ACTUS du MARDI 02 MARS 2010
1431 ه MALGRĂ LES SCANDALES ET LâASSASSINAT DU PREMIER RESPONSABLE DE LA POLICE : Le temps passe, les conjectures les plus folles grossissent, et Bouteflika reste toujours Ă©loignĂ© du devant de la scĂšne. Suite... Consulter toute l'Ă©dition d'aujourd'hui LA SESSION DE PRINTEMPS SâOUVRE AUJOURDâHUI La session parlementaire de printemps sâouvre aujourdâhui. Dans les prochaines semaines, tous les regards seront braquĂ©s sur lâAssemblĂ©e populaire nationale qui aura Ă statuer, une nouvelle fois, sur la proposition de loi criminalisant le colonialisme français. Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour Rejoignez les 76 autres membres
La longue absence du prĂ©sidentActualitĂ©s : MALGRة LES SCANDALES ET L'ASSASSINAT DU PREMIER RESPONSABLE DE LA POLICE
La longue absence du président
Le temps passe, les conjectures les plus folles grossissent, et Bouteflika reste toujours éloigné du devant de la scÚne.
Sofiane AĂŻt-Iflis - Alger (Le Soir) - Sâil continue dâhonorer les plus importants rendez-vous internationaux, le prĂ©sident Bouteflika a nĂ©anmoins rĂ©duit considĂ©rablement ses dĂ©placements Ă lâĂ©tranger, contrairement Ă ses deux prĂ©cĂ©dents mandats oĂč il promenait son bĂąton de diplomate aux quatre coins du monde. Et cette attitude, assimilable Ă plus dâun Ă©gard Ă une rĂ©signation au retranchement, est reproduite au niveau interne. En effet, le prĂ©sident Bouteflika nâenchaĂźne plus les visites dâinspection dans les wilayas de lâintĂ©rieur du pays, depuis sa reconduction Ă la tĂȘte de lâEtat pour un troisiĂšme mandat consĂ©cutif, il y a une annĂ©e maintenant. De plus, il est de moins en moins loquace, substituant le froid communiquĂ© Ă la chaude dĂ©clamation Ă laquelle il avait habituĂ© les citoyens. Pourtant, ce ne sont pas les incitations Ă sâexprimer de vive voix qui manquent. Ni les scandales Ă©conomiques rĂ©vĂ©lĂ©s dans leur ampleur que lâon sait, ni le tragique dâune situation qui a vu le directeur gĂ©nĂ©ral de la police se faire assassiner dans son propre bureau par un de ses proches collaborateurs ne lâont arrachĂ© Ă son mutisme. Et le communiquĂ© lu Ă lâoccasion de la cĂ©lĂ©bration du double anniversaire de la crĂ©ation de la centrale syndicale UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures, ainsi que les condolĂ©ances prĂ©sentĂ©es Ă travers un communiquĂ© Ă la famille du dĂ©funt Ali Tounsi nâont fait, apparemment, quâajouter de lâĂ©paisseur au mystĂšre entourant le silence du chef de lâEtat. MĂȘme sâil ne faut pas nĂ©gliger le rappel, par voie de communiquĂ©, de son engagement Ă poursuivre la lutte contre la corruption, il reste que cette façon de sâadresser Ă lâopinion est de moindre impact quâune allocution solennelle publique. Notamment en cette conjoncture oĂč les microcosmes mĂ©diatiques et politiques produisent, Ă nâen point finir, des conjectures sur une guerre des clans au sommet de lâEtat. Une guerre que, selon les mĂȘmes supputations, les clans se livreraient Ă coups de rĂ©vĂ©lations de scandales politico-Ă©conomiques. Objectivement, le prĂ©sident aurait dĂ» sâexprimer sur ces questions. Or il ne sây rĂ©sout toujours pas. Eprouverait-il, en ce moment, quelque gĂȘne Ă briser le silence ? Personne nâest Ă mĂȘme de rĂ©pondre Ă cette question. Du moins, pas prĂ©sentement. Il nâest pas aisĂ© de percer les secrets de lâalcĂŽve. Et face Ă la difficultĂ© dâexplorer les profondeurs dâun sĂ©rail aussi fermĂ© que celui de notre pays, les analystes et autres observateurs se rabattent sur les supputations pour expliquer le mutisme du prĂ©sident. Des supputations qui, toutes, privilĂ©gient la contrariĂ©tĂ© politique Ă la raison mĂ©dicale. En effet, la santĂ© du prĂ©sident nâest plus avancĂ©e comme possible motif de ce retrait prolongĂ© de la scĂšne politique. Ceci mĂȘme si, de temps Ă autre, parviennent des rumeurs sur des sĂ©jours frĂ©quents du prĂ©sident en terre helvĂ©tique. Cependant, nulle observation sĂ©rieuse nâĂ©tablit un lien entre ses supposĂ©s sĂ©jours et le silence du prĂ©sident. Jeudi dernier, Bouteflika Ă©tait annoncĂ© pour honorer de sa prĂ©sence la cĂ©rĂ©monie religieuse organisĂ©e Ă lâoccasion du Mawlid Ennabaoui. Finalement, il ne sera pas au rendez-vous. Il a dĂ» se rĂ©tracter, semble-t-il, en raison de lâassassinat, le mĂȘme jour, dâAli Tounsi.
S. A. I.
Le Parlement face à ses responsabilités
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le bureau de lâAssemblĂ©e populaire nationale (APN) rejettera-t-il, dans le fond et dans la forme, la proposition de loi relative Ă la criminalisation de la colonisation française de 1830 Ă 1962 ? Le devenir de ce texte de loi, initiĂ© par le dĂ©putĂ© FLN Moussa Abdi avec lâappui de
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