BLUE TONGUE ou La fièvre catarrhale du mouton
La fièvre catarrhale du mouton
(Blue Tongue)
Maladie virale infectieuse non contagieuse des moutons et autres ruminants domestiques (bovins, chèvres…) ou sauvages (cerf, antilopes…).
Maladie transmise par un insecte vecteur du genre Culicoides (petite mouche hématophage).
Traditionnellement décrite comme endémique entre les 40ème parallèles sud et nord (Afrique, Moyen-Orient, Asie, nord de l'Australie, Etats-Unis).
La Grèce et la Bulgarie ont été touchées en 1999-2000, probablement depuis la Turquie.
En 1999, la maladie a également été réactivée en Tunisie, en Algérie, au Maroc, puis a gagné l'Espagne (Iles Baléares), l'Italie (Sardaigne, Sicile et Calabre) et la France (Corse).
Ces extensions sont directement la conséquence de l'activité du vecteur Culicoides.
Principalement les moutons, les moutons de race européenne étant plus sensibles que les moutons d'origine africaine.
Les bovins et les chèvres sont exceptionnellement atteints de maladie, en revanche, ils sont infectés et constituent un réservoir de virus pour les Culicoides.
L'expression clinique est largement dépendante des conditions d'environnement (état nutritionnel, parasitisme et infections bactériennes concomitants) et de la sensibilité individuelle.
QUELQUES ravages en ALGERIE
nouvelles têtes de bétail mortes de la maladie de “la langue bleue” à Ain El Hammam et Iferhounène
Cette épidémie, qu’ils semblent bien connaître intervient en périodes chaudes et pendant toute la durée de sa maladie l’animal ne peut rien avaler d’autre que de l’eau, qu’elle arrive à lamper par petites gorgées de jour comme de nuit.
Devant l’incapacité des services vétérinaire à venir en aide aux éleveurs faute d’un traitement spécifique à même d’éradiquer cette catastrophe de la blue tong qui décime des troupeaux entiers, ce sont d’anciens éleveurs qui réagissent et volent au secours du cheptel en faisant appel à leur expérience et proposent le traitement traditionnel suivant : commencer par un bain, à base de sel dilué dans de l’eau, de la bouche de la bête ensuite imbiber des rondelles de citron de bleu de méthylène qu’on introduit dans la bouche de l’animal qui se chargera lui-même de les ingurgiter en mastiquant instinctivement, dernière opération, déboucher les voies respiratoires de la bête à laquelle on injecte dans les fosses nasales (les narines) du vinaigre de table à l’aide d’une seringue jetable sans “l’aiguille”, l’alccol et l’acide contenus dans le vinaigre feront éternuer la bête, ce qui achèvera de dégager totalement son système respiratoire, en plus de ce premier effet, le vinaigre tient également le rôle de désinfectant, le résultat est stupéfiant et spectaculaire nous apprend un éleveur qui souhaite voir notre journal diffuser ce traitement traditionnel, efficace surtout s’il est appliqué dès les premiers signes de la blue tong, dont le symptôme apparent est l’inflammation de la bouche, de la bave qui s’écoule du nez et de la bouche des bêtes et enfin une langue rouge vif puis violacée et bleue en phase finale, la recommandation que ne cessent de répéter ces anciens éleveurs, c’est de déposer de l’eau en abondance à portée de l’animal malade car selon eux la première cause de mortalité est la déshydratation et l’étouffement dû à l’obstruction des voies respiratoires. Etant donné que cette épidémie, qu’ils semblent bien connaître intervient en périodes chaudes et que pendant toute la durée de sa maladie la bête ne peut rien avaler d’autre que de l’eau, qu’elle arrive à lamper par petites gorgées de jour comme de nuit. En désespoir de cause et devant la confirmation des vétérinaires quant à l’inexistence d’un traitement des sujets atteints, sinon une large désinfection à base d’insecticides pour empêcher les moustiques de contaminer d’autres bêtes, les éleveurs qui ont essayé cette formule se disent satisfaits du résultat obtenu.
Omar Soualah