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Ségolène persiste et signe

       

20/04/2009 12:33:00
Genève : ne pas y aller   

 

17/04/2009 13:25:00
Revue de presse hebdomadaire
Genève : ne pas y aller

 

Ségolène persiste et signe

mis à jour le 21/04/2009 12:44:00 - publié le 21/04/2009 12:42:00

 



AlainTruchat - 21/04/2009 22:03:59

Des propos tels que ceux prêtés à Monsieur Sarkozy sont choses courantes dans la bouche des dirigeants de la plus part des pays du monde. La différence est que ce qui se dit dans un contexte similaire ne sort pas de ce contexte et que si par indiscrétion les propos sont reportés à la presse, celle-ci a une idée de sa mission qui lui dicte de ne pas s’en faire l’écho. À l’issue de cette polémique on retiendra le silence des médias et de l’élite intellectuelle sur le fait que les premières excuses de madame Royal ont été faite à un pays dans le quel l’homosexualité est passible de la peine capitale et que les secondes s’adressent à un premier ministre venu la soutenir à Toulouse lors des élections présidentielles alors qu’il occupait déjà ses fonctions. Ceci n’excuse pas cela mais met les choses en perspective… Cet anti sarkozisme primaire ferait sourire si ceux qui l’attisent ne représentaient pas le fleuron de la classe intellectuelle du pays. Ces directeurs de conscience de la politique française, gonflés d’orgueil pour avoir mis à la mode « l’intellofranchouillardisme », engoncés dans leurs codes surannés leurs règles de conduite désuettes, et leurs interdits, en mal de pompes et de grandiloquence s’accommodent mal de ce coté bling bling qui les déstabilisent dans leur certitudes. Ils semblent en revanche s’accommoder très bien de la médiocrité, de l’hypocrisie, du mensonge, voire de l’incompétence pourvu que les principes de bien séance qui régissent ce club très figé sorti du même moule depuis la naissance de la république soient respectés. Courtisans du pouvoir pourvu que celui-ci soit condescendant, ils se prennent pour des paons alors qu’ils ne sont que les dindons d’une farce ratée. Petits bourgeois à l’esprit étriqué, ils sont à la chose du cerveau ce que le clairon est à la musique. C'est-à-dire beaucoup de bruit pour rien… (Pardon, pardon S. « S » pour Shakespeare naturellement !).



21/04/2009
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