C’est le grand rush pour las aoûtiens. J’étais juilletistes voyez-vous et par conséquent, il sera difficile de commettre le plus grand nombre d’articles c’est sûr. Quoique, avec la programmation, si on a la forme, il serait possible que la production ne prennent pas un coup.
Hier, nous parlions de ce qui allait arriver, après la mort tragique de Michel Germaneau. Eh bien, nous ne nous sommes pas trompés. C’est ainsi. Le sempiternel discours sur Al Qaïda est revenu. Mais, personne n’explique réellement ce qui se passe sur le terrain. Tout le mois d’août, on va assister au soap opéra télévisuel de l’année.
Brice Hortefeux a ressorti le grand refrain de la France qui est menacée par le terrorisme. Tel autre journaliste intitule son émission « Al Qaïda, l’otage français exécuté » et invite Antoine Glaser, Frédéric Pons, Jean-Louis Bruguière, Roland Jacquard… etc. Du grand, du trash, du hot, bref, du grand art, art du vide surtout. Ce qu’on entend depuis 2001 et les attentats du World Trade Center. A quelques exceptions près. En effet, les spécialistes ne veulent pas rester en marge de la société, tout comme Al Qaïda qui serait sur le plan des NTIC, tip top comme le disent les djeun’s. Même dans le désert. Trop fort.
Mais, tout ce logos, avec une technique particulière, celle d’éluder le vrai sujet sur la responsabilité élyséenne dans ce fiasco retentissant: renseignements à l’emporte-pièce, amateurisme et tutti quanti. D’ailleurs, on a vu l’exploitation honteuse de la mort de cet homme, Michel Germaneau, avec l’improvisation d’un hommage à Notre-Dame de Paris, hier, où ses amis n’ont pas été conviés mais ont plutôt été surpris par la nouvelle.
Je suis en rendez-vous en banlieue parisienne. Cet article a été programmé hier à 22h. Je crois que je vais retrouver le clavier aux environs de 15h ou un peu avant.
Publié le 27 juillet 2010 parAllain Jules