CATACLYSMES NATURELLES DES ALPES MARITIMES, CHRONOLOGIE

CATACLYSMES NATURELLES DES ALPES MARITIMES, CHRONOLOGIE

13.11.2010

CATACLYSMES NATURELLES DES ALPES MARITIMES, CHRONOLOGIE

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Les pluies et les Inondations

Les pluies extraordinaires et les inondations consécutives seront au long des siÚcles tout aussi destructrices.

1094     Une terrible inondation emporte tous les moulins de RoquebilliĂšre.

1330     La pluie va tomber six mois durant sans discontinuer dĂ©truisant l’ensemble des rĂ©coltes. La misĂšre la plus noire va sĂ©vir dans le ComtĂ© ainsi que la famine et la maladie qui emporteront le tiers de la population.

1525     Le 20 Octobre, Ă  Puget-ThĂ©niers, la crue des torrents anĂ©antit des quartiers d’habitation.

1530     “ Des pluies continuelles pendant l’étĂ© et l’automne 1530 ruinĂšrent entiĂšrement les rĂ©coltes.

            Le Dimanche 9 Octobre, les campagnes essuyĂšrent une inondation gĂ©nĂ©rale. Le Var et le Paillon couvrirent de leurs eaux orageuses toute la plaine qui s’étend le long des collines, renversant murailles, maisons et arbres. Ces inondations firent plus de 300 morts Ă  Nice.

            La peste suivit, s’étendit du midi vers le Nord, elle emporta Jeanne de Savoie â€. Durante aprĂšs Gioffredo nous a conservĂ© les noms de plusieurs riches gentilshommes qui se dĂ©vouĂšrent lors de la grande inondation du Paillon.

            Les habitants du faubourg Sincaire abandonnĂšrent leurs foyers pour chercher asile dans l’intĂ©rieur de la ville. Le faubourg Sincaire s’étendait le long du quartier de Riquier, oĂč s’élevaient plusieurs couvents.

            Le Paillon coulait entre la ville de Nice et son faubourg, qu’il sĂ©parait dans toute son Ă©tendue. Il a souvent “ semĂ© la dĂ©vastation â€ sur ses deux rives.

            Ludovic Revelli indique Ă  propos de cette inondation de 1530 : “ La violence des eaux fut telle que la plaine de RoquebilliĂšre et de Lympia en furent couvertes, aucune partie du sol ne paraissait plus â€. L’annĂ©e suivante, le pont fut reconstruit plus solidement aux frais de la ville. Les trois quarts de la population y travaillĂšrent avec une ardeur infatigable. L’évĂȘque attacha le bĂ©nĂ©fice d’indulgences Ă  cette Ɠuvre d’utilitĂ© publique.

1576        Nouvelle crue signalĂ©e Ă  Nice.

1596     Pluie ininterrompue du 22 Septembre Ă  la fin Mai. A la mĂȘme Ă©poque, des inondations dues Ă  des dĂ©bordements de torrents de montagne anĂ©antissent des quartiers d’Isola, Entraunes et la Brigue.

1601     Le 15 AoĂ»t, un gros nuage provoqua une inondation telle “ que le territoire de Nice n’en avait connu de pareil depuis plusieurs siĂšcles â€. Des pluies torrentielles dĂ©vastĂšrent toute la plaine et les collines jusqu’au Var, entraĂźnant tout sur leur passage.

            Le Paillon dĂ©borda renversant les remparts sur la rive gauche et les maisons du faubourg St Jean Baptiste sur la rive droite. Une partie du pont St Antoine fut emportĂ©e, on le rĂ©para en plaçant sur une arcade une statue de la Madone.

1610        Villeneuve d’Entraunes, situĂ© dans la haute vallĂ©e du Var, fut ravagĂ© plusieurs fois par les dĂ©bordements du torrent du Bourdous. La chapelle votive de N.-D. des GrĂąces conserve un grand tableau ex-voto en souvenir d’un sinistre analogue survenu en 1610.

1616     Le 29 Novembre, le Paillon emporta deux arches du pont Ă  Nice, et la VĂ©subie renversa 22 maisons Ă  Lantosque. Leur effondrement causa la mort de plusieurs personnes.

1743     Le 22 FĂ©vrier, tout un quartier de RoquebilliĂšre est dĂ©truit par une inondation.

1751        Nouveau dĂ©bordement du Paillon qui, modifiant son cours, se jette dans le port Lympia.

1772     Le 29 Septembre, une crue catastrophique provoque de sĂ©rieux dĂ©gĂąts Ă  RoquebilliĂšre.

1800     “ En Novembre 1800, la jolie plaine de Drap est inondĂ©e par les eaux du vallon de ChĂąteauneuf, et les dommages furent irrĂ©parables â€ (AbbĂ© Raveu).

1802     “ Les 20 et 21 Novembre, de fortes pluies sur les montagnes des environs de Nice dĂ©clenchĂšrent de terribles inondations au quartier de l’Abre et de la Bourgade. Les eaux furieuses du Paillon entrĂšrent dans l’église et dans les maisons. Les dĂ©gĂąts furent considĂ©rables ; on a prĂ©tendu qu’ils s’élevĂšrent Ă  deux millions â€ (Bonifacy).

1828     En Mai, a Bendejun et dans le canton de Contes, une pluie abondante et persistante emporta au sol la rĂ©colte d’olives. Les habitants ne purent les ramasser et les faire triturer rapidement. ImbibĂ©es d’eau, les olives ne pouvant se conserver furent perdues.

1889-92        Violentes crues destructrices dans la Moyenne VĂ©subie.

SĂ©cheresses, famines

Toute aussi préjudiciable, la sécheresse va semer la désolation au cours des siÚcles avec son cortÚge de misÚre et de famine.

1138     “ On Ă©prouva depuis le 1er Mai 1138 jusqu’à la fin Mars de l’annĂ©e suivante, une sĂ©cheresse si grande qu’à peine tomba-t-il une pluie aussi lĂ©gĂšre que la rosĂ©e du matin. Toutes les sources tarirent, celles qui, auparavant, Ă©taient abondantes mĂȘme dans le fort de l’étĂ© ne fournissaient pas cette annĂ©e lĂ , de l’eau pour boire dans le cƓur de l’hiver ... La mauvaise qualitĂ© des aliments jointe aux influences malignes d’un air embrasĂ© suffirent pour occasionner la plus grande mortalitĂ©. L’annĂ©e suivante, les arbres pĂ©rirent en grand nombre â€.

1364        Longue pĂ©riode de sĂ©cheresse.

1500     La sĂ©cheresse dĂ©bute cette annĂ©e lĂ  pour persister cinq annĂ©es durant. Le sol reste stĂ©rile et la population manquant de vivres fut poussĂ©e au Ă©sespoir.

 1630     Il ne plut pas pendant neuf mois, faute de rĂ©colte, une famine s’ensuivit.

1660     “ La plupart des habitants des montagnes furent rĂ©duits Ă  se nourrir d’herbes et de racines sauvages â€ (Alberti).

1733-34 Durante indique une sĂ©cheresse exceptionnelle. Aucune pluie ne tombe pendant deux ans et demi. Les habitants de Contes, Tourrette, etc ... conduisaient leurs troupeaux jusqu’au Var pour les abreuver.

            Aussi ce furent deux annĂ©es d’affreuse famine. Plusieurs personnes durent se nourrir de glands, de baies de geniĂšvre, de paille hachĂ©e, de racines, car mĂȘme l’herbe n’avait pu pousser.

            Ces privations provoquĂšrent une Ă©pidĂ©mie qui fit un grand nombre de victimes de tous Ăąge dans l’ensemble du ComtĂ©.

            A Nice, en dĂ©pit d’une procession Ă  St Alexandre et de pĂ©nitences, la sĂ©cheresse ne prit fin qu’à la St Michel de 1734. L’historien Bonifacy prĂ©cise : “ A Contes, beaucoup se nourrissaient de glands, heureusement il y en avait d’une saveur douce. Les vieux du pays racontent encore ce qu’ils avaient entendu de cette terrible calamitĂ©. A LucĂ©ram, on allait abreuver les bƓufs et le gros bĂ©tail Ă  la riviĂšre (St Jean la RiviĂšre, au bord de la VĂ©subie)  On construisit des moulins au Var, vu que les sources avaient sĂ©chĂ©, ainsi que les eaux qui alimentaient les moulins de campagne. Ce flĂ©au s’étendit Ă  tout le ComtĂ©. Une pluie abondante vint vers la fin Septembre 1734 â€.

            A cause de cette grande sĂ©cheresse, 1734 fut surnommĂ©e “ l’annĂ©e mortelle â€.

1802     La maladie des oliviers est imputĂ©e Ă  la sĂ©cheresse.

1816-17

            Cette annĂ©e va connaĂźtre une des plus grandes sĂ©cheresses vĂ©cues dans le ComtĂ© de Nice.

            “ Le 23 Juin 1816, l’atmosphĂšre se couvrit de nuages noirs, le ciel Ă©tait menaçant, nous nous attendions Ă  quelques orages proches lorsqu’une pluie douce et tranquille vint d’abord arroser notre sol brĂ»lant, mais bientĂŽt succĂ©da un dĂ©luge et ce que l’on avait peine Ă  croire, c’est qu’en dĂ©pit de la saison, l’eau tombait Ă  gros bouillon se montrant toujours au mĂȘme degrĂ© et ne discontinuant que sur la fin du quatriĂšme jour. Tous les torrents grossirent, dĂ©bordĂšrent et dĂ©vastĂšrent tout ce qui s’opposa Ă  leur passage. Depuis cette Ă©poque, le ciel se ferma Ă  la pluie et se montra sec obstinĂ©ment jusqu’à la nuit du 12 au 13 Avril 1817 â€.

            La sĂ©cheresse fut telle, que la ville de Nice fut obligĂ©e de prendre des mesures pour faire construire des moulins Ă  farine sur la rive droite du Var ; on fut tentĂ© de faire des moulins Ă  vent !

            “ Les sources avaient tellement dĂ©cru que le petit nombre qui en restait fut loin de pouvoir supplĂ©er aux besoins journaliers â€.

1845-1851-1877

            Les chroniques mentionnent des processions rĂ©pĂ©tĂ©es en vue d’obtenir la pluie.

Destruction des récoltes par les insectes

Autres agents dévastateurs des campagnes : les insectes et chenilles qui apporteront leur lot de misÚre tout au long des siÚcles.

1364     Fin Mai, Ă  la suite d’une longue sĂ©cheresse un vent impĂ©tueux et violent souffla du fond de l’Afrique apportant dans les Alpes-Maritimes et la Provence une invasion de sauterelles.

            Ces prĂ©dateurs obscurcirent le ciel de leurs nuages avant de tomber au sol pour y dĂ©vorer l’herbe, les plantes et jusqu’aux feuilles des oliviers. Un tĂ©moin indique : “ Tout ce qui peut leur servir de nourriture fut dĂ©vorĂ© en un instant, et on eut dit que le feu y Ă©tait passĂ© â€.

            La Reine Jeanne vint au secours des habitants en leur faisant envoyer du blĂ© et des lĂ©gumes de la Sicile et du Royaume de Naples.

1601     En plus des terribles inondations signalĂ©es plus haut, il y eut un autre flĂ©au tout aussi dĂ©plorable. Des nuĂ©es d’insectes dĂ©nommĂ©s “ vers-chenilles â€ dĂ©truisirent toutes les rĂ©coltes, n’épargnant pas mĂȘme les feuilles des arbres.

Les ouragans

Plus subits et destructeurs, les ouragans ont laissé leur trace redoutable dans la mémoire collective. Leur soudaine brutalité a surpris à plusieurs reprises les habitants des Alpes-Maritimes toujours désarmés face à ces tornades dévastatrices.

1516     Le 15 Septembre, une tempĂȘte Ă©pouvantable ravage le littoral. Les dĂ©gĂąts seront nombreux dans tout le ComtĂ© de Nice, oĂč l’on ne compte pas les arbres dĂ©racinĂ©s et les toitures envolĂ©es.

            A Nice, les toits des maisons furent arrachĂ©s, la darse ensablĂ©e et les remparts de la Marine crevĂ©s par les flots Ă  l’occasion de ce formidable coup de vent d’ouest.

            A Villefranche, beaucoup de maisons seront abattues par le vent, alors que dans la rade 26 vaisseaux ayant rompu leurs chaĂźnes se brisĂšrent sur les rochers. A Monaco, les assises du rocher tremblaient sous les assauts de la mer en furie. Bosio rapporte : “ le clergĂ© sortit processionnellement, portant le Saint Sacrement et les reliques des Saints. Le Prince Lucien et Anne de PontevĂšs sa femme marchaient derriĂšre, ceints d’une corde. Les habitants les suivaient marchant pieds nus â€.

1536     Une forte tempĂȘte se lĂšve le 24 Septembre. Elle engloutit 24 navires Ă  Nice et Ă  Villefranche.

1576     Un ouragan dĂ©truit sept galĂšres.

1732     Un trĂšs violent orage dĂ©truit presque la totalitĂ© des rĂ©coltes.

1857     Le 19 Octobre, un ouragan se dĂ©chaĂźne sur la ville de Nice entre quatre et cinq heures. Un trĂšs violent vent d’est, accompagnĂ© de pluie, emporte de nombreux arbres.

            Des oliviers centenaires seront dĂ©racinĂ©s. Des meules de paille sont emportĂ©es comme de simples fĂ©tus. Les dĂ©gĂąts furent considĂ©rables dans la ville.

            L’orage ne se termina qu’à 22 heures, mais les pluies continuĂšrent pendant trois jours.

Eboulements en montagne

Le relief accidentĂ© des Alpes-Maritimes le prĂ©dispose naturellement aux mouvements de terrain. Les chroniques nous transmettent les plus spectaculaires d’entre eux.

1612     “ Ce qui ne fut ailleurs qu’une secousse sismique se traduisit en catastrophe dans le Val de Blore : une crevasse s’ouvrit dans le sol, des flammes jaillirent et brĂ»lĂšrent le petit village de Saint Jacques, que l’on a reconstruit plus bas sous le nom de la Bolline avec St Jacques pour patron. Une dalle rustique marque l’emplacement du village disparu : “ Hic omnes disparuerunt recquiesant in pace - 1612 â€ (P. Canastrier).

            Un phĂ©nomĂšne analogue, d’origine volcanique se produisit Ă  la mĂȘme Ă©poque sur le mont Raton, prĂšs de Beuil. Le savant Peyresc y fit prĂ©lever des fragments de lave vomie au cours de l’irruption.

1694     A la suite de pluies abondantes, une partie du village de LucĂ©ram est emportĂ© par une formidable masse de terre et pierrailles, partie du quartier dit la Terra sur les contreforts du Mont Auri.

1926     Dans la nuit du 24 au 25 Novembre, la veille de la grande foire de la Ste Catherine, un sinistre effroyable vint semer l’épouvante et la consternation dans le village de RoquebilliĂšre.

            AprĂšs plusieurs jours de fortes pluies, une crevasse se produisit au nord de BelvĂ©dĂšre, puis, brusquement, une immense masse de terrain s’abattit sur la partie sud du village de RoquebilliĂšre, ensevelissant 15 maisons et causant la mort de 19 personnes. La catastrophe se produisit Ă  trois heures du matin, au milieu de l’obscuritĂ© la plus complĂšte. Ce ne fut qu’avec le jour que l’on put se rendre compte de l’ampleur du dĂ©sastre. Les secours affluĂšrent de tous cĂŽtĂ©s, mais on ne put rien entreprendre de peur de provoquer un nouveau glissement de terrain.

            Il fallut se rĂ©signer Ă  abandonner les morts au sein des dĂ©combres et le village dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©. Le malheureux RoquebilliĂšre dĂ©truit pour la troisiĂšme fois au cours des siĂšcles, sera reconstruit au quartier du Cros selon le dĂ©sir des survivants. Une croix est plantĂ©e au-dessus de la masse d’éboulis, tous les ans une cĂ©rĂ©monie commĂ©morative y est cĂ©lĂ©brĂ©e.

1948     Le 31 Janvier, un flanc de la montagne glisse Ă  3km en aval de Puget-ThĂ©niers, barrant le lit du Var et formant un immense lac artificiel auquel les Services Techniques durent trouver une issue. Aucune victime ne sera Ă  dĂ©plorer.

La foudre et les incendies

Autre composante nĂ©faste des orages, la foudre qui souvent a provoquĂ© des dĂ©gĂąts considĂ©rables en dĂ©clenchant des incendies. J.B. Martel dans sa monographie de ChĂąteauneuf de Contes, a recensĂ© en 1677, 1670, 1871, 1876, 1879 et 1906 des dĂ©cĂšs de personnes du lieu, frappĂ©es par la foudre dans des circonstances diverses. Il signale en particulier les dĂ©gĂąts sĂ©rieux de la nuit du 23 FĂ©vrier 1879 oĂč la foudre tombant sur l’église endommagea le clocher, la toiture et brisa les vitres des habitations voisines.

Nul doute que des atteintes similaires ont endeuillé et détruit des villages du Comté de Nice, bien que non signalées dans les annales consultées.

1470     Le 25 Janvier, le feu consume une grande partie de St Martin VĂ©subie. Fabriques de draps, entrepĂŽts de laine et marchandises diverses d’une valeur de 160.000 florins or sont la proie des flammes.

            Depuis cet Ă©vĂ©nement, la population effectue annuellement un pĂšlerinage spĂ©cial au sanctuaire de N.-D. de Fenestre qui prĂ©serva plusieurs quartiers du bourg et Ă©pargna les habitants.

            Dans l’église paroissiale de Saorge, un bas relief atteste lĂ  encore de la protection du village, menacĂ© d’un incendie, par la Vierge aidĂ©e de
St Claude. Dans les villages de montagne, les toits serrés de bardeaux de mélÚze furent de tout temps exposés à devenir la proie du moindre incendie.

            On relĂšve en :

1565     Celui qui dĂ©truisit Villeneuve d’Entraunes et trois autres Ă  Entraunes en l’espace d’un siĂšcle !

1594     Le 19 Juillet, St Etienne flambe Ă  l’exception de son beau clocher en pierres de taille.

1682     Le feu ravagea la citadelle de Guillaumes, et commença Ă  dĂ©vorer le bourg lorsque la Vierge l’aurait protĂ©gĂ©.

            Un imposant tableau de 1722, placĂ© dans la chapelle champĂȘtre de N.-D. du Buey la reprĂ©sente planant au-dessus de Guillaumes menacĂ©. Les soldats et les habitants emportent les enfants et les malades, dĂ©mĂ©nageant hĂątivement les hardes et les meubles.

1924        Villeneuve d’Entraunes est Ă  nouveau partiellement dĂ©truit par le feu.

1929     En AoĂ»t, St Etienne de TinĂ©e est encore ravagĂ© par les flammes.

 

D’aprĂšs « Les Histoires et LĂ©gendes du Pays d’Azur Â», pour commander cet ouvrage dĂ©dicacĂ© de 15 € : tĂ©lĂ©phoner au 04 93 24 86 55.

Des histoires extraordinaires naissent sous tous les cieux, mais seul un cadre favorable les fait Ă©clore.

La situation gĂ©ographique du Pays d’Azur oĂč les Alpes plongent dans la mer dans un chaos de montagnes et de vallĂ©es profondes lui confĂšre dĂ©jĂ  un caractĂšre exceptionnel. Les climats qui s 'y Ă©tagent de la douceur mĂ©diterranĂ©enne de la cĂŽte aux frimas polaires des hauts sommets sont tout aussi contrastĂ©s. Si l'on ajoute que l'homme a rĂ©sidĂ© sur ces terres d'opposition depuis ses origines, on ne peut s'Ă©tonner de trouver en lui la dĂ©mesure du fantastique rĂ©vĂ©lĂ©e par les outrances du dĂ©cor.

Cet environnement propice ne devait pas manquer de pro­duire dans la vie de ses habitants une saga oĂč l'imaginaire rejoint naturellement la rĂ©alitĂ©.

Depuis les milliers d'étranges gravures tracées à l'Age du Bronze sur les pentes du Mont Bégo dans la Vallée des Merveilles, en passant par les fabuleux miracles de la légende dorée des premiers chrétiens, ou les fresques tragiques des chapelles du Haut-Pays, jusqu'aux héroïques faits d'armes des Barbets pendant la Révolution française, longue est la chronique des «Histoires extraordinaires» du Pays de Nice, s'étalant dans la pierre et la mémoire de ses habitants.

Par un survol du passionnant passĂ© de cette rĂ©gion, qu'il connaĂźt bien, Edmond Rossi nous entraĂźne Ă  travers une cinquantaine de rĂ©cits mĂȘlant la rĂ©alitĂ© historique au fantastique de la lĂ©gende.

Rappelons qu'Edmond ROSSI, né à Nice, est entre autres l'auteur de deux ouvrages d'Histoire appréciés, dont «Fantastique Vallée des Merveilles», d'une étude sur les traditions et le passé des Alpes du Sud: «Les Vallées du Soleil» et d'un recueil de contes et légendes de Nice et sa région: «Entre neige et soleil».

 

Pour en savoir plus sur un village typique chargĂ© d’anecdotes et d’images du passĂ© : Cliquez sur

 

 

http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com



20/11/2010
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