Bombes à Boumerdes et Tizi Ouzou ET ALGER
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Les investigations poussées et intensives entreprises par les services de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou au lendemain des lâches attentats aux véhicules piégés contre la sûreté de daïra de Mekla et le siège de la BMPJ de Draâ Ben Khedda ayant causé la mort de deux jeunes policiers ont permis l'identification puis l'interpellation des principaux éléments de soutien aux groupes armés sévissant dans les wilayas de Boumerdès et de Tizi Ouzou, auteurs des attentats précités, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou. Les éléments interpellés et mis en cause dans ces attentats terroristes répondant aux initiales suivantes : S. M., 41 ans, originaire de Bordj Ménaïel, M. R., 32 ans, originaire d'Alger, C. A., 24 ans, originaire de Bordj Ménaïel; A. K.; 45 ans, originaire des Issers, R. S., 26 ans, originaire d'Alger, A. M., 26 ans, originaire de Tizi-Ouzou, D. H., 37 ans, originaire de Bordj Ménaïel et D. H., 28 ans, originaire aussi de Bordj Ménaïel, a-t-on, en outre, annoncé. |
mardi 13 février 2007, 20h20
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SI MUSTAPHA (AFP) - Six personnes ont été tuées et 13 blessées mardi en Kabylie (est d'Alger) dans sept attentats quasi simultanés à la bombe et à la voiture piégée qui marquent une reprise spectaculaire des actions terroristes en Algérie.
Les attentats perpétrés dans les départements voisins de Boumerdès et de Tizi-Ouzou, ont fait 2 morts et 10 blessés dans les rangs des services de sécurité et 4 morts et 3 blessés au sein de la population civile, selon un bilan officiel du ministère de l'Intérieur.
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Ces attentats, qui ont eu lieu dans un rayon d'une trentaine de kilomètres, ont été revendiqués par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu la branche d'Al-Qaïda au Maghreb, dans un communiqué mis en ligne mardi.
Les explosions ont été entendues entre 03H00 et 03H30 GMT, ont indiqué des témoins. Les localités visées sont Si Mustapha, Souk El Had et Boumerdès-ville, dans le département de Boumerdès, à la charnière entre la Kabylie et Alger, cible habituelle des groupes armés islamistes, retranchés dans la forêt de Sidi Ali Bounab.
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Dans le département voisin de Tizi Ouzou, les localités visées sont Draa Ben Khedda (une zone industrielle proche du chef lieu de la Kabylie), Mekla et Illoula Oumalou, deux bourgades perchées au sommet du Djurdjura, la plus haute montagne de la région, selon le communiqué officiel.
Ils ont été condamnés par la Ligue arabe et le Front des forces socialistes algérien (FFS, opposition), bien implanté en Kabylie. Selon des témoins, les bombes et les voitures piégées ont explosé quasi-simultanément rappelant ainsi les attentats qui avaient eu lieu fin octobre à Derghana et Réghaïa, près d'Alger, faisant 3 morts et une vingtaine de blessés. Ces deux attaques avaient été suivies début décembre par un attentat contre un véhicule de transport du personnel d'une société américaine, qui a fait un mort, à Bouchaoui, dans la banlieue ouest d'Alger. L'attentat le plus meurtrier de ce mardi a visé la gendarmerie de Si Mustapha, un bâtiment de deux niveaux abritant plusieurs dizaines de gendarmes. Il a été dévasté par l'explosion. Des portes et des fenêtres du premier étage ont été arrachées par l'intensité du souffle. L'explosion a creusé un cratère de deux à trois mètres de diamètre dans la chaussée, endommagé la façade du bâtiment, éventré plusieurs commerces, cafés et épiceries de la rue principale de cette bourgade rurale que traversent quotidiennement des centaines de routiers se rendant en Kabylie. Des chaises, tables et meubles en plastique de ces établissements ont fondu sous l'effet de la chaleur dégagée par les explosions. Ils ont été projetés à plusieurs dizaines de mètres, selon des témoins. Selon ces témoins, quatre passagers d'une voiture sont morts sur le coup, quand leur véhicule a été projeté contre un arbre par le souffle de l'explosion. Des cordons de police et de gendarmerie ont été rapidement déployés pour protéger les zones sinistrées et en éloigner les curieux. Les précédents attentats d'octobre et de décembre avaient été revendiqués par le GSPC, qui s'est rallié depuis septembre à la nébuleuse d'Al Qaïda d'Oussama Ben Laden, qui l'a adoubé comme son bras armé au Maghreb et dans le Sahel. Selon les autorités algériennes, le GSPC, fort de quelques centaines d'hommes, resterait le seul capable de mener des actions armées, après la reddition de la plupart des autres groupes islamistes qui ont choisi de bénéficier de la loi sur la réconciliation leur accordant l'amnistie en échange du dépôt de leurs armes.Algérie
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