchia, Medhi Lahcen, Yebda (puis Hadj Aïssa à la 90’), Boudebouz (puis Belhadj à la 80’), Djebbour, Ghazal. Entraîneur : Abdelhak Benchikha Maroc : El-Miaghri, Bassir, Benatia, El-Kantari, Slimani, Hermach, Belhanda (puis Aïssani à la 89’), Khardja, Boussoufa, Taârabt (puis El Arabi à la 70’), Chamakh. Entraîneur : Eric Gerets.
Dans une ambiance électrique, les deux formations ont entamé les débats sous la direction de l’arbitre mauricien Rajindraparsad Seechurn. Mais quelques instants auparavant, le coach algérien a eu des sueurs froides dans le dos. Et comment ! Puisque le stratège Karim Ziani ressent des douleurs, à peine rentré sur le terrain pour s’échauffer avec ses coéquipiers que le maestro est immédiatement remplacé par Ghazal. Qu’importe puisque d’emblée, les Verts s’élancent à l’assaut de l’arrière-garde adverse, grâce à un 4-3-3 bien huilé. Les Algériens, portés par un public surchauffé mais très correct pressent les défenseurs. Les débats sont quelque peu physiques mais à la limite de la correction ; cela a causé des petits bobos à Antar Yahia qui poursuit le match tel un lion. Bien au contraire, il alimente intelligemment ses camarades qui foncent vers les défenseurs adverses. Ces derniers concèdent un premier coup franc. Yebda voit sa balle détournée par un défenseur sur la transversale adverse. Mais l’occasion suivante est fatale pour les Lions de l’Atlas qui concèdent le premier but. Sur une belle attaque à partir du flan gauche, un défenseur marocain repousse la balle des deux mains et c’est le penalty indiscutable. Yebda se charge de le botter superbement d’un tir dans le coin droit de l’infortuné El Miaghri. Piqués dans leur amour-propre, les Rouges marocains tentent de se secouer et aller vers les buts adverses bien gardés par l’imposant et serein Mbolhi. D’ailleurs, il n’est pas vraiment inquiété car en face, seul Chamakh tente de se démener en récupérant en vain les rares balles de ses camarades. Au fil du temps, les Marocains s’accaparent du milieu de terrain mais sans résultat. Il faut attendre la 13’ pour voir un essai marocain que les Algériens renvoient «rageusement». Huit minutes après le premier essai marocain, Chamakh, encore lui, se retrouve seul face à Mbolhi mais ce dernier lui subtilise le cuir. Progressivement, les Algériens récupèrent l’entre-jeu et ratissent large, privant leurs vis-à -vis de beaucoup de balles. Il faut dire que le réveil du public est pour beaucoup. Après une autre tentative ratée des Rouge, le jeu baisse d’intensité. D’un côté, les Algériens attendent leurs adversaires qui ne jouent que sur Chamakh mais ce dernier est bien «pris en charge par le trio Bouzid- Antar et Mesbah. Les dernières minutes qui s’égrenent voient un autre pressing de nos attaquants mais ni Ghazal, ni Boudebouz ne parviennent à «tuer le match». Place à la pausecitron sur le maigre mais précieux but d’avance pour nos capés. C’est au tour des coachs de requinquer leurs poulains. La reprise a été quelque peu timide des deux côtés, avec le même schéma tactique et le public est plus discret. Alors que Benchikha reste serein sur son banc, le coach marocain Guerets s’agite et ne tient plus à sa place. Ses poulains le remarquent et essaient de se secouer pour lui «faire plaisir» . Il faut avouer que les défenseurs s’oublient et leur laissent le champ libre. Mais les Marocains restent maladroits tout comme Ghazal qui reste fidèle à ses ratés. Mais ce sont les Marocains qui passent, à la 69’ à côté de l’égalisation. Il est vrai que le cafouillage qui s’est produit dans les six mètres algériens a déboussolé les défenseurs algériens. Heureusement que notre grand Mbolhi a annihilé un puissant tir de Belhanda. La fatigue se fait sentir dans les deux camps et c’est le moment des remplacements. A la 70’, le Marocain El Arabi remplace Taârabt et Antar cède sa place à Carl Medjani. A partir de cet instant-là , la défense algérienne évolue d’une manière inédite. Mais malgré le manque de cohésion, elle tient le coup. Les Algériens redeviennent plus audacieux mais tour à tour, Djebbour et Mesbah ratent leurs essais alors qu’entre-temps, Mesbah écope d’un «jaune». Dans «son jour», Mbolhi fait des miracles et sauve «la baraque» à plusieurs reprises, soulageant les fans qui «croisent» leurs doigts. Sentant les Marocains enragés dans leurs tentatives d’égaliser, notre coach joue la prudence et incorpore Belhadj à la place de Boudebouz. Voyant que le moment est venu pour jouer le rôle qui lui est dévolu, le public se réveille et pousse ses favoris à résister jusqu’au bout de leurs efforts. Ouf, le referee libère et les joueurs et les milliers de fans ainsi que les millions de spectateurs restés chez eux. Au bout d’un effort surhumain, les Algériens préservent le maigre mais précieux but. Oubliés les premiers ratés de ces qualificatifs et place à l’espoir. A. A.
Déclarations express : Hassan Yebda : «La victoire, on l’a voulue et on l’a eue. Les trois points récoltés nous relancent pour la course à la qualification, même si le match n’a pas été facile. Nous l’avons abordé avec pas moins de cinq joueurs blessés et les remplaçants ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Le parcours est encore long. Nous ferons tout notre possible pour nous qualifier. Je remercie le merveilleux public qui a tenu son rôle de 12e homme».
Echos du stade
Stade archiplein au bout d’une heure. L’engouement des supporteurs algériens envers leur équipe nationale s’est vérifié «en live». En effet, les milliers de fans ont, dès l’ouverture des portes de l’enceinte sportive, envahi les gradins pour les occuper complètement en une heure seulement. Ce qui a amené les organisateurs à fermer les portes à 12h. De ce fait, les centaines de personnes venues après, n’ont pu accéder malgré qu’elles aient acquis les fameux billets.
Les gens de la presse handicapés dans leur travail Bien que les conditions d’accès au stade ont été facilitées aux journalistes venus couvrir la rencontre, une mauvaise surprise les attendait dès qu’ils se sont installés à leurs pupitres. Il n’y avait pas de prise d’alimentation électrique pour mettre en marche les micro-ordinateurs portables ni de prises de téléphone. La mort dans l’âme, les envoyés spéciaux se sont «débrouillés», chacun à sa manière pour «balancer» leurs papiers à leurs rédactions.
Sur «Freestyle» pour faire patienter le public Wassim Benslimane, vice-champion de France de Freestyle Foota a gratifié, le public du stade 19-Mai-1956, d’un superbe spectacle en free-styce, Wass, a été longuement ovationné par le public. Pour rappel, Wassim Benslimane a représenté l'Algérie au championnat du monde de Freestyle organisé dernièrement à Cape Town, en Afrique du Sud.
Madjer, Fergani et Belloumi applaudis L’arrivée au stade de trio Madjer, Belloumi et Fergani n’est pas passée inaperçue, les ex-mondialistes ont eu droit à un chaleureux accueil du public. Installés à la tribune d’honneur, les ex-internationaux ont été sollicités pour de multiples séances de photos avec plusieurs de leurs fans .
La sécurité bien mise en place Comme promis, les mesures de sécurité planifiées par les autorités de la wilaya ont été bien appliquées dans leur ensemble. Ainsi, les premières heures vécues aux abords du stade et même à l’intérieur n’ont pas connu de perturbations notables. Il faut dire que les centaines d’éléments des services de sécurité auxquels se sont joints ceux du Darak El-Watani ont permis de maîtriser la situation. D’ailleurs, des renforts d’unités de services de sécurité sont arrivés des wilayas limitrophes.
Sachets d’eau offerts Les organisateurs ont mis à la disposition des organisateurs 50 000 sacs d'eau pour servir les supporters, notamment en cette journée de chaleur. Les organisateurs ont installé des citernes d'eau à la disposition des spectateurs. C'est dire que l'alimentation des supporters en eau potable ne s’est pas posée cette fois-ci, contrairement à la finale de la coupe d'Algérie. Louable initiative à multiplier lors des futures compétitions.
Les fans marocains en sécurité Tout a été prévu pour éviter les débordements ou accrochages entre supporters des deux nations. Quelque 60 fans des Lions de l’Atlas ont effectué le déplacement. Une tribune de 3 000 places leur a été consacrée à défaut de places libres dans le stade, des familles algériennes ont pris place aux côtés des supporters marocains.
Animation La direction de l’Opow a fait passer en boucle des chansons de l’équipe nationale, histoire d’occuper le public dans sa longue attente. Cela a mis de l’ambiance dans les gradins et entraîné les fans des Verts dans d’interminables danses.
Une ambiance folle dans la ville Toute la nuit et la matinée d’hier, la ville d’Annaba vibrait aux sons des concerts de klaxons et des vuvuzelas, des chants entonnés à la gloire des Verts. Même les magasins de musique se sont mis de la partie en installant des DJ sur les trottoirs, inondant les alentours d’une musique assourdissante mais envoûtante. Walter Gagg, Monsieur «sécurité» de la Fifa a inspecté le terrain. Quelques heures avant l’entame du match, M. Walter Gagg, l’officier de la Fifa pour ce derby et aussi directeur des stades, des infrastructures et de la sécurité à la Fifa est descendu sur le terrain pour inspecter la pelouse et les filets et tous les autres éléments devant intervenir dans le bon déroulement de la rencontre.
Des fans marocains arrivent en dernière minute L’avion de la compagnie Royal Air Maroc a atterri hier à 15h à l’aéroport Rabah-Bitat d’Annaba transportant environ 150 supporters marocains et quelques officiels. Ces derniers ont été directement acheminés vers le stade du 19-Mai-1956.
Deux portes du stade défoncées Des centaines de supporters, ne pouvant patienter devant l’entrée du stade, n’ont pas trouvé mieux que de défoncer deux portes d’accès et entrer dans l’enceinte sportive. Cette irruption de force a fait des blessés et des interpellations ont été effectuées, provoquant des affrontements avec la police. Selon la Protection civile, une cinquantaine de blessés ont été dénombrés, entre policiers et supporters.
Actualités
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LA PROTESTATION S’AMPLIFIE Plusieurs sit-in devant la présidence |
Les sit-in se multiplient devant le palais d’El-Mouradia. Hier, à côté des enseignants contractuels, les familles victimes du terrorisme, les rapatriés de Libye ainsi que les militaires contractuels ont pris possession, à leur tour, des abords de cette institution prévoyant même de passer la nuit sur place, et ce, jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Suite... |
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Et nous ?(V) |
Par Nour-Eddine Boukrouh En février 1979, j’ai eu le privilège de m’embarquer dans le premier vol Paris- Téhéran qui a suivi celui qui venait de ramener de France l’ayatollah Khomeïni. Je voulais me rendre en Iran pour vivre de l’intérieur la révolution iranienne et témoigner de ce que j’aurais vu et vécu. C’est ce que je ferai en publiant dans l’unique quotidien francophone algérien de l’époque, El-Moudjahid, mon témoignage sous la forme d’un long reportage intitulé «Voyage dans la révolution iranienne» (2, 3 et 4 juin 1979). Suite... |
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ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR L’aveu de Harraoubia |
Dans sa première apparition publique depuis l’entame de la contestation estudiantine, il y a de cela plus d’un mois, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’est dit surpris de l’ampleur des rumeurs, aussi infondées soient-elles, ayant poussé les étudiants à évoquer des choses invraisemblables. Il a néanmoins avoué que le gouvernement a annulé un décret dont le contenu était plutôt rationnel. Suite... |
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DÉCLARATION DU CCDR Rassemblement des forces démocratiques et mobilisation citoyenne : une nécessité pour le changement |
Dans sa déclaration du 20 mars 2000, le CCDR avait déjà dénoncé les signes avant-coureurs d’une dérive politique, économique et sociale, et la résurgence annoncée de l’intégrisme islamiste et sa réhabilitation rampante par le pouvoir. Suite... |
Actualités : LA CNCD ÉLABORE UNE PLATEFORME Sept propositions pour faire chuter le régime
La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) fixe ses objectifs : ses membres ont élaboré une plateforme dans laquelle ils proposent des pistes pour arriver à changer le régime. Première étape : la tenue d’une conférence nationale qui aura pour mission la désignation d’un conseil national démocratique. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La plateforme de la CNCD est arrivée à maturation. Elle a été adoptée et sera largement diffusée. Elle repose sur pas moins de sept propositions. La CNCD propose dans un premier temps la tenue d’un conseil national de transition démocratique composé de «personnalités résolument engagées pour le changement démocratique» avec un mandat ne pouvant excéder les 12 mois et s’engageant à ne pas briguer de postes après la phase de transition. Ce conseil aura pour tâches principales, la dissolution de toutes les institutions élues, la nomination d’un gouvernement de transition et la rédaction d’une constitution qui sera au préalable soumise à l’approbation populaire par voie référendaire. Ce n’est qu’une fois ces conditions réunies, que ledit conseil pourra tenir des élections dont «la préparation et la mise en œuvre devront se faire en toute transparence et sous une observation internationale obéissant aux règles qui ont présidé à tous les scrutins ayant suivi la fin des systèmes autocratiques». Ledit conseil aura également pour mission de créer une commission qui aura la charge de «restituer le sigle FLN à la mémoire collective». Il aura sous sa coupe «l’armée et l’ensemble des services de sécurité qui auront pour mission la défense du territoire et du caractère républicain et démocratique de l’Etat». Ce n’est qu’au terme de ce processus que «l’Algérie démocratique et sociale inscrira son destin dans l’actualisation des principes fixés par la conférence de Tanger qui stipulait, dès 1958, que la fédération des Etats nord-africains est le parachèvement naturel des indépendances de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc». La CNCD, qui regroupe outre des partis politiques, des associations citoyennes, des représentants d’étudiants, de chômeurs, de défenseurs de droits de l’homme, entamera un travail de sensibilisation afin de faire connaître ses propositions. Toutes les parties se reconnaissant dans cette démarche peuvent renforcer les rangs de la CNCD qui n’en démord pas puisque, dès samedi prochain, ses membres battront le pavé, une fois de plus, à Alger pour réclamer la fin du régime et arracher le droit de manifester de manière pacifique. N. I.
Actualités : LA PROTESTATION S’AMPLIFIE Plusieurs sit-in devant la présidence
Les sit-in se multiplient devant le palais d’El-Mouradia. Hier, à côté des enseignants contractuels, les familles victimes du terrorisme, les rapatriés de Libye ainsi que les militaires contractuels ont pris possession, à leur tour, des abords de cette institution prévoyant même de passer la nuit sur place, et ce, jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Journée de colère, hier, devant le palais d’El-Mouradia. Plusieurs centaines de protestataires ont pris d’assaut les abords de la Présidence. Les familles victimes de terrorisme dont la plupart sont venues de la wilaya de Relizane, les Algériens rapatriés de Libye et des militaires contractuels ont interpellé le président sur leur situation. Ces contestataires sont décidés à ne pas quitter les lieux jusqu’à obtention d’une réponse favorable à leurs différentes doléances. Les enseignants contractuels sont à leur deuxième semaine de protestation et ils ne comptent pas repartir sans avoir en main le décret de leur intégration. Cependant, la colère monte au sein des protestataires. Après avoir bouclé une semaine de sit-in, jour et nuit, devant le palais d’El Mouradia, sans réaction de la part des autorités, les enseignants contractuels menacent d’un suicide collectif. «Intégration ou suicide» crie-t-on. «Nous sommes fatigués et nous n’avons ressenti jusqu’à présent que du mépris de la part des autorités. Nous gardons encore un peu d’espoir pour que notre président débloque notre situation. Cet espoir est en train de s’effilocher. Aujourd’hui, nous n’avons rien à perdre, et si au cours de cette semaine personne ne réagira, nous avons décidé de nous suicider, ici même, devant la Présidence», menacent les enseignants contractuels. En attendant, ils tentent, par tous les moyens, d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur situation. Ils ont essayé de bloquer la route pendant toute la journée, provoquant par la même occasion des affrontements avec les services de sécurité. Pour leur part, les familles victimes du terrorisme exigent le déblocage de leurs indemnités financières gelées depuis 2002. «Après avoir reçu des indemnités minables, le versement de nos pensions a été arrêté depuis plusieurs mois», ont-ils dénoncé. «Nous voulons avoir les mêmes privilèges que les repentis. Nous avons perdu plusieurs membres de nos familles à cause du terrorisme et nous ne demandons pas la charité mais nos droits», ont déclaré les protestataires. Les Algériens rapatriés de Libye ne lâchent pas du lest, non plus. Ils demandent une prise en charge après avoir abandonné tous leurs biens en Libye. «Les autorités nous ont promis une prise en charge après notre rapatriement, mais, une fois en Algérie, nous sommes livrés à nous mêmes sans aucun revenu», dénoncent-ils. Les contractuels de l’ANP, pour leur part, protestent contre leur licenciement «abusif» et demandent la régularisation de leur situation. «Nous demandons des indemnités ou notre réintégration », exigent-ils. S. A.
Sports
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ALGÉRIE 1 - MAROC 0, PARIS RÉUSSI POUR LES VERTS L’essentiel, au bout d’un beau duel |
De nos envoyés spéciaux à Annaba : Amine Andaloussi et Samir Sid Stade du 19-Mai-1956, affluence record, organisation correcte, temps printanier. Arbitres : Rajindraparsad Seechurn (Ile Maurice), Sami Issa et Raj Ramdcoul. Avertissements : Slimani et Hermach (Maroc), Mesbah (70’) Alg. Buts : (Alg) Yebda (sp.) à la 7’. Algérie : Mbolhi, Mustapha Mehdi, Mesbah, Antar Yahia (puis Medjani 70’) , Bouzid, Lemmouchia, Medhi Lahcen, Yebda (puis Hadj Aïssa à la 90’), Boudebouz (puis Belhadj à la 80’), Djebbour, Ghazal. Suite... |
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Sports : HANDBALL CHAMPIONNAT NATIONAL, D1 MESSIEURS (1re JOURNÉE DE LA 2e PHASE) La hiérarchie se dessine
Comme prévu, le démarrage de la seconde étape du Championnat national de la division une messieurs a eu lieu avant-hier et a connu un déroulement sans embûches. Pour rappel, la troisième phase, caractérisée par les demi-finale et finale, est supprimée cette saison et l’équipe classée en première position du play-off sera sacrée championne d’Algérie. Au soir de cette 1re étape, les résultats enregistrés et avec le classement de départ de chaque équipe avec les points obtenus de la phase précédente, la hiérarchie semble se dessiner aussi bien au play-off qu’au play-down. Concernant la course au titre, dans le tournoi play-off, il semble bien qu’El-Biar soit le perdant de cette journée après son nul obtenu dans le derby algérois face à Baraki. De ce fait, elle se voit dépassée par Skikda, vainqueur à El-Oued et rejointe par Saïda, autre bénéficiaire après son succès sur Boufarik. Du côté de la terrible lutte pour le maintien pour éviter les quatre places menant droit au palier inférieur, il y a lieu de relever la cassure entre deux groupes d’équipes. A l’extrémité du peloton, se positionnent Sétif et Bab-el-Oued. Avec leurs victoires respectives sur El Arrouch et Chelghoum Laïd, ils sont sur la bonne voie de rester parmi l’élite à l’exercice prochain. Deux autres formations, talonnant les deux leaders d’un point, dégagent la même impression. Ce sont Barika et Aïn Touta, eux aussi ayant remporté leur matche aux dépens de Tizi-Ouzou et Alger-Centre. On peut dire que chacun de ces quatre sociétaires est déjà dans une situation de potentiel relégable. Parmi ce quatuor, les Tizi-Ouzéens sont très mal lotis et il faudra un miracle pour qu’ils s’en sortent. Pour les trois autres, l’espoir demeure. O. K.
Les Résultats Play-off GS Pétroliers -CR Bordj-Bou-Arréridj 29-20 MC Saïda - GS Boufarik 24-20 O. El Oued - JSE Skikda 26-33 CRB Baraki- HBC El-Biar 22-22 Play-down TR Sétif - R El Arrouch 31-27 TRB BEO - CC Laïd 22-20 CRBEE A.-Centre -ES A.Touta 27-33 JS Kabylie - AB Barika 21-33
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Un Wissam, une médaille pour ces voix d’or ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Libye. Dernière minute. Cerné de toutes parts, coupé du monde, soumis à un embargo draconien, privé de ses approvisionnements, Kadhafi serait sur le point de se rendre…
… chez son dealer !
Je voudrais rendre un hommage solennel aujourd’hui. Parce que j’estime qu’à ces gens-là , on n’a jamais rendu l’hommage auquel ils ont pourtant droit. Et comme je n’aime pas les injustices, je m’en vais réparer celle-là . Donc, je rends le plus officiellement qui soit un vibrant hommage aux voix et aux corps qui lisent depuis quelques années, de manière stoïque, sans jamais se plaindre, sans rechigner à la tâche et avec une abnégation sans faille, les discours qu’Abdekka ne prononce plus lui-même. 24 Février. 19 Mars. 5 Juillet. Quelle que soit la date, quelle que soit l’occasion, nous sommes maintenant 34 millions à être à peu près sûrs qu’un homme, rarement une femme, va nous lire un discours que lui aura remis auparavant le service «discours à faire lire» de la Présidence. Ah ! Non ! Je vous entends déjà , éternels râleurs et blasés professionnels, me rétorquer : «Pfuit ! Mais qu’est-ce que lire juste un petit discours de moins de 30 minutes !» Eh bien non ! Ne croyez surtout pas qu’il soit donné au premier venu de lire un discours que doit en théorie prononcer lui-même le président de la République. C’est une mission difficile. Extrêmement difficile. Pensez-vous sincèrement qu’il soit facile de dire devant une assistance, à haute voix, d’un timbre clair et dégagé : «Tout va bien ! Nous sommes sur la bonne voie ! Nous avons fait les bons choix ! Alhamdoulillah !» ? De le dire alors que tout autour, c’est la catastrophe, c’est la bérézina, c’est la wakhda ? Non, bien sûr ! C’est un art inégalé que de sortir de sa bouche des mots présidentiels aussi euphoriques dans un climat de guerre civile, de barricades permanentes, de pneus brûlés, de jerrycans d’essence et de briquets prêts à cliquer. Pourtant, cette mission quasi impossible, ces hommes de l’ombre, ces soldats du discours, ces sherpas de la parole du châtelain l’accomplissent en toutes circonstances. Et personne n’est là pour leur décerner la médaille qu’ils méritent. Même pas un p’tit Wissam sur le revers de la veste ! Rien ! Alors, moi, ici même, du haut de cette tribune, je la leur décerne cette distinction. Je la leur accroche bien profond la médaille. Car, grâce à leur sacrifice, nous nous rappelons à des dates précises, nous nous souvenons à des occasions de plus en plus rares que l’Algérie a encore un Président. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. | |