DERNIERESNEWS du 19-10-2011
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Les transports ferroviaires toujours paralysés Le Matin DZ |
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DES MILLIONS DE VOYAGEURS ABANDONNÉS SUR LES QUAIS: Le diktat des ...
Africatime
La majorité des transporteurs, pour ne pas dire tous, qui en temps normal desservent toutes les lignes Est d'Alger (avec un arrêt dans chaque ville) ont changé d'itinéraire au profit des lignes directes (Rouiba, Reghaïa, Boudouaou, Boumerdès). ...
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Hôtel El Aurassi : Démonstration de force des travailleurs ... El Watan |
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Algérie Télécom : MSAN va rapprocher la fibre optique de l'abonné
El-annabi
... Centre commercial de Bab Ezzouar) sont déjà dotées d'équipements MSAN qui seront élargis « bientôt aux zones industrielles de Rouiba et Oued Smar", ...
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Algérie Télécom : MSAN va rapprocher la fibre optique de l'abonné
El-annabi
... Centre commercial de Bab Ezzouar) sont déjà dotées d'équipements MSAN qui seront élargis « bientôt aux zones industrielles de Rouiba et Oued Smar", ...
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Salon international des énergies renouvelables : Oran en vert El Moudjahid |
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Les transports ferroviaires toujours paralysés
Le mouvement de grève fait tache d'huile sur le territoire algérien. Après l'Algérois, c'est l'Est et l'Ouest qui sont touchés par le débrayage.
Les cheminots n’en démordent pas. Depuis dimanche, ils sont en grève et compte le rester tant que leurs revendications ne sont pas prises en compte par la direction de la société nationale des transports ferroviaires.
Comme nous l’annoncions, les syndicalistes revendiquent le paiement des rappels de salaires à partir de 2009.
Cette grève illimitée déclenchée par une cellule de l’Algérois s’entend à l’est et à l’ouest. Ainsi, selon le site internet TSA, les travailleurs du dépôt principal de Souk-Ahras, poumon de toute l’activité ferroviaire de l’est algérien, sont entrés en grève mardi à partir de 6 h du matin, paralysant toutes les gares ferroviaires, de Souk-Ahras jusqu’à Constantine en passant par Tébessa et les mines de phosphate de Djebel Onk et de fer de Boukhadra et Ouenza.
Ce mouvement de grève entraîne une véritable déstabilisation du tissu de transport d’abord dans l’Algérois et maintenant dans le reste du pays. Tous ceux qui prenaient les trains pour rejoindre leur travail ou les universités sont ainsi réduits à se rabattre et à prendre les cars, les taxis pour se déplacer. Ce sont donc des milliers de voyageurs qui sont touchés par ce débrayage. Mais pas seulement, puisque le fret de marchandises et autres produits est également touché. Les grandes usines comme El Hadjar à l’Est ou les usines de Rouiba, de Tizi Ouzou comme l’Eniem sont également bloquées par la grève du syndicat des cheminots.
Y. K.
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Transport ferroviaire : C'est la paralysie totale
le 19.10.11 | 11h30 Réagissez
Le mouvement de protestation se durcit au niveau de la société nationale du transport ferroviaire (Sntf). Alors qu’aucun train ne circule au niveau national, les ouvriers de la direction nationale et de la direction régionale d’Alger ont rejoint mercredi matin le mouvement de grève.
Dans une déclaration à El Watan.com, M.Chemoune El Hadi, membre de la fédération des cheminots et du Conseil de participation a affirmé que l’activité au niveau de cette entreprise de taille vu qu'elle est chargée de l’exploitation des chemins de fer est totalement paralysée.
Ainsi, la grève déclenchée dimanche 16 octobre par le personnel exploitant et conducteur de trains de la zone d’Alger a fini par drainer leurs collègues dans les trois autres zones à savoir, Oran, Annaba et Constantine. Pis encore, même le personnel de l’administration a décidé, selon le syndicaliste de rejoindre le rang des protestataires.
«La direction a envoyé des appels en guise de menaces aux travailleurs des autres zones mais c’est derniers ont fini par rejoindre la grève », a-t-il déclaré.
Aussi, quelques 17 syndicalistes à leur tête le secrétaire générale de la fédération nationale des cheminots, M.Hamid Derradji, ont fait objet de poursuites judiciaires. Selon notre interlocuteur qui a fait part de cette information, cela ne fait que renforcer la mobilisation des travailleurs autour de leur revendication.
«Nous demandons une intervention rapide des hauts responsables », a affirmé le syndicaliste avant d’enchaîner : «nous n’avons eu aucun contact avec le ministère des Transports depuis le début du débrayage ».
La revendication des travailleurs de la Sntf est pour rappel le paiement du rappel sur le nouveau salaire à compter de septembre 2009.
Mina Adel
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Hôtel El Aurassi : Démonstration
de force des travailleurs contestataires
le 19.10.11 | 01h00
Plus de 1000 personnes ont répondu à l’appel au rassemblement de contestation lancé par l’union locale d’Alger-Centre, affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
Les employés contestataires d’El Aurassi ont réalisé une belle démonstration de force, hier à Alger, au siège de cette structure hôtelière. Plus de 1000 personnes ont répondu à l’appel au rassemblement de contestation lancé par l’union locale d’Alger-Centre, affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Les contestataires présents en masse à l’entrée de l’hôtel El Aurassi arboraient des pancartes où l’on pouvait lire «Halte à l’injustice», «Ça suffit tfarîne», «Qui a dit que l’UGTA nous a abandonnés», «L’hôtel El Aurassi n’est pas une propriété privée», «Yes, we can» et scandaient des slogans hostiles au président-directeur général, Abdelkader Lamiri, tels que «Quitte les lieux Lamiri, le tsunami de la contestation arrive».
Lâchés au début de leur contestation par la centrale syndicale, les employés contestataires ont bénéficié hier d’un soutien et d’une solidarité extraordinaires des fédérations nationales de l’UGTA, notamment le syndicat du port et celui de l’aéroport d’Alger, la fédération de l’hydraulique, celui d’Algérie Poste ainsi que par la venue de la «puissante» fédération des travailleurs de la zone industrielle de Rouiba qui a galvanisé la foule dès son arrivée sur les lieux. Des bus, des fourgons et des voitures convoyaient des centaines de syndicalistes venus en grand nombre pour leur prêter main-forte au grand bonheur des travailleurs contestataires qui savouraient le succès de leur action. «Aujourd’hui, on a fait appel uniquement aux cadres syndicaux. Mais si le PDG d’El Aurassi s’obstine à camper sur ses positions, on fera appel aux autres travailleurs», a affirmé Mokdad Messaoudi, secrétaire général de l’union locale de Rouiba. «On viendra avec 100 000 personnes s’il le faut. Mais dans ce cas, le PDG de l’hôtel assumera ses responsabilités en cas de débordement», a-t-il ajouté.
Même le secrétaire général de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, une fois n’est pas coutume, se tenait au courant du déroulement de l’action de protestation par le truchement des responsables syndicaux qu’il contactait par téléphone. «Ça se passe bien», avait répondu Arezki Azmedroub, le secrétaire général de l’union locale, à une question du premier responsable de l’UGTA. Selon ce responsable syndical, le PDG d’El Aurassi a fermé toutes les portes du dialogue. «S’il n y a pas de résultat concret, on va réfléchir à d’autres actions. Celle-ci n’est qu’une première phase», nous a-t-il confié.
Départ immédiat du PDG
«Nos pères et nos ancêtres ont payé le prix fort et versé leur sang pour ce pays. Nous nous retrouvons maintenant, par la bêtise de ce PDG dictateur, suspendus et poursuivis en justice comme des voyous», tempête Abane Ramdane, employé suspendu et membre de la section syndicale de l’hôtel El Aurassi. Comment se fait-il que le neveu de l’architecte de la Révolution algérienne, dont il porte par ailleurs le même prénom, se trouve-t-il victime d’une suspension arbitraire au pays des hommes libres ?
«Des personnes de la direction ont essayé de me soudoyer pour que je me désolidarise de mes camarades. Des intimidations aux menaces, toutes les méthodes ont été utilisées par ces responsables sans scrupules. Mais ils se sont trompés de cible : le sang de Abane Ramdane coule dans mes veines», a-t-il assuré.
Les travailleurs contestataires et les cadres syndicaux ont improvisé une marche à l’intérieur de l’hôtel pour réclamer une audience avec le PDG de cette structure.
Une foule compacte s’est agglutinée à l’entrée qui mène à l’intérieur de l’hôtel, mais des agents de sécurité étaient déjà sur le qui-vive, au grand dam des protestataires. Selon des syndicalistes de l’hôtel, d’autres employés ont été retenus de force à l’intérieur par la direction de l’hôtel pour les empêcher de se joindre à la contestation.
Les employés de l’hôtel et les syndicalistes de l’UGTA ont été unanimes à réclamer à la fin du rassemblement outre le libre exercice syndical, la fin des poursuites judiciaires, ils «exigent» désormais le départ immédiat du PDG de l’hôtel El Aurassi.
Meziane Cheballah
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