Chronologie de l'Algérie (1962-2009
Chronologie de l'Algérie (1962-2009)
Par Catherine Gouëset, publié le 09/04/2009 14:00 - mis à jour le 09/04/2009 17:28**
5 juillet 1962 : indépendance de
l'Algérie.
1963 : Ahmed Ben
Bella est élu président. Instauration d'un régime à parti unique
(FLN).
1965 : Ben Bella est
renversé par Houri
Boumediene.
1971 :
nationalisation des hydrocarbures. Il lance le pays dans l'industrie lourde et
oriente la politique extérieure dans le sens du
non-alignement.
1978 : mort du
président Boumediene.
1979 : le
colonel Chadli Bendjedid lui
succède.
1980 : émeutes en
Kabylie (printemps
berbère).
1986 : émeutes Ã
Constantine et à Sétif.
1988 :
manifestations de jeunes à travers tout le pays. Le président Chadli appelle
l'armée pour rétablir l'ordre. La répression des émeutes fait près de 500
morts.
Février 1989 : nouvelle
constitution, libéralisation du régime et instauration du
multipartisme.
Septembre 1989 :
légalisation du Front Islamique du Salut, créé en mars 1989 et dirigé par Abassi
Madani et Ali Belhadj.
Juin 1990 : avec
54% des voix, le FIS remporte les élections locales, premier scrutin libre
depuis l'indépendance.
Mai-juin 1991 : le
FIS appelle à une grève illimitée pour exiger une élection présidentielle
anticipée. Affrontements entre islamistes et forces de l'ordre. Proclamation de
l'état de siège. Arrestation des dirigeants du FIS.
26
décembre 1991 : le FIS remporte le premier tour des élections
législatives (47,5% des suffrages).
1992
Janvier : Chadli est poussé Ã
démissionner sous la pression de l'armée et le second tour des élection est
annulé. Création d'un Haut Comité d'Etat (HCE) sous la présidence de Mohamed
Boudiaf, un des artisans de l'indépendance, rappelé
d'exil.
Février : instauration de l'état
d'urgence.
Mars : dissolution du
FIS.
Juin : assassinat de Mohamed Boudiaf.
Début de l'escalade de la
violence.
Juillet : Liamine Zeroual
remplace le général Khaled Nezzar à la
Défense.
1993
Août : assassinat de Kasdi Merbah, ancien
Premier ministre et ex-chef de la Sécurité militaire.
Apparition du
sigle GIA, Groupes islamiques armés, composé d'anciens volontaires formés à la
guérilla en Afghanistan qui va progressivement privilégier un terrorisme
médiatique.
1994
Janvier : le général Liamine Zeroual est
nommé chef de l'Etat par le HCE.
Septembre-octobre
: échec du dialogue entamé par le pouvoir avec le FIS. Mise en
résidence surveillée des dirigeants du FIS, Abassi Madani et Ali
Belhadj.
Novembre : colloque pour
l'Algérie organisé à Rome par la communauté catholique de Sant' Egidio.
Désapprouvé par le gouvernement, il réunit la plupart des partis d'opposition
(FIS, FLN, FFS, MDA, PT, Ennhada et maître Ali Yahia Abdenour, président de la
Ligue algérienne des droits de l'Homme).
Décembre
: prise d'otages dans un Airbus d'Air France sur l'aéroport
d'Alger. Les agents du GIGN libèreront l'appareil sur l'aéroport de
Marseille-Marignane. Les quatre terroristes seront
tués.
1995
13 janvier : signature d'un «Contrat
National » destiné à mettre un terme aux violences, par les principales forces
de l'opposition réunies par la Communauté de Sant'Egidio de Rome. Le pouvoir
rejette ce texte.
30 janvier : un attentat
à la bombe devant le commissariat central d'Alger fait 42 morts et près de 300
blessés. Il est revendiqué par les Groupes islamiques armés
(GIA).
25 juillet : attentat revendiqué
par les GIA dans le RER parisien. 7 personnes sont tuées et plus de 80
blessées.
19 octobre : le FIS appelle ses
membres à quitter les GIA, dirigés par «une bande d'extrémistes », selon El
Hayat.
22 octobre : le président Zeroual
annule la rencontre prévue avec Jacques Chirac au siège des Nations unies à New
York après les vives critiques émises en France contre cette
réunion.
16 novembre : élection
présidentielle. Liamine Zeroual remporte 61% des voix. Le taux de participation
est élevé (75,6% des voix), malgré l'appel au boycott des partis de l'opposition
signataires des accords de Rome.
1996
17 janvier : Abbdelahmid Mehri est évincé
de son poste de secrétaire général du FLN. La nouvelle direction du Front rompt
avec les partis qui avaient signé à Rome un appel à la
paix.
Mai : sept moines français enlevés
en mars dans leur monastère de Tibéhirine par les GIA de Djamel Zitouni sont
retrouvés égorgés.
Juillet :
Djamel Zitouni est assassiné. Antar Zouabri lui succède à la tête des
GIA.
28 novembre : référendum
constitutionnel, qui donne les coudées franches au président Zeroual.
1997
Janvier : série de massacres dans la
Mitidja, qui font environ 450 victimes.
5 juin
: élections législatives largement remportées par le nouveau
parti présidentiel, le Rassemblement national démocratique (RND).
15 juillet : libération conditionnelle du
dirigeant du FIS Abassi Madani après six ans de détention.
Eté 1997 : recrudescence des massacres,
principalement dans les environs d'Alger, qui font plus de 1200 victimes. Tous
les observateurs s'interrogent sur les responsabilités de
l'armée.
21 septembre : l'Armée islamique
du Salut, bras armé du FIS, appelle à cesser les combats à partir du 1er
octobre.
25 décembre : élections au
suffrage indirect du Conseil de la Nation, chambre haute du Parlement. Le parti
présidentiel remporte 80 des 96 sièges.
Décembre
1997-Janvier 1998 : après une relative baisse d'intensité pendant
l'automne, les massacres reprennent quelques jours avant le début du ramadan,
faisant plus de mille victimes. Les violences se déplacent notamment vers
l'ouest
algérien.
1998
25 juin : le chanteur kabyle Lounes
Matoub, victime d'une embuscade, est assassiné près de Tizi Ouzou. Les émeutes
qui se produisent en Kabylie les jours suivants prennent un caractère
anti-gouvernemental.
11
septembre : le président Zeroual
décide d'abréger son mandat et annonce une élection présidentielle anticipée.
Novembre : une scission au sein
des GIA donne naissance au Groupe salafiste pour la prédication et le combat
(GSPC), dirigé par Hassan Hattab.
1999
Janvier : début de la campagne
présidentielle pour l'élection du 15 avril. 7 candidats sont en lice. Ce scrutin
paraît plus ouvert que les précédents.
14
avril : retrait de six des sept candidats pour protester contre
des tentatives de fraude.
15 avril :
élection d'Abdelaziz
Bouteflika, ancien ministre des
affaires étrangères, considéré comme le candidat de l'armée. Les résultats
officiels lui ont assuré 73,8% des suffrages exprimés par 60% des inscrits.
Juin : l'Armée islamique du Salut (AIS),
bras armé du FIS, confirme officiellement l'abandon de la lutte armée annoncé en
1997, et se place sous l'autorité de l'Etat.
Juillet : le président Bouteflika annonce
une loi sur «la concorde civile»: une amnistie pour les islamistes qui
n'auraient pas commis de crime de sang.
Septembre
: la loi sur la «concorde civile est adoptée par référendum avec
98,6% de «oui».
Novembre : Abdelkader
Hachani, un des dirigeants du FIS, est assassiné Ã
Alger.
2000
Juillet : la recrudescence de la violence
fait 300 victimes en un mois; depuis la fin de l'application de la loi sur la
concorde civile, le 13 janvier, plus de 1000 personnes ont été
tuées.
Décembre : une série
d'affrontements entre groupes islamistes et forces armées font une cinquantaine
de morts dans les rangs de ces derniers au début du mois.
Hiver 2000-2001
: recrudescence des massacres qui
font plusieurs centaines de
victimes.
2001
Février : le témoignage d'un ancien
officier des forces spéciales de l'armée, Habib Souaïdia (La sale
guerre) qui a met en cause le rôle l'armée algérienne dans les
massacres, suscite de vives réactions en
Algérie.
Avril : des émeutes violemment
réprimées font une soixantaine de morts en Kabylie et environ 1 300
blessés. Trois plaintes pour torture sont déposées en France contre le général
Khaled Nezzar, venu à Paris faire la promotion de son livre. L'ancien homme fort
du pouvoir algérien quitte précipitamment la France sans être inquiété.
Mai : extension des manifestations en
Kabylie, puis à Alger, où, le 31, entre 100 000 et 200 000
personnes manifestent à l'appel du Front des forces socialistes
(FFS).
Juin : le 14, la manifestation la
plus importante jamais organisée à Alger tourne à l'émeute, faisant 4 morts.
Quelques jours plus tard, le gouvernement interdit les marches, alors que les
émeutes redoublent d'intensité et s'étendent à d'autres
régions.
19 décembre : signature
d'un accord d'association entre l'Union européenne et
l'Algérie.
2002
Janvier : la recrudescence des tueries
fait 150 morts en un peu plus d'un mois. Le 8, Antar Zouabri, chef des GIA, est
abattu par l'armée dans la Mitidja.
12
Mars : le président Bouteflika annonce que le tamazight, la
langue berbère, va être inscrit dans la constitution comme «langue nationale».
30 Mai : le Front de Libération Nationale
(FLN, ex-parti unique) obtient la majorité absolue avec 199 sièges sur 389 aux
élections législatives, boycottées par les partis kabyles.
5 Juillet : le 40ème anniversaire de
l'indépendance de l'Algérie est endeuillé par un attentat qui fait 38 morts Ã
Laarba près d'Alger.
5 Août : le président
algérien gracie les détenus condamnés à la suite des émeutes qui ont touché la
Kabylie.
27 septembre : le général Nezzar,
qui a intenté un procès en diffamation contre Habib Souaïdia est débouté par la
justice française. Celle-ci estime dans ses attendus qu'il «n'appartient pas au
tribunal» de juger l'Histoire.
10 octobre
: le FLN remporte la majorité des assemblées communales et
départementales lors des élections locales. Le taux de participation est de 50%
hors la Kabylie, où le mouvement contestataire des âarchs (tribus kabyles) avait
appelé au boycott.
2003
Janvier : une brusque flambée de violence
fait plus de 90 morts en 4 jours, en majorité des membres des forces de
sécurité. Depuis octobre, le nombre mensuel de victimes était descendu en
dessous de la centaine.
27 février :
l'organisation Human Rights Watch dénonce, le nombre record de disparus, 7000,
soit le plus élevé dans tout autre pays ces dix dernières années, à l'exception
de la Bosnie.
20 mars : plébiscité comme
secrétaire général du Front de Libération Nationale lors de son congrès, le
premier ministre Ali Benflis impose sa ligne à l'ex-parti
unique.
5 mai : Abdelaziz Bouteflika
limoge son premier ministre, qui deux mois plus tard, annonce sa candidature Ã
la présidentielle de 2004.
21 mai : un
séisme dont l'épicentre se trouve dans la région de Boumerdès fait plus de
2200 morts.
2 juillet : les deux
dirigeants du Front Islamique du
Salut (dissous), Abassi Madani et Ali
Belhadj, condamnés en 1992 à 12 ans de prison sont libérés. Ali Belhadj sera Ã
nouveau interpellé en juillet 2005 pour apologie du terrorisme.
2004
8 avril : Abdelaziz Bouteflika est
réélu président de la République avec
85% des suffrages.
3 août :
démission du général Mohamed
Lamari, chef d'état-major de l'armée
algérienne.
2005
14 août : Abdelaziz Bouteflika annonce la
tenue d'un référendum sur un «projet de charte pour la paix et la réconciliation
nationale». Le projet prévoit l'extinction des poursuites judiciaires pour les
islamistes armés «qui ont déjà mis fin à leurs activités armées et se sont
rendus aux autorités» pour autant qu'ils ne soient pas impliqués dans des
massacres collectifs, des viols ou des attentats.
29
septembre : référendum sur la réconciliation
nationale. Malgré l'appel au boycott
de l'opposition, les Algériens disent «oui» à 97%. Le bilan de 13 ans de
violences est de 150.000 morts et des milliers de
disparus.
26 novembre : des élections
locales permettent à l'opposition de conforter son assise en
Kabylie.
26 novembre : le président
Bouteflika est hospitalisé au Val de grâce (Paris) où il est opéré d'un «ulcère
hémorragique à l'estomac». Il ne rentre à Alger qu'après trois semaines
d'hospitalisation, et deux semaines de convalescence en
France.
2006
Février : dans le cadre de l'opération
paix et réconciliation, Alger accorde un délai de six mois supplémentaires aux
islamistes armés pour déposer leurs armes. Les autorités annoncent la libération
de 2 000 personnes détenues pour terrorisme, dont Ali Belhadj, l'ancien numéro 2
du FIS.
31 août : expiration du délai de
grâce offert aux groupes armés pour bénéficier de l'amnistie. Selon le ministère de l'intérieur, « entre 250 et 300 terroristes »
se sont rendus aux autorités. Le Groupe salafiste pour la prédication et le
combat (GSPC) rejette l'amnistie.
17
septembre : après quatorze ans d'exil en Allemagne, le
représentant du Front islamique du Salut à l'étranger, Rabah Kebir, rentre en
Algérie, à la faveur de la charte sur la paix et la réconciliation
nationale.
2007
Regain des attentats terroristes et des attaques menés par le GSPC,
rebaptisé Al-Qaida au pays du Maghreb
islamique en
janvier.
11 avril : 30 personnes sont
tuées par deux attentats à la voiture piégée, visant le siège du gouvernement Ã
Alger et un poste de police dans la banlieue de la capitale. Les attentats sont revendiqués par Al-Qaïda
au Maghreb.
17
mai : élections législatives. Les trois partis de l'Alliance
présidentielle soutenant le président Bouteflika conservent la majorité
absolue.
22 septembre : reddition
d'Hassan Hattab, fondateur du
GSPC.
Octobre : une série
d'attentats d'al-Qaïda au Maghreb fait une soixantaine de morts pendant le
ramadan.
11
décembre : un double
attentat-suicide revendiqué par
Al-Qaïda au Maghreb islamique vise des bureaux des Nations unies et le siège du
Conseil constitutionnel. Le bilan officiel est de 34 morts, dont 17 employés de
l'ONU. Les sources hospitalières font état de plus de 70 victimes.
2008
8 juin : un
double
attentat à la bombe contre une
entreprise française à l'est d'Alger, tue douze personnes dont un
ingénieur français. Il est revendiqué par Al-Qaïda au
Maghreb.
Août : le ramadan est
précédé d'une recrudescence d'attentats
suicide, dont le plus meurtrier fait
48 morts, le 19 août, à l'est d'Alger. Ils portent la signature d'Al-Qaida au
Maghreb islamique.
29 octobre: après des
mois de rumeurs, Abdelaziz
Bouteflika annonce la
révision de la
Constitution qui lui interdit de
briguer un troisième
mandat.
2009
9 avril : élection présidentielle boycottée par les principaux partis d'opposition.
Algérie: Bouteflika l'emporte avec 90,24% des voix
Par LEXPRESS.fr, publié le 10/04/2009 14:53 - mis à jour le 10/04/2009 15:14
UTERS/Zohra Bensemra
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika sur le point de voter, jeudi à Alger.
Sans surprise, le président algérien sortant Abdelaziz Bouteflika a emporté vendredi le troisième mandat présidentiel qu'il briguait. Tandis que le chef de l'Etat fraîchement réélu se satisfait d'un scrutin en forme de plébiscite, l'opposition dénonce des fraudes.
Le chef de l'Etat algérien Abdelaziz Bouteflika a été plébiscité pour un 3e mandat en obtenant 90,24% des suffrages au scrutin présidentiel de jeudi dont le taux officiel de participation de 74% a comblé ses espérances, selon les résultats annoncés vendredi."Abdelaziz Bouteflika a obtenu 12 911 707 voix", soit "90,24% des suffrages exprimés", a déclaré le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni au cours d'une conférence de presse.
Louisa Hanoune, présidente du Parti des travailleurs (PT, trotskiste), est arrivée en deuxième position avec 4,22% des suffrages, a-t-il ajouté. Viennent ensuite Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA, nationaliste) avec 2,31%, Djahid Younsi (El Islah, islamiste modéré) avec 1,37%, Ali Fawzi Rebaïne (AHD-54, nationaliste) avec 0,93% et Mohamed Saïd (Parti de la Justice et liberté, PJL, islamique modéré) crédité de 0,92%.
Ces résultats sont donnés "sous réserve de leur confirmation par le Conseil constitutionnel", a précisé M. Zerhouni.
M. Bouteflika, 72 ans, élu en 1999 et réélu en 2004 avec 84,99% des voix, pourra se prévaloir de ces chiffres pour légitimer son 3e quinquennat grâce à une participation conséquente et une "majorité écrasante", comme il l'avait réclamé dès l'annonce de sa candidature.
Les six candidats à cette présidentielle, hantés par une possible abstention massive, ont tous axé leur campagne électorale sur la nécessité impérieuse pour les Algériens de voter, afin de légaliser le scrutin que les opposants traditionnels, le jugeant "gagné d'avance", ont boycotté.
L'opposition dénonce des fraudes
Selon le ministère de l'Intérieur, la participation constatée a effacé ces craintes, le taux atteignant jusqu'à 30% en Kabylie, un score totalement inhabituel dans cette région généralement peu tentée par les urnes.
REUTERS/Louafi Larbi
L'opposition (ici Moussa Touati, le président du Front National Algérien) a dénoncé des irrégularités lors du scrutin.
La plus forte participation a été enregistrée dans la région de Khenchela (97,42%), à 500 km au sud-est d'Alger, dans les Aurès.
Des candidats ont cependant fait état à l'AFP dès jeudi soir de "cas de fraude" comme Mohamed Saïd ou Moussa Touati, qui a dénoncé un taux de participation "exagéré", tandis que le directeur de campagne de M. Younsi, Djamel Benabdeslam, parlait de taux "gonflé". L'opposition a évalué ce taux entre 18 et 25%.
Cependant, le chef de la mission d'observation de la Ligue arabe Chadli Nefati s'est félicité jeudi de l'organisation "irréprochable" et du "climat serein" qui ont marqué le déroulement du vote, a rapporté l'agence algérienne d'information APS.
Outre la Ligue arabe, l'Algérie avait invité l'ONU, l'Organisation de la conférence islamique et l'Union africaine, celle-ci dépêchant une centaine d'observateurs pour plus de 47 000 bureaux de vote installés dans le pays.
M. Bouteflika a aujourd'hui les mains libres pour poursuivre sa politique économique et de réconciliation nationale. Mettant en avant le bilan de ses dix dernières années au pouvoir, M. Bouteflika a évoqué durant sa campagne un référendum sur une "éventuelle" amnistie générale en faveur des islamistes d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) encore en activité.
Cette amnistie viendrait conforter la politique de réconciliation nationale mise en place en 2000, qui a permis à des milliers d'islamistes de se rendre après une décennie de violences qui ont fait au moins 150 000 morts.