R O U I B A - ville......

Dans le cadre des investissements consentis par les opérateurs privés, des infrastructures sanitaires jumelées viennent d'être réceptionnées au niveau de cette localité. Il s'agit de deux cliniques médicales, l'une destinée aux soins médico-chirurgicaux et l'autre réservée à la kinésithérapie.

Dotés d'une architecture superbement moderniste et érigés sur plusieurs niveaux, ces centres, situés sur la rue Larbi Khaled, sont successivement les initiatives personnelles des docteurs Habchi Abdeslam et Djemaï Abdelkader. Ces spécialistes qui ont pu atteindre une notoriété appréciable par leur longue pratique au niveau local, ont tenu, par leurs projets respectifs, à répondre aux besoins croissants de la population dans le sens d'une meilleure prise en charge des patients selon des standards plus adaptés et plus modernes, nous a-t-on assuré. Ces projets viennent donc à point nommé et constituent un apport appréciable dans le développement et la diversification des structures hospitalières au niveau local. Le centre médico-chirugical dont l'ouverture est prévue pour le mois de juillet prochain devra assurer une série de prestations médicales, notamment en orthopédie cardio-vasculaire et en neurologie, entre autres. Trois niveaux ont été réservés à l'aménagement des blocs opératoires où seront assurées les opérations chirurgicales même les plus complexes, nous a affirmé Habchi Naïma, co-gérante de cette structure. « Dans la perspective des soins de qualité, nous ferons appel à l'intervention des chirurgiens de renommée de niveau local ou de l'étranger Â», nous a-t-elle précisé. Ainsi, à titre d'exemple, la cÅ“lio-chirurgie, dont la maîtrise est encore assez rare en Algérie, figure aussi dans le lot de ces prestations. Cette spécialité consiste à pratiquer des opérations chirurgicales sur le malade sans pour autant procéder à l'ouverture de la partie corporelle concernée. En outre, les niveaux situés en soubassement seront réservés exclusivement au suivi médical et à l'exploration paraclinique comme la radiologie ou la biologie. En plus de la compétence avérée du personnel, un matériel de dernière génération a été acquis de l'étranger afin de doter cette clinique des meilleures conditions d'exploitation, soutient notre interlocutrice. Par ailleurs, le centre de rééducation devra, bien entendu, constituer le complément, sinon le prolongement des prestations médico-chirugicales. « La rééducation fonctionnelle ou les différentes techniques de la kinésithérapie commencent à faire leur chemin dans les annales des pratiques médicales à grande échelle. Les bienfaits de cette spécialité se font de plus en plus sentir chez les malades Â», soutient le docteur Djemaï Abdelkader. Ainsi, il est prévu au niveau de sa clinique la pratique des dernières techniques en la matière. Des espaces dotés d'un personnel qualifié et de matériel ultra moderne devra accueillir un éventail de soins en orthopédie, orthophonie et ergothérapie, entre autres. « Les installations seront aux normes internationales et la compétence du personnel devra répondre aux exigences définies par le ministère de la Santé Â», a relevé notre source. Une piscine de dernière génération est prévue pour l'application des techniques de l'hydromassage. Les phénomènes de stress, de l'obésité, ou simplement la récupération sportive seront traités aussi au niveau de ce centre où des salles de gymnastique avec un matériel adéquat seront aménagées. « Dans le souci d'une meilleure accessibilité des soins, plus particulièrement en faveur des malades défavorisés, nous allons entreprendre des démarches vis-à-vis des différents organismes de la sécurité sociale pour la prise en charge des patients dans le cadre d'une couverture sociale conventionnée Â», nous a affirmé le docteur Djemaï. Toutefois, la date de début d'activité de cette clinique dépend de la délivrance de l'agrément définitif d'ouverture en instance actuellement au niveau de la direction de la santé. Cette infrastructure devra certainement constituer de par sa spécialité une première au niveau national en termes d'investissement privé.

Rachid Zerabib