La sélection algérienne de football a effectué mardi soir (23 h) sa seconde séance d'entraînement en prévision du match contre la Zambie, prévu le 6 septembre à Blida, qui compte pour la 4e journée des éliminatoires jumelées CM-CAN 2010. L’effectif était au complet après l'arrivée des retardataires. Suite... |
Actualités : LES TOUT PETITS À L’ÉCOLE Facture salée pour une première rentrée
Pour les parents, c’est un véritable défi, il n’est pas question de rater la première rentée de son enfant. Mais premier jour d’école rime inévitablement avec nouveau trousseau scolaire et vêtements flambant neuf. Des dépenses qui quoique inévitables, mettent à mal le budget familial. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - De quoi donner le tournis aux parents aux revenus faibles, surtout s’ils ont en charge plusieurs enfants pour la rentrée scolaire. Les vêtements sont les premiers articles sur la liste. Il faut en effet habiller l’enfant de neuf, de pied en cap. Pour cette première étape vers le chemin de l’école, la facture est déjà salée. Pour habiller un garçon, l’achat au moins d’un pantalon, d’un pull ou d’une chemisette et d’une paire de chaussures en plus des sous-vêtements est un passage obligé. Si l’on opte pour des prix abordables pour les vêtements et selon les tarifs affichés au niveau des magasins, la plage des prix se présente comme suit : le pantalon coûtera entre 1 200 et 2 600 DA, le pull entre 700 et 1 600 DA et les chaussures entre 1 400 et 2 400 DA. Pour les sous-vêtements il faudra débourser en moyenne entre 300 et 500 DA, en plus du tablier dont le prix varie entre 700 et 1 200 DA. En somme, pour habiller un tout petit en prévision de la rentrée, il faudra débourser une somme allant de 4 300 à 8 300 DA. Mais le calvaire pour les parents ne s’arrête pas là. Après les habits, il est nécessaire de penser à l’essentiel, c'est-à-dire les affaires scolaires. Mais pour remplir un cartable, la facture est salée. Là aussi, les parents doivent mettre à mal leur budget. A commencer par le cartable. Il faut compter ne l’acquérir qu’à partir de 750 DA, ce prix pouvant atteindre les 1 500 DA en moyenne quand il s’agit d’un produit de qualité moyenne. Ensuite, l’on doit penser aux autres fournitures scolaires allant des stylos et crayons aux cahiers et autres gommes et trousses. Ainsi les prix des stylos varient entre 15 et 90 DA, pour un produit de marque, les trousses de 150 à 250 DA, les crayons de couleurs avoisinent les 250 DA, les protège-cahiers 10 DA l’unité, la pâte à modeler 150 à 185 DA, la palette à peinture 140 DA, les ciseaux 80 DA, les étiquettes 10 DA, la règle 13 DA et la colle de 25 a 30 DA. Pour les cahiers, il faut compter 85 DA pour un cahier de 192 pages, 23 DA pour 65 pages, 17 DA pour 48 pages et 12 DA pour 32 pages, ainsi que 58 DA pour un cahier de travaux pratiques. Ces achats coûteront donc en moyenne 1 900 DA. Ce montant, ajouté au total le plus bas nécessaire à l’achat des vêtements, nous donne une somme globale de 6 200 DA. C’est donc 6 200 DA que les parents doivent en moyenne débourser pour pouvoir envoyer leur enfant rejoindre pour la première fois les bancs de l’école. Si ce n’est pas le seul enfant qu’ils enverront à l’école, la facture sera alors plus salée et la rentrée scolaire d’autant amère pour les familles à faible revenu, qui doivent aussi gérer les dépenses quotidiennes et payer leurs factures. F.-Z. B.
| |
Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/09/03/article.php?sid=87973&cid=2 |
Actualités : RENTRÉE SCOLAIRE Le tonneau des Danaïdes
Déjà confrontés aux dépenses, parfois déraisonnées, du mois de Ramadan, les parents devront parer également aux frais conséquents de la rentrée scolaire 2009/2010.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Plus de 8 millions d’élèves dont environ 315 000 nouveaux, tous cycles confondus, sont attendus dès le 13 septembre sur les bancs des établissements d’enseignement. Des élèves pour lesquels il faudra débourser pour l’achat de fournitures et manuels scolaires, de tabliers, de vêtements et chaussures. Des produits disponibles, certes, mais plus qu’onéreux. Pour un seul élève scolarisé, inscrit par exemple pour la première fois, il faudra consacrer un budget d’au moins 5 000 DA. Ce qui comprend l’achat de fournitures scolaires pour 1000 dinars au moins, d’un cartable, le plus simple valant au minimum 700 DA, de manuels scolaires pour une somme minimale de 1 200 DA. Mais aussi l’achat d’un tablier dont le prix avoisine les 700 DA, même si cette tenue devenue obligatoire constitue réellement un faux-frais, un anachronisme social malgré les justifications avancées. Comme il faudra penser à l’achat de chaussures et de vêtements à la facture salée, pour au moins 4 000 DA. Et sans parler des autres frais, tels les cours particuliers à domicile qui nécessitent au moins 1 000 DA par semaine, ainsi que les frais de transport. Ou la préparation des examens dont le baccalauréat qui appelle à un sacrifice financier minimal de 3 000 DA. En d’autres termes, les dépenses de la rentrée absorberont un budget de l’ordre de 8 000 à 10 000 DA, soit 80 % du revenu d’une famille smicarde. Et si une famille était composée de cinq enfants scolarisés, qu’en serait-il ? Faites le compte. Plus de 25 000 DA au moins alors que la plupart des familles ont des revenus faibles, limités au SNMG. Et les familles doivent se préparer à une autre épreuve, celle de l’Aïd-el-Fitr, avec ce que cette fête impose comme dépenses. Ces parents sont donc condamnés à remplir un véritable tonneau des danaïdes, devant jongler avec les cordons d’une bourse déjà bien menue et une inflation, le moins que l’on puisse dire, galopante. C. B.
LE TABLIER Une discipline, un complexe ou un fardeau ?
Le temps de l’encrier et de la craie à l’école est révolu, mais le tablier est toujours de mise au sein des établissements scolaires algériens. Pour des raisons pratiques, la blouse s'impose à la maternelle et à l'école primaire. Mais faut-il également l'exiger au CEM et au lycée ? Les lycéens se sont toujours révoltés contre le port du tablier, considéré comme «vieux-jeu». Ces adolescents qui, aujourd’hui, se montrent de plus en plus exigeants et exclusifs en habits de marque, sont désormais sommés de se «déguiser» au sein des lycées. Les responsables continuent d’exiger le port du tablier et les jeunes lycéens le rejettent, s’adonnant à des compétitions d’élégance vestimentaire entre camarades. Outrés ou vexés, ils ne le portent qu’à l’entrée de leurs établissements. On estime qu’il est préférable de préserver un certain degré d'individualisme, qui permettra à ces adolescents d'exprimer leurs différences de personnalité à travers leur aspect vestimentaire. Ainsi, le tablier constitue-t-il un moyen de renforcer l'égalité entre les élèves ou s’agit-il seulement d’une simple improvisation ? Afin d’ancrer la tradition du tablier dans les établissements scolaires, le ministère de l’Education nationale a ordonné l’uniformité de sa couleur. Dès la prochaine rentrée, les filles porteront des tabliers roses ou blancs, selon les cycles d’enseignement, et les garçons devront porter des blouses bleues. La généralisation d'une uniformité de la couleur du tablier scolaire bascule entre «l’utile et l’inutile». Certains considèrent que le port du tablier et l'uniformité de la couleur sont une forme de discipline. Il permet d’uniformiser le comportement vestimentaire dans les écoles et de donner le sentiment d’appartenir à un même univers, plus égalitaire. D’autres qualifient cette nouveauté d’«insignifiante ». Scandalisés, ils qualifient cette décision de restriction des libertés de l'individu. Un détail qui devrait être laissé à la discrétion des parents. En quête d’unanimité au sein des établissements scolaires, une question se pose. La tutelle projette-t-elle d’imposer l’uniforme aux écoles ? Rym Nasri
| |
Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/09/03/article.php?sid=87972&cid=2 |
Actualités : FUTURS BACHELIERS Déliez vos bourses !
Pour de nombreuses familles, la réussite de leur enfant au baccalauréat vaut tous les sacrifices. Elles sont même prêtes à s’endetter pour lui permettre de se préparer à l’examen dans de bonnes conditions morales et psychologiques, et ce afin d’exaucer ce rêve tant envié de le voir accéder à l’université. Mais il reste que ce vœu coûte très cher en Algérie. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Pour un jeune de 18 ans, qui a toujours besoin d’argent de poche pour s’habiller dans l’air du temps et subvenir à ses besoins de grand ado, il est vraiment difficile d’être bachelier. Alors que pour les parents, c’est la crise, le sacrifice, l’angoisse de la dette et l’année de toutes les dépenses. Entre les affaires scolaires, les frais de transport, les dépenses quotidiennes et les cours de soutien qui sont devenus presque indispensables pour les bacheliers, il est vraiment angoissant d’avoir son fils en classe de terminale. Lorsqu’on sait que le livre d’une seule matière revient à 420 DA, comme celui d’histoire, qu’en est-il des autres livres et des différents cahiers scolaires quand l’élève est soumis à 10 matières au minimum. Si on fait un petit calcul, avec une moyenne de 400 DA le livre, le coup total serait de 4000 DA. Si on ajoute à cela les cahiers de cours, de travaux dirigés, les dictionnaires…, on dépassera largement la moitié d’un Snmg. Ceci «hors taxe» ! C'est-à-dire, mis à part le cartable, le tablier, les vêtements et les cours de soutien. Devant des enfants de plus en plus exigeants, les parents sont généralement tenus de leur procurer des habits à la mode, qui coûtent excessivement cher et qu’on ne trouve pas dans les marchés d’occasion. D’autant plus que les générations d’aujourd’hui refusent de porter des vêtements usagés. Mais il reste que le véritable problème qui se pose aujourd’hui pour les ménages, c’est les cours de soutien ou, comme on les appelle souvent, les cours privés. Pour les branches littéraires, la moyenne pour cinq matières (arabe, français, anglais, philosophie et histoire) est de 3 000 DA dans les écoles privées les plus raisonnables. Alors que pour les branches techniques et scientifiques, entre les mathématiques, les sciences humaines et la physique, il faut compter pas moins de 5 000 DA. D’autant plus que ces branches exigent des affaires scolaires et un matériel beaucoup plus coûteux que les autres branches. Pour un père de famille qui a deux bacheliers à la maison ou deux enfants en classe d’examen, quel salaire faudrait-il avoir. Pour une famille qui a quatre ou cinq enfants scolarisés avec un ou deux en classe d’examen, que faudrait-il faire pour leur assurer une scolarité, lorsqu’on sait que les mieux payés d’entre tous ne parviennent pas à subvenir aux besoins essentiels. Que peut faire une famille avec un salaire de 20 000 DA ? Manger, payer les charges ou scolariser ses enfants ? Même un salaire de 50 000 DA ne ferait pas l’affaire. M. M.
| |
Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/09/03/article.php?sid=87975&cid=2 | |