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BERNARD KOUCHNER AUJOURD’HUI À ALGER «La France est très attachée à la réussite du projet de l’Union pour la Méditerranée » |
«L’Algérie est un partenaire majeur pour la France, un pays ami avec lequel nous avons énormément en partage », a indiqué hier à l’APS, le ministre français des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner qui est attendu aujourd’hui à Alger. Cette visite qui s’inscrit dans une optique de « renouveau », se veut une occasion pour discuter de nombreux projets bilatéraux entre l’Algérie et la France, notamment la question de l’Union pour la Méditerranée dont la France tient à sa concrétisation et sa réussite. Pour sa part, l’Algérie, indique le diplomate français, a manifesté très tôt son intérêt pour le projet, et nous sommes aujourd’hui d’accord sur sa philosophie générale : privilégier une véritable approche partenariale et mettre l’accent sur des sujets concrets, afin de ne pas retomber dans les écueils du processus de Barcelone. Dans cette optique, l’Algérie fait évidemment partie des partenaires majeurs sur lesquels nous comptons beaucoup. « C’est le sens du message que le Président de la République m’a chargé de remettre à son homologue algérien », a-t-il encore déclaré. Les relations de l’Algérie avec l’Union Européenne et la question du Proche- Orient, feront également l’objet des entretiens de Kouchner avec son homologue Mourad Medelci. S’agissant des domaines de coopération qui nécessitent d’être impulsés, l’hôte d’Alger a rappelé la signature en décembre dernier des deux textes permettant de fixer un cadre ambitieux au développement de coopération entre les deux parties. « La Convention de partenariat et le Document cadre de partenariat tracent des perspectives pour les cinq prochaines années, ils vont nous permettre d’inscrire les projets existants dans la durée, mais aussi de lancer de nouvelles pistes. Ce dispositif constitue le coeur de nos relations bilatérales : c’est à travers lui que pourra se développer l’amitié entre nos deux pays et entre nos deux peuples », rappelle-t-il. Quant aux résultats concrets de la visite Nicolas Sarkozy en décembre dernier, Bernard Kouchner estime « nous avons bon espoir de voir un certain nombre de projets se mettre en place d’ici la fin du semestre : dans le domaine de la coopération énergétique, de la coopération économique et des investissements, des questions migratoires. Les échanges se poursuivent sur tous ces dossiers ». Mais surtout, la visite du Président de la République a permis, ajoute- t-il, d’avancer sur les questions importantes de notre mémoire commune. Le contentieux sur les assurances, vieux de plus de 40 ans, a ainsi été soldé à l’occasion de la visite de Djoudi à Paris, en mars dernier. Nous avons également progressé sur la question délicate des sites d’essais nucléaires français au Sahara, sur laquelle un groupe de travail franco-algérien ne devrait pas tarder à se mettre en place. Nous avons remis à l’Algérie les archives audiovisuelles de l’INA en février dernier et un processus a été engagé pour la mise à disposition de celles de l’ECPAD, l’ancien service cinématographique des Armées. |
F. A. | http://www.lecourrier-dalgerie.com/papiers/actualite.html#7 |
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Bernard Kouchner attendu aujourd’hui à Alger |
C'est dans un «esprit de renouveau» que je me rends en Algérie
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«Je suis très heureux de pouvoir effectuer cette visite. Vous savez que l’Algérie est un partenaire majeur pour la France, un pays ami avec lequel nous avons énormément en partage. J’avais accompagné le président de la République lors de sa visite d’Etat, en décembre dernier : cette visite avait été l’occasion de redonner à nos échanges un nouvel élan, une nouvelle dynamique. C’est dans cet esprit de renouveau que je me rends aujourd’hui à Alger, pour parler des nombreux projets que nous avons encore à accomplir ensemble».
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BERNARD KOUCHNER ATTENDU AUJOURD’HUI À ALGER
C'est dans un «esprit de renouveau» que je me rends en Algérie
Le ministre français des Affaires étrangères et européennes, M. Bernard Kouchner, inscrit sa visite de travail d’aujourd’hui à Alger dans une optique de «renouveau».
Dans un entretien express accordé à l'APS, il a indiqué que l'Algérie est un "partenaire majeur" pour la France, un "pays ami avec lequel nous avons énormément en partage". Dans quel état d'esprit effectuez-vous votre visite en Algérie ? Je suis très heureux de pouvoir effectuer cette visite. Vous savez que l’Algérie est un partenaire majeur pour la France, un pays ami avec lequel nous avons énormément en partage. J’avais accompagné le président de la République lors de sa visite d’Etat, en décembre dernier : cette visite avait été l’occasion de redonner à nos échanges un nouvel élan, une nouvelle dynamique. C’est dans cet esprit de renouveau que je me rends aujourd’hui à Alger, pour parler des nombreux projets que nous avons encore à accomplir ensemble. Parmi eux, il y a notamment la question cruciale de l’Union pour la Méditerranée. Vous savez que nous sommes très attachés à la réussite de ce projet, qui sera au cœur de la Présidence française de l’Union européenne, à partir du 1er juillet prochain. Le Président Sarkozy souhaite que l’ensemble des pays concernés par ce projet ambitieux, tant au sein de l’Union européenne que sur la rive sud de la Méditerranée, soient pleinement associés à sa conception : il s’agit là d’une condition sine qua non du succès de cette entreprise. L’Algérie a manifesté très tôt son intérêt pour le projet, et nous sommes aujourd’hui d’accord sur sa philosophie générale : privilégier une véritable approche partenariale et mettre l’accent sur des sujets concrets, afin de ne pas retomber dans les écueils du processus de Barcelone.
http://www.horizons-dz.com/rubriques/monde.htm#1
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IL A ÉVOQUÉ LA FRANCE COLONIALE DANS UN ENTRETIEN À L’APS Les nuances de Bernard Kouchner 12 Mai 2008 - Page : 4 Lu 404 fois
Le chef de la diplomatie française a évacué la question sensible de la colonisation.
Dans une entretien qu’il a accordé à l’APS, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a évoqué la France coloniale avec une tonalité bien particulière. «Le système colonial était profondément injuste, même si nombre d’hommes et de femmes qui l’ont porté aimaient profondément l’Algérie et ont beaucoup donné pour contribuer à son développement», a-t-il déclaré reprenant les propos tenus par le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, lors de son déplacement à Alger en décembre dernier. C’est ainsi que le ministre français des Affaires étrangères a voulu dépassionner l’approche de l’histoire commune des deux pays. D’une certaine manière, le président Sarkozy «a l’avantage de pouvoir considérer ces sujets difficiles avec un certain recul», a affirmé M.Kouchner avant de souligner que le président Sarkozy «a dit à Alger ce qu’aucun chef d’Etat français n’avait dit avant lui». Ce recul et cette assurance, le président français les puise, notamment du fait qu’il est aussi le premier président de la Ve République à ne pas avoir connu la Guerre d’Algérie. «Pour le président Sarkozy, c’est qu’il faut en finir avec les contentieux du passé qui alourdissent nos relations et nous empêchent de nous tourner vers l’avenir. C’est une question difficile, car elle implique des drames, des souffrances, des rancoeurs, des deux côtés de la Méditerranée.» Le contentieux historique entre l’Algérie et la France n’étant pas réglé ou dépassé, c’est selon, il demeure délicat et sensible. Toujours à la limite de la rupture, une simple déclaration peut susciter les réactions les plus violentes de part et d’autre. Aussi, le chef de la diplomatie française ne s’est pas aventuré sur un terrain aussi «glissant». M.Kouchner s’est contenté de rappeler des passages du discours de son président et les propos de l’ambassadeur de son pays en Algérie. «Les propos qu’a tenus notre ambassadeur à Guelma, il y a une quinzaine de jours, vont dans le même sens et poursuivent le même objectif: reconnaître le passé pour sortir enfin de la guerre des mémoires et regarder vers l’avenir», a rappelé l’hôte de l’Algérie avant de noter que «cette avancée est fondamentale, et doit être considérée comme telle, car c’est sur la base d’une mémoire apaisée et sereine que nous pourrons continuer à construire le partenariat d’exception qui caractérise, aujourd’hui plus que jamais, la relation franco-algérienne». Avant d’aborder cette sensible question du passé colonial et de l’histoire, M.Kouchner a préféré rappeler les avancées enregistrées dans d’autres domaines entre les deux pays depuis la visite du président Nicolas Sarkozy en Algérie. Une visite qui a permis d’assainir plusieurs dossiers dont celui relatif au contentieux sur les assurances, qui, vieux de plus de 40 ans, a ainsi été soldé à l’occasion de la visite du ministre des Finances, Karim Djoudi, à Paris, en mars dernier. «Nous avons également progressé sur la question délicate des sites d’essais nucléaires français au Sahara, sur laquelle un groupe de travail franco-algérien ne devrait pas tarder à se mettre en place.» Il indique également que la France a remis à l’Algérie les archives audiovisuelles de l’INA en février dernier et «un processus a été engagé pour la mise à disposition de celles de l’Ecpad, l’ancien service cinématographique des Armées». Mais ce n’est pas pour régler un contentieux historique vieux de plusieurs décades que Bernard Kouchner est à Alger. Les enjeux de cette visite sont surtout géostratégiques. Il s’agit en premier lieu du projet de l’Union pour la Méditerranée: «(...) Je me rends aujourd’hui à Alger, pour parler des nombreux projets que nous avons encore à accomplir ensemble. Parmi eux, il y a notamment la question cruciale de l’Union pour la Méditerranée» a-t-il affirmé dans le même entretien. A croire M.Kouchner, «l ‘Algérie a manifesté très tôt son intérêt pour le projet». Mais il dira à ses interlocuteurs, à Alger, que «dans cette optique, l’Algérie fait évidemment partie des partenaires majeurs sur lesquels nous comptons beaucoup», et c’est le sens du message que le président Sarkozy l’a chargé de remettre à son homologue algérien. Arrivera-t-il à convaincre les Algériens?
Brahim TAKHEROUBT |
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L'Algérie, "partenaire majeur" de l'Union pour la Méditerranée, selon Kouchner
Jacques Demarthon AFP/Archives ¦ Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, le 9 mai 2008 à Paris
L'Algérie est un "partenaire majeur" de l'Union pour la Méditerranée (UPM), qui doit être proclamée en juillet par le président Nicolas Sarkozy, a déclaré dimanche à l'Agence de presse algérienne APS le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
"L'Algérie fait partie des partenaires majeurs sur lesquels nous comptons beaucoup" pour participer à l'UPM, a affirmé M. Kouchner, qui doit se rendre lundi à Alger où ce dossier sera abordé avec les responsables algériens.
"C'est ce que je vais redire à mes interlocuteurs et c'est le sens du message que le président de la République m'a chargé de remettre à son homologue algérien", Abdelaziz Bouteflika, a précisé M. Kouchner.
Le ministre français doit également rencontrer son homologue algérien Mourad Medelci.
M. Kouchner a souligné que "c'est dans un esprit de renouveau" qu'il se rendra à Alger pour notamment parler de "la question cruciale de l'Union pour la Méditerranée".
"Nous sommes très attachés à la réussite de ce projet, qui sera au coeur de la présidence française de l'Union européenne, à partir du 1er juillet prochain", a-t-il dit.
"Le président Sarkozy souhaite que l'ensemble des pays concernés par ce projet ambitieux, tant au sein de l'Union européenne que sur la rive sud de la Méditerranée, soient pleinement associés à sa conception: il s'agit là d'une condition sine qua non du succès de cette entreprise", a-t-il ajouté.
L'Algérie n'a pas formulé de réserves sur le projet d'UPM, mais elle a indiqué qu'elle attendait de connaître les projets "concrets" de cette initiative avant de se prononcer sur son éventuelle adhésion.
Jacques Demarthon AFP/Archives ¦ Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, le 9 mai 2008 à Paris
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