ALGERIE ;Les étudiants bastonnés


VENUS POUR UN SIT-IN DEVANT LA PRÉSIDENCE
Les étudiants bastonnés
Fouad IRNATENE  - Mardi 12 Avril 2011 - Page : 4



Les forces de sécurité ont empêché un millier d’étudiants de rejoindre le Palais présidentiel
Cette élite issue des grandes écoles a opté pour la sagesse comme parade à la matraque.


Vulgarités, intimidations et bastonnades. C’est ce qu’ont réservé hier les policiers aux étudiants qui ont tenté de se rassembler devant la présidence de la République. Trois étudiants sont gravement blessés et admis aux urgences du CHU Mustapha-Pacha. Deux autres ont été arrêtés puis libérés quelques heures plus tard. C’est avec cette brutalité sans limites que les forces de sécurité ont empêché un millier d’étudiants de rejoindre le Palais présidentiel, prévu comme lieu du sit-in organisé, hier, par les grandes écoles. Filles et garçons ont été malmenés avant d’être roués de coups.
«Notre action est hautement pacifique, on n’est pas des voyous», lance un étudiant à l’encontre d’un policier. Et l’autre de rétorquer: «Respectez au moins notre statut.» Les chauffeurs et les piétons ont subi des violences verbales. A l’instar du sit-in organisé devant le département de tutelle, cette élite a prôné la sagesse comme meilleure parade à la matraque. Des slogans sont scandés. «Ulac Smah Ulac», et le fameux «Dégage Harraoubia», sont entendus de très loin.
Aux multiples incohérences de leur ministre «dépassé par l’évolution des événements», ils sollicitent l’intervention immédiate du chef de l’Etat. Les minutes s’égrènent. Les étudiants multiplient les tentatives de forcer le cordon sécuritaire. Le mouvement annonce la couleur pour la marche grandiose qui sera tenue aujourd’hui de la Grande Poste au Palais du gouvernement.
L’agressivité et la violence inqualifiables dont ont fait usage les policiers, n’ont fait qu’exacerber les universitaires, déjà au summum de leur colère après les récentes déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur Harraoubia. Lors de la conférence nationale tenue à l’Usthb, le ministre n’a pas convaincu.
Rachid Harraoubia a promis de constituer un comité formé d’experts nationaux et internationaux pour examiner les problèmes des grandes écoles. «De la poudre aux yeux», rétorquent les étudiants. «On est contre cette ingérence, le problème de l’Université est vu de loin», explique M.Ahras.
Comme la plupart des autres établissements, les examens sont boycottés au niveau de cette école. Il reste que même avec cette violence, les étudiants ne baissent pas les bras. Venus par dizaines, ils rejoignent leurs camarades.
La route qui mène au lycée Descartes (Alger) est complètement bloquée. Des voitures, camions et d’autres engins s’alignent en files interminables. La circulation est déviée vers El Biar.
On entend des klaxons et des youyous pour soutenir ces centaines d’étudiants. Approché, Rabah Noël, délégué de l’Ecole supérieure du commerce (ESC), lance un énième message de détresse: «On approche de l’année blanche qu’on a tout fait pour éviter.» Ayant rejoint les siens après avoir subi les premiers soins à l’hôpital Mustapha-Pacha, Aghiles porte-parole de la Coordination nationale autonome des étudiants (Cnae), résume ainsi la situation: «Je me suis senti privé de ma liberté. La manière dont nous ont traités les forces antiémeute est injuste». Pour Abed Mahfoudh, délégué de l’Ecole supérieure de l’informatique (ex-INI), des ambiguïtés persistent quant à certains points inhérents aux grades de master et de l’ingéniorat.
«Ni les mécanismes ni encore la durée de la procédure ne sont définis», avance-t-il en guise d’arguments. Refusant de retourner bredouilles après des mois de contestations, les étudiants veulent-ils leur propre révolution?


L’HUILE, LE SUCRE, LE LAIT, LE PAIN ET LES LÉGUMES SECS SUBVENTIONNÉS
Pourvu que ça dure...
Abdelkrim AMARNI  - Mardi 12 Avril 2011 - Page : 3

«L’aide de l’Etat doit aller à ceux qui la méritent»
Depuis janvier, l’Etat a déboursé 3 milliards de dinars pour stabiliser les prix du sucre et de l’huile.

La liste des et de l’huile seront soutenus sur le long terme au même titre que la semoule et le lait.
«Nous n’allons pas attendre l’échéance du 31 août 2011 pour à accompagner ce mouvement par des investissements locaux (marchés couverts et de proximité) afin d’absorber cette spéculation», a ajouté M.Benbada, qu

VENUS POUR UN SIT-IN DEVANT LA PRÉSIDENCE
Les étudiants bastonnés
Fouad IRNATENE  - Mardi 12 Avril 2011 - Page : 4

Les forces de sécurité ont empêché un millier d’étudiants de rejoindre le Palais présidentiel
Cette élite issue des grandes écoles a opté pour la sagesse comme parade à la matraque.

Vulgarités, intimidations et bastonnades. C’est ce qu’ont réservé hier les policiers aux étudiants qui ont tenté de se rassembler devant la présidence de la République. Trois étudiants sont gravement blessés et admis aux urgences du CHU Mustapha-Pacha. Deux autres ont été arrêtés puis libérés quelques heures plus tard. C’est avec cette brutalité sans limites que les forces de sécurité ont empêché un millier d’étudiants de rejoindre le Palais présidentiel, prévu comme lieu du sit-in organisé, hier, par les grandes écoles. Filles et garçons ont été malmenés avant d’être roués de coups.
«Notre action est hautement pacifique, on n’est pas des voyous», lance un étudiant à l’encontre d’un policier. Et l’autre de rétorquer: «Respectez au moins notre statut.» Les chauffeurs et les piétons ont subi des violences verbales. A l’instar du sit-in organisé devant le département de tutelle, cette élite a prôné la sagesse comme meilleure parade à la matraque. Des slogans sont scandés. «Ulac Smah Ulac», et le fameux «Dégage Harraoubia», sont entendus de très loin.
Aux multiples incohérences de leur ministre «dépassé par l’évolution des événements», ils sollicitent l’intervention immédiate du chef de l’Etat. Les minutes s’égrènent. Les étudiants multiplient les tentatives de forcer le cordon sécuritaire. Le mouvement annonce la couleur pour la marche grandiose qui sera tenue aujourd’hui de la Grande Poste au Palais du gouvernement.
L’agressivité et la violence inqualifiables dont ont fait usage les policiers, n’ont fait qu’exacerber les universitaires, déjà au summum de leur colère après les récentes déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur Harraoubia. Lors de la conférence nationale tenue à l’Usthb, le ministre n’a pas convaincu.
Rachid Harraoubia a promis de constituer un comité formé d’experts nationaux et internationaux pour examiner les problèmes des grandes écoles. «De la poudre aux yeux», rétorquent les étudiants. «On est contre cette ingérence, le problème de l’Université est vu de loin», explique M.Ahras.
Comme la plupart des autres établissements, les examens sont boycottés au niveau de cette école. Il reste que même avec cette violence, les étudiants ne baissent pas les bras. Venus par dizaines, ils rejoignent leurs camarades.
La route qui mène au lycée Descartes (Alger) est complètement bloquée. Des voitures, camions et d’autres engins s’alignent en files interminables. La circulation est déviée vers El Biar.
On entend des klaxons et des youyous pour soutenir ces centaines d’étudiants. Approché, Rabah Noël, délégué de l’Ecole supérieure du commerce (ESC), lance un énième message de détresse: «On approche de l’année blanche qu’on a tout fait pour éviter.» Ayant rejoint les siens après avoir subi les premiers soins à l’hôpital Mustapha-Pacha, Aghiles porte-parole de la Coordination nationale autonome des étudiants (Cnae), résume ainsi la situation: «Je me suis senti privé de ma liberté. La manière dont nous ont traités les forces antiémeute est injuste». Pour Abed Mahfoudh, délégué de l’Ecole supérieure de l’informatique (ex-INI), des ambiguïtés persistent quant à certains points inhérents aux grades de master et de l’ingéniorat.
«Ni les mécanismes ni encore la durée de la procédure ne sont définis», avance-t-il en guise d’arguments. Refusant de retourner bredouilles après des mois de contestations, les étudiants veulent-ils leur propre révolution?


) L'Expression

pression

ILS PARTICIPENT À LA MARCHE D’AUJOURD’HUI
Les étudiants bougiotes convergent vers Alger
Arezki SLIMANI  - Mardi 12 Avril 2011 - Page : 4

Des milliers d’étudiants de l’université Mira de Bejaïa ont rallié depuis hier la capitale pour participer à la marche d’appui aux revendications soulevés depuis trois mois. Une campagne de sensibilisation était en cours avant-hier à travers des assemblées générales organisées par la coordination locale des étudiants et des comités de cité «U» au niveau des campus Aboudaou et Targa Ouzemour. Il s’agissait pour la Coordination nationale autonome des étudiants (Cnea) de faire le plein pour la marche d’aujourd’hui et quoi de mieux qu’une sensibilisation et la mobilisation des étudiants des dix résidences universitaires que compte l’université de Béjaïa au rendez-vous pour l’ultime action d’aujourd’hui dans la capitale?
Des tracts appelant à la marche du 12 avril ont été distribués. Ils appellent à la démocratisation de l’Univer-sité algérienne, l’élection des responsables de l’université, l’unification de la carte d’étudiant avec accès libre à toutes les universités, la tenue d’états généraux de l’université pour l’évaluation des deux systèmes, l’élaboration des textes régissant les deux systèmes avec concertation des acteurs concernés et le maintien des deux systèmes avec libre choix laissé aux étudiants.
Le volet social n’a pas été en reste puisqu’une meilleure prise en charge de l’étudiant à travers la revalorisation de la bourse d’études à 15.000 DA par trimestre, l’amélioration du service de transport universitaire, la réduction des prix du transport en commun pour tous les étudiants, notamment ceux du Sud, figurent dans la plate-forme de revendications.
La CLE a estimé dans une déclaration rendue publique hier que «les étudiants sont mobilisés plus que jamais pour la satisfaction de la plate-forme de revendications». «Notre réponse doit être à la mesure de ces attaques», écrit la CLE allusion à l’engouement des étudiants quant à l’aboutissement de leur combat.
De son côté, la Coordi-nation nationale autonome des étudiants réaffirme sa «détermination et son engagement à poursuivre la lutte jusqu’à la pleine satisfaction de la plate-forme de revendications».
Tout en appelant la communauté universitaire à maintenir le rythme de mobilisation, elle met en exergue «le caractère horizontal de ses structures» et rejette «les résultats de la conférence nationale du 27 mars 2011 qui ne répondent pas aux aspirations et revendications légitimes soulevées par les étudiants».


L'Expression


VENUS POUR UN SIT-IN DEVANT LA PRÉSIDENCE
Les étudiants bastonnés
Fouad IRNATENE  - Mardi 12 Avril 2011 - Page : 4



Les forces de sécurité ont empêché un millier d’étudiants de rejoindre le Palais présidentiel
Cette élite issue des grandes écoles a opté pour la sagesse comme parade à la matraque.


Vulgarités, intimidations et bastonnades. C’est ce qu’ont réservé hier les policiers aux étudiants qui ont tenté de se rassembler devant la présidence de la République. Trois étudiants sont gravement blessés et admis aux urgences du CHU Mustapha-Pacha. Deux autres ont été arrêtés puis libérés quelques heures plus tard. C’est avec cette brutalité sans limites que les forces de sécurité ont empêché un millier d’étudiants de rejoindre le Palais présidentiel, prévu comme lieu du sit-in organisé, hier, par les grandes écoles. Filles et garçons ont été malmenés avant d’être roués de coups.
«Notre action est hautement pacifique, on n’est pas des voyous», lance un étudiant à l’encontre d’un policier. Et l’autre de rétorquer: «Respectez au moins notre statut.» Les chauffeurs et les piétons ont subi des violences verbales. A l’instar du sit-in organisé devant le département de tutelle, cette élite a prôné la sagesse comme meilleure parade à la matraque. Des slogans sont scandés. «Ulac Smah Ulac», et le fameux «Dégage Harraoubia», sont entendus de très loin.
Aux multiples incohérences de leur ministre «dépassé par l’évolution des événements», ils sollicitent l’intervention immédiate du chef de l’Etat. Les minutes s’égrènent. Les étudiants multiplient les tentatives de forcer le cordon sécuritaire. Le mouvement annonce la couleur pour la marche grandiose qui sera tenue aujourd’hui de la Grande Poste au Palais du gouvernement.
L’agressivité et la violence inqualifiables dont ont fait usage les policiers, n’ont fait qu’exacerber les universitaires, déjà au summum de leur colère après les récentes déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur Harraoubia. Lors de la conférence nationale tenue à l’Usthb, le ministre n’a pas convaincu.
Rachid Harraoubia a promis de constituer un comité formé d’experts nationaux et internationaux pour examiner les problèmes des grandes écoles. «De la poudre aux yeux», rétorquent les étudiants. «On est contre cette ingérence, le problème de l’Université est vu de loin», explique M.Ahras.
Comme la plupart des autres établissements, les examens sont boycottés au niveau de cette école. Il reste que même avec cette violence, les étudiants ne baissent pas les bras. Venus par dizaines, ils rejoignent leurs camarades.
La route qui mène au lycée Descartes (Alger) est complètement bloquée. Des voitures, camions et d’autres engins s’alignent en files interminables. La circulation est déviée vers El Biar.
On entend des klaxons et des youyous pour soutenir ces centaines d’étudiants. Approché, Rabah Noël, délégué de l’Ecole supérieure du commerce (ESC), lance un énième message de détresse: «On approche de l’année blanche qu’on a tout fait pour éviter.» Ayant rejoint les siens après avoir subi les premiers soins à l’hôpital Mustapha-Pacha, Aghiles porte-parole de la Coordination nationale autonome des étudiants (Cnae), résume ainsi la situation: «Je me suis senti privé de ma liberté. La manière dont nous ont traités les forces antiémeute est injuste». Pour Abed Mahfoudh, délégué de l’Ecole supérieure de l’informatique (ex-INI), des ambiguïtés persistent quant à certains points inhérents aux grades de master et de l’ingéniorat.
«Ni les mécanismes ni encore la durée de la procédure ne sont définis», avance-t-il en guise d’arguments. Refusant de retourner bredouilles après des mois de contestations, les étudiants veulent-ils leur propre révolution?


L’HUILE, LE SUCRE, LE LAIT, LE PAIN ET LES LÉGUMES SECS SUBVENTIONNÉS
Pourvu que ça dure...
Abdelkrim AMARNI  - Mardi 12 Avril 2011 - Page : 3

«L’aide de l’Etat doit aller à ceux qui la méritent»
Depuis janvier, l’Etat a déboursé 3 milliards de dinars pour stabiliser les prix du sucre et de l’huile.

La liste des produits alimentaires subventionnés par l’Etat sera élargie aux légumes secs. Après le prix du pain et du lait, l’Etat étend le domaine de sa générosité. Même les prix du sucre et de l’huile sont plafonnés. Puiser dans les caisses de l’Etat est l’un des remèdes apportés aux maux sociaux. C’est aussi un moyen d’éviter la répétition des évènements de janvier dernier. Ceux-là mêmes qui sont provoqués par les barons du secteur agroalimentaire.
Mustapha Benbada, ministre du Commerce, qui était hier matin l’invité de la Chaîne III, a souligné que depuis janvier, le gouvernement a déboursé 3 milliards de dinars pour stabiliser les prix du sucre et de l’huile.
Il a révélé que le président de la République a demandé l’élargissement de la liste des produits alimentaires subventionnés, notamment les légumes secs. Il a convenu avec les importateurs que les prix de ces produits restent fixes et il a demandé à l’Office algérien interprofessionnel des céréales de revenir sur le marché en tant qu’acteur principal et d’assurer la fonction de régulation pour que les prix soient supportables pour les citoyens.
Le ministre a plaidé en faveur de l’ouverture d’un débat sur la politique de subvention des prix des produits alimentaires.
Les smicards et les retraités paient le pain, le lait, l’huile et le sucre au même prix qu’un commerçant ou un cadre. «Notre système de subvention est trop généreux. Il profite à tout le monde», a-t-il affirmé.
L’aide de l’Etat doit aller à ceux qui la méritent, alors qu’aujourd’hui tout le monde peut acheter un sachet de lait à 25 dinars, a-t-il expliqué.
Il a plaidé pour un système de subventions ciblées devant profiter aux petites bourses.
L’Etat pourrait ne pas avoir les moyens pour subventionner les produits de première nécessité, a-t-il suggéré. Le ministre a annoncé que les prix du sucre et de l’huile seront soutenus sur le long terme au même titre que la semoule et le lait.
«Nous n’allons pas attendre l’échéance du 31 août 2011 pour revoir les mesures déjà prises. La décision est donc définitive», dira-t-il.
La loi de finances complémentaire va prendre en charge les subventions des produits et les mesures de lutte contre le chômage et en faveur du logement. La préparation de l’avant-projet de loi de finances complémentaire devait faire l’objet, hier, d’un conseil interministériel présidé par Ahmed Ouyahia.
Le commis de l’Etat a révélé, en outre, avoir demandé aux producteurs de pâtes alimentaires de ne pas augmenter les prix de leurs produits sans concertation avec les pouvoirs publics.
«Nous allons introduire cette mesure dans le cahier des charges qui les lie à l’Oaic», a-t-il précisé. Il a illustré ses propos par l’exemple de la défiscalisation de l’importation des matières premières pour les huiles végétales qui va coûter au Trésor public 27 milliards de dinars.
Selon le ministre, la subvention globale des produits de première nécessité coûte à l’Etat 300 milliards de dinars annuellement. «Il faut préparer les alternatives pour réduire cette facture», a notamment préconisé Benbada.
Le ministre a, par ailleurs, annoncé que le Conseil national de la concurrence (CNC), chargé de réguler les pratiques commerciales sur le marché national, débutera ses activités au cours du second semestre 2011.
Les textes relatifs à la création de ce conseil, appelé à gérer les pratiques commerciales et les situations de dominance et de monopole sur le marché, fixées par la loi à 45%, «seront prêts à la fin du mois d’avril et le conseil sera mis en place au cours du deuxième semestre de cette année», a indiqué M.Benbada.
Il a également ajouté que le décret régissant le fonctionnement des marchés de gros des fruits et légumes est en cours de révision, en concertation avec l’Union générale des commerçants (Ugcaa).
Le ministre a rappelé, à cette occasion, la réalisation de quatre nouveaux marchés nationaux et 10 marchés régionaux de gros. Concernant la spéculation, il a réitéré l’engagement du gouvernement «à lutter contre ce fléau qui passe par la dynamisation de l’appareil de production pour parer à la pénurie et accompagner cette démarche par des réseaux de commercialisation efficaces».
De leur côté, «les collectivités locales sont appelées à accompagner ce mouvement par des investissements locaux (marchés couverts et de proximité) afin d’absorber cette spéculation», a ajouté M.Benbada, qui s’attend à une baisse des prix, notamment des fruits et légumes au mois de mai avec l’arrivée des produits de saison.


 L'Expression





12/04/2011
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