Bac 2013 : Des sujets "plutôt abordables"
Les épreuves s’étaleront jusqu’au 6 juin
Les filles plus nombreuses au bac
le 02.06.13 | 10h00
Aujourd’hui, 566 694 candidats sont attendus dans les centres d’examen pour passer les épreuves du baccalauréat. Celles-ci s’étaleront jusqu’au 6 juin
Bac 2013 : Des sujets "plutôt abordables"
le 02.06.13 | 14h20
Le lycée El Idrissi ,situé à la rue 1er Mai à Alger , s’est converti à partir d’aujourd’hui dimanche 2 juin jusqu’au mercredi 5 juin en un centre d’examen pour les candidats libres des examens du baccalauréat. Il est à peine midi, les candidats libres sont nombreux à se présenter à l’examen. Nous les avons rencontrés alors que beaucoup d’entre eux marquaient une halte à la sortie des épreuves juste devant le centre d’examen.
Le sujet de prédilection du premier examen de la matière Lettres arabes pour ces candidats n’est autre que celui qui traite « la cause algérienne ». En effet deux sujets au choix : l’un est une prose sur la «question algérienne» de l’auteur El Bachir El Ibrahimi et l’autre est une poésie de 19 vers de l’auteur El Karawi. Tous nos interlocuteurs ont traité le texte sur «la cause algérienne ».
« Nous l’avons choisi car tout simplement la cause algérienne est plus abordable. D’innombrables fois, nous avons traité tout ce qui a trait à la cause algérienne . Alors pourquoi traiter un poème de 19 vers ! », insiste une candidate libre au baccalauréat, âgée de 21 ans. Elle était en compagnie de deux autres candidates, l’une âgée de 22 et l’autre de 23 ans. Nos trois interlocutrices nous affirment n’avoir même pas pris la peine de regarder le premier texte signé par le poète El Karawi. « Je sais seulement que c’est un poète contemporain grâce à la question posée sinon le reste rien », nous lance l’une d’elle l’air dubitatif.
A quarante ans, Lamia.H, célibataire est candidate libre aux examens du baccalauréat pour la seconde fois. Elle vient de passer elle aussi son examen. Elle est enseignante dans un centre à Birtouta où elle apprend aux gens qui ne sont jamais à l’école à lire et à écrire. L’enthousiasme de Lamia est resté intact comparé à celui de la rentrée scolaire passée lorsque nous l’avions rencontrée alors qu’elle s’inscrivaient en tant que candidate libre pour les épreuves du baccalauréat. « Je veux poursuivre mes études pour enseigner à l’école primaire. C’est ma passion !», lance-t- elle, le livre des sciences islamiques entre les mains. En effet l’après midi à partir de 15h, la deuxième épreuve portera sur la matière sciences islamiques. Lamia préfère rester réviser devant le centre d’examen au lieu de rentrer à la maison.
Au collège Ibn Ennas situé à la rue Mohamed Mada, ce sont les lycéens de la branche Gestion qui passent leurs épreuves du baccalauréat. Ils ont passé Lettres arabes et Droit la matinée; et l’après-midi à partir de 15h, ce sera au tour des Sciences islamiques.Nous avons rencontré une candidate qui patientaient devant le collège. Pour elle "c'était plutot abordable". Mais d'ores et déjà et il n'est que 13h30 , la jeune lycéenne s'apprête à la troisième épreuve, qui concernera cette fois les Sciences Islamiques.
Plus loin, au collège Berkani, un autre centre d’examen , situé au boulevard Mohamed V en plein centre d'Alger, ce sont les lycéens scolarisés au lycée Cheikh Bouamama (ex Descartes) dans la branche Sciences de la vie et de la nature qui y ont passé leur épreuve de Physique dont le coefficient est de 5. «C’était plutôt difficile surtout la deuxième question », affirme ce candidat d’à peine 18 ans. L’après midi, ce sera au tour des Lettres arabes. « Je ne suis pas un brillant élève mais je sais que dans l’ensemble je pourrais récolter de bonnes notes et ce n’est pas la Physique qui me fera perdre la volonté d’aller de l’avant», nous dit notre interlocuteur en arrangeant soigneusement ses lunettes de vue.
Hamida Mechaï