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Coup de théâtre, hier, à l’Assemblée. Deux partis politiques annonçaient, séparément, une décision identique, celle de la suspension de leur participation au Parlement. Le Front national algérien de Moussa Touati, qui dispose d’un groupe parlementaire de quinze députés, mais surtout le Rassemblement pour la culture et la démocratie, seul parti d’opposition à l'Assemblée populaire nationale, annoncent donc le gel de leurs activités parlementaires. Historiquement, c’en est là une première en la matière. Politiquement, il s’agit d’un geste fort qui ébranle la squelettique crédibilité de la plus faible Assemblée qu’a eu à connaître l’Algérie indépendante. Outrageusement dominée par les trois partis de l’Alliance présidentielle, le FLN, le RND et le MSP, qu’appuie une sorte de «demi-pensionnaire» de cette même alliance, qu’est le PT de Louisa Hanoune, le retrait du RCD de Saïd Sadi réduira l’APN à un simple comité de soutien de luxe à Abdelaziz Bouteflika. Déjà mal partie en mai 2007 avec le fort taux d’abstention qui avait marqué l’élection législative et la traditionnelle fraude qui avait perverti ses résultats, l’actuelle Assemblée offrira une piètre image d’une institution pour le moins inutile. Tout juste bonne à donner son estampille nécessaire aux décisions gouvernementales, quand Bouteflika daigne l’associer en plus. Le locataire du palais d’El-Mouradia, qui a toujours pris le plus grand soin d’éloigner le Parlement des «choses sérieuses», a fini par prendre habitude de recourir aux ordonnances pour tous les textes d’importance. Désormais, l’Assemblée de Abdelaziz Ziari n’aura même plus quelques interventions de députés de l’opposition à faire valoir pour sauver l’honneur. Le gel de la participation d’un parti comme le RCD «dénudera» et l’Assemblée et le pouvoir. Ses alliés aussi. Kamel Amarni
Le RCD suspend ses activités parlementaires Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a annoncé hier, via un communiqué de son groupe parlementaire, qu’il suspendait ses activités parlementaires. Une suspension dont le prolongement éventuel sera examiné lors de la prochaine session ordinaire du conseil national du parti, laquelle interviendra dans deux mois. Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - C’est fait. Un acte joint à la parole. Le RCD suspend sa participation au Parlement. «Le RCD a décidé de suspendre ses activités parlementaires jusqu’à ce que les conditions d’une transmission fidèle des interventions des députés soient garanties», a informé, en effet, le groupe parlementaire du parti dans un communiqué rendu public hier après-midi. Il y a dans cette décision beaucoup d’audace politique, énormément de lucidité, après tout ce que les députés ont subi lors des manifestations publiques. Insultés, réprimés, bastonnés, blessés et objet de tentatives d’assassinat, les députés ne pouvaient continuer à siéger au Parlement comme si de rien n’était. A plus forte raison encore lorsque leur immunité parlementaire est bafouée. Mais comment se traduira cette décision de suspension des activités parlementaires ? Le député Mohcine Belabes, également secrétaire national du parti à la communication et à l’organique, précise : «Dès ce jour, les parlementaires du parti s’abstiendront de participer aux travaux des commissions et aux plénières. En somme, ils ne participeront à aucune activité parlementaire.» Il reste le pourquoi de cette décision. M. Belabes explique qu’«il n’est plus possible d’accomplir les missions parlementaires. L’Assemblée populaire nationale refuse toujours le débat parlementaire sur les véritables préoccupations des citoyens. Elle refuse encore toujours l’institution de commissions d’enquêtes parlementaires. De plus, l’Assemblée se prépare à des débats à huis clos autour du code communal et du code de wilaya, la télévision refusant de retransmettre les débats». Ajoutant : «Et, plus grave encore, l’immunité parlementaire est foulée aux pieds, puisque, aux multiples agressions dont ils sont victimes chaque samedi, les députés sont objet de tentatives d’assassinat, comme il était arrivé au député Saïd Sadi lors de la marche du samedi 5 mars à El- Madania.» Notre interlocuteur a affirmé aussi que «c’est au conseil national du parti, qui se réunira en session ordinaire dans deux mois, de débattre des suites à donner à cette suspension d’activités parlementaires ». Le RCD, pour rappel, réclame, depuis bien avant qu’il ne se résout à cette décision, la dissolution des assemblées élues. Le parti, membre actif de la CNCD qui organise chaque samedi une marche populaire à Alger, a eu déjà à s’illustrer dans des positions du genre quand l’éthique politique l’exige. Lors du Printemps noir en 2001, le parti, pour dénoncer l’assassinat de jeunes en Kabylie par les gendarmes et la répression féroce opposée aux populations de la région, s’est retiré du gouvernement.
Actualités : Bouteflika reste, mais à quel prix ?
Par Mohamed Benchicou Qui l’eût cru ? Menacé de départ il y a à peine quinze jours, le président algérien se redresse et oublie, du coup, ses promesses. La raison ? Il s’est retrouvé au centre de stratégies qui nous échappent, celle des Occidentaux obnubilés par l’Aqmi et celle des partis de Sant’Egidio obsédés par la mise à l’écart de l’armée algérienne. La petite phrase est de Mourad Medelci et date du 7 mars : le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, n’a pas l’intention de partir avant la fin de son troisième mandat en 2014. Finies les craintes, d’il y a à peine quinze jours, de la contagion tunisienne et égyptienne ; finies les rumeurs qui prédisaient un président annonçant aux Algériens son intention de ne plus se présenter aux prochaines élections et de quitter même le pouvoir avant le terme du troisième mandat pour raison de santé. Fini l’affolement. L’heure est à la bravade : «Le président a été élu pour un mandat qui lui permet de rester aux commandes jusqu'en 2014. Il a été élu et bien élu», a répliqué le ministre algérien à ceux qui n’auraient pas encore saisi la fermeté du message et qui auraient cru aux révélations de WikiLeaks sur les fraudes aux élections de 2009. Malade, dites-vous ? Pensez donc ! Medleci est catégorique : «Permettez-moi de vous rassurer, sa santé est excellente. » Et qu’importe si l’on sait, toujours par WikiLeaks, que le président souffre d’un cancer ! On peut très bien gouverner avec ça ! La résurrection s’accompagne, comme de juste, d’une amnésie. Oubliées les promesses d’ouverture du champ politique et médiatique, de démocratisation de la vie publique. C’est sans état d’âme que le ministre de la Communication, Nacer Mehal, a révélé que l’ouverture du champ audiovisuel en Algérie n’est pas pour demain. «L’ouverture du champ audiovisuel n’est pas encore à l’ordre du jour», a-t-il affirmé, péremptoire, devant la presse, en marge de l’ouverture de la session de printemps du Parlement. M. Mehal a même mis la forme pour paraître le plus méprisant possible. «Je précise, je dis bien, elle n’est pas encore à l’ordre du jour», et d’insister encore : «J’ai bien utilisé le mot encore.» Dans le même temps, l’infatigable Medelci, qui ne craint décidément pas de se contredire, annonçait fièrement, ce mardi 8 mars, que les frontières entre l’Algérie et le Maroc, fermées depuis 1994, ne se rouvriront pas de sitôt. «L'ouverture de la frontière algéro-marocaine n'est pas à l'ordre du jour et nous n'avons mandaté personne pour discuter de cela.» Il y a à peine quinze jours, le mercredi 23 février, sous la pression des évènements et l’influence des Américains, le même Medelci annonçait, lors d'une conférence de presse, que l'Algérie travaillait à accroître ses relations avec «ses amis et frères marocains» et nous apprenait que le Maroc et l'Algérie avaient convenu d'une «initiative politique » destinée à renforcer leurs relations bilatérales. Plus question de cela. Sauvé par l’Aqmi ! Bref, on l’a compris, ce n’est plus cette Algérie de Bouteflika diminuée diplomatiquement qui parle aujourd’hui ; ce n’est plus celle-là, ébranlée par les évènements de Tunisie et d’Égypte, fragilisée, assimilée aux pouvoirs dictatoriaux du monde arabe et que les évènements avaient conduit à se justifier puis à faire des concessions, qu’on entend. C’est une autre, ragaillardie, qui n’a plus besoin de négocier ses soutiens extérieurs pour rester au pouvoir. Ce sont ces soutiens extérieurs, justement, qui expliquent ce retour en grâce. Les évènements de Libye et la crainte d’une offensive islamiste sur le Maghreb ont fait reculer les Etats-Unis et les capitales européennes qui, au début du mois de février, exhortaient le pouvoir de Bouteflika à «un vrai changement ». Le président Obama, rappelons- nous, au lendemain de la levée de l’état d'urgence, s’était dit «impatient de voir les prochaines mesures qui seront prises pour permettre aux Algériens d'exercer pleinement leurs droits universels, dont la liberté d'expression et d'association ». Et, c’est dans cette perspective que les États-Unis continueront à coopérer avec l’Algérie, avait-t-il ajouté. Avant lui, le secrétaire d’État adjoint chargé des Affaires politiques, William Burns, en visite à Alger, avait parlé de «peuples en quête de liberté, de dignité et d'opportunités », précisant que «la réponse à ces aspirations devrait être “la plus ouverte, la plus sérieuse, la plus claire et le plus tôt possible”». Jusqu’à la fin février, les Américains attendaient donc Bouteflika sur le «vrai changement » Puis tout bascula. Devant la détérioration de la situation en Libye et l'affaiblissement de la Tunisie, les États-Unis changent de discours. Oubliées les critiques et les mises en garde qui ont suivi les marches empêchées de l'opposition à Alger. Place à un discours positif et conciliant à l'égard du pouvoir algérien. «Les Américains et les Français veulent éviter que le régime algérien ne tombe aussi, parce qu'il peut jouer un rôle-clé pour stabiliser le Grand Maghreb et éviter qu'Al Qaïda ne profite du chaos», explique un analyste algérien au journal Sud-Ouest. «Le fait que l'opposition peine à mobiliser joue en faveur du pouvoir», ajoutet-il. «Pour les Américains, une instabilité générale dans tout le Maghreb – même momentanée – pourrait favoriser Al Qaïda. Dans le rapport du Congrès américain sur l'Algérie, les craintes américaines sont clairement exprimées. Du coup, ils préfèrent épargner le régime algérien et lui faire jouer le rôle de stabilisateur dans la région, en limitant notamment les risques d'une implantation d'Aqmi chez les voisin», analyse le journal électronique TSA. Tout cela est parfaitement exprimé par Daniel Benjamin, coordonnateur de la lutte antiterroriste au département d'Etat lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège de l'ambassade américaine à Alger. Interrogé sur un éventuel «changement démocratique » qui serait recommandé par le gouvernement américain aux Algériens, le conférencier s'en est vertement défendu, affirmant que «ce n'est pas aux Etats-Unis de prescrire quoi que ce soit», insistant au passage que «c'est aux Algériens de déterminer leur sort». Les Etats-Unis s'interdisent «toute tentative d'ingérence dans les affaires internes d'un pays». À quel prix ? Voilà donc le régime algérien relancé. A quel prix le pouvoir va-t-il se maintenir ? D’abord par un surcroît de répression. L'Etat-Bouteflika ne peut pas lever l'état d'urgence ni démocratiser la vie publique ni ouvrir le champ médiatique parce qu'il ne s'impose à la société algérienne que par la répression, le garrottage des libertés, la censure, l'interdit. Ainsi, 24 heures après avoir annoncé la «levée imminente de l'état d'urgence», le pouvoir a-t-il annoncé que la marche prévue samedi 26 février à Alger sera interdite ! Autrement dit, la levée d'urgence est de la poudre aux yeux. Ce même Etat ne peut pas résorber le chômage ni le malaise social parce que, n'étant pas dans la gouvernance mais dans le contrôle de la population, il n'a pas de projets d'investissement pour de grands chantiers qui relanceraient l'emploi. Etant dans le contrôle de la population, il ne peut concéder aucune liberté, y compris la liber d'entreprendre ! Ensuite, par un déclin économique. Etant un Etat étranglé par la corruption, cet Etat est incapable de financer un projet d'investissement sans que l'essentiel des fonds n'atterrissent dans des comptes bancaires suisses ouverts par les dirigeants eux-mêmes ou leurs prête-noms. Etant un pouvoir archaïque, il ne dispose pas d'institutions modernes capables de concevoir un plan de sortie de crise et de moderniser l'économie. Rappelons-nous : l'Etat- Bouteflika, n'ayant pas de projets d'investissement pour de grands chantiers qui relanceraient l'emploi, avait tout simplement légalisé le trabendo, le marché informel ! Le premier à avoir cédé, sous l’emprise de l’ébullition sociale suite aux émeutes de janvier 2011, est le président Bouteflika. Lors d'un Conseil des ministres, il a donné consigne au gouvernement d’«alléger» les formalités et procédures destinées au transfert du commerce informel sur la voie publique vers des sites aménagés. Même le patronat partage ces craintes. Les chefs d'entreprise réunis au sein de l'organisation patronale FCE, et qui ont tenu mercredi une réunion pour évaluer les mesures présidentielles, s'étaient dits déçus par lesdites mesures économiques annoncées, mardi 22 février en Conseil des ministres. «Si le gouvernement veut réellement créer des emplois, il doit libérer les initiatives et laisser les gens travailler», affirme le patron d’une société privée au journal électronique TSA. Les patrons s’étaient quittés divisés et inquiets. «Il ne s’agit pas d’un problème d’argent, les banques regorgent de liquidités. Le problème réside dans les obstacles presque infranchissables dressés par le gouvernement sur le chemin des chefs d’entreprise pour investir et utiliser cet argent», avoue le directeur d’une entreprise privée au même journal Des chefs d’entreprise se sont opposés à la rédaction d’un communiqué pour applaudir les mesures présidentielles, comme proposé par des membres du Forum. Bref, le pouvoir, piégé de toutes parts, incapable de proposer une alternative à la revendication nationale et internationale, mais déterminé à rester sur le trône, apparaît aujourd'hui dans toute son impuissance. Pour caricaturer, il préfère apparaître comme le gouvernement du vendeur à la sauvette plutôt que de céder la place ! Aussi, faut-il s’attendre à une brusque flambée de mécontentement et prédire que le (brusque et aléatoire) soutien américain ne sera pas suffisant pour épargner au pouvoir algérien le même sort que les régimes tunisien, égyptien et libyen. Dans une récente étude pour évaluer le risque d'instabilité des pays du monde arabe, rapportée par le quotidien français le Figaro, la très sérieuse banque américaine Merrill Lynch classe l'Algérie à la quatrième place des pays les plus susceptibles de basculer dans une révolution, derrière le Yémen, la Syrie et la Libye. Le classement prend en compte de nombreux indicateurs comme le niveau de pauvreté, le chômage des jeunes ou le type de régime politique. C’est dire… M. B.
Actualités
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Bouteflika reste, mais à quel prix ? |
Par Mohamed Benchicou Qui l’eût cru ? Menacé de départ il y a à peine quinze jours, le président algérien se redresse et oublie, du coup, ses promesses. La raison ? Il s’est retrouvé au centre de stratégies qui nous échappent, celle des Occidentaux obnubilés par l’Aqmi et celle des partis de Sant’Egidio obsédés par la mise à l’écart de l’armée algérienne. Suite... |
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LES DÉPUTÉS DU RCD ET DU FNA GÈLENT LEUR PARTICIPATION Fronde à l’Assemblée |
Coup de théâtre, hier, à l’Assemblée. Deux partis politiques annonçaient, séparément, une décision identique, celle de la suspension de leur participation au Parlement. Le Front national algérien de Moussa Touati, qui dispose d’un groupe parlementaire de quinze députés, mais surtout le Rassemblement pour la culture et la démocratie, seul parti d’opposition à l'Assemblée populaire nationale, annoncent donc le gel de leurs activités parlementaires. Historiquement, c’en est là une première en la matière. Suite... |
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POLÉMIQUE Aït Hamouda interpelle Bouchachi |
Il y a des chasseurs de têtes, des chasseurs de primes et d’autres ont traqué les anciens nazis. Je vais devoir me spécialiser dans la chasse aux imposteurs. J’ai du pain sur la planche. Et en matière d’imposture sur les droits de l’homme, M. Bouchachi n’a pas son égal. Commençons par le commencement. Suite... |
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BOUIRA Les chômeurs de Saharidj ferment le siège de la mairie |
Hier dans l’après-midi, des dizaines de jeunes chômeurs de la commune de Saharidj, située à 50 km à l’est de Bouira, dans la daïra de M’chedallah, ont procédé à la fermeture du siège de la mairie pour protester contre leur exclusion des formules de recrutement dans le cadre de l’emploi de jeunes. Suite... |
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Sports
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MC ORAN Blessures et sautes d’humeur |
Le maître à jouer Seddik Berradja semble souffrir sérieusement de douleurs persistantes au genou. C’est pourquoi, il avait demandé à être remplacé lors du match de Coupe contre l’ASMO. Suite... |
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MC ALGER Zekri succédera-t-il à Michel ? |
La défaite contre l'USM Blida, mardi à Chlef, a été celle de trop pour Alain Michel et son staff technique. Aussitôt la rencontre terminée, le président de section, Omar Ghrib, n’a pas hésité à annoncer le limogeage du technicien français. Suite... |
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Sports : FOOTBALL CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (MISE À JOUR DE LA 15e JOURNÉE) L'ASO en pole, l’ESS se teste à Alger
Le leader du Championnat professionnel de Ligue 1, l'ASO Chlef, tentera vendredi de décrocher l'honorifique titre de champion d'hiver en accueillant le WA Tlemcen, alors que son dauphin, l'ES Sétif, sera mis à rude épreuve par le CR Belouizdad à Alger, à l'occasion de la mise à jour de la 15e journée. Auteurs d'un match nul à Alger mardi face à l'USM Alger (0-0), les Chélifiens auront à cœur de poursuivre leur série d'invincibilité, en recevant le WA Tlemcen (12e, 15 points), qui espère tenir tête au leader, même si sa mission est d'ores et déjà difficile. L'enjeu de cette rencontre est de taille pour les capés de Meziane Ighil, puisque une 9e victoire de la saison, permettrait à l'ASO Chlef de décrocher l'honorifique titre de champion d'hiver, à la faveur d'un goal-average particulier favorable par rapport aux Sétifiens (succès de l'ASO face à l'ESS à l'aller 1-0). De son côté, le WAT qui végète dans les profondeurs du classement, devra confirmer à Chlef son large succès face à CABB Arréridj (5-1) pour quitter la zone rouge. Le stade du 20-Août-1955 à Alger, sera le théâtre d'un classique prometteur entre le CRB et l'ESS, un duel passionnant qui a de tout temps tenu ses promesses. L'ESS qui a rejoint l'ASO à la première place au classement mardi à la faveur de son succès mardi face à l'USM Annaba (2-1), devra rester vigilante devant des Belouizdadis qui restent sur un match nul salutaire face à Béjaïa face à la JSM Béjaïa (1-1). Le CRB, auteur d'une honorable première partie du championnat, visera les trois points, puisque un succès permettrait aux Rouge et Blanc de partager la 5e place du classement, avec le MC Oran et le MC Saïda, qui comptent 25 pts chacun. Enfin, le dernier match au programme mettra aux prises le CABB Arréridj à la JSM Béjaïa, deux équipes qui luttent pour des objectifs diamétralement opposés. Si le CABBA (16e, 10 points) veut à tout prix engranger les trois points du succès afin de réduire l'écart sur les équipes du devant, la JSMB, en perte de vitesse depuis quelques journées, tentera de se refaire une santé et rejoindre la première partie du tableau. Les Bordjiens n'auront d'autre alternative que la victoire d'autant qu'ils sont décrochés par le trio WATMCA- ASK (15 points). Un faux pas face à la JSMB sera lourd de conséquences pour les Criquets, à la veille du début de la phase retour de la Ligue 1.
Start Vendredi 11 mars (18h) A Bordj-Bou-Arréridj : CABBA- JSM Béjaïa A Chlef : ASO- WA Tlemcen Samedi 12 mars (14h30) A Alger (Stade du 20- Août-55) : CR Belouizdad-ES Sétif.
Sports : CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 2 (17e JOURNÉE) Sommet à Batna, derby à Kouba
Le CS Constantine sera mis à rude épreuve demain à l'occasion de la 17e journée du championnat de football de Ligue 2 lorsqu'il croisera le fer, à Batna, avec le MSPB, alors qu'à Alger, le palpitant derby RC Kouba-Paradou AC drainera certainement la grande foule. La mission du leader de la Ligue 2 ne sera pas de tout repos face à un MSPB qui, classé à la 4e place, à un point du podium, croit toujours en ses chances d'accession. L'arrivée de Kamel Mouassa à la tête de la barre technique du MPSB a «boosté» les joueurs batnéens qui veulent épingler à leur tableau de chasse le CSC. De leur côté, les Sanafir, avec une confortable avancée de 8 points sur le duo RCK-CAB, feront le court déplacement dans les Aurès en conquérants avec la ferme intention de revenir au moins avec le point du nul. Leur premier dauphin, le RCK, aura rendezvous, lui, avec un attrayant derby contre le PAC (12e) qui a repris du poil de la bête depuis le retour de l'entraîneur Kamel Bouhellal. Son succès net et sans bavure (3-0) lors de la précédente journée contre l'un des prétendants à l'accession, l'USM Bel-Abbès, 4e, en est la parfaite preuve. Les Koubéens devront donc se méfier de cette équipe paciste capable de leur créer bien des difficultés, d'autant plus qu'elle connaît bien le stade Benhaddad pour y avoir accueilli ses adversaires lors de la phase aller. La mission de l'autre dauphin, le CA Batna, ne sera pas également une sinécure puisque les hommes d'Abdelhakim Boufenara sont appelés à en découdre, en déplacement, avec l'une des équipes les plus en forme du moment, l'ES Mostaganem. Cette dernière, qui était coincée au 11e rang à l'issue de la 14e journée, a enregistré une remontée spectaculaire au classement pour se hisser à la 4e place. Faire chuter le dauphin serait l'idéal pour les Mostaganemois afin de montrer qu'ils sont capables de bousculer la hiérarchie et de jouer les premiers rôles cette saison. L'USMBA, encore sous le choc de sa lourde défaite face au PAC, tentera de renouer avec la victoire à l'occasion de la réception de l'O Médéa qui reste sur un semi-échec at home face au MSPB (1-1). Même cas de figure pour le NA Hussein Dey (9e), accroché par le modeste AB Merouana (1-1) et appelé à réagir à Constantine face au MOC (11e) pour ne pas se laisser distancer par le trio de tête. Au bas du classement, les quatre dernières équipes s'affrontent entre elles pour jouer leurs ultimes chances de maintien en L2. A Mohammadia, le SAM (14e) accueille la JSM Skikda (12e), ex aequo avec le PAC, dans un match à six points qui pourrait relancer l'une ou l'autre équipe dans la course au maintien. L'autre match du bas de tableau oppose l'AB Merouana (15e) à la lanterne rouge, le CR Témouchent, qui, avec 11 points de retard sur le premier non relégable, semble avoir décroché. L'ABM pourrait être le grand bénéficiaire de ces chocs entre mal-classés en cas de victoire face au CRT doublée d'un nul entre le SAM et la JSMS. Enfin samedi, la dernière rencontre de cette 17e journée mettra aux prises, au stade Zabana d'Oran, l'ASMO (9e) à l'US Biskra (4e) qui a été éliminée mardi en seizièmes de finale de la Coupe d'Algérie par l'USM Aïn-Beida aux tirs au but. Le championnat de L2 est très serré cette saison, notamment la course à l'accession, car mis à part le CSC qui mène le bal, le 2e (RCK-CAB) et le 9e (ASMO-NAHD) se tiennent en 3 petits points.
Start Vendredi 11 mars (15h) A Merouana : ABM - CR Témouchent A Batna : MSPB - CS Constantine A Mostaganem : ESM - CA Batna A Mohammadia : SAM - JSM Skikda A Kouba : RCK - Paradou AC A Sidi Bel-Abbès : USMBA - O Médéa A Constantine : MOC - NA Hussein Dey Samedi 12 mars (14h30) A Oran : ASMO - US Biskra Sports : COUPE D'ALGÉRIE SENIORS (TIRAGE AU SORT) Purge annoncée parmi la Ligue 1
Le tirage au sort effectué mardi soir à l’hôtel Sheraton-Club-des-Pins a donné lieu à d’intéressants chocs, tant pour les huitièmes que pour les quarts de finale. JSMB-MCA, JSKMCEE et MCS-ASO dominent les 8es de finale tandis que JSK-CRB constituera l’éventuelle affiche des quarts de finale. 1/8es de finale Mardi 15 mars (14h30) 1-JSM Béjaïa MC Alger (à huis clos) 2- AB Merouana - CRB Hennaya 3- MC Saida - ASO Chlef 4- CR Belouizdad - N. Tadamoun Souf 5- ES Sétif - CA Batna (18h) 7- JS Kabylie- MC El-Eulma 8- USM Ain Beida - MC Oran Mercredi 16 mars 6- MO Béjaïa - USM Harrach
1/4 de finale Vainqueur 2 -Vainqueur 5 Vainqueur 1 - Vainqueur 8 Vainqueur 6 - Vainqueur 3 Vainqueur 7 - Vainqueur 4
* Les 1/8e de finale se dérouleront le 15 mars, tandis que les 1/4 de finale auront lieu les 8 et 9 avril prochain.
À trop vouloir nous convaincre… |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Le 8 Mars, face aux femmes, Abdekka n’a pas dit un mot, n’a pas prononcé de discours. Les femmes ont…
… fort apprécié ce magnifique cadeau !
Saluons bien bas la performance de Mourad Les Zae ! En guise d’activité diplomatique en ces temps de troubles régionaux et internationaux immenses, notre placide chef des affaires qui lui sont étrangères a déclaré : «Le président Bouteflika est en excellente santé. Il ira jusqu’au bout de son mandat en 2014. Et il ne cédera à aucune pression.» Le genre de déclaration que je me serais attendu à voir sortir de la bouche du professeur Zitouni, médecin du Palais, ou à la limite de la bouche de Cheb Mami. Mais bon, c’est de l’organe buccal de Mourad les Zae que ce bulletin de santé et de longévité du raïs est sorti. Il faut donc faire avec. Sans s’interdire tout de même un certain nombre de constats et de questions. D’abord, une pensée émue pour ce qu’est devenue notre diplomatie. Un hall d’hôpital d’où l’on déclame des bulletins de santé. Ensuite, cette interrogation. A qui s’adresse Mourad Les Zae lorsqu’il affirme qu’Abdekka ne cédera à aucune pression ? Aux manifestants du samedi ? Non, bien évidemment ! Si Mourad ne va tout de même pas suer du paletot à envoyer un message à «250 manifestants, une force insignifiante en terme de poids dans la société», pour reprendre ses propos. Lorsqu’on est aussi bardé de certitudes chiffrées et de suffisance, on ne gaspille pas son encre de chef de la diplomatie pour moins de 300 brebis entourées de 40 000 bergers armés de bâtons et plus encore. Et donc, je réitère ma question à Mourad les Zae. Qui fait subir des pressions aussi terribles au châtelain pour que cela nécessite une telle déclaration ? Ici, intramuros, ou là-bas, extramuros ? Lorsqu’on se met en tête de faire le tour des rédactions dans un plan com’ acharné comme le fait en ce moment Si Mourad, il faut aller jusqu’au bout de la communication. Qui fait pression sur Abdelaziz Bouteflika pour qu’il dégage avant 2014 ? Et enfin, dernière question : pourquoi remettre sur le tapis, aujourd’hui, l’état de santé du chef de l’Etat ? Pourquoi en remettre une couche, si j’ose dire, sur un sujet qui ne fait plus vraiment l’actualité, les Algériennes et les Algériens s’étant finalement fort bien accommodés de la disparition d’Abdekka des radars de la République ? Je pensais sincèrement, à entendre les bruissements de plus en plus amplifiés de la rue, et en sniffant les odeurs de plus en plus âcres qui montent des pneus et des barricades, que cette même rue «appelle à un changement du système, et non pas dans le système». Alors, pourquoi cet affolement si tout va bien en haut, dans le Palais, dans ses caves et douves recensées ou non, et pourquoi cette prolifération de bulletins médicaux alors qu’il n’y a presque plus personne sur le perron pour s’ennuyer à venir les entendre ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. |
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