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Le 41ème vendredià Tlemcen et à Maghnia, les deux villes, qui affichent ouvertement et dans la rue leur refus du scrutin du 12 décembre prochain, continuent de revendiquer un « Etat de droit, un pays libre et indépendant de ceux qui ont mis à genou une Algérie riche de par sa jeunesse et ses ressources, mais meurtrie » Et de rejeter une « consultation électorale illégale, puisque organisée par ceux-là même qui ont dilapidé nos richesses et cassé la nation » Egaux à eux-mêmes, ne craignant ni la provocation, encore moins les intimidations ou les incarcérations, les manifestants campent sur leur position et leur conviction « Pas de vote ! Ne nous menacez pas en évoquant la décennie noire, nous avons été élevés dans la misère ! Nous n’avons pas peur, notre cause, c’est libérer notre patrie du joug des mafieux ! » Inspirés des malheurs quotidiens, les marcheurs criaient « Je mourrai dans un boté, mais je n’irai pas voter » rimes et principes d’une jeunesse percevant un « horizon sans lumière ». Imperturbables, les contestataires dénonçaient ce « pouvoir assassin » et « Gaïd, dégagez ! » Pacifistes et déterminés, les Tlemceniens, qui ont longtemps pâti les peines de l’injustice et de la discrimination, résistent !
La mobilisation reste intacte à Skikda, où des centaines de Hirakistes ont réitéré ce vendredi leur refus de voter. « Makach intikhabet, maâ el issabat » ( pas de vote avec la bande) scandaient les manifestants alors que d’autres, et à travers des pancartes assimilaient le refus de voter à « un devoir national ». D’autres encore n’ont pas caché leur obstination et le refus de l’élection présidentielle « quitte à aller en prison » lisait-on sur des pancartes.
La presse, dans sa globalité, a également été la cible des manifestants qui n’ont pas manqué de faire la parallèle entre « le discours de certaines chaines contre la dernière résolution européenne et l’absence de toute couverture du Hirak » ont-ils souligné.
De nouveaux slogans ont par ailleurs fait leur apparition ce vendredi comme « Ma tkhaoufounach bel Aâchria, hnarabbatna el miziria » (vous ne nous faites pas peur avec la décennie noire, nous avons été élevés par la misère), un refrain qui a été longtemps scandé par une foule compacte qui semble gagner en maturité et aussi en nombre, de semaine en semaine.
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Biskra : Rejet de l’élection présidentielle du 12 décembre
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