Il est 19 h. La nuit est tombée depuis longtemps. Un vent polaire souffle sur la Reine des Ziban.
Les acquéreurs des 600 logements AADL 2001/2002 à Bouira, sont dans le désarroi.
Les normes dans le processus de production de l’huile d’olive ne sont souvent pas respectées.
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Les communes les plus exposées à la rudesse de l’hiver sont dépourvues de moyens.
Encore une agression au périmètre du secteur sauvegardé de la ville de Béjaïa.
Les acquéreurs des 600 logements AADL 2001/2002 à Bouira, sont dans le désarroi.
Le blocage des projets de VRD risque de compromettre les opérations d’éradication des chalets.
Ce problème dure depuis des années et aucune solution n’a été apportée par les autorités.
le 17.02.18 | 12h00
6000 Palestiniens environ sont recensés dans notre pays selon la Ligue de la communauté palestinienne en Algérie. Ils sont le ciment humain qui rattache l’Algérie à la Palestine.
Si le soutien indéfectible de notre pays à la cause palestinienne n’est plus à démontrer, en revanche il y a encore des efforts à faire, particulièrement sur le plan administratif (carte de résident, permis de travail, visa…), pour faciliter la vie à nos frères palestiniens. Témoignages de Merouane, Ali et Tayssir…
Selon Hamza Altirawé, président de la Ligue de la communauté palestinienne en Algérie (Rabitate al Djaliya al Falastiniya), il y a approximativement 6000 Palestiniens qui vivent actuellement dans notre pays. «Ce chiffre inclut ceux qui ont pris la nationalité algérienne», précise-t-il avant d’ajouter : «Sur les 6000 Palestiniens recensés, il y a environ 1500 étudiants. 3000 Palestiniens sont là depuis longtemps.
Ce sont principalement d’anciens instituteurs, des enseignants à la retraite. Il y a aussi nombre de cadres politiques et militaires, de militants, qui sont restés ici. Ils sont arrivés après 1982», détaille Hamza Altirawé (voir interview, 2e partie).
Notons que parmi ces 6000 ressortissants, il y a 1500 étudiants palestiniens qui poursuivent leur cursus dans les universités algériennes. Notre interlocuteur souligne que le nombre des Palestiniens est relativement faible, comparé aux années précédentes, en indiquant que beaucoup de ses compatriotes sont rentrés après les Accords d’Oslo et la naissance de l’Autorité palestinienne.
«On fait partie des réfugiés de 1948»
Merouane Abed a 52 ans mais il fait moins que son âge, avec son air jovial et son esprit taquin. Barbe grisonnante et sourire béat imprimé sur son visage poupard, les joues rosies par le froid, il faut reconnaître que notre homme est un bon communicant. Il a parfaitement la tête de l’emploi, lui qui est responsable des relations extérieures au bureau du Fatah à Alger.
Nous avons rencontré Merouane à l’occasion d’un rassemblement anti-Trump organisé à la mi-décembre 2017 au siège de l’ambassade de Palestine à Dély Ibrahim. Il avait alors posté sur sa page Facebook ce message déroutant : «Chokrane Trump !» (Merci, Trump !) Des remerciements à prendre au second degré bien sûr. Pour lui, la décision du président américain de transférer le siège de l’ambassade américaine à Al Qods a au moins eu le mérite de raviver la mobilisation autour de la question palestinienne.
Merouane est arrivé en Algérie au début des années 1980. «J’ai débarqué précisément le 23 novembre 1983», se souvient-il avec exactitude. Le cadre du Fatah s’exprime en derja algérienne impeccable sur fond d’accent oriental. «J’avais à l’époque 17 ans et demi. En ce temps-là, nous vivions en Egypte, confie-t-il. J’ai passé mon bac là-bas.
Quand je l’ai obtenu, les autorités égyptiennes ont signifié à mon père qu’il fallait payer nos études universitaires, et en devises s’il vous plaît, comme tous les étrangers ! On devait payer 1000 livres sterling par an. Il lui était impossible de s’acquitter d’une telle somme, d’autant plus que nous étions 5 frères et sœurs, tous admis à poursuivre des études universitaires.
Cela voulait dire qu’il fallait payer 5000 livres sterling au total alors que mon père gagnait moins de 100 livres par mois. En plus, il touchait son salaire en livre égyptienne. Il faisait partie de la Brigade Aïn Djalout (une brigade de l’Armée de libération de la Palestine (ALP) qui était stationnée en Egypte, Ndlr). Quand il a appris qu’il y avait des bourses d’étude en Algérie, il n’a pas hésité à m’envoyer ici.» Merouane n’est pas né en Egypte mais «dans un camp de réfugiés palestiniens à Ghaza qui s’appelle Moukhayyam El Maghazi». «Nous, on fait partie des réfugiés de 1948.
J’ai deux frères et une sœur nés dans la région de 1948, tandis que trois autres membres de la fratrie sont nés dans les zones de 1967. Quand il y a eu le massacre de Bayt-Daras, ma famille s’est enfuie et s’est réfugiée dans les zones de 1967. La terre de mes aïeux a été confisquée pour l’aménagement d’un aéroport israélien», se désole Merouane. Et de poursuivre : «Donc, moi je suis venu en Algérie après avoir bénéficié d’une bourse. J’ai fait des études d’ingénieur en génie civil à Oran.
A l’époque, on touchait 2700 DA par trimestre. Je logeais à la cité universitaire Zeddour Brahim Belkacem. Il y avait Rachid Malaoui (Snapap) dans la même cité que moi. J’ai été obligé de suspendre mes études pendant deux ans pour apprendre la langue française.» Concernant ses activités militantes, Merouane ne les a pas interrompues en venant étudier en Algérie, loin de là : «Depuis le début, j’étais militant du Fatah.
A à la base, j’étais envoyé par le Fatah. L’Algérie attribuait au minimum 300 bourses aux étudiants palestiniens», dit-il. Elément très actif, Merouane s’est beaucoup investi dans les milieux étudiants : «J’étais président de l’Union des étudiants palestiniens basée à Gabès (Tunisie). Donc, je faisais des allers-retours entre l’Algérie et la Tunisie. D’ailleurs, c’est comme ça que j’ai connu Abdelaziz Belaïd quand il était à la tête de l’UNEA. Je l’ai rencontré à Gabès», relate-t-il.
«Game of Trump»
Merouane a passé une vingtaine d’années à Oran. C’est là qu’il a rencontré sa future épouse, une Algérienne, alors étudiante à USTO, spécialité hydraulique. Ils sont parents d’une fille âgée de 15 ans. «Depuis quatre ans, je suis établi à Alger», précise Merouane.
D’après lui, il y a une foultitude d’organisations palestiniennes qui sont actives dans notre pays : «Toutes les unions palestiniennes sont représentées en Algérie : celle des étudiants, des médecins, des juristes, des ingénieurs…Tous travaillent en bonne intelligence avec leurs homologues parmi les organisations et les syndicats algériens», se félicite-t-il.
S’agissant du Fatah, il assure : «Nous avons toutes les facilitations pour l’accomplissement de notre mission. Le mouvement Fatah travaille de façon tout à fait normale et mène toutes ses activités dans de bonnes conditions».
Et d’expliquer : «En Algérie, nous faisons un travail de mobilisation et de réflexion. Nous œuvrons aussi pour la formation des cadres palestiniens. Nous veillons également à la préservation et à la célébration des traditions palestiniennes, de la culture palestinienne. Nous nous attachons à renforcer les liens avec le peuple algérien.
La cause palestinienne est un combat de longue haleine. Nous avons besoin de développer des stratégies communes.» On aurait tort, selon lui, de répondre à la foucade de Trump avec des actions d’éclat, aussi éphémères qu’inefficaces. «Nous devons inscrire notre action dans la durée car c’est une cause éternelle», préconise-t-il.
«Trump a pris sa décision sur la base d’une étude minutieuse selon laquelle cette nation (arabe) est une nation molle, incapable de résolutions fortes et décisives, et nous disons à Trump merci, tu as titillé notre ego et tu as provoqué en nous un sursaut d’orgueil à l’endroit de notre cause centrale qui est la cause palestinienne.
Nous disons à Trump merci, merci, merci, tu as revivifié en nous un élan mobilisateur et tu as ouvert une porte de l’enfer dont les flammes vont te sauter à la figure. L’une de nos armes est le boycott économique. Nous devons nous tourner vers nos terres bénies et cesser d’importer le blé américain. On ne doit plus acheter d’armement américain. Trump doit payer économiquement, et nous devons travailler dans cette perspective jusqu’à l’effondrement de l’économie américaine si nous voulons provoquer une intifada du peuple américain contre Trump.»
«On traite le Palestinien comme n’importe quel étranger»
Interrogé sur la situation des Palestiniens en Algérie, il déplore les restrictions qui leur sont imposées, notamment en matière d’emploi : «Le problème principal, c’est le permis de travail. On nous dit : le code du travail exige la possession d’un permis de travail. Il y a plusieurs ingénieurs palestiniens qui ne peuvent pas rentrer en Palestine, et malgré cela, ils n’ont pas obtenu d’autorisation de travail.
On traite le Palestinien comme n’importe quel étranger. S’il y a des frères au sein des administrations qui ont mal interprété la loi, nous souhaitons qu’ils se ressaisissent et prennent en considération cette réalité», exhorte-t-il. Merouane a été lui-même confronté à ces entraves administratives. Il témoigne : «Quand j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur, je voulais postuler à un travail en déposant une demande auprès de l’ANEM. On m’a signifié : ‘‘adjanib’’ (étrangers). Un mot qui lui a fait très mal.
Pourtant, j’ai vécu la décennie noire, j’ai échappé de justesse à un attentat terroriste. C’était en 1998, à Sidi Khettab, près de Relizane.» Merouane le répète avec insistance : «Le permis de travail est un vrai problème. Il n’y a pas de régime spécifique pour les Palestiniens. Avant, il y avait des exceptions pour nous dans toutes les lois. Il y avait nous et le Sahara occidental.
Quand la loi était émise, elle ne s’appliquait pas aux Palestiniens. Aujourd’hui, les choses ont changé», affirme-t-il. «On sait qu’il y a des problèmes en Algérie, on sait qu’il y a le chômage, mais en même temps, il y a une réalité palestinienne dont il faut tenir compte», plaide Merouane Abed.
«J’ai été arrêté lors de la 1re Intifadha»
Ali Abou Hilal, lui, vit en Algérie depuis 27 ans. Il est membre du bureau du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine) à Alger qui est situé rue Didouche Mourad, non loin des «Ateliers Sauvages» de Wassyla Tamzali. Ali habite à Aïn Naâdja. «Je vis dans le même appartement depuis que je suis arrivé en Algérie», confie-t-il.
Le logement en question est un bien du FPLP, Ali étant un cadre permanent du parti et l’un de ses responsables politiques les plus en vue. Il s’occupe principalement de la jeunesse et des étudiants. Tous les biens immobiliers du parti du défunt Georges Habache à Alger «ont été mis gracieusement à notre disposition par l’Etat algérien», précise notre ami. C’est l’une des facettes du soutien de l’Algérie à la cause palestinienne.
Moustache fine, silhouette frêle, voix douce, Ali est la discrétion même. Pourtant, son parcours est des plus trépidants. Un cheminement militant au long cours qui remonte jusqu’à la première Intifadha. «Je suis né à Ghaza en 1964», dit-il. Bientôt 54 ans donc, dont la moitié passés en Algérie. «Je suis toutefois originaire d’un village de 1948 du nom de Bachit. Malheureusement, il a été rasé par les Israéliens.» «Mon père l’a planté dans mon cœur, et, à mon tour, je l’ai planté dans le cœur de mes enfants», se console-t-il.
«J’ai débarqué en Algérie en 1984 dans le cadre d’une promotion d’étudiants envoyés par l’OLP. Je me suis inscrit en sciences économiques à l’université de Hasnaoua, à Tizi Ouzou», indique Ali. Son cursus se trouvera brutalement interrompu, et pour cause : de retour à Ghaza après deux ans d’études pour rendre visite à sa famille, il est aussitôt arrêté pour ses activités militantes et écope de six mois de prison. Lorsque la 1re Intifadha éclate (le 8 décembre 1987), il est aux avant-postes du soulèvement. «L’Intifadha est partie du camp de Djabaliya, à Ghaza, avant d’embraser toute la Palestine», se remémore-t-il.
C’était l’épopée héroïque de «Atfal el hidjara», (Les enfants des pierres). Pour lui, l’Intifadha est le produit d’une lame de fond qui travaillait au corps le peuple palestinien depuis les débuts de l’occupation israélienne. «C’est le prolongement naturel de tous les mouvements antérieurs. C’est le fruit d’une pensée nationaliste populaire révolutionnaire», analyse-t-il. Selon lui, «les militants sortis de prison ont joué un rôle décisif dans l’encadrement et l’orientation de ce large mouvement.
L’Intifadha ne pouvait pas s’installer dans la durée si elle n’était pas structurée», insiste Ali Abou Hilal. Alors jeune émeutier, il n’a pas échappé à la terrible machine de répression israélienne qui s’abattait sur les Palestiniens au plus fort de l’insurrection. «J’ai été arrêté une fois, durant cette période. Après ça, j’étais recherché, je vivais dans la clandestinité. J’étais obligé de quitter Ghaza. C’était en 1989. J’ai dû aller chercher refuge en Egypte.
Mais dès que je suis arrivé là-bas, j’ai été arrêté par les autorités égyptiennes. Je suis resté un an en prison. Ensuite, j’ai été exfiltré vers la Libye, de là j’ai gagné la Syrie où se trouvait la direction du FPLP.» Ali avait le choix entre rester au QG du parti à Damas ou bien rejoindre le bureau d’Alger qui lui tendait les bras. «J’ai choisi d’intégrer le bureau du FPLP à Alger.
Le fait d’avoir entamé mes études supérieures en Algérie m’avait permis de me faire une idée de la vie, ici. Je m’étais d’emblée attaché à ce pays», argue-t-il, avant de faire remarquer : «L’Algérie est le seul pays où tu vois une telle ferveur dans le soutien à la Palestine. C’est le seul pays arabe où l’on trouve une convergence totale entre la position officielle et le sentiment populaire vis-à-vis de la question palestinienne.»
Une carte de séjour de 2 ans malgré 27 ans de résidence
Ali est revenu donc en Algérie en octobre 1990, «peu avant la guerre du Golfe». «Tous mes enfants sont nés en Algérie», clame notre ami. Ali est père de quatre enfants. «Quand on appelle en Palestine, nos proches là-bas ont du mal parfois à comprendre ce qu’ils disent parce qu’ils sont fortement imprégnés du parler algérien. Moi-même, je me sens plus algérien. D’ailleurs, j’ai plus d’amis algériens que palestiniens», sourit-il.
Malgré son profond enracinement au sein de la société algérienne, Ali ne dispose toujours pas d’une carte de résident lui permettant de vivre sereinement dans son pays d’adoption. «J’ai une simple carte de séjour que je suis tenu de renouveler tous les deux ans», affirme-t-il avant d’ajouter : «Cela ne te met pas à l’aise, tu ne te sens pas chez toi à 100%.»
Pourtant, l’article 16 de la loi 08-11 du 25 juin 2008 relative aux conditions d’entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie dit clairement : «Une carte de résident d’une validité de dix (10) ans peut être délivrée à un ressortissant étranger qui a résidé en Algérie d’une façon continue et légale pendant une durée de sept (7) ans ou plus, ainsi qu’à ses enfants vivant avec lui et ayant atteint l’âge de dix-huit (18) ans».
Lui n’a étrangement pas bénéficié de cette disposition, sans raison apparente. «Mes enfants n’ont pas la nationalité algérienne», précise encore Ali. Pour ce qui est du visa qui est imposé aux Palestiniens désirant entrer en Algérie, le cadre FPLP relativise : «Il n
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Importée depuis la Turquie, cette marchandise a fait l’objet d’une fausse déclaration.
Encore une agression au périmètre du secteur sauvegardé de la ville de Béjaïa.
Le blocage des projets de VRD risque de compromettre les opérations d’éradication des chalets.
Ce problème dure depuis des années et aucune solution n’a été apportée par les autorités.
le 14.02.18 | 14h36
le 15.02.18 | 12h00
Les délégués de l’Intersyndicale de la Fonction publique ont été empêchés, hier, d’organiser un rassemblement dans la capitale qui était quadrillée par la police.
L’Intersyndicale, qui a observé une grève d’une journée, avait prévu cette manifestation pour dénoncer l’atteinte aux libertés syndicales et exiger des mécanismes de protection du pouvoir d’achat. Les accès routiers au centre- ville ont été soumis au contrôle. Les représentants des syndicats autonomes qui devaient se rencontrer à la place du 1er Mai ont été dispersés. Des camions antiémeute ont encerclé toutes les places d’Alger susceptibles d’accueillir les syndicalistes.
Le dispositif antiémeute était remarquable partout à Alger. A la Grande-Poste, où les médecins résidents ont pu organiser une marche la semaine dernière, l’accès au métro était bloqué durant la matinée. Ce dispositif illustre «la volonté d’étouffer l’expression libre en Algérie», commente Abdelwahab Lamri Zegar, de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), qui fait partie de l’Intersyndicale.
Les syndicats ont par ailleurs tenu des rassemblements devant les sièges des wilayas de tout le pays. «Le dispositif de sécurité déployé a fait de la capitale une propriété privée des autorités, interdite d’accès, faisant fi de la liberté de circulation garantie par la Constitution», dénonce le représentant syndical.
«Nous sommes interpellés plus que jamais par la régression que connaît notre pays en matière de respect des libertés syndicales», dénonce l’Unpef, annonçant l’arrestation de Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp) qui participe à cette action de protestation. Le syndicaliste a été embarqué par la police alors qu’il se rendait à la place du 1er Mai à Alger, témoignent ses camarades de l’Intersyndicale. Le représentant du Snpsp n’a été relâché qu’à la fin de la journée d’hier.
Dans le secteur de la santé, la grève a été jugée «illégale» par la justice. «La justice est l’arme utilisée par les autorités pour nous empêcher de nous exprimer», dénoncent les syndicalistes. Le tribunal administratif d’Alger déclare «illégale» la grève suite à une requête introduite par le ministère de la Santé.
«Le tribunal, statuant publiquement et par défaut, en matière de référé d’heure à heure, déclare illégale la grève annoncée par le Syndicat national des praticiens de santé publique en vertu du préavis du 4 février 2018 relatif à une grève nationale générale le 14 février 2018 avec organisation de sit-in le même jour à travers toutes les wilayas», lit-on dans l’ordonnance de référé rendue publique hier. «C’est le retour aux pratiques de l’ère du parti unique», dénonce pour sa part Boualem Amoura, président du Satef.
Le recours à la justice s’ajoute aux pratiques «illégales» des ministères pour réprimer les actions syndicales, ajoute le même syndicaliste, citant l’interdiction par le ministère de l’Education nationale de la tenue des réunions des bureaux syndicaux à l’intérieur des établissements scolaires.
L’Intersyndicale est «préoccupée par les atteintes quotidiennes au droit d’activité syndicale», souligne M. Amoura. «Nous aussi nous dressons des lignes rouges à ne pas franchir, la radiation de travailleurs pour activité syndicaliste est une ligne rouge, nous durcirons le mouvement si ce genre de sanction est appliqué», menace le même syndicaliste.
La grève a été diversement suivie à travers le pays. Le taux de suivi varie, selon les syndicats de l’éducation, entre 65% à Alger, à 78% à Oum El Bouaghi. 80% de suivi a été constaté à Biskra, 30% à Tébessa. Le taux le plus faible a été enregistré, selon les mêmes sources, à Blida.
L’Intersyndicale estime avoir réussi à «paralyser» toutes les structures de la Fonction publique, malgré les mesures prises par les autorités. «La tendance va vers la radicalisation du mouvement de protestation», soulignent les membres de l’Intersyndicale. Une réunion de préparation de la prochaine action de protestation est prévue samedi.
A souligner que les syndicats de l’éducation affiliés à cette Intersyndicale ont prévu deux jours de grève, les 20 et 21 février, pour les mêmes revendications. Les doléances liées à l’abrogation de la loi sur la retraite ainsi que l’association des syndicats dans l’élaboration du nouveau code du travail sont maintenues.
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Importée depuis la Turquie, cette marchandise a fait l’objet d’une fausse déclaration.
Un musée à ciel ouvert et des aménagements qui ont transformé la place.
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le 10.02.18 | 12h00
Le docteur Saïd Sadi a annoncé hier son retrait du parti, lors de son intervention durant la première journée des travaux du 5e congrès ordinaire du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). L’ancien président de cette formation porte un regard sévère sur la conjoncture politique du pays.
Fin d’une époque. Exit le RCD. Nouvelle appellation et probable naissance des Progressistes. Changement ou pas, en tout cas ça sera sans le chef historique Saïd Sadi, qui a annoncé ne plus faire partie, dès hier, de ce parti. Qui aurait pu ainsi imaginer un jour le RCD sans le Docteur ? En l’annonçant, il jette un froid sous le chapiteau du Hilton, laissant les congressistes interloqués. Non sans rappeler son fameux retrait des responsabilités lors du quatrième congrès en 2012. Mais avec sa légendaire répartie dont il détient le secret, il a su faire passer le sens de son acte et convaincre de son importance.
«N’étant pas congressiste et n’étant plus, depuis ce matin, militant, je ne vais pas m’exprimer en tant que fondateur du parti comme cela a été suggéré. On ne fonde pas un parti pour le posséder ad vitam æternam.» «Je serai engagé dans d’autres registres et sur d’autres terrains, mais je partagerai toujours avec vous nos postulats éthiques et j’honorerai comme au premier jour nos professions de foi», promet-il.
L’intervention du fondateur du parti était par excellence le moment marquant de ce 5e congrès du RCD, au risque même d’occulter l’événement lui-même. Dernier à intervenir après tous les invités politiques algériens et étrangers, quand il monte à la tribune, Saïd Sadi est fortement acclamé par les congressistes, comme pour réaffirmer leur loyauté à celui qui fut leur leader pendant longtemps et qu’ils ne veulent pas voir partir.
Sans doute, l’homme restera l’une des figures de référence pour le courant démocratique du pays, surtout en ces moments de récession politique et d’abaissement moral et éthique. Le verbe haut, ton grave, Saïd Sadi remonte dans l’histoire contemporaine de l’Algérie pour expliquer le sens et l’origine des combats d’hier, de ceux de sa génération inscrits comme prolongement naturel d’une histoire millénaire.
«La régression politique et sociétale qui a suivi l’ouverture frelatée d’Octobre 1988 repose les questions fondamentales du projet alternatif au système algérien et, à ce titre, le parcours de la génération d’Avril 1980 est utile à revisiter. Il ne s’agit donc pas, pour moi, de dire ici à des congressistes qui n’ont pas encore entamé leurs débats ce qu’ils doivent faire, quand, avec qui, ou comment opérer…
Ce qu’il est important de connaître et de transmettre, c’est autre chose. Dans l’histoire de l’Algérie contemporaine, et au-delà des aspects tactiques et décisions qui ont été prises ici ou là, la phase actuelle exige de redécouvrir et d’interroger les valeurs et les visions ayant engendré les grandes épopées qui ont libéré le peuple, afin de voir dans quelle mesure elles peuvent éclairer les luttes actuelles», amorce-t-il.
«Janissaires de l’histoire»
«Pourquoi nous sommes nous levés alors que nous étions des enfants d’une guerre qui avait épuisé les populations ? Comment avons-nous fait ? Quel héritage avons-nous fécondé ? Quels ressorts avons- nous sollicités ?» Tant de questionnements que Saïd Sadi pose non seulement aux militants, mais à l’ensemble de la classe politique nationale pour mieux comprendre les motivations et les aspirations de sa génération née au lendemain du combat libérateur.
«Dans l’histoire tumultueuse du Mouvement national, nous avons récusé les visions manichéennes qui ont interdit les évolutions apaisées et adultes. Ces visions apologétiques excluant la raison et reniant les vérités qui ont donné naissance à des régimes qui sont finalement des prolongements autochtones de la praxis coloniale», éructe M. Sadi.
Survolant les moments fondateurs du combat indépendantiste, la naissance en 1926, la rupture en 1949 face à «l’exubérante doxa arabo-islamiste», le déclenchement en 1954, le passage de la révolte à la Révolution en 1956, pour dire que ces moments étaient l’œuvre d’une minorité qui n’a pas cédé devant la fatalité de l’histoire. Pour lui, l’armée des frontières, le putsch de 1962 ou celui de 1956, dont personne ne se souvient, «figurent dans le registre funéraire des épisodes mortifères de notre pays».
Si le désormais ex-militant du RCD a longuement évoquer le passé, c’est pour ne pas «pleurer sur notre sort, mais pour tamiser les luttes de nos aînés, en extraire les actes les plus nobles, les plus modernes et les plus rationnels afin de mieux ensemencer l’avenir», explique-t-il. Mais surtout pour faire jonction avec la phase actuelle sur laquelle pèse une incertitude totale. En s’adressant aux militant(e)s, M. Sadi interpelle : «Votre parti est une exception algérienne.
Sa voix compte parce qu’elle perpétue cette tradition de rigueur et de vérité. Elle peut avoir raison encore plus dans l’avenir immédiat car, on peut le redouter, la nation peut être exposée à de graves périls…». Il donne l’alerte et accuse. «Ceux qui sont fascinés par 2019 sont les janissaires de l’histoire.» Avant de «quitter la scène», Saïd Sadi invite les militants et les acteurs politiques à «remettre les pendules à l’heure sur les propositions de tout un chacun dans cette séquence historique».
Le RCD deviendra-t-il Les Progressistes ?
Et pour ne pas trop perturber les travaux du congrès, il s’est vite éclipsé pour laisser les congressistes s’engager dans le vif des débats qui s’annonçaient chauds et houleux. Parce que d’abord la proposition de changer le nom du parti pour devenir Les Progressistes n’a pas fait l’unanimité. Elle divise les délégués.
Difficile pour les militants de tourner la page RCD et se séparer d’un sigle qui les a marqués. Jusqu’à hier en début de soirée, la question n’avait toujours pas été tranchée. Le bureau du congrès a dû reporter la décision à ce matin pour se donner le temps de convaincre les congressistes de la nécessité de passer à une autre «époque». Et surtout pour se donner la possibilité de l’élection du président du parti qui est intervenue en soirée, hier.
Quatre candidats s’affrontaient : Mohcine Belabbas, Fadila Messouci, Ilyas Lahouazi et Salah Belmekki. Une compétition qui donne le président sortant favori. La tendance lourde se dégage en sa faveur. Lui qui a su défendre son bilan devant les délégués à l’ouverture du congrès. Le député d’Alger, longtemps «parrainé» par Saïd Sadi, a pu s’imposer comme leader naturel de sa génération au sein du parti.
Il est donc fort à parier – à moins d’un revirement de dernière minute – qu’à partir d’aujourd’hui, c’est sous la l’emblème Les Progressistes que les militant(e)s de ce courant vont mener les prochaines batailles politiques dans un environnement national hostile. Dans un contexte où l’exercice politique militant est soumis à rude épreuve tant le parasitage et la perversion les disputent outrageusement à l’éthique politique, aux clarifications idéologiques et programmatiques.
Des batailles pour «offrir à notre peuple une alternative autour d’un projet de société progressiste et démocratique. Nous n’avons pas dévié de ce cap quelles que soient les difficultés. Et elles furent nombreuses et elles furent fréquentes et ardues (…)», a rappelé Mohcine Belabbas plus tôt, lors de l’ouverture du congrès.
Déroulant une à une les thématiques emblématiques de son parti, M. Belabbas a réaffirmé l’attachement de son organisation à l’égalité des sexes et la nécessité d’abroger le code de la famille, à la place de la jeunesse, au caractère républicain de l’Etat, à la revendication identitaire culturelle, à la liberté de culte, à l’école citoyenne, aux droits de l’homme et, enfin, à la nécessité d’une intégration nord-africaine. Il a mis en évidence la lutte «sans relâche contre un ordre politique rétrograde qui a confisqué au peuple algérien sa victoire contre la France coloniale, contre un ordre politique inopérant, injuste et porteur de dangers pour la nation».
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Samedi 10 Février 2018
السبت 10 فيفري 2018 م
السبت 10 فيفري Samedi 10 Février 2018
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