BRESIL ET PAYS-BAS EN QUARTS de Finale

 

                                        

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LUNDI 28 JUIN

Mondial: Les "Oranje" battent la Slovaquie 2 à 1 et retrouvent les quarts


L'attaquant néerlandais Arjen Robben (C) marque le 28 juin 2010 à Durban contre la Slovaquie, en 8e de finale du Mondial (Photo Thomas Coex/AFP)

Les Pays-Bas, grâce notamment au premier but d'Arjen Robben intenable, ont éliminé aisément la Slovaquie (2-1) du Mondial-2010 lundi à Durban et se sont qualifiés pour les quarts de finale pour la première fois depuis 1998.

Eliminés en 8e de finale en 2006 et absents en 2002, les "Oranje", réalistes à défaut d'être spectaculaires, se sont appuyés sur une organisation rigoureuse pour battre les Slovaques, qui quittent le premier mondial de leur histoire sur une défaite très honorable.

Lundi 28 juin 2010, 20h10
"C'était un match difficile mais ce n'était pas encore parfait. On a parfois été nonchalant", a reconnu l'attaquant Arjen Robben, auteur du premier but pour fêter sa première titularisation depuis sa blessure à une cuisse, en match de préparation début juin.

Les milieux de terrain néerlandais Wesley Sneijder et slovaque Juraj Kucka le 28 juin 2010 à Durban en 8e de finale du Mondial (Photo Joe Klamar/AFP)

Préféré à Van der Vaart, blessé à un mollet, le Munichois a débloqué rapidement la rencontre, réalisant son "classique" en conclusion d'une contre-attaque initiée par Sneijder: crochet extérieur, défenseur éliminé et frappe du gauche au ras du poteau (1-0, 18).

Très convaincant, Robben, qui avait insisté pour jouer à droite, a même été tout proche d'inscrire un deuxième but semblable (50).

"On a fait trente bonnes premières minutes, mais ensuite nous avons été incapables d'inscrire un deuxième but et nous sommes restés sous la menace des Slovaques", a souligné l'entraîneur Bert van Marwijk.

C'est finalement Sneijder qui se chargea en fin de match de concrétiser un bon travail de Kuyt (84) après de nombreux ratés collectifs.

Les Slovaques, qui avaient provoqué l'élimination de l'Italie, tenante du titre, en s'imposant (3-2) le 24 juin, n'ont jamais pu retrouver le jeu qui leur avait permis d'éliminer la Squadra. Soit parce que le meneur Hamsik était trop bas, soit par excès de précipitation.

L'attaquant slovaque Robert Vittek marque un penalty contre les Pays-Bas, le 28 juin 2010 à Durban (Photo Liu Jin/AFP)

Seuls frémissements: une double occasion de Stoch et Vittek repoussée par le gardien Maarten Stekelenburg (66). Et surtout le penalty qui permit de sauver l'honneur en fin de match et offrit à Robert Vittek son quatrième et dernier but du Mondial (90+4).

Chez les "Oranje", tous les indicateurs sont au vert: la qualification est acquise, et les Pays-Bas sont toujours invaincus depuis le 6 septembre 2008, soit 23 matches.

              

           Les Oranje ont du jus

Complètement décousu, le 8e de finale entre les Pays-Bas et la Slovaquie a finalement vu la qualification d'Oranje bien plus réalistes que leur adversaire.

Alors que la Repre débute cette rencontre en exerçant un gros pressing sur la charnière centrale néerlandaise et en plaçant les deux premières frappes, non cadrées, par Stoch (2e) et Hamsik (6e), les Bataves répondent par leur ailier droit Arjen Robben, enfin titulaire. Dans sa position préférée, le joueur du Bayern cloue le bec aux Slovaques sur une frappe croisée du gauche gagnante (18e).

Après une dernière demi-heure de jeu insipide en première période, les Néerlandais baissent de rythme à l'heure de jeu mais Kucka (66e), Vittek (68e) et Stoch (66e) ratent leur duel contre Stekelenburg. Les Pays-Bas se mettent ensuite définitivement à l'abri par Sneijder, déjà à l'origine du but de Robben (84e). Et le penalty transformé en fin de match par Vittek (94e) ne change rien à la donne, si ce n'est de le ramener à hauteur d'Higuain au classement des meilleurs buteurs de la compétition avec quatre réalisations.

Quarts de finalistes, les Néerlandais ont gardé de leur jus pour la prochaine étape.

                            

28/06/2010 - 19:31

Pays-Bas-Robben: "Une grande satisfaction"

Pour sa première titularisation dans cette Coupe du monde, Arjen Robben a inscrit le premier but de la victoire des Pays-Bas contre la Slovaquie (2-1), ce lundi en huitièmes de finale. Blessé à la cuisse le 5 juin dernier en match de préparation face à la Hongrie, le milieu de terrain est revenu sur sa prestation à l’issue de la rencontre. "Le plus important pour moi était de jouer mon premier match. Le fait d'avoir été décisif tout de suite est une grande satisfaction. Cela ne fait que trois semaines que j'ai été blessé, ce n'est pas beaucoup de temps. Aujourd'hui, je me suis senti bien, peut-être pas à 100%, mais bien", a expliqué le joueur du Bayern Munich, conscient également que son équipe devra élever son niveau pour la suite de la compétition: "Il va quand même falloir s'améliorer pour le quart de finale. Il faudra jouer mieux".

Robben rompt avec l'ennui

Publié le 28/06/2010 17:49


Robben a porté les Oranje contre la Slovaquie. (Reuters)

Attendu, Arjen Robben n'a pas déçu en contribuant grandement au succès des Pays-Bas, vainqueurs lundi de leur huitième de finale face à la Slovaquie (2-1). L'ailier du Bayern Munich, premier buteur imité en fin de partie par Sneijder et Vittek, s'est distingué au cours d'un match décevant durant lequel la bande de Hamsik n'aura jamais abdiqué. Qualifiés sans briller, les Oranje attendent désormais le Brésil en quarts.

Et les Pays-Bas de continuer leur petit bonhomme de chemin dans ce Mondial sud-africain... Comme depuis le début de la compétition, la sélection batave a déçu dans le jeu proposé mais a assuré l'essentiel en s'offrant un quatrième succès en autant de sorties. Seule formation avec l'Argentine à avoir réalisé le sans-faute en poules, les Pays-Bas ne sont pas tombés dans le piège tendu par les Slovaques à l'occasion de leur premier match couperet disputé lundi. Titulaire pour la première fois dans le tournoi sud-africain, Arjen Robben n'est pas étranger à la qualification des siens pour les quarts de finale.

Arrivé diminué dans l'ancienne colonie britannique en raison d'une déchirure à la cuisse contractée en tentant une talonnade face à la Hongrie (6-1), le 5 juin dernier, Robben avait été utilisé de manière homéopathique jusqu'à ce lundi. Apparu 17 petites minutes face au Cameroun (2-1), le finaliste de la dernière Ligue des champions profitait des débuts de sa sélection dans le tableau final pour connaître sa première apparition dès le coup d'envoi. Le Batave a répondu aux attentes, se muant en protagoniste majeur d'un succès mineur. Preuve en est, son ouverture du score après 18 minutes de jeu. D'une action dont il a le secret, le gaucher bénéficie d'une ouverture magique de Sneijder pour fixer deux adversaires et placer un tir à ras de terre au fond des filets (1-0, 18e).

Le talent de celui qui s'est fait jeter du Real Madrid il y a un an n'aura pas été de trop pour des Oranje aussi supérieurs que suffisants. Décisif dans le premier acte, Robben aura eu toute son utilité alors que les Slovaques se montrent entreprenants et démarrent la rencontre sans complexe, à l'instar de la prestation offerte face aux champions du monde italiens (3-2). De leur côté, les Bataves surprennent en faisant preuve d'altruisme là où un individualisme exacerbé était craint. Ainsi, Van Persie trouve Sneijder mais le tir du meneur de jeu est repoussé par Mucha (11e), portier tout heureux de voir une reprise de Van Persie rater le cadre dans les dernières minutes ennuyeuses de la première période (44e).

Les ratés de Vittek

Après le repos, Robben continue à jouer son rôle de moteur de la mécanique oranje. Fidèle à ses habitudes, le numéro 11 batave se remet sur son pied gauche avant de décocher un tir que Mucha détourne en corner du bout des gants (50e). Dans la foulée, le Bavarois d'adoption offre une balle de but à Mathijsen mais le défenseur monté aux avant-postes bute sur un portier slovaque sollicité (51e). Au four et au moulin, Robben quitte ses partenaires à la 71e minute, remplacé par Elia, non sans avoir fait la différence et peser sur les débats.

A sa sortie, ses coéquipiers continuent à évoluer sur un train de sénateur et s'exposent aux rares offensives slovaques. Sans un Vittek maladroit à deux reprises (67e, 78e), les Pays-Bas auraient d'ailleurs pu connaître une mauvaise surprise. Il n'en est finalement rien puisque Kuyt anticipe une sortie ratée de Mucha pour offrir sur un plateau le deuxième but néerlandais à Sneijder (2-0, 84e). Le penalty transformé par Vittek dans les ultimes secondes après une faute de Stekelenburg (2-1, 90+3e) ne changera rien: les Oranje se hissent en quarts de finale où ils défieront vendredi le Brésil ou le Chili. Et les Pays-Bas de continuer leur petit bonhomme de chemin dans ce Mondial sud-africain...


                                  Trop facile...

Sans sourciller, un Brésil efficace à défaut d'être flamboyant obtient facilement sa qualification en quarts de finale devant un Chili encore un peu trop tendre (3-0).

Hormis une frappe lointaine de Gilberto Silva (9e), les Brésiliens dominent stérilement durant la première demi-heure de jeu, avant un corner de Maicon repris puissamment de la tête par Juan (1-0, 35e). Désorganisés, les Chiliens laissent dans la foulée Luis Fabiano doubler la mise à la limite du hors-jeu sur un service de Kaka (2-0, 38e).

Changeant de système à la pause, les hommes de Bielsa ne se montrent pas plus dangereux pour autant et Robinho achève les derniers espoirs de la Roja, en triplant la mise à l'entrée de la surface après une percée rageuse de Ramires (3-0, 59e). Valdivia (66e) ou encore Suazo (75e, 78e) manquent de précision pour inquiéter Julio César. Robinho rate lui le doublé devant Bravo (74e), tandis que Nilmar enlève trop sa tête de près (83e).

Pas inquiété le moins du monde, le Brésil a pu économiser ses forces et se rassurer dans tous les secteurs avant d'affronter les Pays-Bas en quarts de finale, ce qui sera probablement une autre paire de manches. Le Chili, joueur mais qui a paru vidé après un bon premier tour, laissera un excellent souvenir


Mondial: l'art du Brésil en quart, le Chili concassé


L'attaquant de l'équipe du Brésil Luis Fabiano (G) célèbre avec d'autres joueurs son but marqué contre le Chili, le 28 juin 2010 à Johannesburg (Photo Martin Bernetti/AFP)

Le Brésil a pris avec l'art et la manière son billet pour les quarts de finale du Mondial-2010 en écrasant le Chili (3-0), complètement dépassé par un jeu fluide où les attaquants de la Seleçao s'en sont donné à coeur joie, lundi à Johannesburg.

Le Brésil a rendez-vous avec les Pays-Bas en quart, vendredi à Port Elizabeth (14h00 GMT). En attendant, la bande à Dunga a confirmé sa supériorité dans ce duel sud-américain, avec cette 6e victoire en autant de confrontations depuis 2006.

Lundi 28 juin 2010, 22h38
En Coupe du monde, l'histoire est de toute façon toujours la même pour le Chili quand il rencontre cet adversaire, avec cette 3e défaite, après le 4-2 en demi-finale (1962) et le 4-1 en 8e (1998). Ce lundi à Johannesburg, il y avait des montagnes plus hautes que les Andes entre les deux pays.

Car le Brésil est arrivé en Afrique du Sud ! Non pas son avatar de la phase de groupes au jeu guère emballant, européen "dans-le-mauvais-sens-du-terme". Non, le vrai Brésil, celui qui joue à une touche de balle, qui glisse sur le pré. Pas encore le grand Brésil millésime 1970. Mais un peu dans l'esprit.

Le Brésilien Maicon (D) à la lutte avec le Chilien Mark Gonzalez lors du match de Coupe du monde, le 28 juin 2010 à Johannesburg (Photo Monirul Bhuiyan/AFP)

Le Chili l'a bien aidé. Le pari de son sélectionneur, Marcelo Bielsa, était osé, voire fou, rapport à son surnom "El Loco". "S'il y a quelque chose de difficile dans un match contre le Brésil, c'est défendre, avait-il dit la veille. Et pour moins défendre, il faut attaquer, parce que ça signifie posséder le ballon, jouer près de la surface adverse".

Alors le Chili a attaqué, a entrepris. Mais c'est à croire que le jeu renforce le jeu. Pressés par une agressive Roja, les Brésiliens étaient contraints d'accélérer leurs passes. Et rien ne leur sied davantage qu'une équipe qui s'ouvre.

Mais c'est quand la Seleçao retrouve un jeu léché qu'elle marque sur... coup de pied arrêté, un but de la tête de Juan, sur un corner de Maicon (35, 1-0). L'équipe pouvait se libérer, et le plus beau allait venir. Trois minutes après seulement.

Robinho déborde côté gauche, centre en retrait pour Kaka qui remet dans l'axe, dans le tempo exact, pour Luis Fabiano qui n'a plus qu'à effacer le gardien et doubler la mise (38, 2-0). Ces trois minutes, et le coup au moral afférent, ont été fatales aux Chiliens.

Le forfait de Felipe Melo (entorse à la cheville gauche) a aussi changé le visage de la Seleçao, puisque son remplaçant Ramires apporte bien davantage. Appliqué dans ses tâches défensives, le jeune milieu a aussi percé dans l'axe pour décaler Robinho, lequel enroulait parfaitement sa frappe (59, 3-0) et marquait ainsi son 7e but en six matches contre le Chili.

Malheureusement pour Ramires, une nouvelle fois averti, il ratera le quart.

L'autre +nouveau+, Dani Alves, a également montré beaucoup d'activité, dans un rôle plus tout-terrain qu'Elano, lui aussi forfait depuis son coup reçu à un tibia il y a huit jours.

                           


  • 28/06/2010 - 22:18

    Le Brésil fonce vers les Pays-Bas

    Cinq fois champion du monde, le Brésil est toujours en course pour un sixième sacre mondial. Les hommes de Dunga ont facilement dominé le Chili (3-0), lundi soir à Johannesburg en huitième de finale, grâce à des réalisations de Juan et Luis Fabiano avant le repos et de Robinho à l’heure de jeu. Une large victoire, face à des Chiliens qui ne se sont procurés qu’une seule occasion, qui envoie les Auriverde en quart de finale face aux Pays-Bas.

  • 28/06/2010 - 21:47

    Slovaquie-Weiss: "Nous avons été punis"

    Dominée ce lundi par les Pays-Bas en 8e de finale de la Coupe du monde (2-1), la Slovaquie a raté le coche, notamment sur deux opportunités ratées par Robert Vittek et Miroslav Stoch. "Aucun sélectionneur ne peut se satisfaire de perdre un match en ayant deux grosses occasions, a commenté le sélectionneur slovaque, Vladimir Weiss, en conférence de presse d'après match. Si nous avions réussi à marquer en dehors de ces deux opportunités, cela aurait pu être différent. Mais tout a changé à 2-0. Quand il y avait encore 1-0, j'ai dit à mes joueurs que ce n'était déjà pas si mal. Mais ils étaient un peu trop nerveux donc nous avons été punis."

  • LUNDI 28 JUIN

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    Le Brésil se fait respecter

    Publié le 28/06/2010 22:22


    Les Brésiliens n'ont pas tremblé pour battre le Chili. (Reuters)

    Les bonnes intentions chiliennes n'auront pas suffi à Johannesburg. Le Brésil s'est logiquement imposé face au Chili (3-0) ce lundi en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2010. Juan, Luis Fabiano et Robinho ont trouvé la faille pour les hommes de Dunga. Place désormais au quart de finale avec un choc à venir contre les Pays-Bas, revanche de la demie du Mondial 1998.

    Une formalité. A l'image de l'Allemagne et de l'Argentine la veille, le Brésil n'a pas tremblé pour se hisser lundi soir en quarts de finale de la Coupe du monde, en battant le Chili (3-0), comme il y a quatre ans. Et une chose est sûre, la France ne sera pas là cette fois-ci pour priver les Auriverde d'entrer dans le dernier carré. Les hommes de Dunga se frotteront aux Pays-Bas avec là aussi aucune garantie d'atteindre les demi-finales devant des Oranje plutôt bien rodés dans le tournoi. Les Brésiliens ne sont pas loin non plus de se dire que leur jeu a pris un peu plus de consistance après quatre matches.

    Bien que généreux, les Chiliens leur ont tout de même un peu facilité la tâche, il est vrai, privés de trois titulaires dont la défense centrale. Comme à l'occasion de leurs deux confrontations lors des qualifications de ce Mondial sud-africain (3-0, 4-2), les quintuples champions du monde ont eu raison des joueurs de Bielsa, finalement un peu trop tendres ce lundi à l'Ellis Park. Le temps de concéder un corner en tout début de partie, et la Seleçao se met en route. L'ouverture lumineuse d'Alves du milieu de terrain trouve Luis Fabiano qui gâche l'offrande du Barcelonais en croisant trop sa frappe du droit (5e).

    Robinho régale, Kaka s'agace

    Et l'on retrouve Alves pour Gilberto Silva. L'ex-Gunner arme des 25 mètres et oblige Bravo à se détendre (9e). Impuissante dans la bataille du milieu, "La Roja" se contente la plupart du temps de sauter les lignes pour viser Suazo. Sur un de ces longs ballons, l'attaquant de Saragosse prend le dessus sur Juan mais sa reprise est captée sans difficulté par Julio Cesar (13e). Les Chiliens peuvent aussi se montrer dangereux sur coup de pied arrêté, à l'image de ce corner de Suazo dégagé de la tête par un Lucio sous pression (24e). Kaka, visiblement agacé des mauvaises inspirations de ses partenaires, reçoit un avertissement pour protestation (30e), et les Chiliens sont désormais plus à l'aise et surtout moins gênés par le mouvement auriverde. Du moins, ils l'anticipent. Plus à l'aise dans le jeu mais pas au niveau du marquage. Sur un corner, Juan en profite pour placer sa tête, le ballon filant juste sous la barre (1-0, 34e).

    Ramires le perforateur

    Le Brésil a probablement fait le plus dur d'autant que quatre minutes seulement après l'ouverture du score, un beau mouvement Robinho-Kaka-Luis Fabiano, conclu par le Sévillan à la limite du hors-jeu, permet à la formation de Dunga de breaker (2-0, 38e). Du bel ouvrage. La seconde période confirme l'écart assez sensible qui séparait ce lundi les deux formations sud-américaines sur la pelouse de l'Ellis Park de Jo'burg. Ce Brésil plus incisif, en avance dans les duels, a cherché à assommer son adversaire en marquant un troisième but. La Seleçao attendra moins d'un quart d'heure et cette perforation plein axe de Ramires qui décale ensuite Robinho à l'entrée de la surface. Le buteur du Santos enroule sans contrôle le ballon qui termine dans le petit filet opposé de Bravo (3-0, 59e). C'est la septième réalisation de Robinho sur les six derniers matches qu'il a disputés contre le Chili.

    Comme l'Argentine la veille face au Mexique, toujours à Johannesburg, l'autre mastodonte du football sud-américain creuse un avantage qui dans ces conditions ne laisse plus d'espoir à l'adversaire. Ce dernier va pousser pour l'honneur et le Brésil opère en contre. Sur l'un deux, Michel Bastos trace sur son côté gauche avant un "service caviar" pour Kaka aux 20 mètres. Le Madrilène n'en profite pas en ouvrant trop son pied droit (70e). Robinho a lui aussi la balle du 4-0 mais Bravo se couche à bon escient (74e), imité dans la minute suivante par Julio Cesar face au petit numéro de Suazo (75e).

    3-0, on en reste là. Le Brésil va maintenant monter d'un cran. Il lui reste trois matches à gagner pour soulever une sixième Coupe du monde. On saura face à Robben, Sneijder et compagnie si la Seleçao peut y prétendre sérieusement.


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    28/06/2010
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