MERCREDI 09 OCTOBRE 2019

ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres. ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres. 

Octobre image 1

 

 

 

 

♦ -**-Mercredi 09 Octobre 2019<***-Mercredi 09 Octobre 2019<**-♦

 

ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.

  ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.

 ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres. ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.

ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.

   

  ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.


 
 

ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.Résultat de recherche d'images pour "Octobre"

666666666666666666666666666666666666666666

 Giddy Wednesday email background Résultat de recherche d'images pour "9"  Compteur de visiteurs en lignes
.....
Super Mercredi email backgroundSuper Mercredi email background

 

gif bon mercredi   Résultat de recherche d'images pour "Mercredi 09 Septembre"  

 

ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.

 

ImageChef Custom Images

Résultat de recherche d'images pour "Mercredi"

Résultat de recherche d'images pour "9"

 

Résultat de recherche d'images pour "Octobre" 

 

 

 

ImageChef Custom Images

Résultat de recherche d'images pour "Octobre"

(Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

 

Résultat de recherche d'images pour "17 septembre"

ImageChef.com - Obtenez un code pour Facebook, Hi5, Orkut, MySpace & pour beaucoup d\'autres.

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "SAMEDI"

 info en continu

 


ImageChef Custom Images

Résultat de recherche d'images pour "17 septembre"

Résultat de recherche d'images pour "9"

 

 

ImageChef Custom Images

 

 

thumbnail of elwatan09102019thumbnail of elwatan09102019

Dispositif policier renforcé à Alger : Les étudiants bravent la répression

 

October 9, 2019

Fidèles à leur rendez-vous avec la lutte pour le changement du système, les étudiants ont marché hier, au centre de la capitale, malgré l’imposant dispositif sécuritaire et les brutales rafles policières. Malmenés, violemment embarqués à bord des fourgons banalisés sous les cris de douleur et de colère, ils ont bravé la répression pour battre le pavé en ce 33e mardi de leur contestation.

Totalement assiégé par un imposant dispositif policier, le centre de la capitale a vécu hier des scènes qui ont failli tourner à l’émeute. En ce 33e mardi de contestation estudiantine pour le changement du système, la répression était au rendez-vous. Dès la matinée, de nombreuses interpellations ciblent les premiers étudiants regroupés à la place des Martyrs, d’où devait démarrer la marche.

En plus des contingents du dispositif antiémeute déployé tout autour de la place et le long des quartiers limitrophes, des agents en civil filtrent les passants et interpellent tout étudiant qui refuse d’évacuer les lieux. Les plus récalcitrants sont brutalement encadrés, puis emmenés de force et embarqués à bord des fourgons blancs stationnés à quelques mètres. Vers 10h30, un petit groupe d’étudiants arrivent à se former au niveau de la rue Bab Azzoun pour entamer la marche. De nombreux citoyens les rejoignent.

La foule devient un peu plus compacte. Elle paralyse totalement la circulation automobile. Subitement, de nombreux policiers surgissent des ruelles adjacentes. Citoyens et étudiants marchent ensemble sous les cris de «Makach el vote maa al issabate» (pas de vote avec la bande), «Dawla madaniya machi askaria» (Etat civil et non militaire), «Talaba ghadiboun, linidham rafidoun» (Etudiants en colère, ils refusent le système), «Djazair horra democratiya» (Algérie, libre et démocratique). Des drapeaux et des banderoles sont hissés. Les policiers tentent de disperser les quelques dizaines de manifestants en sommant les automobilistes à passer au milieu.

A quelques mètres de l’Opéra, une colonne d’éléments antiémeute coupe le passage. Les cris de colère s’élèvent : «Ahna toulab machi irhab» (Nous sommes des étudiants et non pas des terroristes), «Silmiya silmiya !» (Pacifique, pacifique), «Makach al vote maa Bedoui et Bensalah !» (Pas de vote avec Bedoui et Bensalah). Des agents en civil surgissent et procèdent simultanément à l’arrestation de trois étudiants. Ces derniers résistent sous les cris de douleur. Ils tombent par terre, mais les policiers les prennent brutalement. La scène est choquante. Elle suscite la panique. La foule se disperse en courant dans tous les sens, provoquant de violentes bousculades.

Les pleurs, les sanglots et les crises d’hystérie durent plusieurs minutes avant que le quartier ne soit évacué. Les plus téméraires des manifestants se retrouvent à l’avenue Larbi Ben M’hidi, une rue commerçante où les magasins n’ont pas baissé rideau. Un immense drapeau est hissé très haut par un homme, d’une cinquantaine d’années, entouré par quelques dizaines d’étudiants téméraires qui scandent : «Makach el vote maa al issabate !» (Pas de vote avec la bande). Le groupe grossit au fur et à mesure qu’il longe l’avenue, bloquant totalement la circulation automobile.

De nombreux passants rejoignent la manifestation et, d’une seule voix, ils répètent sans arrêt : «Djazair horra démocratiya !» (Algérie libre et démocratique). Femmes, hommes, enfants, jeunes et moins jeunes marchent côte à côte pour réclamer le départ du système. Quelques pancartes sont brandies : «Système dégage», «Nous ne voulons pas de ceux qui ont tété la mamelle de Boutaflika», «Non au pouvoir des bandes», «Non au régime militaire», «Non à la répression», «Pour une Algérie forte et plurielle».

Les étudiants face à une féroce répression policière

Les étudiants tiennent le peloton de cette masse humaine qui avance vers la place Emir Abdelkader. A quelques dizaines de mètres, une haie de policiers leur fait barrage. Ils tentent de se frayer un chemin, mais la confrontation est violente. Certains sont piétinés, d’autres brutalement bousculés alors que bon nombre de personnes, y compris parmi les passants et les journalistes, sont pris par des agents en civil puis embarqués dans des fourgons blancs banalisés.

Dispersés brutalement, les étudiants ne désarment pas. Les nombreuses interpellations ne les empêchent pas de reprendre leurs forces et de s’installer sur les marches de la stèle de l’Emir Abdelkader, donnant libre cours à leurs cris de colère. Drapeaux en main, quelques pancartes et banderoles hissées haut, ils scandent des slogans hostiles au régime. Quelques policiers tentent de les déloger, mais les passants beaucoup plus nombreux s’en mêlent. La foule devient très dense.

Des renforts arrivent et les rafles suivent aux abords de la place Emir Abdelkader. «Pourquoi vous arrêtez les gens ? Vous laissez Tliba s’enfuir et vous vous acharnez sur les étudiants. Laissez-les manifester», crie une dame à l’adresse d’un officier. La tension monte. Subitement un mouvement de foule provoque des violentes bousculades. Les cris de douleur résonnent fortement et donnent froid dans le dos. De nombreuses personnes sont par terre.

D’autres courent dans tous les sens, pensant échapper aux interpellations musclées. Non loin, des femmes en pleurs, des personnes âgées évanouies et des jeunes terrorisés par les brutalités policières. En quelques minutes, la place Emir Abdelkader est vidée.

Les magasins baissent leurs rideaux tandis que quelques groupuscules de manifestants courent vers les rues adjacentes, où bon nombres d’entre eux sont arrêtés et leurs téléphones confisqués. Vers 12h30, la grande artère Larbi Ben M’hidi est prise d’assaut par les éléments antiémeute, soutenus par des dizaines d’agents en civil. Un peu plus loin, à proximité de la Grande-Poste, les policiers ont fait le «ménage» de manière brutale.

Aucun rassemblement n’a pu avoir lieu en raison des arrestations dès le début de la matinée. Mais les étudiants de la Faculté centrale ont marqué leur journée en se regroupant durant plus d’une dizaine de minutes pour scander : «Toulab ghadiboun linidham rafidoun !» (Etudiants en colère, refusent le système), «Nahnou toulab machi irhab !» (Nous sommes des étudiants et non des terroristes), «Dawla madaniya machi askariya !» (Etat civil et non militaire).

En ce 33e mardi de la contestation estudiantine, la répression policière était féroce, mais n’a pas réussi à mettre en échec la détermination des étudiants. Ils se sont donné rendez-vous mardi prochain. 

Chronique d’une manif’ violemment réprimée

 

09 OCTOBRE 2019 À 10 H 04 MIN

R

ImageChef Custom Images


               

Résultat de recherche d'images pour "9"SPORTS

 

Résultat de recherche d'images pour "9"Résultat de recherche d'images pour "9"

 

 

 

La 33e marche des étudiants de ce mardi 8 octobre marque sans doute un tournant dans la vie du hirak et le traitement réservé par le pouvoir en place au mouvement de contestation.

A en juger, en effet, par la terrible répression qui s’est abattue sur les manifestants, force est d’en déduire qu’il y a comme un retour à l’avant-22 février et l’époque où les marches étaient interdites à Alger, et où la moindre action de rue, la moindre manif’ étaient accueillies par une violence d’Etat complètement disproportionnée.

C’est exactement ce qui s’est passé hier, avec, à la clé, des dizaines de citoyens interpellés. Nous-mêmes, nous avons été interrompus dans l’exercice de nos fonctions, près du square Port-Saïd, par des policiers en civil, et conduits au commissariat de La Casbah avant d’être relâchés. Tout porte donc à croire que les services de sécurité ont été instruits d’empêcher cette 33e marche des étudiants et de casser ainsi l’un des poumons de la lutte pour un vrai changement en Algérie.

Ambiance tendue à la Place des Martyrs

Aux coups de 10h, à la place des Martyrs, point de départ rituel de l’action des étudiants, il y avait un déploiement impressionnant des forces de l’ordre. Deux fourgons cellulaires prenaient place à proximité d’un arrêt de bus. Agitation et confusion aux abords des paniers à salade après que la police ait procédé aux premières arrestations. Une femme d’un certain âge est à terre.

Affalée sur le trottoir, elle est traumatisée. En larmes. Des citoyens tentent de la réconforter. Malgré la tension ambiante, les manifestants ont tenu à honorer leur rendez-vous hebdomadaire et maintenir leur marche. La violence policière a fait qu’il y avait nettement moins de monde que lors des mardis précédents. Les étudiants étaient comme toujours soutenus par les autres catégories de la population.

Les manifestants défilent en scandant : «Bye-bye Gaïd Salah, had el âme makache el vote» (Bye-bye Gaïd Salah, cette année, il n’y aura pas de vote) ; «One, two, three, viva l’Algérie, wou Gaïd Salah dictatouri !» «Dawla madania, machi askaria» (Etat civil, pas militaire), «Harrirou el motaqaline» (Libérez les détenus). Des policiers en nombre, dont des femmes, encadrent étroitement les marcheurs en traversant la rue Bab Azzoun.

A un moment, ça chauffe avec les flics. La foule crie «Silmiya, silmiya». Il n’y a quasiment pas de pancartes, pas de drapeaux, pas même l’emblème national, dans les mains des manifestants. Cela s’explique sans doute par le fait que les services de sécurité multiplient fouilles et contrôle d’identité et n’hésitent pas à confisquer manu militari tout objet susceptible d’être arboré dans les manifs.

La marche se poursuit vaille que vaille aux cris de «Makache intikhabate ya el issabate  (Pas d’élections avec le gang), «La khawf, la roâb, echari’e milk echaâb !» (Ni peur ni terreur, la rue appartient au peuple)… Au bout de la rue Bab Azzoun, près du square Port-Saïd, le cortège bute contre un mur impressionnant des forces antiémeute, avec matraques et boucliers, qui l’empêche de poursuivre sa progression. La police opère ensuite des interpellations massives dans le peloton de tête. Rafles à l’aveugle. Des cris fusent. Des manifestants sont roués de coups. Stupeur. Chaos.

«Je suis un simple badaud, je n’ai rien fait !»

Alors que nous prenions des images de la manif’ avec notre smartphone, comme nous l’avons toujours fait pour les besoins de notre reportage, un élément des RG nous surprend par derrière et nous arrache le téléphone des mains. «Vous cherchez le scoop, hein ? Les voleurs, vous ne les prenez pas en photo. Ayez le courage de filmer les voleurs !» nous tance-t-il.

Le policier en civil nous somme de le suivre ; deux de ses collègues arrivent en renfort. Nous sommes poussés au fond d’un fourgon blanc où il y avait un étudiant en droit arrêté peu avant nous. Les policiers gardent nos téléphones portables ; ils collectent ensuite nos pièces d’identité. L’étudiant nous montre des traces de violence. Il avait la semelle de sa chaussure arrachée. «Ils ont fondu sur moi à plusieurs et m’ont tabassé à mort», confie-t-il. Peu de temps après, on ramène un citoyen dont le seul tort est d’être vendeur dans un magasin niché sur la rue Bab Azzoun.

Un simple badaud qui était là juste en spectateur. Ce qu’il s’échinera à expliquer aux policiers en criant son innocence. Il sera relâché un quart d’heure plus tard. Puis, c’est un autre jeune qui est ramassé. Il proteste avec véhémence, essaie de résister, rien n’y fait. La police lui confisque son téléphone portable. Les smartphones deviennent ainsi des objets suspects.

Le jeune homme jure qu’il ne faisait qu’enregistrer un message vocal, qu’il n’était pas en train de faire des photos. Il est receveur sur une ligne de bus Alger-Staouéli. «J’étais juste en train d’appeler pour dire à mon collègue qu’il y avait de la circulation», raconte-t-il à un officier. Il ne cesse de fulminer. «Je vais rater ma journée et je risque de perdre mon emploi. Je n’ai que ça pour gagner ma vie. Je suis debout depuis 4h du matin pour me faire 1500 DA que je vais donner à ma mère.» Il confie ensuite : «Moi, je suis technicien supérieur en fibre optique, je n’ai pas de travail.

Je fais receveur de bus pour ne pas rester au chômage, pour faire croire à ma mère que j’ai un vrai travail.» Et de marteler, au bord du désespoir : «Je ne resterai pas une minute de plus dans ce pays !» De la vitre grillagée du fourgon, on voit les rafles qui se poursuivent avec une extrême brutalité. Arrestations à la pelle. La manif’ est violemment dispersée par la police.

Au bout d’une quarantaine de minutes d’attente enfermés dans une petite cage au fond du fourgon, un officier de police monte à l’avant du véhicule. Nous sommes conduits à la sûreté urbaine de La Casbah. Un brouhaha monte de la salle d’attente, où il y avait foule. Dans le commissariat, nous croisons l’écrivain Samir Toumi, interpellé dans les mêmes circonstances que nous, avant d’être libéré. Après les vérifications d’usage, nous sommes relâchés et notre téléphone nous est restitué.

Des dizaines d’interpellations

Nous revenons sur les lieux de notre interpellation et traversons la rue Larbi Ben M’hidi au milieu d’une grande agitation. Là aussi, un imposant dispositif de police est déployé. Une dame s’écrie : «Ya talaba ma t’khafouche, n’ayez pas peur, les étudiants, vous êtes l’avenir de l’Algérie !» Autour de la place Emir Abdelkader, une foule bigarrée est massée : citoyens, journalistes, policiers, beaucoup de policiers. Emotion, colère, cris d’indignation face aux exactions de la police qui continue à pourchasser les manifestants et embarquer à tour de bras, sans distinction : étudiants, femmes, badauds, personnes âgées…

Devant le Milk Bar, des policiers s’acharnent contre un citoyen, à terre. Ils s’y emploient à plusieurs avant de l’embarquer sous les cris réprobateurs d’une foule révoltée. Parfois, des citoyens tentaient d’intervenir pour arracher leur camarade des griffes de la répression. On pouvait aussi entendre la foule scander en guise de protestation : «Dawla madania, machi askaria», «Djajair horra dimocratia !» (Algérie libre et démocratique), «Pouvoir assassin !»…

Malgré ces scènes d’un autre âge, les étudiants et leurs renforts populaires ont affronté courageusement la bastonne. Et s’ils n’ont pas pu arpenter les rues d’Alger dans la sérénité, leur voix a été admirablement entendue à Bab Azzoun, à la rue Larbi Ben M’hidi, à la Grande-Poste, à la Fac centrale… Malheureusement, plusieurs d’entre eux manquaient à l’appel, à la fin de la manif’. Le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a publié une première liste comprenant pas moins de 15 citoyens arrêtés, dont une personne âgée. Une liste qui reste ouverte et est susceptible de s’allonger.

Marche et grève générale à Haizer (Bouira) : « Libérez nos enfants ! »

 

09 octobre 2019 à 11 h 33 min

Des centaines de personnes ont marché, aujourd’hui mercredi à la ville de Haizer, dans la wilaya de Bouira, pour réclamer la libération sans conditions des détenus politiques et d’opinion.

Munis de pancartes, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir et au au chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaid Salah.

« Peuple s’engage, système dégage ! » « Non au pouvoir des casernes », lit-on sur des pancartes brandies par la foule qui a également déployé des portraits de détenus, dont ceux de Lakhdar Bouregâa, Karim Tabbou et Samira Messoussi.

Sur une banderole géante, on pouvait lire : « Libération des détenus. Ulac Lvote Ulac. Pour une transition démocratique ». La procession humaine a démarré depuis le centre ville avant de sillonner quelques rues du chef-lieu communal. Tout au long de la marche, les manifestants ont réaffirmé leur soutien à tous les prisonniers d’opinion qui croupissent dans les geôles du pouvoir.

Présent à la marche, Mohamed Aissous, père du jeune Massinissa, un militant du RAJ incarcéré dimanche dernier à la prison d’El Harrach, a appelé à la libération de son fils et de tous les militants injustement jetés en prison. Meziane Chabane, élu RCD à l’APW de Bouira, a dénoncé de manière forte « le mode répressif » des tenants du pouvoir et les arrestations arbitraires des citoyens.

Durant tout l’itinéraire de la marche, la foule scandait : « libérez nos enfants (…) » « Libérez les otages » « Pouvoir assassin ! ».

Par ailleurs, des commençants de la ville de Haizer ont baissé rideau en signe de solidarité avec les familles des détenus, dont quartes sont originaires de la région.



09/10/2019
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres