AU DEUXIÈME JOUR DE GRÈVE


Pause-Café
Fawri ?

Un lecteur m’a appelé pour me demander où en étais-je avec mon Internet. Suite...


«ALLEZ LES VERTS !»
Un drapeau sur chaque maison

Le Soir d’Algérie lance une grande opération de soutien à nos capés qui affronteront, le 14 novembre prochain, les Pharaons dans un match décisif pour la qualification à la Coupe du monde de football 2010. Suite...


Égypte - Algérie J -4
Yebda prêt pour la bataille du 14 novembre

Yebda a déclaré, hier, qu’il était prêt pour la confrontation contre l’Egypte le 14 novembre prochain. Il a affirmé que sa blessure n’était pas grave et qu’elle n’a nécessité qu’un repos de 48 heures, sans aucun traitement. Rappelons que l’attaquant algérien n’a pas été retenu dans l’effectif de son équipe Porstmouth, lors du dernier match de championnat de 1re league anglaise. Suite...



Actualités : AU DEUXIEME JOUR DE GRÈVE
Le mouvement de protestation se radicalise


En rejoignant les contestataires, le Conseil des lycées d’Alger (CLA) a donné au mouvement un second souffle. Les lycées étaient hier paralysés tandis que beaucoup d’écoles primaires, qui étaient dans l’expectative le premier jour, ont fait grève hier. Comme à l’accoutumée, le ministre de l’Education a saisi la justice qui a déclaré le mouvement illégal. Les syndicalistes affirment n’avoir reçu aucune notification et ne comptent pas appeler à l’arrêt de la grève.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les syndicats autonomes confirment leur capacité de mobilisation. Les élèves ont dû rebrousser chemin hier. Le scénario va se répéter encore pendant plusieurs jours puisque la grève est prévue pour une semaine renouvelable. Les syndicats autonomes ayant appelé à ce mouvement, à savoir le Cnapest, le Snapest et l’Unpef, ne cachent pas leur satisfaction devant les taux de suivi qui atteignent par région les 90 %. Ils ont été rejoints hier par le CLA dont la capacité de paralyser les lycées n’est plus à démontrer. Au terme de ces deux jours de grève, les syndicats autonomes estiment que la balle est dans le camp du gouvernement, et non plus seulement dans celui du ministre de l’Education qui a démontré qu’il n’était pas disposé à discuter. Les syndicats pensent en effet qu’une mobilisation aussi grande ne peut laisser indifférents les pouvoirs publics même si, pour l’heure, aucun contact n’a été engagé pour un quelconque dialogue. Au contraire, le ministre a saisi la justice laquelle, sans surprise, a déclaré le mouvement illégal. Des pratiques usitées par le département de Benbouzid qui avait pourtant à la veille du début de la grève fait part de sa disposition à dialoguer. Les syndicalistes y avaient vu une tentative de faire diversion pour faire échouer la protestation. Le conseiller à l’information auprès du ministre estime pour sa part que «la justice a rendu son verdict, considérant que le dialogue n’a jamais été rompu et que ces mêmes syndicats qui font toujours partie de la commission mixte n’avaient pas épuisé tous les recours comme la conciliation avant de décider de la grève. Le ministère de l’Education souhaite le règlement des conflits et non pas leur médiatisation». Déterminés à aller jusqu’au bout, les syndicats de l’éducation seront probablement dans l’obligation de faire durer le mouvement pour faire pression sur le gouvernement. Ils ne sont pas seuls à monter au créneau. Les syndicats de la santé et ceux de l’enseignement supérieur entameront au cours de ce mois des mouvements de protestation pour les mêmes raisons. A l’origine de leur mécontentement, une directive signée par le Premier ministre le 30 septembre 2009 supprimant l’effet rétroactif du régime indemnitaire. Cette directive précise que la date d’effet du régime indemnitaire actuellement en négociation sera la date de sa publication au Journal officiel. Une mesure refusée en bloc par les syndicalistes qui suspectent le gouvernement de vouloir gagner du temps et de l’argent puisque, disent-ils, si la nouvelle grille de salaire et le statut particulier des enseignants sont déjà en vigueur, rien ne justifie que le régime indemnitaire ne soit pas à effet rétroactif. C’est dire que le gouvernement n’aura pas d’autre solution que de tenter d’apaiser un front social qui gronde. Il a en face de lui des syndicats autonomes plus que jamais décidés à faire valoir leurs revendications et qui, pour une fois, font front commun…
N. I.

Les contractuels organiseront un sit-in aujourd’hui
Le Conseil national des enseignants contractuels CNEC), affilié au Snapap, organise aujourd’hui un sit-in devant le ministère de l’Education nationale pour dénoncer la non-autorisation des licenciés d’avoir accès au concours des lycées sauf avec master ou magister, la non-ouverture de l’accès à toutes les spécialités au primaire et au moyen et l’annulation du concours pour certaines spécialités.
N. I.

IL A SAISI LES DIRECTEURS DE L’ÉDUCATION
La tentative d’intimidation de Benbouzid

Dans une note adressée aux directeurs de l’éducation, le ministère de tutelle, fidèle à ses habitudes, a tenu à rappeler qu’il veillera à ce que «la loi dans toute sa rigueur soit appliquée aux enseignants grévistes». Le ministère a fait savoir que non seulement les journées seront défalquées du salaire mais que la participation à la grève devra être prise en compte par les directeurs lors des différentes opérations d’évaluation. Le département de Benbouzid a tenu à préciser qu’il comptait sur les directeurs de l’éducation pour une «large diffusion» de cette note dans laquelle le ministère tente d’intimider les grévistes.
N. I.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/10/article.php?sid=91110&cid=2


10/11/2009
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