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Décès de Hocine Aït Ahmed, ex-chef du FLN et leader historique de la révolution algérienne
Dernière modification : 23/12/2015
La figure de l'opposition algérienne Hocine Aït Ahmed est décédée "à la suite d'une longue maladie" à l'âge de 89 ans, mercredi 23 décembre, à Lausanne, en Suisse, a annoncé depuis Alger son parti, le Front des forces socialistes (FFS). Il était le dernier encore en vie des neuf "fils de la Toussaint", les dirigeants du Front de libération nationale (FLN), qui avaient déclenché la guerre d'Algérie contre la puissance coloniale française, le 1er novembre 1954.
"Aït Ahmed est une grande figure de la révolution algérienne", a expliqué Faycal Mettaoui, journaliste au quotidien algérien "El Watan" sur l’antenne de France 24. Et de rappeler que l’ex-chef du FLN avait participé "au fameux congrès de Bandung, appelant à l’indépendance des pays du Maghreb", la conférence de Bandung a marqué l'entrée du tiers-monde et des pays non-alignés sur la scène internationale. "Il avait aussi contribué à inscrire le problème algérien à l’ONU en 1956", a souligné Faycal Mettaoui.
Un homme "visionnaire"
"L’Algérie vient de perdre un homme politique qui a façonné toute une génération d’Algériens. Dans le combat politique il avait un crédo auquel il est toujours resté fidèle : ‘ni un État policier, ni une République intégriste’" a rappelé Hasni Abidi, spécialiste du monde arabe sur France 24. "Il était visionnaire, pionnier dans la direction qu’allait prendre la dérive politique de l’Algérie et c’est pourquoi il avait décidé de créer son propre parti. Il avait cru déjà au multipartisme avant tout le monde."
Inlassable pourfendeur de l'armée et de la police politique et opposant radical au régime depuis l'indépendance du pays en 1962, Hocine Aït Ahmed était affaibli depuis 2012 et avait cessé toute activité politique. En 1999, il avait fini par se porter candidat à l'élection présidentielle mais s'était retiré de la course en pleine campagne électorale, considérant que le scrutin était verrouillé en faveur du candidat du régime, Abdelaziz Bouteflika, qui dirige toujours le pays.
Avec AFP
Première publication : 23/12/2015
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le 24.12.15 | 10h00
Un des chefs historiques incontestés de la Révolution de Novembre et militant aussi farouche qu’infatigable de la démocratie, Hocine Aït Ahmed s’est éteint hier à Lausanne (Suisse) à l’âge de 89 ans. Son destin se confondant avec celui du pays, l’immense leader politique qu’il a été s’en va sans avoir vu se réaliser l’idéal de l’Etat de droit et des libertés pour lequel il a voué près de 70 ans de sa vie.
Tout juste 19 ans, Hocine est l’un des chefs régionaux d’une révolution annoncée pour le 22 mai 1945. Comme le fut son aïeul, le saint et poète cheikh Mohand-Oulhoucine, le jeune lycéen est déjà un leader dans sa région natale de Aïn El Hammam, entre les siens et ses congénères. La force de son verbe politique n’avait rien à envier en persuasion aux vers et versets de son grand-père. Rebelle fougueux, il ne comprend pas la décision de la direction du Parti du peuple algérien (PPA) d’annuler les opérations armées quelques heures avant l’heure fatidique.
Déçu mais déterminé, il rentre bredouille au Lycée de Ben Aknoun. Il passe, avec succès, la première partie de l’épreuve du baccalauréat. Néanmoins, l’apprenti-révolutionnaire décide d’arrêter les études pour se consacrer entièrement à la politique, chez lui en Haute-Kabylie. Radical depuis les massacres du 8 Mai 1945, il se trace l’objectif de pousser le PPA, qu’il a rejoint à Alger dès 1942, vers l’option d’une lutte armée.
Le boss de L’OS
A l’occasion du congrès du PPA-MTLD en février 1947, Hocine Aït Ahmed, représentant le district de Kabylie, propose la création d’une Organisation Spéciale (OS). L’OS avait pour mission d’acheter des armes et d’entraîner des combattants. Cette organisation paramilitaire est dirigée par Mohammed Belouizdad, secondé par Aït Ahmed. Ce dernier devient, en outre, membre du comité central (CC) et du bureau politique (BP). En novembre 1947, Madjid, de son nom de guerre, prend la tête de l’OS, en succédant à Belouizdad, gravement malade. Il a désormais un boulevard devant lui pour réaliser son projet patriotique.
En décembre 1948, un CC élargi du PPA-MTLD a été convoqué à Zeddine (Aïn Defla) pour traiter une crise latente au sein du parti connue comme étant «la Crise berbériste 1949». Aït Ahmed, chef national de l’OS, rédige un rapport sur les orientations idéologiques d’un éventuel soulèvement armé en s’appuyant sur l’histoire de l’Algérie, allant de Jugurtha jusqu’aux résistances populaires contre le colonialisme français. «Ce document est l’analyse la plus cohérente et la plus radicale produite alors par un dirigeant algérien», écrit Mohammed Harbi.
Ce manifeste révolutionnaire est couronné par l’expression «identité algérienne» en opposition au jargon messalien d’«identité arabo-musulmane» de l’Algérie. Les membres du CC élargi votent à l’unanimité la motion d’Aït Ahmed. Il n’y avait qu’une seule voix contre, et une abstention qui était celle de Messali lui-même. Après son succès à Zeddine, Si Madjid part en quête d’argent pour acheter des armes et préparer la guerre de libération imminente. Dans ce cadre, le chef national de l’OS organise l’attaque de la Grande-Poste d’Oran, conjointement avec le chef régional de l’Oranie, un certain Ahmed Ben Bella. Grâce à la planification des deux hommes, un commando de l’OS passe à l’action le 5 avril 1949 et récupère plus de trois millions d’anciens Francs.
Ce nouveau succès déplaît aux Messalistes. Et voilà qu’Aït Ahmed est rattrapé par la purge antiberbériste. Il est accusé d’être l’une des têtes pensantes des berbéristes. En juillet 1949, en son absence, la direction d’Alger décide de dissoudre toutes les sections de l’OS en Kabylie. En septembre, il est remplacé par Ben Bella à la tête de l’OS et se voit également exclu officieusement du CC et du BP. Il ne découvrira ces changements qu’en décembre 1949. Depuis, et jusqu’à fin 1951, ne recevant aucune nouvelle affectation, il vit dans la clandestinité civile totale. Il profite de cette période pour revoir sa famille et se marier avec Tounsia Toudert, dite Djamila.
L’artisan de Bandung
Sur le plan politique, le MTLD est au bord de l’éclatement. Les autorités coloniales découvrent l’OS et arrêtent des centaines de militants à travers tout le territoire national. Ben Bella lui-même est arrêté à Alger en mai 1950. Dans ce contexte, après plusieurs mois de tergiversations, la direction du MTLD reprend contact avec Aït Ahmed. En octobre 1951, il est exfiltré d’Alger dans un bateau, en partance vers Marseille. Il monte à bord, vêtu en officier de la marine.
Mostefa Ben Boulaïd, ex-responsable de l’OS aux Aurès, fait établir à son ex-responsable hiérarchique une fausse carte d’identité. Hocine Aït Ahmed s’appelle temporairement Saïd Farhi, né au douar des Ouled Aouf (Batna). Après une escale en France et en Suisse, le faux Farhi rejoindra la délégation extérieure du MTLD au Caire, à partir du 1er mai 1952. Après le congrès de la discorde en 1953, Si El Hocine reste neutre dans la lutte fratricide entre Messalistes et Centralistes. Ensuite, il soutiendra le Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action (CRUA), créé en mars 1954, une troisième voix qui prône le choix d’une révolution armée.
En attendant, le nouveau Cairote pose sa première pierre dans l’édifice d’une diplomatie algérienne. En janvier 1953, il prend part à la première conférence des partis socialistes asiatiques à Rangoon (Birmanie). Cette organisation marxiste a soutenu aussitôt le principe de décolonisation de l’Afrique du Nord. Il profite de ce voyage pour se rendre au Pakistan, en Inde et en Indonésie pour créer des comités de soutien à l’autodétermination du peuple algérien.
Le 1er Novembre 1954, Aït Ahmed, Khider et Ben Bella (il s’est évadé de la prison en 1952 et a fini par rejoindre la capitale égyptienne., ndlr) étaient au Caire pour rendre publique la proclamation du Front de libération nationale (FLN). En avril 1955, Hocine Aït Ahmed conduit une délégation algérienne à l’historique Conférence de Bandung.
D’après l’historien français Yves Courrière, c’est uniquement grâce à sa persévérance que la question algérienne sera inscrite à l’ordre du jour. Il est resté en Indonésie, plusieurs semaines avant ce rendez-vous, afin d’arracher l’accord du président Soekarno. Au début de l’année 1956, Aït Ahmed et son compagnon M’hammed Yazid réussiront à ouvrir un bureau du FLN auprès des Nations unies à New York.
L’inspirateur du GPRA
Pendant ce temps là, le Congrès de la Soummam est organisé le 20 août 1956. Si El Hocine ne sera mis au courant que le 17 octobre de la même année. «Khider m’a dit que moi et Boudiaf, nous étions appelés à y participer. Je lui ai demandé : alors pourquoi vous ne me l’avait pas dit ? Je ne le savais pas !», témoigna, dans une émission radiophonique, celui qui devait fêter ses 30 ans à la Soummam. «Ben Bella et Boudiaf ne sont pas d’accord avec les résolutions du Congrès.
Nous devrons nous réunir à Madrid», lui a répondu Mohamed Khider. Cela sans compter sur l’«acte de piraterie caractérisé, en violation du droit international», selon l’expression d’Aït Ahmed, orchestré par les services français, le 22 octobre 1956. Le Douglas DC-3 d’Air Atlas, à destination de Tunis, a été détourné vers Alger avec à son bord cinq chefs du FLN : Aït Ahmed, Ben Bella, Boudiaf, Khider et Lacheraf.
En prison, Aït Ahmed continue la lutte à sa manière.
Il a entretenu une correspondance régulière, jusqu’à l’indépendance, avec les chefs de la Révolution. D’après Rédha Malek, «l’idée de créer le gouvernement provisoire, comme action radicale et un point de non-retour vers l’indépendance, est venue de Hocine Aït Ahmed». Lors d’une réunion du Conseil national de la Révolution (CNRA), tenue au Caire en août 1958, ce projet sera concrétisé. Le 19 septembre, Ferhat Abbas fait sa première déclaration en tant que président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Quelques mois plus tard, le colonel Houari Boumediène, chef de l’état-major général, rentre en dissidence contre le GPRA. Selon Aït Ahmed, alors que les Cinq étaient encore en prison, «Boumediène a envoyé Bouteflika recruter l’un (d’eux) (…) Boudiaf leur a dit ‘non’. En cee qui me concerne, il n’était pas question de m’en parler, ils connaissaient déjà mon point de vue idéologique. Ils se sont rabattus sur Ben Bella». A la signature des Accords d’Evian, le 19 mars 1962, tous les prisonniers politiques ont été libérés. Le tandem Ben Bella-Boumediène prend vite forme, soutenu dans ses débuts par Mohamed Khider.
L’indépendance confisquée
Ils organisent un congrès du CNRA sur mesure, le 27 mai 1962, à Tripoli, et imposent sans vote les membres du BP. Refusant de participer à la guerre intestine entre le futur «Groupe de Tlemcen» et le GPRA, Si El Hocine démissionna de toutes les instances révolutionnaires, fin juillet. «Je démissionne de tous les organismes directeurs de la Révolution. Cette décision est irrévocable. Elle répond au consensus populaire, au désir profond du peuple qui rend responsables tous les dirigeants, sans exception, de la situation actuelle et qui voudrait les voir tous s’en aller», s’est-t-il justifié.
Il a appelé le comité interwilayas — constitué le 25 juin 1962 par les Wilayas II, III, IV, la Zone autonome d’Alger et la Fédération de France — à «dégager une formule de réconciliation nationale et d’une direction incontestée». Mais ce comité, initié par Boudiaf et Krim Belkacem, prendra la forme d’un autre clan, sous la dénomination du «Groupe de Tizi Ouzou», et entre en conflit avec l’état-major général. Aït Ahmed s’en démarqua rapidement.
Le 3 août 1962, Ben Bella et ses alliés imposent un nouveau BP. Le GPRA est dissous. L’artisan de Bandung refuse encore une fois de s’associer à ce coup de force, contrairement à Boudiaf qui y participe cette fois-ci (les deux hommes ont déjà refusé la même proposition du Groupe de Tlemcen, le 22 juillet, ndlr). Le 9 septembre, l’armée des frontières rentre victorieuse à Alger. Le 20 septembre, l’Assemblée nationale constituante (ANC) a été élue sur liste unique. Tous les responsables de la Révolution sont désignés députés d’office. Le 25 septembre, Ferhat Abbas est élu président de l’ANC.
Le 29 septembre 1962, Ben Bella forme le premier gouvernement de l’Algérie indépendante : «Un gouvernement clanique et régionaliste.» Ce que dénoncera Aït Ahmed, le 5 juillet 1963, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de l’indépendance. «(Le groupe de) Tlemcen c’est la démagogie révolutionnaire. C’est la politique de clans. Ce sont les alliances du hasard et c’est la guerre civile, il faut faire le contraire (…) Que Ben Bella fasse un gouvernement d’union nationale avec les véritable révolutionnaires, je le soutiendrai, ou qu’il s’en aille», a-t-il martelé, dans un documentaire coproduit et diffusé par les télévisions algérienne et française. En vain.
Durant la dernière semaine du mois d’août 1963, les pro-Ben Bella se réuniront à la salle de cinéma le Majestic (actuellement l’Atlas) et adoptent un texte d’avant-projet pour la Constitution sans que la sous-commission de la rédaction de ce texte, désignée par l’ANC, ne soit au courant. Ce texte sera adopté par la plénière de l’ANC du 28 août. La toute nouvelle Constitution sera approuvée par référendum national le 8 septembre et promulguée le 10. «La Constitution a été faite dans un cinéma par des gens triés sur le volet.
Et puis, comme à chaque fois, ils essayent de respecter les normes en l’imposant à l’Assemblée constituante. C’est là, par le sens de l’honneur chez certains, comme Ferhat Abbas, qu’ils ont démissionné», nous rappelait souvent Si El Hocine. Cette version est, d’ailleurs, confirmée par Ali Haroun, membre de la commission de rédaction de la Constitution.
La fondation du FFS
Le 15 septembre 1963, Ben Bella s’impose comme le premier président « élu » de l’Algérie indépendante. Houari Boumediène est nommé vice-président de la République et ministre de la Défense. Devant cet entêtement autoritaire, plusieurs responsables de l’ALN et du FLN décident de créer un autre parti politique, selon Aït Ahmed, pour «présenter spectaculairement une alternative pacifique et faire échec au coup de force constitutionnel».
Parmi les initiateurs, on trouve Ali Mécili, ancien agent du MALG, Mohand Oulhadj, dernier chef de la Wilaya III, Lakhdar Bouregaa, commandant de la Wilaya IV, Ali Yahia Abdennour, etc. Leur première action a été d’organiser une campagne de boycott du référendum sur la Constitution. Ils se sont également opposés catégoriquement aux idées de l’Union pour la défense de la révolution socialiste (UDRS), parti clandestin créé en juin 1963 par Krim et les anciens du groupe de Tizi Ouzou. L’UDRS prônait clairement la lutte armée contre l’ANP.
Lors d’un meeting populaire organisé au centre-ville de Tizi Ouzou, le 29 septembre 1963, Aït Ahmed et le colonel Oulhadj proclament officiellement la création du Front des forces socialistes (FFS) qui privilégiait une résistance politique, sans négliger pour autant la voie militaire défensive.
Il sera taxé immédiatement de «parti antirévolutionnaire» par Ben Bella. Au lendemain de la proclamation du FFS, il déclare que l’«insurrection d’Aït Ahmed est soutenue par le roi du Maroc», et invoque l’«union patriotique contre une agression extérieure», en faisant le lien avec La guerre des Sables (septembre 1963 - février 1964), déclenchée par le Maroc à nos frontières sud-ouest. «Je lance un appel à tous les moudjahidine de la Kabylie pour rejoindre le front contre les troupes royales à l’ouest du pays», a insisté le premier président algérien, à travers les médias et surtout des médiations auprès des responsables du FFS. Aït Ahmed lui-même n’était pas contre ce principe mais refusa de se rallier.
Le 15 octobre 1963, l’ANP annonce la mobilisation générale de ses troupes ; ce qui pousse le colonel Oulhadj à la tentation de ralliement. Le 24 octobre, il donne à ses hommes l’ordre de rejoindre l’ANP à la frontière marocaine, avec toutes leurs armes et munitions. Ali Yahia Abdennour se ralliera à son tour. Le FFS est décapité.
Le 26 octobre, lors d’une conférence de presse à Aïn El Hammam, Aït Ahmed dénonce les ralliements de ses camarades. Malgré l’étau qui se resserre sur lui, il a refusé de se rendre. Au contraire. Il décide de soutenir le principe d’une action commune de l’opposition algérienne, notamment après les dissidences de Boudiaf, Khider et le colonel Chaabani.
La réponse du régime est féroce. Pas moins de 400 militants du FFS tomberont au champ d’honneur, victimes des ratissages et d’expéditions punitives de l’ANP. Aït Ahmed lui-même échappe à une embuscade le 14 octobre 1964 à Tigzirt, où son secrétaire Tahar Tamzit sera tué. Trois jours plus tard, il est arrêté à Aïn El Hammam, en compagnie d’Ali Mécili. Le lendemain, Alger Républicain titre : «L’ANP capture le traître Aït Ahmed».
Lutte contre le parti unique
Le chef du FFS est emprisonné à Lambèse (Batna) puis à la prison d’El Harrach. Condamné à mort, il bénéficie d’une grâce présidentielle en 1965. Depuis sa cellule, il continuait à donner des instructions aux responsables du FFS clandestin comme le colonel Sadek (Slimane Dehiles) et Yaha Abdelhafid. Ahmed Ben Bella, subissant les pressions du bloc socialiste international et l’insolence grandissante de Boumediène, décide de négocier avec Aït Ahmed. Ce dernier accepte à condition qu’il soit représenté par les cadres du FFS en liberté.
Ce fut effectivement le cas, après une réunion secrète à Paris. Le 16 juin 1965, un communiqué commun FFS-FLN a été rendu public. L’accord portait sur plusieurs points : le cessez-le-feu, l’indemnisation des familles des militants tués par l’ANP, la réhabilitation des militants FFS dans leur statut d’anciens combattants de l’ALN, et enfin libérer tout les détenus politiques.
Découvrant ce qui se tramait derrière son dos, Houari Boumediène ordonne l’arrestation de Ben Bella, le 19 juin 1965, sous prétexte de «corriger le cours révolutionnaire». Si El Hocine est affirmatif sur la raison de ce coup d’Etat : «La véritable cause, c’est le communiqué commun FLN-FFS (…) Les gardiens du temple ne voulaient pas l’ouverture de la voie à une opposition.». Le nouveau Président s’est engagé, néanmoins, à respecter ledit accord. Il commence par la libération de tous les détenus politiques, sauf le zaïm. Aït Ahmed, dont la libération est retardée d’une occasion à une autre, reprend ses études en prison et réussit la deuxième partie de son baccalauréat.
Le 1er mai 1966, il se fait la belle. Exilé en Suisse, il se consacre aux études de droit. Il a une licence à Lausanne et part en France poursuivre ses études en post-graduation. En 1975, il obtient le doctorat de l’université de Nancy après avoir présenté une thèse sur «Les droits de l’homme dans la charte et la pratique de l’Organisation de l’unité africaine (OUA)». Cependant, docteur Aït Ahmed est toujours patron du FFS clandestin. Il suit la vie politique nationale et dirige les bases militantes de son parti, bien ancré en Kabylie.
Ce sont les jeunes militants du FFS comme Rachid Halet, Saïd Khellil, Djamel Zenati, Saïd Sadi, Ferhat M’henni, etc., qui ont mené la révolte du 20 Avril 1980, communément appelé «Printemps berbère». Le 24 avril, le zaïm interpelle Chadli Bendjedid par le biais de la télévision française, le sommant d’«arrêter la répression des manifestants (…) La revendication culturelle en Kabylie s’inscrit dans l’ensemble des revendications sociales, politiques et culturelles de l’Algérie».
Cinq ans plus tard, après un travail acharné de son lieutenant Ali Mécili, Hocine Aït Ahmed accepte de se réconcilier avec Ahmed Ben Bella, président du Mouvement pour la démocratisation de l’Algérie (MDA). Les deux frères-ennemis animent ensemble la conférence de Londres, le 16 décembre 1985 (l’intégralité de cette conférence est disponible sur YouTube). Dès l’entame de son intervention, Aït Ahmed précise à l’assistance qu’il n’était pas d’accord avec Ben Bella sur les plans politique et idéologique.
«C’est la situation générale de notre pays qui fait que nous nous sentions le devoir moral d’intervenir. Sinon, il y aurait non-assistance à un peuple en danger», a-t-il justifié l’alliance avec son ancien bourreau. Les deux chefs historiques ont lancé un appel pour unifier l’opposition et imposer la démocratisation du pays. Le vent de cette ouverture escomptée soufflera un certain 5 Octobre 1988. Le 10 octobre, après des manifestations qui ont causé plusieurs morts et des centaines de blessés, le président Chadli annonce l’avènement du multipartisme.
À la recherche d’un consensus national
Hocine Aït Ahmed rentre à Alger le 15 décembre 1989. Il est reçu à l’aéroport en héros national par des milliers de personnes. Il déclare à l’ENTV : «Je souhaite que le processus démocratique se redresse et s’amplifie jusqu’à ce qu’il atteigne un point de non-retour.» Or, dès son retour, le zaïm sera déçu par le climat politique général. Il voit dans les dissidences internes au FFS comme des tentatives de déstabilisation menées par les services de renseignements. «Pour que mon mouvement n’apparaisse pas comme une alternative sérieuse, on m’a créé le RCD puis le FFS 2 (aile dissidente conduite par Yaha Abdelhafid)», avait confié Si El Hocine à la journaliste Dominique Sigaud (La Fracture algérienne, 1991). Le FFS tient, quand même, son premier congrès sous la légalité du 13 au 16 mars 1991.
Le plus vieux parti d’opposition décide de prendre part aux élections législatives, prévues en juin et reportées au mois de décembre. Au premier tour de ces élections, le 26 décembre 1991, le Front islamique du salut (FIS) remporte la majorité des sièges. Le FFS arrive en deuxième position mais très loin derrière. Après la victoire écrasante du FIS, en passe de remporter 2/3 des sièges de l’Assemblée nationale, Khaled Nezzar, alors ministre de la Défense, consulte Aït Ahmed qui lui suggère énergiquement de maintenir le deuxième tour. Le 2 janvier 1992, le FFS organise une grande marche populaire à Alger pour demander le maintien du processus électoral.
Aït Ahmed scande à la foule nombreuse : «Les jeux ne sont pas encore faits, l’espoir est permis. La démocratie n’a pas perdu, la démocratie n’est pas perdue.» Pari perdu. Chadli démissionne le 9 janvier. Le 11 janvier 1992, Nezzar annonce, au nom de l’armée, l’arrêt du processus électoral. Le 12, Aït Ahmed dénonce ce qu’il appelait «un coup d’Etat militaire ». Le FFS adopte, dès lors, le fameux slogan : «Ni Etat policier, ni Etat intégriste».
Après la démission de Chadli, le président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabylès, décline le poste de Président par intérim. L’armée fera appel ensuite à Mohamed Boudiaf, surtout après avoir essuyé un refus catégorique d’Aït Ahmed. «Le coup d’Etat a créé un tel déficit démocratique que seul un historique pouvait compenser, d’où le choix entre moi et Boudiaf. Moi j’ai refusé, j’ai dit qu’il s’agit d’un coup d’Etat que je ne peux pas cautionner», rappelle Aït Ahmed, dans de nombreux témoignages. «Moi, dit-il, j’ai mes convictions.»
Depuis l’assassinat de Boudiaf, un contexte de guerre civile règne en l’Algérie. Dans ces conditions délétères, le FFS organise la rencontre de Sant’ Egidio (Italie), le 13 janvier 1995. A travers la «Plateforme nationale de sortie de crise», Aït Ahmed a mis en avant la réconciliation nationale et la reprise des négociations entre les différents mouvements politiques algériens, y compris le FIS. La quasi-totalité de la classe politique nationale a pris part à cette initiative.
Les rares personnalités qui l’ont rejetée participeront à l’élection présidentielle de novembre 1995. Sans surprise, le général Liamine Zeroual a été élu président de la République. Pas pour longtemps. Cédant à la pression de certains cadres de l’armée, il démissionne fin 1998 et annonce l’organisation d’une élection anticipée. Aït Ahmed rentre au pays le 2 février 1999, et annonce sa participation aux élections trois jours plus tard, «après la parole et les garanties données par Zeroual quant à la transparence des élections». La fraude massive en faveur du candidat de l’armée, Abdelaziz Bouteflika, pousse le candidat du FFS à se retirer de la course électorale, à la veille du scrutin, avec les cinq autres candidats. Depuis, Bouteflika règne sans partage.
La dernière tentative personnelle d’Aït Ahmed de bâtir un projet de consensus national remonte à septembre 2007. Il a initié une alliance politique avec Abdelhamid Mehri et Mouloud Hamrouche, baptisée l’«Initiative des trois». Son objectif était de trouver une sortie de crise consensuelle. Cette idée a inspiré, en grande partie, la conférence nationale du consensus que prépare actuellement le FFS. Sa réussite sera l’ultime hommage à rendre à la carrière exceptionnelle du zaïm Hocine Aït Ahmed.
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le 23.12.15 | 17h44
Hocine Ait-Ahmed, l'un des dirigeants historiques de la Révolution algérienne et président d'honneur du Front des Forces Socialistes (FFS) est décédé mercredi à Genève (Suisse), a appris APS de source du parti.
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le 23.12.15 | 17h44
Hocine Ait-Ahmed, l'un des dirigeants historiques de la Révolution algérienne et président d'honneur du Front des Forces Socialistes (FFS) est décédé mercredi à Genève (Suisse), a appris APS de source du parti.
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le 23.12.15 | 13h40
Un rassemblement se tiendra le mardi 29 décembre devant le siège du ministère de l’Education à Alger.
La Fédération nationale du secteur de l’éducation affilié au Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (Snapap) a appelé les travailleurs du secteur à cette journée de protestation afin de réclamer la prise en charge des revendications ultérieurement communiqués au ministère de tutelle.
« Le ministère a reçu la plateforme de nos revendications le 11 novembre 2015 mais n’à pas daigné répondre bien qu’il prétend être ouvert au dialogue », écrit le syndicat dans un communiqué qu’il a rendu public ce mercredi.
Cette fédération, est il utile de le rappeler, a rejeté la charte d’éthique cosigné récemment par la tutelle et des syndicats du secteur.
Figure entre autres revendications la révision du statut particulier qui a « consacré des inégalités », l’adoption de profondes réformes dans lme secteur de l'éducation, la revalorisation du salaire mensuel, limiter l’emploi contractuel et le versement des salaires pour les enseignants contractuels.
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le 23.12.15 | 13h20
L'information relative à la participation de l'Algérie à des manoeuvres militaires en Afrique du Sud, rapportée par de nombreux médias "n'est pas exacte", a indiqué mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali-Cherif.
"Il n'a jamais été question dans la déclaration du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, faite à l'issue de l'entretien qu'il a eu avec son homologue angolais, en marge du 3ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique (Oran), d'une quelconque participation de forces armées algériennes à ces manoeuvres", a précisé, dans une déclaration à l'APS, M. Benali Cherif.
Il a réaffirmé que "comme par le passé, notre pays a répondu à une sollicitation de l'Union africaine pour le transport des troupes des pays africains amis dans le cadre de l'appui logistique à la Force africaine en attente et la concrétisation opérationnelle de la mobilité stratégique de cette force".
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le 23.12.15 | 10h00
Mme Taubira, qui a été reçue par le président Bouteflika, a exprimé la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme.
En visite de travail à Alger du 20 au 22 décembre, la ministre française de la Justice et garde des Sceaux, Christiane Taubira, a affirmé, dans un entretien accordé hier à la Chaîne 3 de la Radio algérienne que «le projet de réforme constitutionnelle qui sera présenté mercredi (aujourd’hui, ndlr) en Conseil des ministres ne retient pas la disposition de déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France».
Annoncée trois jours après les attentats de Paris par le président François Hollande lors de son discours devant le Congrès du Parlement, cette mesure a été décriée par plusieurs personnalités de gauche. «Très sérieusement, je pense que cette déchéance de nationalité pour des personnes nées en France, qui appartiennent depuis leur naissance à la communauté nationale, pose un problème de fond sur un principe fondamental qui est le droit du sol», a ajouté Christiane Taubira, qui a rappelé son attachement au droit du sol.
«Dans l’histoire de la construction de la communauté française sur une base civique et non ethnique, ce droit du sol est un pilier fondamental.» Par ailleurs, lors d’un point de presse tenu avec son homologue algérien, Tayeb Loub, la ministre française de la Justice a estimé «urgent» que les familles des sept moines français enlevés puis tués en 1996 en Algérie connaissent la vérité sur la mort de leurs proches.
«Pour les familles des victimes, il devient urgent d’avoir une réponse, de savoir très précisément ce qui s’est passé. Nous en avons le souci de part et d’autre», a ajouté la ministre. Depuis octobre 2014 et alors que deux magistrats français, Marc Trévidic et Nathalie Poux, s’étaient rendus en Algérie où ils ont assisté à l’exhumation des crânes des religieux, enterrés sur le site du monastère de Tibhirine, l’Algérie a refusé que les prélèvements réalisés soient examinés en France, arguant du fait que «l’Algérie est équipée pour n’importe quel examen de preuves et analyses».
Pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme, Mme Taubira, qui a été reçue par le président Bouteflika, a exprimé la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec l’Algérie en la matière. «J’ai parlé au président Abdelaziz Bouteflika de la lutte contre le terrorisme que nous menons ensemble et de la nécessité, pour nous aussi, de renforcer cette coopération», a-t-elle déclaré à l’issue de l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat.
Mme Taubira a indiqué avoir rappelé au président Bouteflika «à quel point l’Algérie s’était montrée à nos côtés dans plusieurs circonstances : dans les interventions qui se font au Mali, par exemple, mais également au niveau de l’Organisation des Nations unies, notamment pour l’adoption de la résolution de lutte, à l’échelle internationale, contre le financement du terrorisme».
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le 23.12.15 | 10h00
L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), présidée par Miloud Chorfi, met en garde des chaînes privées, sans les citer, contre des «dépassements dangereux et des atteintes à la dignité humaine, à la sécurité nationale et à l’ordre public».
Dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, l’ARAV appelle ainsi ces chaînes privées à la «retenue» et au «respect des normes de la profession, de l’éthique et de la déontologie». «L’ARAV avertit ces chaînes qui usent de l’insulte et de la personnalisation comme moyens de capter plus de spectateurs, semant la fitna entre les Algériens», lit-on dans ce communiqué de deux pages.
L’ARAV appelle ces chaînes, qu’elle ne cite pas, à s’éloigner du langage de l’insulte et de la diffamation dans les programmes qu’elles diffusent notamment en direct, considérant cela comme une transgression des textes législatifs en vigueur. L’Autorité de régulation invite ces chaînes de télévision à faire preuve de «responsabilité» dans les programmes qu’elles diffusent.
Elle les appelle à respecter l’éthique et à éviter la bipolarisation du débat, notamment en ce qui concerne les interviews politiques.
Aussi, l’ARAV demande aux journalistes de «rester neutres» et d’«éviter de prendre parti» pour telle ou telle personne afin de ne pas encourager «la culture de la violence verbale contraire aux lois algériennes et aux valeurs de notre peuple». «Nous affirmons ainsi que nous n’allons pas tolérer l’insulte et la calomnie en direct, car cela est contraire au principe du respect des points de vue des uns et des autres».
L’ARAV insiste sur la nécessité de travailler à créer l’équilibre dans les programmes diffusés par ces télévisions privées en diversifiant leur contenu.
Elle leur demande de n’exclure personne dans les débats politiques. «Les émissions consacrées au débat politique doivent respecter les principes et les fondamentaux de la démocratie consacrée par la Constitution», ajoute l’autorité dirigée par l’ex-député RND, Miloud Chorfi, appelant ainsi à «élever le niveau du débat politique». L’ARAV rappelle que ces chaînes, qui diffusent depuis l’étranger, sont soumises à la loi algérienne. Elle assure que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur s’il s’agit de la sécurité, la stabilité et l’intérêt public. Ce qui constitue une menace à peine voilée de fermeture des «chaînes récidivistes». L’avertissement de l’ARAV intervient après la diffusion d’interviews de personnages politiques qui ont versé dans l’invective et la diffamation.
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Mercredi 23 Décembre 2015 الأربعاء 12 ربيع الأول 1437 ه الأربعاء 23 ديسمبر 2015 م -- +
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Aliments périmés à garder
Voici la liste des 18 aliments que nous pouvons manger même périmés :
1. Le miel:
> > Le miel peut se garder toute la vie!
> > Il est sans aucun danger, même des dizaines d'années après l'avoir ouvert. Le miel peut changer de couleur ou se cristalliser au fil du temps mais ça ne le rend pas mauvais pour autant. Pour qu'il conserve toute sa saveur, conservez le miel dans un endroit frais et dans un récipient bien fermé. Si le miel se cristallise, placez simplement le pot ouvert dans de l'eau chaude.
2. Le Riz:
> > Le riz blanc, sauvage, arborio, jasmin et basmati ont une durée de vie quasi infinie. Seule exception, le riz brun. Comme il contient davantage d'huile, il se conserve moins longtemps que les autres types de riz. Mais il reste tout à fait mangeable sans risques au moins 2 ans après la date de péremption. Dans tous les cas, conservez le riz au frais et au sec.
Une fois que le sachet est ouvert, mettez le riz dans un récipient hermétique. Pour qu'il garde toute sa saveur, placez le riz dans le réfrigérateur ou dans le congélateur.
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3. Le sucre:
> > Le sucre blanc, brun ou en poudre ne se périme jamais car les bactéries ne peuvent pas s'y développer. Le plus difficile avec le sucre est de l'empêcher de durcir. Pensez à conserver le sucre dans un endroit frais et sec. Pour empêcher le sucre de devenir dur comme de la pierre, placez-le dans un récipient hermétique. Cela empêche l'humidité de pénétrer.
4. Le chocolat:
> > Vous avez retrouvé une vieille tablette de chocolat au fond du placard? Vous hésitez à le manger? Pas de souci ! Vous avez jusqu'à 2 ans après la date limite indiquée pour le déguster. Ce serait quand même dommage de jeter cette bonne tablette de chocolat aux noisettes, non?
5. Les yaourts:
> > Vous êtes du genre à respecter les dates de péremption des yaourts? Eh bien, sachez que les yaourts peuvent se consommer 3 mois après la date de péremption! Et oui, plus besoin de se dépêcher pour tous les manger!
Maintenant que vous le savez, vous allez pouvoir éviter pas mal de gâchis à la maison.
> >
> >
6. L'extrait de vanille pur:
> > Vu le prix de l'extrait de vanille, c'est important de savoir que vous pouvez le conserver à vie!
> > Vous n'aurez jamais besoin d'en jeter une seule goutte. Pour que l'extrait de vanille garde toute sa saveur, conservez-le dans un endroit frais, dans un placard à l'abri de la lumière et dans un récipient bien fermé.
> >
> > 7. Les pâtes:
> > Les pâtes dures, y compris celles vendues en vrac, se gardent des années après la date de péremption. L'exception étant bien évidemment les pâtes fraîches, où il faut respecter la date indiquée sur le paquet. Les pâtes sont donc un aliment que vous pouvez facilement acheter en gros si vous tombez sur une promo au supermarché.
> >
> > 8. Le vinaigre blanc:
> > Saviez-vous que le vinaigre blanc ne s'utilise pas que pour faire le ménage?
> > On peut aussi l'utiliser pour les marinades et les vinaigrettes de salades. Dans tous les cas, sachez qu'il ne bougera pas d'un poil au fil des années. Conservez-le dans un placard à l'abri de la lumière et bien fermé.
9. Le lait UHt:
> > À la différence du lait frais, le lait UHT est stérilisé.
> > Vous ne prenez donc aucun risque à le boire jusqu'à 2 mois après la date de péremption. Il aura peut-être moins de vitamines et de sels minéraux, mais c'est tout. Et si vous avez dépassé les 2 mois, ne le jetez pas tout de suite. Découvrez notre article sur les 6 utilisations du lait périmé.
> >
10. Les boîtes de conserve:
> > Vous hésitez à manger cette boîte de maquereaux qui est périmée depuis 2008? Ne la jetez pas et préparez votre assiette! Les boîtes de conserve ne se périment pas et peuvent être mangées tranquillement après la date de péremption indiquée. Tant que la boîte de conserve n'est pas cabossée, gonflée ou trouée, il n'y pas de risques. Vous pouvez manger vos vieilles sardines à l'huile sans souci.
> >
> > 11. Les lentilles:
> > Tout comme les pâtes et le riz, toutes les sortes de lentilles peuvent être mangées même périmées.
> > Ce sont tous des produits secs, qui ne risquent rien. Vous pouvez les consommer plusieurs années après la date de péremption. Pour que les lentilles gardent leur saveur, pensez à les conserver à l'abri de la lumière dans un bocal fermé hermétiquement. Pareil pour les haricots secs, le dépassement de la date de péremption n'a aucun effet sur ce légume.
> >
> > 12. Le fromage:
> > Le fromage a le gros avantage de ne pas se périmer!
> > Même quand il y a de la moisissure dessus. Oui, oui je vous jure. Moi aussi, j'avais du mal à y croire. Mais c'est pourtant la réalité. Plus c'est moisi, plus c'est bon! Pourquoi? Parce que le fromage, c'est déjà de la moisissure. Alors sortez-moi un morceau de pain et mangez ce vieux fromage qui empeste votre frigo depuis 3 mois.
> >
> > 13. La fleur de maïs:
> > La fécule de maïs et la fleur de maïs sont une seule et même chose.
> > Très utile pour épaissir les sauces et les puddings par exemple, la fleur de maïs (Maizena) peut se conserver à vie. Assurez-vous de la conserver à l'abri de la lumière et dans un récipient bien hermétique pour éviter l'humidité.
> >
> > 14. Le sel:
> > Que ce soit le simple sel de table ou les versions de sel plus sophistiquées (comme le sel de l'Himalaya), le sel est un exhausteur de goût qui ne se périme jamais. Pour que le sel ne durcisse pas, conservez-le dans un récipient dans un endroit sec.
> >
> > 15. Les surgelés:
> > Ce qui est important ici, c'est de conserver les surgelés à -18°C.
> > Dans ce cas, vous pouvez les manger plusieurs années après la date de péremption. Ils seront peut-être un peu moins bons au goût, mais aucun risque pour votre santé. Attention tout de même aux steaks hachés surgelés qui doivent être mangés dans les 9 mois qui suivent la date de péremption.
16. Le jambon cru et le saucisson:
> > Le jambon cru et le saucisson peuvent aussi être mangés périmés. Pas des années après la date, hein. Mais vous pouvez aller jusqu'à 2 semaines après la date de péremption indiquée sur le paquet.
17. Les épices:
> > Les épices ne se périment pas. Par contre, c'est sûr qu'elles peuvent perdre leur goût et devenir fades. Mais aucun risque pour votre santé. Vous pouvez mettre ces épices qui sont dans votre placard depuis des années sans vous prendre la tête.
> >
> > 18. Le sirop d'érable:
> > Pour nos lecteurs canadiens, sachez que le sirop d'érable ne se périme pas. Vous pouvez le conserver au congélateur pour qu'il garde toute sa saveur pendant des années. Après l'avoir ouvert, conservez-le dans le frigo.
> >
Pour nos lecteurs français, sachez qu'en plus d'être excellent avec les crêpes, le sirop d'érable permet d'ajouter une super saveur à plein de plats différents, comme par exemple pour caraméliser des viandes ou des légumes au four.
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bonne fête Al-Mawlid an-Nabi (Mouloud) * عيدكم... par Alliance-ANR-UDR-MDS
bonne fête Al-Mawlid an-Nabi (Mouloud) * عيدكم مبارك *
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الثلاثاء 11 ربيع الأول 1437 ه
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EN RAISON DE LA BAISSE CONTINUE DES COURS DU PÉTROLE
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le 22.12.15 | 10h00
Le scandale de la FIFA, au-delà des arrestations et des suspensions qui ont touché plusieurs membres du comité exécutif de l’instance, a surtout mis en lumière le silence complice de la justice européenne et des banques du vieux continent informées, depuis longtemps, des pratiques maffieuses au sein de la FIFA, et qui sont restées sourdes aux signaux d’alerte émis par des hommes et des organes qui dénonçaient la corruption à grande échelle mise en place par Joao Havelange (1974-1978) et couverte par son successeur Joseph Sepp Blatter (1978-2015).
La palme dans le démantèlement de RICO (association de racketteurs), c’est le terme qu’utilise la justice américaine pour qualifier la FIFA, revient à la justice américaine. C’est elle qui a donné les premiers coups de semonce. Pourquoi elle et pas la justice européenne ? Pourtant, c’est sur le sol européen que tout se tramait.
Aujourd’hui, des voix s’élèvent pour dénoncer l’inertie de la justice et de la police européennes. D’aucuns n’ont pas peur de parler de complicité. Les faits leur donnent raison. Tout a commencé lorsque des confrères européens et sud-américains ont découvert l’ampleur de la corruption au sein de la FIFA. Rapidement, un réseau de journalistes s’est constitué à l’effet de traquer tous les dépassements, détournements et autres versements de pots-de-vin effectués à ciel ouvert.
La justice européenne tout comme la police ont été sollicitées pour apporter leur secours à l’œuvre de nettoyage de la FIFA. Elles n’ont pas bougé le petit doigt. Pourtant, ce ne sont pas les scandales et les affaires qui manquaient, à commencer par le scandale et la faillite d’ISL, la désignation de l’Allemagne pour organiser la Coupe du monde 2006 au détriment de l’Afrique du Sud, avec la complicité de Sepp Blatter.
Il a fallu attendre le 2 décembre 2010 et le choix de la Russie et du Qatar pour l’organisation des Coupes du monde 2018 et 2022 pour que les lignes commencent à bouger par l’entremise de l’Oncle Sam, qui s’est senti humilié par la FIFA. Les Américains ont alors pris la résolution de raser la FIFA version Blatter et Platini. Lorsqu’ils ont commencé à enquêter sur les dessous du FIFAGate, ils ont sollicité l’aide des journalistes qui traquaient les scandales de la FIFA depuis des années.
Les enquêteurs américains ont pris langue avec des journalistes d’investigations qui avaient des choses à dire et des preuves à dévoiler sur ce qui se passait à la FIFA. La suite, tout le monde la connaît. La justice américaine, forte des preuves qu’elle a rassemblées, a fendu sur des dignitaires de la FIFA réunis au Baur au Lac (Suisse) pour procéder aux premières arrestations sur le territoire helvétique, avec l’accord de la justice suisse. L’intervention musclée de la justice américaine en Suisse a été un camouflet pour son homologue européenne qui a préféré rester dans ses starting-blocks au lieu de prendre les devants.
Par la suite, la justice américaine a avancé très vite parce que les prévenus ont commencé à cracher le morceau pour bénéficier de remises de peines. D’aucuns se sont interrogés pourquoi les arrestations n’ont concerné que des non-Européens et plus particulièrement des individus originaires de la Concacaf (Amérique centrale et Caraïbes) et de la Conmebol (Amérique du Sud). La réponse est simple. L’argent de la corruption a transité par des comptes, banques et paradis fiscaux situés dans ces deux régions du monde et où les Etats-Unis disposent d’un droit de regard presque absolu dans tout ce qui touche au secteur des banques.
La justice européenne et la police vont devoir s’impliquer davantage dans la lutte contre la corruption et la remise de pots-de-vin. Comme l’a souligné un ancien membre du comité d’éthique de la FIFA : «Il n’est jamais tard pour traquer les voyous, surtout que le délit de corruption est imprescriptible.» Les instances judiciaires européennes disposent d’un vaste arsenal en la matière pour traquer tous ceux qui ont perçu, de manière irrégulière, de l’argent de la part de la FIFA et de ses responsables. Si elles veulent, elles peuvent remonter très loin, c’est-à-dire jusqu’à la période où est apparue la corruption à grande échelle dans le football et le sport.
Les observateurs la situent à l’époque où Horst Dassler était le patron de la firme Adidas. Il suffit tout simplement de procéder à la réouverture du dossier ISL et de jeter un coup d’œil sur le dossier de l’affaire qu’a traitée le juge Handelband. C’est à cause de lui que Joao Havelange a démissionné du Comité olympique international (CIO) en 2011, pour échapper à une radiation et à des poursuites pénales. La justice et la police européennes prendront- elles, très prochainement, le relais de leurs homologues américaines pour en finir avec RICO ?
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le 22.12.15 | 10h00
La suspension pour huit ans de Joseph Blatter et Michel Platini de toute activité liée au football, de par son caractère inédit à ce niveau de l’instance suprême du sport-roi, annonce des réformes profondes au sein de l’empire FIFA.
Le verdict tant attendu dans l’affaire visant les deux hommes forts de la planète foot, Joseph Sepp Blatter (président de la FIFA) et Michel Platini (président de l’UEFA), est tombé tel un couperet, hier. Les deux hommes, impliqués dans le versement de 1,8 million d’euros, ont été suspendus 8 ans de toute activité liée au football par le tribunal interne de la FIFA. Platini et Blatter sont jugés en outre coupables d’«abus de position», de «conflit d’intérêt» et de «gestion déloyale».
Platini avait reconnu avoir perçu en 2011 ladite somme pour sa collaboration en tant de conseiller de Blatter jusqu’en 2002, sans aucun contrat écrit, mais sur engagement oral. Le Suisse est également mis en cause dans l’affaire de l’attribution des droits TV, jugés défavorables et en deçà des prix du marché.
Juste à l’annonce du verdict, Blatter, qui a intégré la FIFA en 1975 et est devenu son président en 1998, s’est senti «trahi» par la justice interne de la Fédération internationale, l’instance qui l’a fait grandir durant son mandat. Il a toutefois défendu son «poulain» dans une conférence de presse en affirmant qu’il est «un homme honnête et intègre». Mais cela ne changera en rien le verdict de la FIFA, qui a également interdit à l’ancien meneur de jeu des Bleus d’assister à titre officiel à l’Euro 2016 qui aura lieu dans son pays du 10 juin au 10 juillet prochains.
En plus de cette lourde sanction, commentée différemment par les observateurs, Platini a écopé d’une amende de 80 000 francs suisses (74 000 euros), alors que Blatter s’est vu infliger une amende de 50 000 francs suisses (46 295 euros). Les deux hommes ont décidé de faire appel devant la chambre des recours de la FIFA et le Tribunal arbitral du sport (TAS), alors que d’autres mesures pourraient être prises à leur encontre par le tribunal civil.
La porte-parole du procureur général suisse, Nathalie Guth, a indiqué que «cette décision de la FIFA n’a pas d’influence sur les procédures pénales» qui sont en cours. Platini, qui a toujours clamé sa bonne foi, a répliqué : «Je suis déjà jugé, déjà condamné.» Et de dénoncer une manœuvre pour l’empêcher de se présenter à la présidence de la FIFA.
Cette sanction aura donc des conséquences directes sur le devenir de l’ancien champion d’Europe en 1984 et triple Ballon d’or, lui qui aspirait à succéder à Blatter à la tête de la puissante FIFA. Suspendu préalablement pour 90 jours, soit jusqu’au 5 janvier 2016, le Français (60 ans) n’aura certainement pas le temps de faire recours pour postuler à la présidence de la FIFA.
Tandis que le Suisse (79 ans), qui avait démissionné au lendemain de sa réélection pour un cinquième mandat, n’attendait que le déroulement des prochaines élections, le 26 février 2016, pour se retirer définitivement. La sanction des deux hommes est donc un autre épisode dans le long processus d’événements qui a frappé cette année la FIFA, bouleversée par des scandales de corruption depuis mai dernier.
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le 22.12.15 | 10h00
Le royaume wahhabite ne déroge pas à ses mœurs quant à réprimer toute voix dissidente qui remet en cause l’ordre établi. D’autant qu’il bénéficie du silence permissif des puissants prompts à dénoncer dans d’autres pays les violations des droits de l’homme.
Ainsi, l’écrivain saoudien Zuhair Kutbi, partisan, a été condamné hier à 4 ans de prison, selon l’AFP qui cite son avocat. Il «a été condamné à 4 ans de prison» et interdit d’écrire pendant 15 ans, a précisé maître Ibrahim Al-Midaymiq dans un tweet. Il a ajouté que la moitié de la peine ayant été suspendue, son client ne servira que deux ans.
Le verdict a été confirmé par le fils de Kutbi, Jamil, qui a écrit sur Twitter : «Mon père a été condamné.» Dimanche, il a indiqué que son père devait être jugé par un tribunal chargé des questions de «terrorisme». L’écrivain a été condamné aussi à une amende 100 000 riyals (26667 dollars) et interdit de quitter le royaume pendant cinq ans, selon l’avocat. Il n’a pas été possible de savoir pour quelle accusation il a été jugé, mais des militants ont accusé les autorités saoudiennes d’utiliser les tribunaux spécialisés dans les affaires de «terrorisme» pour intimider les militants de la société civile.
En août, Human Rights Watch (HRW) avait réclamé la libération de Zuhair Kutbi, arrêté en juillet pour avoir plaidé en faveur de réformes politiques dans son pays. Il a été interpellé après un débat télévisé pendant lequel il a notamment demandé de «transformer le pays en une monarchie constitutionnelle et de combattre la répression religieuse et politique».
Une tradition
Les violations des droits de l’homme et l’asphyxie de la liberté d’
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