Alger mois de Mai
MADINA .
Hôtel 4 étoiles "TRES BIEN"
Hadj & Omra
Alger mois de Mai
Medina , Arabie Saoudite .
Hôtel 3 étoiles
155000 DA
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Lundi 27 Avril 2015
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الإثنين 27 أفريل 2015 م
Lundi 27 Avril 2015
الإثنين 08رجب 1436 ه
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Lundi 27
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2015/03/26(Dernière modification: 2015/03/26 à 17:40)
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![]() FACE A l’ENVERGURE DES IMPORTATIONS Les mutations qui ont marqué l’économie algérienne, durant ces dernières années, imposent le développement de nouveaux instruments de croissance dont l’objectif est d’accroître et de promouvoir en priorité la production nationale. La réalisation de cet objectif passe, nécessairement, par la mobilisation de toutes les énergies nationales, y compris la diaspora algérienne à l’étranger, ainsi que par Suite... |
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International
Un 3e mandat fait flamber le Burundi
La maladie typiquement africaine de la présidence à vie, en vogue chez de nombreux dirigeants, gagne le Burundi.
Appui inconditionnel au Maroc
S’il y a bien un sujet où la politique des gouvernements français, de gauche comme de droite, se confond, c’est bien...
Séisme dévastateur au Népal : Violentes répliques, bilan en hausse
De violentes répliques ont secoué, hier, le Népal et sa capitale Katmandou, déjà très durement...
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le 27.04.15 | 10h00
De violentes répliques ont secoué, hier, le Népal et sa capitale Katmandou, déjà très durement éprouvés au lendemain du séisme dévastateur qui a fait près de 2400 morts, tandis que la communauté internationale accélère son assistance au pays himalayen.
La réplique la plus forte a atteint la magnitude 6,7 dans une zone située au nord-ouest de Katmandou, non loin de la frontière chinoise. Elle a été ressentie jusqu’au mont Everest, où elle a déclenché de nouvelles avalanches, selon des alpinistes sur place. Selon le Centre national des opérations d’urgence népalais, le tremblement de terre de magnitude 7,8 a fait 2352 morts et 6239 blessés au Népal même – le plus meurtrier depuis 80 ans –, selon un bilan encore provisoire hier soir.
Des centaines d'immeubles rasés
Le bilan est susceptible de grimper et les agences humanitaires sur place ont toujours le plus grand mal à évaluer l’ampleur des destructions et des besoins. «Nous avons dépêché des hélicoptères dans les zones reculées. Nous fouillons les décombres des immeubles effondrés pour voir s’il y a des survivants.
A Katmandou, de nombreux habitants ont été contraints de passer la nuit dehors, dans la rue ou sous des tentes de fortune, malgré le froid. Des centaines d’immeubles ont été rasés et une partie de la ville est privée d’électricité. Le choc a provoqué l’effondrement de la tour historique de Dharhara, l’une des attractions touristiques majeures de la capitale, où environ 150 personnes devaient se trouver au moment du séisme, selon la police.
Une trentaine de corps ont été extraits des ruines ainsi qu’une vingtaine de blessés. Les hôpitaux de la ville sont remplis de blessés, souffrant de multiples fractures des membres et autres traumatismes. «L’électricité est coupée. Les systèmes de communication sont encombrés, les hôpitaux bourrés à craquer et manquent de place pour accueillir les cadavres», a déclaré à l’AFP la responsable régional d’Oxfam, Helen Szoke.
La Croix-Rouge s’inquiète du sort des villageois des zones rurales isolées proches de la zone de l’épicentre.
Rescapés de l’Everest
«Les routes ont été endommagées ou bloquées par des coulées de boue. Les communications sont rompues, ce qui nous empêche d’entrer en contact avec les branches locales de la Croix-Rouge et d’obtenir des informations crédibles.» «Nous avons vu des scènes terribles de destruction, des hôpitaux qui ont été évacués et des patients soignés dehors à même le sol, des maisons et des immeubles démolis, des routes avec des crevasses béantes», a renchéri Eleanor Trinchera, coordinatrice pour Caritas Australia.
Les rescapés de l’Everest ont également narré une scène dantesque d’avalanche : «J’ai couru et la vague, semblable à un immeuble blanc de 50 étages, m’a aplati. J’ai essayé de me relever et elle m’a aplati à nouveau», a raconté à l’AFP George Foulsham, un biologiste de Singapour féru de montagne.
Six hélicoptères ont réussi à atterrir sur le sommet himalayen, à la faveur d’une amélioration des conditions météorologiques, pour secourir les victimes de l’avalanche. «Les gens sont allongés sur des brancards tandis que les hélicoptères atterrissent», a témoigné la directrice du bureau népalais de l’AFP, en reportage sur place.
le 27.04.15 | 10h00
La maladie typiquement africaine de la présidence à vie, en vogue chez de nombreux dirigeants, gagne le Burundi.
Ce petit pays d’Afrique de l’Est d’à peine 27 000 km2 situé dans la région des Grand Lacs dépend des aides internationales pour nourrir ses quelque 10 millions d’habitants. Cela n’empêche pas son président, Pierre Nkurunziza, 51 ans, pris d’une boulimie de pouvoir, de postuler pour un 3e mandat à la tête de ce pays. Quitte à marcher sur des cadavres de ses compatriotes, comme l’ont fait beaucoup de ses semblables sur le continent.
Depuis samedi, jour de son investiture par son parti, le CNDD-FDD, comme candidat à la présidentielle, la rue flambe au Burundi. Et il y a eu déjà mort d’homme puisqu’au moins deux manifestants ont été tués, hier, par balles à Bujumbura suite à de violents accrochages entre la police et des milliers d’opposants à la candidature pour un 3e mandat du président sortant. La police a tiré sans état d’âme sur la foule dans les quartiers de Ngagara et de Musaga.
Dans plusieurs quartiers de la capitale burundaise, où les forces de sécurité avaient été déployées en masse, des milliers de manifestants se sont rassemblés, bravant une interdiction du gouvernement qui a récemment multiplié les mises en garde contre toute tentative de «soulèvement». L’opposition et de nombreux pans de la société civile jugent qu’un troisième mandat du président Nkurunziza serait inconstitutionnel et contraire aux accords d’Arusha, qui ont ouvert la voie à la fin de la longue guerre civile burundaise (1993-2006). Mais c’est sans compter sur l’ivresse du pouvoir qui a fait tourner la tête de M. Nkurunziza.
Maladie du pouvoir
Les partis de l’opposition, comme partout où la présidence à vie est de mode, ont averti que la présidentielle du 26 juin prochain «risque de plonger le Burundi dans le chaos». Cette funeste perspective n’inquiète pas outre mesure l’apprenti dictateur Pierre Nkurunziza, 51 ans mais déjà dix ans de pouvoir au «compteur».
Pour réussir son passage en force, il a eu recours à la recette en vogue qui consiste à faire le ménage au sein de son parti en écartant les voix discordantes. On estime ainsi que quelque 130 hauts cadres «frondeurs», ouvertement opposés à ce troisième mandat, ont été évincés ces dernières semaines. Certains ont été emprisonnés, d’autres ont choisi la clandestinité, disant «craindre pour leur vie».
Les médias locaux ont rapporté que plusieurs manifestants avaient été blessés ainsi que des policiers anti-émeutes, touchés par des jets de pierre alors qu’ils tentaient d’empêcher des milliers de protestataires, venus notamment du quartier nord de Cibitoke, de converger vers le centre-ville. La police a par ailleurs procédé à une dizaine d’arrestations tandis que le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, dénonçait des «soulèvements organisés à l’appel de certains politiciens et de la société civile». Aussi, le gouvernement qui a menacé la très influente Radio publique africaine (RPA) de fermeture, a joint la parole à l’acte.
Les émetteurs relais des trois principales radios indépendantes du Burundi, accusées d’inciter la population «au soulèvement», ont été coupés hier par le gouvernement, a annoncé président de l’Association burundaise des radios du Burundi (ABR). Ce mouvement de redressement n’est pas sans rappeler des scénarios similaires observés un peu partout en Afrique, y compris en Algérie. Mais les grandes puissances ne risquent pas de se mettre en travers de la route de Pierre Nkurunziza, dont le pays n’a rien à offrir en termes de ressources ou de marchés.
C’est à peine si les Etats-Unis ont regretté «une importante occasion manquée pour la démocratie et ont menacé les autorités burundaises de prendre des sanctions si le processus électoral n’était pas régulier». Il appartient donc au seul peuple burundais de maintenir la pression pour couper la route du 3e mandat. «Nous ne renoncerons pas, nous ne céderons pas!», crient à l’unisson les manifestants, à Bujumbura.
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le 27.04.15 | 10h00
S’il y a bien un sujet où la politique des gouvernements français, de gauche comme de droite, se confond, c’est bien l’appui inconditionnel à l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. En effet, la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et berceau des droits de l’homme, continue de faire fi des principes du droit international en cautionnant les pratiques de la monarchie marocaine dans la dernière colonie qui existe encore en Afrique.
Fidèle à sa doctrine coloniale, la France continue à tourner le dos aux valeurs de justice et de paix en prenant parti pour le fait accompli et en niant au peuple sahraoui son droit fondamental à l’autodétermination, un principe fondateur de l’Organisation des Nations unies dont la France a contribué à son avènement, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La France a été jusqu’à présent la seule puissance ayant entravé la volonté de la communauté internationale en faisant avorter les tentatives d’un règlement du conflit du Sahara occidental au niveau du Conseil de sécurité.
L’acte le plus flagrant en ce sens fut la levée de boucliers contre la proposition américaine d’introduire la dimension des droits de l’homme dans le mandat de la Mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso), seule mission parmi celles qui ont été mises en place dans le cadre de l’ONU qui ne dispose pas d’un volet relatif aux droits de l’homme. C’est d’ailleurs la France qui a exigé que la solution au conflit n’ait pas un caractère contraignant pour les deux parties et que toute solution soit mutuellement acceptable.
Cette position a conforté le Maroc dans son entêtement pour s’opposer à toute initiative ne répondant pas à ses intérêts expansionnistes. Contrairement à cette vision réactionnaire et de par ses responsabilités en matière de maintien et de préservation de la paix et de la sécurité dans le monde que lui impose son statut de membre permanent du Conseil de sécurité, Paris aurait dû s’impliquer dans les efforts de la communauté internationale pour amener Rabat à se conformer à ses obligations au lieu de l’encourager à piétiner le droit et la légalité.
Outre la volonté de préserver son influence politique sur son pré-carré africain, la France cautionne la politique coloniale du Maroc au Sahara occidental d’abord pour se frayer un chemin parmi les autres puissances qui se disputent une présence soutenue en Afrique (Etats-Unis et Chine) ensuite pour assurer une pérennité de ses intérêts économiques et culturels au Maroc, pour qui elle constitue de loin le premier partenaire avec un volume d’échanges de 5,5 milliards d’euros et plus de 6000 entreprises françaises implantées dans ce pays.
Par ailleurs, la France a été, avec l’Espagne, le principal artisan de la reconduction de l’accord de pêche signé entre le Maroc et l’Union européenne permettant ainsi aux flottilles communautaires d’accéder aux eaux territoriales du Sahara occidental. Cet accord, qui fait fi des principes du droit des peuples à disposer de leurs ressources naturelles, a été obtenu malgré l’opposition dont il a fait l’objet au niveau des parlementaires européens et de la société civile dans de nombreux pays.
La France, censée rejoindre l’engagement des Nations unies et de la communauté internationale pour un règlement juste, basé sur une solution politique mutuellement acceptable permettant l’autodétermination du peuple sahraoui, nous a habitués, lorsqu’il s’agit de ses ex-colonies, le Maroc notamment, de ne privilégier que la politique du fait accompli et ses intérêts. Malgré cette prise de position très négative et décevante, l’examen du dossier du Sahara occidental par le Conseil de sécurité fin avril, offre une occasion en or pour Paris de se détacher de cette réputation et s’aligner sur la légitimité internationale qui reconnaît au peuple du Sahara occidental son droit de disposer de lui-même.
le 25.04.15 | 10h00
L’ONU annonce la nomination d’un nouveau médiateur chargé de mettre fin au conflit au Yémen.
L’Arabie Saoudite à la tête d’une coalition arabe a de nouveau frappé au Yémen. Alors que l’ONU annonçait la nomination d’un nouveau médiateur chargé de mettre fin au conflit, l’aviation saoudienne a pilonné, hier, les positions de la rebellion houthie dans le sud du pays. Plus d’un mois depuis le début du conflit, qui fait rage dans ce pays de la péninsule arabique aux implications régionales, la situation s’enlise. Malgré l’annonce mardi par Riyad de l’arrêt des raids aériens intensifs de son opération «Tempête décisive», la coalition a poursuivi ses bombardements sur des positions des rebelles et de leurs alliés.
En inaugurant une nouvelle phase de son intervention, baptisée «Redonner l’espoir», censée permettre la reprise du processus politique et la fourniture d’une aide humanitaire, l’Arabie Saoudite s’était laissé la possibilité de continuer à bombarder la rébellion en cas de «geste agressif». Dans la nuit de jeudi à vendredi, des raids ont ciblé le camp militaire d’une unité favorable aux rebelles près de Taëz (sud-ouest), selon des habitants. Des positions rebelles ont été bombardées et des affrontements ont eu lieu à Aden jusqu’à l’aube, ont indiqué des combattants pro-Hadi.
Raids et heurts nocturnes ont également eu lieu dans la province orientale de Marib, selon des résidants, rapporte l’AFP. Alors que les conditions sur le terrain semblent encore loin de permettre la reprise du dialogue politique entre les factions yéménites, selon des experts, l’ONU a désigné jeudi un nouveau médiateur pour succéder à Jamal Benomar, qui a démissionné. La nomination du diplomate mauritanien Ismaïl Ould Cheikh Ahmed deviendra effective lundi si aucun pays membre du Conseil de sécurité ne s’y oppose.
Les rebelles chiites ne veulent toutefois pas entendre parler de reprise des pourparlers sous l’égide des Nations unies tant que les raids aériens se poursuivent. La confrontation a dès le départ pris une tournure régionale mettant aux prises deux blocs, l’Arabie Saoudite menant une coalition arabe face à l’Iran et ses alliés dans la région.
Washington qui, au départ, s’est contenté d’un soutien «distant» à la coalition arabe, a fini par agir. Douze de ses navires, dont le porte-avions Roosevelt, croisent actuellement non loin des côtes yéménites, sous blocus maritime, notamment pour faire respecter l’embargo sur les armes destinées aux Houthis voté il y a dix jours par le Conseil de sécurité de l’ONU. Même si les neuf bateaux iraniens, dont deux armés, qui faisaient cap sur le Yémen ont changé de direction, selon des responsables américains, la marine des Etats-Unis reste en alerte et «surveille de très près» ce convoi, a indiqué l’un d’eux. Notons que le conflit a fait plus d’un millier de morts dont la plupart sont des civils.
A Genève, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a indiqué hier qu’«au moins 115 enfants ont été tués et 172 mutilés», selon un bilan arrêté au 20 avril. D’après l’agence onusienne, plus de la moitié ont été tués lors de bombardements aériens. Le bilan réel est sûrement plus élevé car des vérifications sont encore en cours, a assuré l’Unicef, qui a aussi expliqué qu’une centaine d’enfants avaient été recrutés par les groupes armés.
L’Oragnisation mondiale de la santé a établi un bilan global de 1080 morts parmi eux 115 enfants et 4352 blessés. «Le prix à payer par les civils est immense», dénonçait jeudi depuis Genève le coordinateur humanitaire de l’ONU au Yémen, qui espérait pouvoir redéployer «ces prochains jours» dans le pays le personnel étranger évacué au début des hostilités.
le 26.04.15 | 10h00
Le président sortant Alassane Ouattara a été investi à Abidjan «candidat unique» de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire pour l’élection présidentielle d’octobre, dont il part grand favori.
«J’annonce l’investiture du candidat unique du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) pour l’élection présidentielle», a déclaré, hier, Henri Konan Bédié, l’ex-chef de l’Etat ivoirien et principal allié d’Alassane Ouattara, au cours d’une cérémonie ayant rassemblé plusieurs dizaines de milliers de sympathisants dans le plus grand stade d’Abidjan. Le président ivoirien Ouattara avait été officiellement désigné le 22 mars candidat de son parti, le Rassemblement des républicains (RDR) à la présidentielle d’octobre, cruciale pour la Côte d’Ivoire qui sort d’une décennie de crise politico-militaire.
M. Ouattara, coiffé d’un chapeau blanc et revêtu d’une chemise de la même couleur, a fait une entrée triomphale dans cette enceinte de 35 000 places, à bord d’une voiture décapotable. Aux cris de «ADO président !» (les initiales d’Alassane Dramane Ouattara), le Président a été accueilli par ses sympathisants, la plupart habillés de T-shirts à son effigie. Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, assistait également à cette «convention d’investiture» dans le stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
L’alliance du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de M. Bédié et du RDR a déjà fait ses preuves. Au deuxième tour de la présidentielle de novembre 2010, M. Bédié (arrivé troisième au 1er tour) avait appelé à voter pour M. Ouattara, l’aidant à l’emporter face à Laurent Gbagbo, qui était au pouvoir depuis dix ans. Mais, après une décennie de tourmente politique et militaire, le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara avait plongé le pays dans une crise sans précédent. Plus de 3000 personnes ont péri.
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Lundi 27 Avril 2015
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le 25.04.15 | 10h00
Les députés sud-africains ont décidé de ne pas siéger la semaine prochaine pour faire campagne contre la xénophobie dans leurs circonscriptions, après les violences ayant fait au moins sept morts en trois semaines. Pour à la fois ramener le calme et rassurer la communauté internationale et les autres pays africains dont étaient originaires la plupart des victimes des violences.
Hier, c’était au tour de la Tanzanie de rapatrier une trentaine de ses ressortissants, dont des femmes et des enfants ayant trouvé refuge dans deux camps de déplacés, à Durban. Ils vont rentrer en bus jusqu’à Johannesburg puis en avion, a indiqué à l’AFP l’ambassade de Tanzanie à Pretoria. «Le Parlement ajoute sa voix à l’ensemble des condamnations de la violence contre les étrangers, le racisme et toutes les formes d’intolérance dans notre pays», selon un communiqué publié hier.
M. Zuma, de son côté, rencontrait les responsables d’associations d’immigrés et de la diaspora africaine installée en Afrique du Sud. Il a aussi publié une lettre ouverte au poète mozambicain Mia Couto, qui a rappelé dans une tribune, cette semaine, la dette de l’Afrique du Sud envers son pays. «Le Mozambique a payé un prix élevé pour son soutien à la libération de l’Afrique du Sud, peut-être que plus qu’aucun autre pays voisin», avait interpellé l’écrivain.
«La fragile économie du Mozambique a été ruinée, notre pays envahi et bombardé, des Mozambicains sont morts pour défendre leurs frères de l’autre côté de la frontière. Pour nous, Monsieur le Président, il n’y avait ni frontière ni nationalité.» «Je ne peux pas oublier l’accueil amical du Mozambique à mes camarades et moi-même», lui a répondu M. Zuma, revenant sur la genèse des récentes violences et les efforts du gouvernement pour trouver des solutions. «Les marches de paix et d’amitié dans tout le pays incarnent l’Afrique du Sud dont nous sommes fiers, celle qui condamne la haine, la violence, le racisme, la xénophobie et toutes les autres formes d’intolérance», a ajouté le président Zuma.
Alors que le chômage continue de toucher une grande partie de la majorité noire, plus de 20 ans après la fin du régime d’apartheid, les immigrés du continent sont accusés de prendre le travail des Sud-Africains, voire leurs logements, et de contribuer à la criminalité. L’armée a été appelée en renfort cette semaine pour épauler la police lors de deux descentes dans des foyers de travailleurs, accusés de cibler les immigrés du Malawi, du Mozambique, du Zimbabwe ou d’autres pays. Cette violence a provoqué une vague d’indignation à l’étranger, notamment dans les pays qui ont dû évacuer des centaines de leurs ressortissants.
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le 25.04.15 | 10h00
Un tapis de cendres volcaniques recouvrait vendredi les régions touristiques du sud du Chili et de l’Argentine, entraînant l’annulation de vols internationaux au départ et à l’arrivée de Buenos Aires après la double éruption qui a réveillé le Calbuco deux jours plus tôt. A La Ensenada, bourgade proche du volcan chilien, évacuée de ses 1500 habitants, les équipes de secours, masque sur le visage, tentaient hier matin, avec des engins et des pelles, de dégager ces fines particules grisâtres et poussiéreuses tombées sur les routes et les toits des maisons.
En toile de fond de ce paysage quasi-lunaire, le cratère culminant à 2003 mètres d’altitude, au bord de l’océan Pacifique, à 1300 kilomètres au sud de Santiago, continuait de cracher une colonne de fumée, 36 heures après son réveil-surprise. A 100 kilomètres de là, côté argentin, la ville touristique de San Carlos de Bariloche était, elle aussi, recouverte de cette pluie de cendres, poussant les autorités à distribuer masques et collyres et à demander aux habitants de rester chez eux.
Les particules volcaniques ont atteint la capitale, Buenos Aires, obligeant à annuler tous les vols, au départ comme à l’arrivée, des compagnies American Airlines, United Airlines, Delta et Air France. Toujours en état d’alerte, le sud du Chili redoutait une troisième éruption du volcan Calbuco, qui a craché le feu mercredi pour la première fois depuis 54 ans, illuminant le ciel nocturne et provoquant l’évacuation de 5000 personnes.
L’armée a été dépêchée sur place et a fait évacuer les habitants dans un rayon de 21 kilomètres après les deux brusques éruptions, qu’aucun signe annonciateur ne laissait présager. La première éruption, mercredi soir, a duré environ 90 minutes, provoquant un énorme champignon de cendres et marbrant le ciel de rose et de jaune alors que le soleil se couchait. La deuxième, jeudi matin, a été particulièrement impressionnante, projetant pendant plusieurs heures de la lave en fusion sous un ciel zébré d’éclairs.
Le volcan pourrait de nouveau entrer en action, a averti le Service national de géologie et des mines : «L’éruption en cours peut évoluer jusqu’à de nouvelles poussées éruptives d’ordre similaire à celles qui se sont produites au cours des dernières 24 heures.» «Nous ne savons pas comment cela va évoluer.
C’est assez imprévisible», a déclaré la présidente chilienne Michelle Bachelet, arrivée sur place jeudi après-midi. «Les cendres pourraient endommager les cultures», perturber «le travail, le tourisme et surtout la santé» de la population, a-t-elle averti, et il y a «une probabilité d’écoulement de lave à partir du volcan, ce qui pourrait faire fondre la neige et donc faire déborder les rivières». Le gouvernement chilien n’a pas fait état de victime. «L’explosion a provoqué une hystérie immédiate chez les habitants. On n’en croyait pas nos yeux», a dit à l’AFP Marcia Claro, patronne d’une cafeteria à Puerto Varas, localité touristique de 38 000 habitants sur les rives du lac Llanquihue.
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le 27.04.15 | 10h00
Les Crabes du MO Béjaïa n’ont pas bien négocié leur match de derby face à la JS Kabylie en s’inclinant (2-1), enchaînant ainsi leur cinquième match sans victoire.
Bien qu’ils étaient déjà condamnés à réagir afin de renouer avec le succès et reprendre probablement leur première place au classement, il n’en demeure pas moins que les capés du technicien Abdelkader Amrani sont passés à côté de leur sujet, notamment en seconde période. Ayant mené au score durant la première mi-temps, les Béjaouis ont été méconnaissables lors du second half en laissant le champ libre à la formation de la JSK qui a réussi à marquer deux buts. Une défaite qui n’arrive pas à un bon moment surtout que les Béjaouis seront appelés à disputer un match historique samedi prochain à l’occasion de la finale de la Coupe d’Algérie face au RC Arbaâ.
Cela dit, ils semblent avoir la tête à la Coupe où ils comptent réussir l’exploit de remporter leur premier titre de leur histoire. De ce fait, ils devraient se déplacer cet après-midi à Blida pour effectuer un mini-stage en prévision de la rencontre de ce week-end.
Le staff technique a déjà mis un programme en place pour bien préparer cette rencontre. Lors de la présentation de la Coupe d’Algérie hier à la maison de la culture de Béjaïa, l’entraîneur adjoint du MOB, Bou Saâda, a tenu à préciser ceci : «J’espère que la coupe restera à Béjaïa et que l’on réussira à revenir avec le trophée la semaine prochaine, et ce, bien que nous sachions d’avance que la tâche ne sera pas facile.» Les dirigeants comptent ainsi mettre tous les moyens nécessaires à la disposition de l’équipe pour réussir à réaliser l’objectif tracé.
Le staff technique souhaite bénéficier de la disponibilité de tous les joueurs pour cette finale. Il est à signaler qu’une réunion a eu lieu au niveau de la DJS de Béjaïa, hier, pour discuter de la vente des billets qui s’effectuera au niveau du stade de l’OPW à partir de demain.
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Le séisme dévastateur qui a frappé le Népal samedi a fait 3.218 morts dans ce pays, selon un nouveau bilan communiqué lundi par un responsable népalais. Au moment du séisme, 140 Belges se trouvaient au Népal. Dimanche soir (heure belge), 119 d'entre eux avaient donné signe de vie, mais les Affaires étrangères étaient toujours à la recherche de 21 personnes, dont une dizaine pour lesquelles la situation est plus inquiétante, selon le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders.
Des secouristes du monde entier arrivaient lundi à Katmandou pour prêter main forte à des habitants démunis, privés pour beaucoup de leur logement après le violent séisme qui a fait plus de 3.200 morts à travers le pays. Munis d'équipements spéciaux et accompagnés de chiens renifleurs, les équipes humanitaires internationales débarquaient avec la régularité d'une horloge à l'aéroport de Katmandou, dans la banlieue de cette capitale d'ordinaire dynamique dévastée samedi par un puissant séisme.
Le tremblement de terre de magnitude 7,8 a fait 3.218 morts et plus de 6.500 blessés au Népal même -le plus meurtrier depuis 80 ans -, selon un nouveau bilan publié par le service de gestion des catastrophes du ministère népalais de l'Intérieur.En Inde voisine, les autorités ont fait état de 67 morts. En Chine, au moins 20 personnes ont été tuées.
Le tremblement de terre a également déclenché une avalanche sur le mont Everest, où une vague de neige comparée par un survivant à un "immeuble blanc de 50 étages" a déferlé sur le camp de base. Dix-huit décès ont été confirmés dans le massif où se trouvaient en ce début de saison d'alpinisme 800 personnes, dont de nombreux étrangers, selon les estimations de responsables locaux. Mais en raison des difficultés à communiquer, il était impossible d'évaluer l'étendue des destructions sur le toit du monde.
'Pourquoi tant de souffrance?'
Comme pour rajouter au désastre, les répliques, dont certaines très violentes, se sont succédé dimanche. Elles ont provoqué de nouvelles avalanches sur le mont Everest alors même que des hélicoptères évacuaient les personnes les plus grièvement blessées. A Katmandou, des dizaines de milliers d'habitants ont passé une nouvelle nuit dehors, sous des tentes de fortune. Le sol tremble encore régulièrement et beaucoup n'avaient pas fermé l'oeil de la nuit, d'autant que de fortes pluies se sont abattues sur la ville.
"Nous n'avons pas le choix. Notre maison n'est pas solide. La pluie coule sur nous mais que pouvons-nous faire?", demandait Rabi Shrestha, un commerçant de 34 ans qui campait sur le bord de la route. "Je ne sais pas pourquoi les Dieux veulent nous faire autant souffrir".
La situation difficile des rescapés est encore aggravée par les coupures de courant et la fragilité des réseaux de communication, qui sont au bord de l'implosion. Les autorités népalaises ont expliqué qu'elles faisaient leur maximum pour venir en aide aux régions isolées les plus proches de l'épicentre du séisme, à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Katmandou. "Nous nous concentrons sur les opérations de secours", a dit à l'AFP un porte-parole du ministère de l'Intérieur Laxmi Prasad Dhakal, expliquant avoir mobilisé des hélicoptères pour secourir les survivants dans les zones les plus reculées.
En annonçant le dernier bilan du désastre, un responsable du service de gestion des catastrophes a souligné que les secouristes tenteraient aussi lundi de dégager les personnes prises au piège dans les décombres des immeubles effondrés.
Médicaments et couvertures
"Aujourd'hui, nous allons tenter de trouver des survivants dans les décombres des immeubles élevés qui se sont écroulés", a dit à l'AFP Rameshwor Dangal. En particulier, la tour historique de Dharhara, l'une des attractions touristiques majeures de la capitale sur la place du Durbar, n'est plus que ruines. D'après la police, qui se fonde sur la billetterie, environ 150 personnes visitaient la tour blanche de neuf étages, dotée d'un escalier en spirale de 200 marches et surmontée d'un minaret de bronze datant du XIXe siècle, lorsqu'elle s'est écroulée. Au moins 30 corps ont été extraits des décombres tandis que plus de 20 blessés ont pu être secourus. "Nous n'avons pas fini de travailler dans la tour", a commenté un porte-parole de la police.
Les secouristes népalais recevaient le renfort de centaines d'humanitaires venus de pays comme la Chine, l'Inde ou les Etats-Unis. Environ 70 Américains étaient ainsi en route pour le Népal alors que Washington a annoncé le déblocage d'une première enveloppe d'un million de dollars. Londres a annoncé 5 millions de livres, le Canada 5 millions de dollars et l'Union européenne 3 millions d'euros. Cette aide doit servir à financer du matériel de première urgence comme l'eau potable, les médicaments, les abris provisoires.L'Inde a dépêché 13 avions militaires chargés de tonnes de nourriture et de couvertures.
Les hôpitaux étaient débordés, les médecins mobilisés 24 heures sur 24 pour soigner les blessés dans des conditions très difficiles. Des chirurgiens ont dû opérer dans des théâtres de fortune érigés sur des parkings. Les morgues arrivaient, elles, à saturation.
Le Népal, à l'instar de toute la région himalayenne, où se rencontrent les plaques tectoniques indienne et eurasienne, est une région à forte activité sismique. En août 1988, un séisme de magnitude 6,8 avait fait 721 morts dans l'Est du Népal. En 1934, un tremblement de terre de magnitude 8,1 avait tué 10.700 personnes au Népal et en Inde.
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le 27.04.15 | 10h00
Des cris d’enfant qui percent à travers des cloisons ; des bruits de vaisselle qui se brise. La main d’un homme qui se pose sur la nuque d’une petite fille et l’entraîne à l’écart des autres enfants.
Les moqueries d’écoliers et les larmes d’un garçon coiffé d’un bonnet d’âne ; le bâton et le sourire satisfait d’une maîtresse. Les hurlements d’un homme et les plaintes d’une jeune femme, assise sur un fauteuil roulant, qui reçoit les coups de cet homme. Toutes ces scènes d’abus et de maltraitances ont lieu sous le regard attristé et révolté de témoins. Mais en parleront-ils ? Dites-le ! Et n’acceptez plus jamais l’inacceptable», exhorte l’Unicef. C’est d’ailleurs avec ce spot que l’organisation poursuit la série de campagnes de sensibilisation dont elle est coutumière.
Sans vouloir choquer, cette réalisation, signée Karim Belazzoug, suggère «l’invisible», pour le rendre visible. «Le but de cette campagne est de gêner, de laisser mal à l’aise et inconfortable, pour que tout un chacun puisse être interpellé», a ainsi expliqué Thomas Davin, représentant de l’Unicef à Alger lors d’une conférence de presse, organisée hier pour présenter la campagne médiatique «Enfance, zéro violence, zéro silence».
«Ce n’est pas une nouvelle campagne de l’Unicef, mais bien un prolongement de l’initiative #Endviolence, lancée mondialement en décembre 2013», précise-t-il. «Ce projet n’est pas uniquement de l’Unicef, mais c’est une campagne globale et nationale contre la violence à l’égard des enfants, à laquelle prennent part des partenaires actifs dans la protection de l’enfance», insiste M. Davin. Ainsi, en sus de l’Unicef, y participent la DGSN, le ministère de la Solidarité nationale, le réseau NADA, le réseau Wassila Avife, la Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH) et le Ciddef.
Pourquoi recommencer ? Tout simplement parce que les violences à l’égard des plus vulnérables ne s’arrêtent pas. Les maltraitances, quelles qu’elles soient, se sont même normalisées et devenues banales. Selon les données mondiales de l’Unicef, un adolescent sur 3 a été impliqué dans des violences physiques. De même, une fille sur dix de moins de 20 ans subit une agression sexuelle, soit 120 millions. «Et nous ne sommes pas dans le marginal, dans une proportion que certains pourraient juger d’insignifiante.
D’autant plus que la majorité de ces violences ont été tues», déplore M. Davin. Quant est-il de l’Algérie ? Bien que des bilans exhaustifs n’existent pas, l’Unicef a pu établir, à l’aune d’une enquête menée sur 200 000 enfants âgés de 2 à 15 ans, que 86% d’entre eux estiment avoir été victime de violence, quelle que soit sa forme, au cours de la semaine qui a précédé le sondage.
«86% d’enfants disent avoir subi une violence»
«Chaque jour, les services de police enregistrent des violences sexuelles en Algérie, et ce, sur tout le territoire national», affirme d’ailleurs Kheira Messaoudene, responsable du bureau de la protection de l’enfance à la DGSN, qui précise que nombre de ces actes sont commis sur des mineurs. Et les chiffres sont éloquents.
Durant l’année 2014, 16 enfants ont été tués avec préméditation ou ont succombé à leurs blessures suite à une agression.
Ce sont aussi 6151 enfants qui ont été victimes de violences, dont 1663 à caractère sexuel. De même, quelque 195 mineurs ont été kidnappés.
Et l’innommable ne semble pas devoir décroître cette année, puisque pour le seul premier trimestre de l’année en cours, 9 décès ont d’ores et déjà été enregistrés, tandis que les violences s’élèvent déjà à 1281 cas, dont 372 agressions sexuelles et 20 enlèvements.
«Le bilan s’alourdit d’année en année, car les victimes et leurs proches en parlent plus facilement et hésitent moins avant de dénoncer», estime Mme Messaoudene. «En parler» est d’ailleurs le maître mot de cette campagne. «Car la violence est pernicieuse.
En parler, ouvertement, publiquement, constitue un pas vers la prise de conscience. Puis, vers le changement», analyse Atika El Mamri, présidente de la FAPH. C’est donc à l’ensemble de la société que l’Unicef et ses partenaires s’adressent. Car la politique ne peut pas tout. «On ne fait pas disparaître un phénomène par une loi.
Ce qu’il faut, c’est une politique publique d’accompagnement, et non pas une énième batterie de textes, qui, comme les précédents, seront mal compris et mal appliqués», argumente maître Nadia Aït Zaï, présidente du Ciddef. «Il y a une insuffisance des systèmes de protection et un réel déficit de tous les intervenants. Ce qui est aujourd’hui nécessaire est une mise en œuvre efficace et concrète de l’arsenal juridique dont l’Algérie s’est dotée», déplore quant à elle Fadila Chitour du réseau Wassila.
«La politique doit changer sa vision de l’individu»
Celle-ci lie d’ailleurs la protection de l’enfance avec la protection de la femme, qui passe par la criminalisation de la violence privée. Me Aït Zaï abonde dans ce sens : «L’Algérie a ratifié la convention internationale des droits de l’enfant. De ce fait, il lui est imposé de modifier toute sa législation, que cela soit le code de procédure civile, le code de la famille, le code pénal et de la nationalité, etc.» «Il faut que la politique change sa vision quant à la place de tout un chacun dans la famille et dans la société. Qu’elle considère chaque être comme un individu à part entière», plaide-t-elle.
http://www.elwatan.com/une/tolerance-zero-27-04-2015-293373_108.php
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Dimanche 26 Avril 2015
الأحد 26 أفريل 2015 م
الأحد 07 رجب 1436 ه
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![]() LANCEMENT IMMINENT DU CRÉDIT À LA CONSOMMATION La formule portant crédit à la consommation qui sera lancé en grande pompe dans peu temps concernera tous les produits fabriqués en Algérie. Ainsi, il ne sera plus question de fixer un taux d’intégration, comme décidé lors de la dernière tripartite, pour les produits fabriqués en Algérie et concernés par cette formule. Autrement dit, le taux d’intégration de 40 % Suite... |
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le 26.04.15 | 10h00
La tenue du congrès devra être décidée à l’issue de la réunion de l’Instance de suivi et de consultation de l’opposition (ISCO) qui sera accueillie cette fois par le mouvement El Islah.
La date de l’organisation du congrès de l’opposition sera arrêtée le 7 mai prochain. Annoncée au début de l’année en cours et relancée à l’occasion de la dernière réunion de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), la tenue de ce rendez-vous devra être décidée à l’issue de la réunion de l’Instance de suivi et de consultation de l’opposition (ISCO) qui sera accueillie cette fois par le mouvement El Islah.
«L’Instance de concertation et de suivi relevant de la CTLD organisera, le 7 mai, une rencontre pour arrêter la date d’un congrès qui sera consacré à la définition des actions que l’opposition devrait mener à l’avenir», a affirmé le secrétaire général du mouvement El Islah, Djahid Younsi, lors d’une conférence de presse animée hier à Alger. Ayant réussi à rassembler la majorité des acteurs de l’opposition en juin 2014, à l’occasion de la conférence pour la transition démocratique, les membres de l’ISCO – d’une quarantaine de partis et des personnalités politiques nationales – veulent rééditer «le même exploit» en 2015.
A l’issue de la conférence de Mazafran, rappelons-le, l’opposition avait adopté une plateforme pour sortir le pays de la crise politique qui s’est accentuée, selon ces acteurs, après la présidentielle du 17 avril 2014 et le forcing du quatrième mandat du président Bouteflika. Mais la plateforme en question a été rejetée par le pouvoir et les partis qui le soutiennent. Ces derniers n’ont pas hésité à sortir «les gros moyens» pour diaboliser cette opposition traitée de tous les noms. Cette campagne de diabolisation a même été assumée officiellement, à l’occasion du message présidentiel lu à Ghardaïa à l’occasion du 19 mars dernier.
Charges contre la CDT
Il y a moins d’une semaine, le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, a repris ses attaques contre l’opposition, l’accusant d’être à l’origine «du report du projet de révision constitutionnelle, que le président Bouteflika veut consensuelle». Face à ces charges tous azimuts, les membres de la CLTD ont mis en place une feuille de route visant à réinvestir le terrain en organisant une série de conférences thématiques, dont les deux premières (tenues les 19 et 21 avril) ont abordé les conséquences de la chute des prix du pétrole et l’installation de la commission indépendante de gestion des élections.
Se sentant renforcée malgré les embûches auxquelles elle est confrontée, l’opposition semble vouloir profiter de la situation actuelle pour élargir ses rangs à d’autres forces qui ne font pas encore partie de la CLTD et de l’ISCO. D’où l’idée d’organiser ce congrès. «L’opposition se porte bien aujourd’hui. Mais il est nécessaire d’élargir sa base populaire», estime Djahid Younsi, en appelant, dans la foulée, à un «dialogue national inclusif entre le pouvoir et l’opposition pour débattre de différentes questions nationales».
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le 26.04.15 | 10h00
Ses yeux clairs sont la parfaite réplique de ceux de sa maman. Le môme arbore, en outre, une bouille pimpante coiffée de cheveux gominés. Un vrai beau gosse. A première vue, il a tout du jeune premier promis à un avenir étincelant. Lui, c’est Hossam. Hossam Jeljeli. A défaut de l’original, sa maman, Fathia Jeljeli, serre son portrait comme un corps en papier.
Portrait qu’elle brandit partout où elle va en clamant urbi et orbi que son fils est vivant. Le calendrier de Fathia semble s’être figé sur une date : 5 mai 2011, soit le jour où Hossam avait pris le large à destination de l’Italie. «Il avait à peine 17 ans. Il les a fait en mer puisqu’il est né le 7 mai», raconte sa maman, visage tendre cerné par un foulard vert noué autour de la tête. Mme Jeljeli est de Ras Jebel, dans le gouvernorat de Bizerte, au nord.
Mais c’est à Tunis que nous l’avons rencontrée, précisément au campus Farhat Hached. Elle s’était déplacée avec d’autres familles de harraga disparus aux portes de l’Italie pour plaider leur cause au Forum social mondial qui s’est tenu récemment en Tunisie (24-28 mars 2015). Elles ont pris place dans un coin de la faculté des sciences économiques et de gestion, aux côtés de Imed Soltani, le fougueux président de l’association La Terre pour tous.
Créée en 2011, l’association milite pour faire la lumière sur les centaines de migrants tunisiens qui ont mis les voiles en direction de La Botte et n’ont plus donné signe de vie. Les plus grandes vagues de harga qu’ait connues la Tunisie ont été enregistrées, faut-il le rappeler, peu après la révolution du 14 janvier 2011 qui avait fait tomber Ben Ali. Une brèche dans laquelle des milliers de jeunes se sont engouffrés pour tenter de rejoindre la proche Sicile. Le Haut-Commissariat aux réfugiés avait recensé cette année-là 54 000 arrivées en Italie par voie de mer, dont 28 000 Tunisiens.
Au mois de février 2011, un pic de 5000 migrants est atteint en l’espace de quelques jours. «L’exode enregistré ces jours-ci est de dimension biblique», disait le maire de Lampedusa de l’époque, Bernardino De Rubeis. Berlusconi qualifie ces flux migratoires de «tsunami humain». Le 12 février 2011, le gouvernement italien proclame l’état d’urgence humanitaire. La France, quant à elle, envisage carrément de «suspendre les accords de Schengen», selon Le Monde du 22 avril 2011.
Plus de 1000 harraga morts ou portés disparus
«En tout, 1500 migrants tunisiens ont disparu depuis la Révolution. Mais pour l’heure, il y a 520 cas qui ont été officiellement recensés», indique Imed Soltani (voir interview). Un rapport du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) daté de septembre 2012 précise : «L’émigration depuis la Tunisie vers l’Europe touche tous les milieux de la société tunisienne.
La Tunisie constitue, avec la Turquie, l’un des points de départ les plus importants pour entrer en Europe. Selon l’agence européenne de contrôle des frontières, Frontex, 64 261 personnes ont traversé le canal de Sicile par la mer en 2011, dont 27 864 Tunisiens partis de différents points des 1300 km de côtes tunisiennes (notamment des environs de Zarzis, Sfax et Monastir).
D’après nos estimations, jusqu’à 40 000 Tunisiens auraient franchi le canal de Sicile vers l’Italie durant l’année 2011 sans que des données statistiques permettent aujourd’hui de vérifier ce chiffre. Durant cette même année 2011, plus de 1500 personnes sont mortes ou ont disparu en mer. Certaines sources parlent même de plus de 2000 morts et disparus. Parmi eux, le nombre de Tunisiens serait de 1000.»
Imed, lui, déplore la perte de ses deux neveux, Slim et Bellahcène Soltani. Et c’est ce qu’il l’a décidé à créer cette association, avec d’autres parents de harraga disparus. Imed porte un pull en laine blanc barré d’un cinglant «El houdoud qatila» (les frontières tuent). Le slogan est encadré par deux traits «hérissés» de barbelés. L’espace occupé pour cette manifestation fait terriblement écho à la tragédie des boat people qui viennent se fracasser contre la muraille de l’Europe. Une affichette proclame : «Fraternité, pas Frontex».
Une autre pancarte dénonce : «Nous sommes contre les accords entre la Tunisie et l’Union européenne qui ont produit des morts et des disparus dans la Méditerranée». Sur un mur sont accrochées des photos d’embarcations bondées de harraga, voguant sur la mer de l’Inconnu. Et pour compléter le décor, le sol est tapissé, là aussi, de photos de pateras déglinguées, de galériens livides, épuisés par la traversée.
Et ce slogan déployé sur une large banderole couchée, et qui résume la revendication des familles : «Fi kelmtine, ouledna win ?» (en deux mots : où sont nos enfants ?). Le matériel documentaire étalé par l’association témoigne d’un travail de fourmi, mené avec les moyens du bord, pour connaître la vérité sur les migrants disparus, et dont on aurait tort de penser, insiste Imed, qu’ils ont tous été dévorés par les flots.
Certains visuels reproduisent des images vues dans des reportages télé. Images d’esquifs dépareillés accostant à Lampedusa, filmés par la télévision italienne Canale 5 notamment, montrant clairement que certains harraga sont arrivés sains et saufs en Italie, avant de disparaître sans aucune explication. Des flèches sont pointées vers de jeunes migrants dont les noms sont déclinés : Bellahcène Ben Mohamed Rhimi, Brahim Bouthouri, Nabil Ghabraoui… Autant de noms, de visages dûment identifiés par les leurs et dont les familles attendent désespérément un coup de téléphone.
«Le cœur d’une maman ne ment pas»
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le 26.04.15 | 10h00
- D’abord, comment a été créée votre association, La Terre pour tous ?
Nous avons fondé l’association La Terre pour tous car, à la base, deux de mes neveux, Bellahcène et Slim Soltani, sont portés disparus depuis le 1er mars 2011. Ils sont partis dans le contexte de l’après-révolution. Ils ont embarqué depuis la région d’El Haouaria (extrémité du Cap Bon, au nord-est de la Tunisie, ndlr). Il y avait eu un effondrement de l’Etat, ce qui a fait que les frontières étaient ouvertes à l’époque. Il n’y avait pas de contrôle de la part de la police.
- Quels sont les objectifs de l’association ?
L’objectif principal que nous nous étions assigné était de connaître la vérité sur les migrants disparus. Après, au fil de notre travail avec les autres associations et ONG, notamment européennes, nous avons réalisé qu’il y avait une grande injustice. Nous avons ressenti qu’il y avait des politiques qui nous ont poussé à fermer les yeux sur la réalité des disparus et des morts en mer.
A partir de là, nous militons non seulement pour faire la lumière sur les migrants disparus, mais aussi pour réfléchir à des solutions radicales en vue de stopper cette hémorragie de disparus et de naufragés, et le drame de nos jeunes qui prennent les barques de la mort. Les causes profondes de cette situation ont sûrement à voir avec la marginalisation des citoyens de la part des gouvernements qui se sont succédé en Tunisie ainsi que dans l’ensemble des pays arabes.
Il y a une marginalisation de régions entières où il n’y a pas de culture, pas de sensibilisation, pas de loisirs. Ajoutez à cela la pauvreté, la misère, le chômage qui reste très élevé. Et même la qualité de l’enseignement prodigué ne suffit pas pour former une jeunesse consciente qui sache gérer sa vie. Ceci sans oublier la politique migratoire de l’Europe et le système de fermeture des frontières entre nos pays.
- Le système Frontex ?
Oui, le système Frontex. J’ai envie de dire à l’Occident : nous les Tunisiens, nous les Algériens, nous les Africains de manière générale, nous avons le droit de circuler tout autant que vous. Comme vous, vous avez le droit de venir chez nous, nous avons le droit de venir chez vous. La liberté de circuler est un droit garanti pour tous.
Mais ces droits dont se gargarise l’Occident s’avèrent être un grand mensonge. Où sont ces droits ? De quelle démocratie parle-t-on ? Il ne se passe pas un jour sans que des gens meurent en Méditerranée et on n’a pas vu le monde bouger un cil pour dire «ça suffit !» Il faut changer ces politiques-là.
Au lieu de cela, on les voit financer les Etats pour se taire et payer Frontex en milliards au lieu d’octroyer cet argent aux pays marginalisés pour développer leur économie. Nous, on est contre ce système et on va combattre ce système. Nous allons dévoiler la vérité qu’on ne pouvait pas dire sous Ben Ali parce que vous aidiez Ben Ali et les autres dictateurs contre nous. Vous les corrompiez grassement afin que nous, les zwawla, les parias, nous crevions en mer !
- Avez-vous une estimation du nombre de harraga portés disparus ?
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le 26.04.15 | 10h00
Oxxo Baies, le leader français de fenêtres et portes en PVC acquis par le groupe Cevital, a inauguré mercredi dernier un espace de conseil au quartier Seghir, dans la ville de Béjaïa. «Nous proposons aux clients des solutions complètes, des fenêtres à haute isolation thermique et phonique qui répondent aux normes françaises et aux standards internationaux, avec un design moderne et de multiples finitions», explique à El Watan Mme Rym Benkhalfa, directrice du réseau Oxxo Baies.
L’espace ne se limite donc pas aux besoins d’un showroom. «Notre politique est aussi de conseiller le client parce que nous proposons une solution sur mesure et des conseils de la part de professionnels», ajoute-t-elle. C’est le quatrième espace du genre ouvert sur le territoire national depuis l’entame du programme, en 2014, avec l’inauguration du showroom de Dély Ibrahim, à Alger, puis de celui de Kouba, cette année.
Depuis cette semaine, l’entreprise est également présente à Sétif et elle le sera la semaine prochaine à Blida et Oran et le mois prochain dans cinq autres wilayas : Constantine, Bordj Bou Arréridj, Tizi Ouzou, Batna et Annaba. Par ce déploiement, Oxxo Baies affiche ses ambitions en élargissant son réseau national en même temps que se prépare le lancement de la production de son usine, en construction à Aïn Taghrout, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.
«L’usine démarrera dans quelques mois. Nous allons proposer de belles fenêtres de très bonne qualité», a dit Mme Benkhalfa, qui ne cache pas l’ ambition d’Oxxo Baies de devenir «la plus grande usine au monde à l’horizon 2018 avec une capacité de production qui atteindra les deux millions de fenêtres par an». L’usine de BBA est destinée à alimenter le marché algérien mais aussi maghrébin, cible de la stratégie d’exportation de la marque.
Oxxo, marque française née en 1923, est spécialisée dans la fabrication de fenêtres et portes d’entrée alliant PVC, aluminium et verre. Oxxo Baies est l’un des deux réseaux de l’entreprise destiné aux particuliers, Oxxo Bât étant l’autre réseau tourné, lui, vers les professionnels du bâtiment.
L’entreprise, lourde de 67 millions d’euros de chiffre d’affaires, a été rachetée par le groupe Cevital fin mai 2013 par décision du tribunal de commerce de Mâcon (France). Le groupe d’Issad Rebrab a présenté la meilleure offre avec l’engagement de conserver plus d’emplois que le groupe français Compobaie, autre prétendant à la reprise, soit 288 postes sur les 406 que comptait l’entreprise.
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le 26.04.15 | 10h00
Les concessionnaires de véhicules utilitaires et industriels ont un grand rendez-vous à partir d’aujourd’hui à Oran, à l’occasion de la tenue simultanée de deux grands Salons. Une rencontre stratégique pour les professionnels de ce segment de l’utilitaire, en souffrance sur le marché local, qui a subit un ralentissement de près de 10% en 2014 par rapport à 2013.
Le Centre des conventions d’Oran (CCO) abrite, en effet, durant quatre jours, deux Salons : le premier dédié aux véhicules utilitaires et industriels (Ouest VUVI 2015), qui en est à sa 8e édition, alors que le second (9e du genre) est orienté vers le service après-vente, les équipements de garage et autres services et cible les professionnels.
Cette manifestation est organisée par la Somex International Plus en partenariat avec le CCO. «La dernière édition avait accueilli plus de 15 000 visiteurs professionnels», souligne Abdelkader Rezzoug, directeur du Salon, qui a animé, hier, une conférence de presse. «Une quarantaine de marques mondiales de premier ordre participent à ce Salon du véhicule utilitaire et industriel de l’Ouest. Les professionnels des transports en tous genres, les artisans de différents corps de métier auront à leur disposition une multitudes de véhicules adaptés», note M. Rezzoug.
Le visiteur a l’embarra du choix. Les acteurs majeurs activant en Algérie sont quasiment tous là : Sovac Volkswagen, Renault Algérie, Renault Trucks, Toyota Elevators, Ford Trucks, Ford Utilitaires, Citroën Utilitaires, Hyundai HMA, Hyundai Tiziri, KIA Motors, Chevrolet et Goodyear. La production nationale sera bien évidement présente avec la participation, entre autres, de Fapobenas (pompes à béton), UFMATP, Naftal (lubrifiants et graisses), Friction TEC (batteries), Carvifroid (équipement et aménagement de véhicules spéciaux, ambulances, véhicules-ateliers...).
Cette édition accueillera 6 nouvelles marques, dont une première exposition de Foton Algérie. C’est dire que la concurrence est rude sur un marché sous tension. «Les gammes de véhicules exposés vont du minitruck au pick-up aux camions légers destinés à tout type d’activité, camions de transport de marchandises, tracteurs routiers, remorques, citernes, bus et minibus, matériel de levage, de travaux publics et de bâtiment», indique M. Rezzoug.
Sur le segment du service après-vente, équipement de garage et services, plus de 30 entreprises seront présentes. Les créneaux vont de la pièce de rechange à l’entretien des véhicules en passant par l’équipement de garage. Seront également présentes les banques El Baraka et ALC pour proposer des acquisitions en leasing.
Comme de coutume, des offres de remises spéciales Salon seront proposées. Il est à souligner que ce Salon intervient quelques jours après la publication du fameux arrêté ministériel fixant le cahier des charges relatif aux conditions et modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire en véhicules neufs.
Outre les nouvelles normes de sécurité instaurées ainsi que des obligations d’investissement en Algérie pour les concessionnaires, la nouvelle réglementation stipule qu’en cas de paiement de la totalité du montant par le client, le concessionnaire est tenu de livrer le véhicule utilitaire ou l’engin roulant dans les 7 jours qui suivent.
En cas de non-respect des termes de la commande, les deux parties peuvent convenir d’une solution à l’amiable. En cas de refus du client de la solution proposée, le concessionnaire doit, sous huitaine, reverser au client l’acompte ou le montant intégral versé avec une pénalité de 10% du prix du véhicule ou de l’engin roulant. Ces dispositions seront appliquées dès octobre prochain.
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le 26.04.15 | 10h00
Atrois journées du terme de la saison et avec un total de 51 points, le club de la ville des Roses accède officiellement en Ligue 1. Après sa victoire sur le score de 1-0 face à Merouana, l’USMB compte 11 points d’écart sur les quatrièmes (O Médéa et CA Batna).
Une avance plutôt confortable qui assure l’accession aux Blidéens dès cette 27e journée. Après quatre ans de souffranceen Ligue 2, l’USMB fera son retour parmi les grands la saison prochaine. Après à cette nouvelle, le coach blidéen, Kamel Mouassa, nous a confié : «Nous avons travaillé très dur pour replacer l’USMB à sa juste place. Le parcours était parsemé d’embûches et chaque duel était aussi intense qu’un match de Coupe. Mais nous avons quand même relevé le défi.
Le mérite en revient aux joueurs, aux dirigeants et aux supporters qui, les uns comme les autres, ont apporté chacun sa pierre à l’édifice.» Et suite au beau parcours des Blidéens, Mouassa a ajouté : «Nous venons juste d’assurer notre accession et je considère qu’il est prématuré d’évoquer d’autres aspects comme mon avenir à la barre technique. Laissons cela pour plus tard.»
A noter que suite à l’arrivée de la nouvelle administration et du nouveau président, Douidène Mohamed, les Blidéens ont concrétisé leur objectif du début de saison, qui était l’accession. Le président de l’USMB a déclaré : «Je tiens à remercier les staffs administratif et technique pour leurs efforts durant toute la saison. Je remercie aussi mes joueurs et nos supporters qui ont été toujours présents pour soutenir leur club. L’USMB retourne en Ligue 1 car sa place est parmi les grands. Hélas, le club a souffert pendant quatre ans en seconde division. Je suis très content de savoir que tous les Blidéens et Blidéennes sont heureux, quel que soit leur âge.»
Concernant l’entraîneur Kamel Mouassa, Douidène a affirmé : «En toute franchise, nous avons une équipe juste moyenne ; c’est grâce à l’expérience et au beau travail de Mouassa qu’on a pu construire une belle équipe et qui a su relever le défi. Je peux vous dire que tout le mérite revient à Mouassa. Et tant que Mouassa est là, pour nous, je peux vous garantir que nous serons aussi là pour lui et nous ne laisserons pas.»
Le président de l’USM Blida, Mohamed Douidène, a annoncé, hier, sa démission, affirmant avoir fait part de sa décision au conseil d’administration. «J’ai décidé de quitter la présidence de l’USMB pour des raisons personnelles», a-t-il déclaré à l’APS, ajoutant que l’année qu’il avait passée à la tête de ce club l’a «totalement épuisé» et «poussé à négliger sa famille et son travail».
Douidène a avoué qu’il n’était plus en mesure de poursuivre sa mission «très pénible et pleine d’embûches». La gestion d’une équipe de football aussi ambitieuse que l’USMB «est beaucoup plus compliquée que la gestion d’une grande entreprise ou d’une administration», a-t-il estimé, faisant part de sa «saturation sur les plans physique et psychologique après une année sans repos».
« J’attends la fin de saison pour officialiser ma démission lors de la réunion du conseil d’administration », a-t-il précisé, à cet effet. Douidène a toutefois affiché sa «disponibilité» à poursuivre son travail comme membre du conseil d’administration et à «apporter toute l’aide et tout le soutien nécessaires pour d’autres succès» de l’USMB.
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le 26.04.15 | 10h00
Géré par un privé durant plusieurs années, l’établissement, situé sur la placette Emir, est repris par l’administration de la wilaya, qui en a confié la gestion à l’Epic Opla. Le café est ouvert de jour comme de nuit.
Nouveau look, meilleure prestation. Fermé pour travaux, le Milk Bar de la rue Larbi Ben M’hidi a rouvert il y a une semaine. Cédé à l’Office des parcs et loisirs d’Alger (OPLA), qui en assure désormais la gestion, le célèbre café de la placette Emir a subi une belle transformation.
«Les travaux sont achevés et le café a été ouvert juste après au public, dimanche dernier.
Les structures récupérées, que ce soit celle du café ou du restaurant situé sur le même trottoir, ont été carrément reprises. Le résultat est formidable», se réjouit Rachid Kirat, directeur général de l’OPLA, à qui l’administration de la wilaya d’Alger a confié les opérations de réhabilitation, et désormais de gestion d’un établissement loué durant plusieurs années à un privé.
L’EPIC de la wilaya, qui prend en charge d’autres établissements dans la capitale, n’a pas lésiné sur les moyens : pierre taillée, pavés, luminaires, le café tranche avec l’allure d’estaminet infect qu’il était durant plusieurs années. En plus du réaménagement de l’intérieur, l’OPLA a repris les abords de la structure se prolongeant de deux terrasses qui occupent les trottoirs de la placette d’Alger-Centre. Fermé en fin d’année dernière, après d’âpres négociations avec l’ancien occupant, l’établissement retrouve un bon standing qu’il veut garder.
Les prix sont certes aussi chers qu’avant, mais la prestation est meilleure. Le personnel est trié sur le volet. Les serveurs ont une allure plus soignée. «Les prix sont certes un peu élevés, mais notre but est de garder un bon standing. Le café est à 80 DA. Mais il faut savoir que le matériel est importé. Nous avons passé une annonce pour recruter notre personnel, que nous avons pris le soin de former chez les fournisseurs.
Le café est de qualité, le jus est fait maison. Les gâteaux (100 DA) sont aussi meilleurs. Notre établissement vise à maintenir un standing respectable à ce café», estime M. Kirat, qui fait remarquer que l’opération vise aussi à créer une contagion dans l’Algérois où les cafés sont délaissés par leurs propriétaires.
L’autre nouveauté : l’établissement est ouvert H24. «Le café est ouvert 24h sur 24h. Trois équipes se relayent durant tout ce temps. Le restaurant, par contre, ferme à minuit, suivant l’affluence de la clientèle», signale le DG. Une instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, prise après la réunion consacrée à la capitale, a insisté sur la nécessité de récupérer les locaux abandonnés par l’Etat.
Les EPIC occuperont 16 plages !
Deux espaces le sont d’ores et déjà, à savoir l’hôtel des Négociants, à la rue Larbi Ben M’hidi, et le café de l’UNEA (cercle Taleb Abderrahmane) à Audin. La gestion est confiée à l’Epic Opla, selon le directeur de cet Office, qui gère le complexe du Caroubier ; l’établissement de la wilaya devrait bénéficier d’autres structures des domaines publics. «Nous gérons depuis 2009 et 2011 les hôtels d’El Kettani à Bab El Oued et de Dar El Beida (aéroport).
Nous avons également récupéré une structure au Caroubier dans le cadre de l’aménagement de la baie d’Alger (Sablettes). Servant auparavant de siège pour le contrôle technique, la structure sera transformée en restaurant avec une cafétéria. Les travaux sont en cours», signale M. Kirat.
La wilaya d’Alger a décidé de faire occuper cette saison les plages par ses Epic. «Sur instruction du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, les établissements vont se déployer dans certaines plages très fréquentées de la capitale. 16 plages seront ainsi prises en charge par des Epic tels que le nôtre. Nous allons y installer des buvettes, des chaises et des tables. Les estivants n’auront pas à souffrir du manque de commodités. Nous sommes en phase d’acquisition de ce matériel», précise M. Kirat.
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