Cité Souachet (Rouiba) : En attendant les promesses du maire -
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Cité Souachet (Rouiba) : En attendant les promesses du maire
le 27.09.11 | 01h00 Réagissez
Les doléances des citoyens restent sans écho.
Le P/APC a promis d’entamer les travaux d’aménagement pour améliorer le cadre de vie de cette cité.
Les habitants de la cité Souachet, dans la commune de Rouiba, demandent la concrétisation de la promesse du maire, tenue dernièrement lors d’une rencontre avec des représentants du quartier. C’était à la fin du mois de Ramadhan, lorsqu’un groupe de résidents, en colère, a observé un rassemblement devant le siège de la mairie.
Le président de l’APC a reçu une délégation des protestataires leur expliquant que s leur cité ne serait pas concernée par la prochaine opération de relogement (l’actuelle opération, ndlr), les autorités locales entameront des travaux d’aménagement en mesure de rendre la vie plus décente dans leur bidonville, raconte un habitant. Selon lui, maintenant que l’opération de relogement ait été achevée et que leur cité ne figure pas sur la liste de la campagne de relogement, les autorités publiques doivent concrétiser leur promesse dans les plus brefs délais.
«Nous vivons dans des conditions difficiles. Comparativement à bien d’autres bidonvilles de la capitale, notre cité a été oubliée par les autorités et bien de problèmes rendent notre quotidien insupportable», se plaint un résidant. «Avec les interminables chutes de tensions électriques, nous avons saisi les services de Sonelgaz, mais le problème dure toujours. Pourtant, on en souffre énormément à cause des dommages causés à l’électroménager», se plaint un père de famille, assurant que son réfrigérateur est tombé en panne à cause de ce problème. L’autre casse-tête qui rend la vie des résidants pénible sont les fréquentes coupures d’eau. «L’alimentation en eau potable se fait une fois tous les trois jours, depuis le début de l’été», ajoute notre interlocuteur.
Indigné, il reproche à la Seaal de faire la politique de deux poids, deux mesures. «Les services de la Seaal sont venus il y a quatre mois, ils nous ont promis d’installer des compteurs individuels, hélas, ce ne sont toujours que des promesses. Pourtant, la cité bidonville limitrophe (relevant de la commune de Dar El Beïda) a été dotée de compteurs, et l’eau y coule à longueur de journée», dénonce ce résidant. Ainsi, l’absence des moindres commodités a créé chez les habitants un sentiment de frustration. «Nous sommes privés même de la route et du ramassage des ordures», ajoute-t-on.
A en croire des résidants de Souachet, les autorités locales ne daignent toujours pas procéder au bitumage de la route menant à cette cité, malgré l’utilité capitale que revêt un tel projet. «Les premiers à pâtir de cette situation sont les personnes malades. Les taxis clandestins, auxquels nous avons recours pour les cas urgents ,refusent d’accéder à la cité. Nous les payons rubis sur l’ongle, mais l’état de la route leur fait peur». L’autre grand mal auquel ils sont confrontés reste la décharge anarchique qui côtoie la cité. «Nous avons demandé aux responsables de la commune de procéder à la collecte des déchets ménagers, mais toujours rien». «De nos jours, la décharge anarchique ne cesse de prendre du volume, les odeurs augmentent et la menace de maladies devient imminente», s’indigne notre interlocuteur.
Djamel G.