Algérie : énorme manifestation après le départ de Bouteflika

 

  

   

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 Algérie : énorme manifestation après le départ de Bouteflika

 

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(Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

 

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Algérie [Direct] : première manifestation post-Bouteflika, que veulent les Algériens ?

 
Fabien DabertMis à jour le 05/04/19 18:21
Linternaute.com

Algérie [Direct] : première manifestation post-Bouteflika, que veulent les Algériens ?ALGERIE – Les manifestations en Algérie se sont poursuivies ce vendredi 5 avril à Alger et dans plusieurs villes du pays. Après la démission d'Abdelaziz Boutflika, quelles sont désormais les revendications des Algériens ?

L'ESSENTIEL

  • Pour le septième vendredi consécutif de contestation, les Algériens sont sortis aujourd’hui manifester dans la rue. Des dizaines de milliers de manifestants étaient à Alger, mais aussi dans des très nombreuses villes du pays, pour une mobilisation aussi importante que les autres semaines, si ce n'est plus.
  • Après le départ d’Abdelaziz Bouteflika, les manifestants continuent de réclamer un changement profond du système. Ils demandent notamment le départ des "3B" : Bensalah, président du Conseil de la nation et futur président par intérim, Bedouine, Premier ministre et ministre de l’intérieur, Beyaiz, président du Conseil constitutionnel ; tous proches de l’ancien président.
  • Ce vendredi 5 avril était le premier vendredi sans Abdelaziz Bouteflika au pouvoir. Celui-ci a quitté le pouvoir après vingt ans, poussé vers la sortie par l’armée et sa santé déclinante.
  • Le processus constitutionnel suit pour l’instant son cours. Abdelkader Bensalah, le président du Conseil de la nation, l’équivalent du Sénat, devrait prochainement prendre la présidence par intérim. Il aura la charge d’organiser en 90 jours de nouvelles élections présidentielles, alors que des candidats annoncent déjà leur intention de participer.

8:21 - Qui Mustapha Bouchachi, figure de la contestation algérienne ?

Mustapha Bouchachi est avocat et militant des droits de l’homme. Il est devenu l’une des figures du mouvement de contestation en Algérie. Selon lui, l’armée doit accompagner "la mise en place d’institutions élues". Le Monde explique que le juriste ne reconnaît que la légitimité du peuple et la suprématie de la loi. Il prône une transition avec "une présidence collective ou individuelle et un gouvernement d’entente nationale", mais souhaite s’écarter de toute responsabilité de porte-parole officielle, dans un mouvement qui tire sa force de de l’absence de figure dirigeante.

 

17:58 - En Algérie, la crainte de financements étrangers ?

Le site d'informations TSA indiquait plus tôt qu'à Alger, de nombreux manifestants auraient aujourd'hui scandé des slogans anti-Émirats arabes unis. Cela pourrait-il traduire une peur d'une influence étrangère sur la crise politique en Algérie ? D'autres éléments dans un article d'El Watan viennent appuyer cette hypothèse. Dans les colonnes du quotidien francophone, la constitutionnaliste Fatiha Benabbou rapportait les propos d'un géopolitologue. "Dans une récente déclaration, Ali Bensaad, géopolitologue, avait déclaré que certains pays du Golfe financent des groupes afin de faire dévier la démocratie en Algérie." expliquait-elle à El Watan. Selon elle, les états autoritaires du Moyen-Orient "craignent que ça réussisse en Algérie car il y aura un effet boule de neige et un effet domino dans les autres pays", à la manière du printemps arabe en 2011.

 

17:48 - El Watan : "Qui pour une transition consensuelle ?"

Dans un article paru ce jeudi 5 avril, le quotidien algérien francophone El Watan s'interroge sur la marche à suivre pour la transition politique en Algérie "sachant que les Algériens refusent catégoriquement l’option Bensalah ?" a précisé le journal. El Watan a interrogé Mahrez Bouich, enseignant-chercheur en philosophie politique. Selon lui, les revendications sont claires : départ du système et rupture radicale avec ce dernier. "Le choix d’appliquer l’article 120 et désigner Bensalah comme chef d’Etat n’est qu’une façon de mener une contre-révolution" a -t-il expliqué. Pour lui, il faut un véritable processus constituant, dirigé par des personnalités neutres, qui mène à une IIe République et à de nouvelles élections.

17:33 - Les premières mesures du nouveau gouvernement

Avant le départ d'Abdelaziz Bouteflika, un gouvernement avait été nommé avec à sa tête le Premier ministre Noureddine Bedoui. Malgré l'opinion publique qui est encore loin de lui être acquise, ce gouvernement a mis en place ses premières mesures. Parmi celle-ci, on retrouve le plafonnement du prix de certains produits pendant le Ramadan. Mais le site d'informations marocain H24 rapporte un nouveau système d'attribution pour la publicité publique dans la presse, alors que celle-ci était accusée d'être un moyen de récompenser les médias conciliants. Ce nouveau système plus plus transparent et ouvert, pourrait être vu comme une main tendue du nouveau gouvernement envers la presse et le secteur économique, alors que le mouvement populaire semble lui être globalement hostile.

17:09 - La télévision publique algérienne retransmet les manifestations

L’ENTV, la télévision nationale algérienne, consacre ce vendredi un direct aux manifestations se déroulant à Alger. La chaîne publique était réputée proche du pouvoir et d'Abdelaziz Bouteflika jusqu'à son changement de direction il y a bientôt deux semaines. Depuis une mobilisation des journalistes et l'arrivée de Lofti Chriet à la direction du groupe, l'ENTV semble plus disposer à retransmettre ce type d'images : après plusieurs semaines de silence, ils avaient déjà couverts les manifestations du 29 mars et la lecture de la décision du Conseil constitutionnel confirmant la démission de Bouteflika.

16:43 - "Des centaines de milliers de personnes" manifestent en Algérie

Le journaliste Khaled Drareni rapporte que les manifestants seraient "des centaines de milliers" à Alger ce vendredi 5 avril. Une manifestation encore plus importante que les semaines précédentes, alors qu'après la démission de Bouteflika, les participants réclament le départ des autres figures du pouvoir. "Une véritable marée humaine qui ne s’arrête pas rue Didouche Mourad vers Place Maurice Audin" a-t-il écrit sur Twitter. Mais au delà d'Alger, c'est tout le pays qui est mobilisé, avec plus de rassemblements que jamais : Constantine, Oran, Bejaia, Tizi Ouzou, Sétif, Boumerdes mais aussi M'sila, Annaba, Tiaret... Des dizaines de villes sont concernées.

16:17 - Les slogans place Maurice Audin à Alger

La place Maurice Audin est encore ce vendredi un haut-lieu de la mobilisation populaire algérienne. Sur les banderoles, on peut lire plusieurs slogans : "Le peuple veut une République civile avec les principes de novembre" voit on sur plusieurs photos. Ce message s'adresse d'abord à l'armée, rejetée par une partie des manifestants, ainsi qu'à l'histoire de la révolution algérienne qui a commencé en novembre 1954. Sur une deuxième banderole on peut lire dans un mélange de français et d'arabe "Goulna ga3 c'est ga3", soit "on a dit tout le monde, c’est tout le monde". Les personnes mobilisées aujourd'hui réclament en effet le départ du reste du régime au pouvoir, après la démission d'Abdelaziz Bouteflika.

15:52 - Escarmouches et barrages filtrants aux portes d'Alger

Le site Observ'Algérie explique que des barrages filtrants ont été dressés par la gendarmerie nationale aux portes d'Alger, "au niveau de Dar El Beïda". Les forces de l'ordre contrôlent ceux qui voudraient se rendre aux manifestations contre le gouvernement en place et auraient refoulé certaines personnes. Des juges qui ont tenté de déplacer les barricades ont été dispersés par des gaz lacrymogènes, malgré les slogans pacifiques des autres manifestants, rapporte Observ'Algérie.

15:46 - #Rappel : Ali Ghediri a annoncé sa candidature à la prochaine élection en Algérie

L'ancien général Ali Ghediri, déjà candidat aux présidentielles reportées d’avril 2019, a annoncé au quotidien Asharq al-Awsat qu'il serait candidat aux prochaines élections présidentielles algériennes, rapporte Observ'Algérie. Opposant à Bouteflika, en faveur d'une deuxième République, il espère que l'issue de ses élections permettra de changer le système. "Je me présenterai aux prochaines élections. J’avais dit que je suis venu abattre le système. Si le peuple m’élit, j’achèverai cette tâche jusqu’au bout" a-t-il assuré. Il aurait néanmoins assuré que "tout le mérite" de la chute de Bouteflika revenait à l'institution militaire.

15:35 - Ali Ghediri envisage déjà la prochaine élection en Algérie

Ali Ghediri, ancien général et candidat aux présidentielles reportées, a annoncé qu'il envisageait d'être candidat aux prochaines élections présidentielles en Algérie rapporte Observ'Algérie. Issu de la caste politique et ayant soutenu que "tout le mérite" de la chute de Bouteflika revenait à l'institution militaire, il est malgré tout présenté comme rival de Bouteflika, membre de l'opposition et en faveur d'une deuxième République. Il a exprimé son espoir dans ses élections, qu'il veut voir changer le système. "Je me présenterai aux prochaines élections. J’avais dit que je suis venu abattre le système. Si le peuple m’élit, j’achèverai cette tâche jusqu’au bout" a-t-il assuré.

-- https://www.linternaute.com/actualite/monde/1781470-algerie-direct-premiere-manifestation-post-bouteflika-que-veulent-les-algeriens/ @belprof++ >

 

 

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06/04/2019
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