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Actualités : PRIX DU GAZ ALGÉRIEN Les menaces du patron d’ENI
Le patron du groupe italien ENI a menacé, hier, de recourir à une procédure d’arbitrage international contre la Sonatrach en cas d’échec des négociations sur les prix du gaz. Paolo Scaroni, qui faisait cette déclaration sur une chaîne italienne, a adressé la même menace contre les Russes de Gazprom qui refusent, eux aussi, de revoir à la baisse les prix du gaz vendu au groupe italien.
Cette déclaration intervient quelques jours seulement avant la tenue de l’assemblée générale des partenaires du gazoduc algéro-italien, Galsi, pour la prise de la décision définitive sur la réalisation ou non de ce projet. Un arbitrage de trop Selon des experts algériens en politique énergétique, le patron d’ENI n’aurait jamais lancé de pareilles menaces s’il n’était pas sûr du silence des responsables du secteur de l’énergie en Algérie. Nos responsables, qui refusent toujours de lancer une procédure internationale contre le partenaire italien sur les millions de barils de pétrole détournés à partir du périmètre Sif Fatma, préfèrent toujours subir l’arbitrage. D’autre part, Paolo Scaroni n’a rien à perdre sur cette question car le contrat liant son groupe à la Sonatrach n’expire qu’en 2019. Il va surtout rester très attentif aux résultats des négociations algéro-françaises sur les prix du gaz, car le contrat qui les lie expire lui en 2015. Le patron du groupe italien sans doute été encouragé par la dernière procédure lancée par Edison qui a remporté une importante victoire contre la Sonatrach sur le prix de cession du gaz. L’autre compagnie italienne, Enel risque, elle aussi, d’obtenir un même verdict contre la Sonatrach. Du coup, notre compagnie pétrolière se retrouve dans une spirale de procédures qu’elle aurait pu éviter si elle avait fait valoir tous ses atouts. Car ses antagonistes sont d’abord ses partenaires dans des projets pétroliers et gaziers en Algérie. ENI, Edison et Enel sont associés avec la Sonatrach pour l’exploration et le développement de plusieurs gisements dans le Sud algérien, et ces associations auraient pu constituer un bon canal de négociation sur tous les contentieux. Mais il se trouve que le secteur de l’énergie est dirigé par une équipe qui a toujours privilégié l’arbitrage international à la négociation directe avec le partenaire. Le piège de Chakib Khelil Il se trouve aussi qu’Enel et Edison sont les principaux partenaires de la Sonatrach dans le projet du Galsi, le gazoduc qui devrait relier l’Algérie à l’Italie à travers la Méditerranée. Dans la société en charge de ce projet, Sonatrach détient 41,6% de participations, la part d’Enel est de 15,6% alors que celle d’Edison est de 20,8%. L’assemblée générale des actionnaires de cette société est prévue pour le 30 du mois en cours et devra statuer sur l’avenir de ce projet. La décision finale d’investissement (FID) est tant attendue par les Italiens pour deux raisons. Ils cherchent à diversifier les sources d’approvisionnement et limiter le diktat des Russes de Gazprom. Ensuite, les Italiens sont très soucieux de la situation en Tunisie, pays par lequel passe le gazoduc qui les approvisionne en gaz algérien. Par ailleurs, ENI et Saipem seront parmi les principaux bénéficiaires de ce projet. La compagnie de Paolo Scaroni devra bénéficier d’une nouvelle source d’approvisionnement alors que sa filiale, Saipem, devra remporter le contrat (estimé à 3 milliards de dollars) de construction du gazoduc transméditerranéen. Les sanctions appliquées par les autorités algériennes contre Saipem ne seront pas prises en compte en raison du fait que le Galsi est une société de droit italien. Face à cette situation, les Algériens ne montrent aucun signe d’enthousiasme. Depuis des années, on ne fait que reculer les échéances du lancement de ce projet. Car si on décide de renoncer à cet investissement, comment justifier la construction du gazoduc baptisé GK3 ? Avant même la concrétisation du projet Galsi, Chakib Khelil avait lancé la construction de ce tube, long de 784 km pour relier Hassi R’Mel à El Kala, sous prétexte qu’il devait alimenter les projets des centrales électriques de Koudiet Draouch (wilaya d’El Tarf) et F’kirina (wilaya d’Oum El Bouaghi). Sans le projet Galsi, ce gazoduc n’aura aucune raison d’être. Mokhtar Benzaki
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Actualités : AMAR TOU L’ANNONCE À LA RADIO NATIONALE Les dettes fiscales des chauffeurs de taxi vont être traitées
Les dettes fiscales des chauffeurs de taxi vont être traitées sous l’égide d’une commission interministérielle finances-transports-transporteurs.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Invité de la Chaîne Une de la Radio nationale, le ministre des Transports a indiqué que les deux départements ministériels et les représentants des transporteurs vont débattre, prochainement, de la question de l’endettement accumulé depuis la décennie 1990. Il s’agira ainsi de définir les modalités de traitement et de prise en charge des doléances des chauffeurs de taxi, relève Amar Tou qui laisse entendre que d’autres problèmes d’ordre financier pourraient trouver des solutions. Indiquant que 5 000 demandes de licences de taxi sont recensées, le ministre des Transports n’écarte pas aussi la possibilité de relancer l’octroi des licences par voie administrative. Et ce, tout en indiquant que son département œuvre à traiter les différents problèmes liés aux licences de taxi des moudjahidine et ayants droit, de manière concertée avec le ministère des Moudjahidine. Appelant à développer le sens civique, Amar Tou a insisté, par ailleurs, sur la nécessité de respecter la loi et notamment l’interdiction du jumelage. «Quiconque enfreindra (la loi) se verra retirer sa licence automatiquement », prévient le ministre des Transports qui relève la conjonction des efforts de son département et des services de sécurité en matière de sensibilisation et de dissuasion. C. B.
SÉCURITÉ ROUTIÈRE Les mesures coercitives se poursuivront Les mesures coercitives qui visent à améliorer la sécurité routière et réduire la fréquence des accidents de la route se poursuivront. C’est ce que le ministre des Transports assurait, hier, invité de la Radio nationale, tout en précisant que son département et les services de sécurité, agissant de concert, continueront de miser sur la sensibilisation. Une conjonction des efforts qui explique certainement, laisse-t-il entendre, la baisse sensible du nombre de décès suite aux accidents de la route. Selon Amar Tou, une diminution de 6% a été, en effet, notée durant le premier trimestre 2013. D’autre part, le ministre des Transports a indiqué que le réseau d’agences de contrôle technique automobile a été renforcé de 300 nouvelles agences et de 400 à la fin de l’année. Rappelant que les modalités de contrôle ont été renforcées, Amar Tou a indiqué que son département sévira en cas d’infraction et procédera au retrait des véhicules de transport non conformes. Auparavant, l’invité de la radio avait indiqué que son département allie la rigueur à la «progressivité» en ce qui concerne la gestion du transport urbain, même si la tâche s’avère assez ardue. C. B.
TRANSPORT AÉRIEN Les contradictions d’Amar Tou La compagnie nationale Air Algérie va acquérir seize appareils de 70, 150 et 250 sièges, rappelait hier le ministre des Transports qui indique que des appels d’offres ont été ouverts en ce sens. Ces achats permettront, relève-t-il, de renforcer la flotte nationale et de mieux satisfaire la demande, outre l’apport de la compagnie Tassili Airlines. Certes, Amar Tou n’a pas manqué de déplorer les insuffisances d’Air Algérie en termes de ponctualité, information et respect des usagers, services minima... Certes autonome, le transporteur aérien national a «malheureusement besoin de beaucoup de travail pour améliorer (la situation) en termes de respect des délais», dira le ministre du secteur. Pourtant, Amar Tou écarte l’ouverture du transport aérien aux investisseurs privés, car échaudé par l’expérience Khalifa et soucieux de défendre les intérêts d’Air Algérie. «Si l’on ouvre (le ciel), Air Algérie mourra», affirme le ministre des Transports qui estime que l’ouverture du ciel ne sera pas aussi rentable, l’attractivité des touristes étrangers non algériens n’étant pas avérée. Mais également contradictoire dans ses propos, Amar Tou reconnaît que l’ouverture sera nécessaire à terme. Conscient que l’Algérie devra s’adapter aux évolutions mondiales et se conformer aux engagements internationaux, le ministre des Transports admettra tacitement que l’ouverture est possible «sans porter atteinte aux intérêts d’Air Algérie». C. B.
6 000 km de voies ferrées d’ici 2016 L’Algérie devrait disposer d’un réseau de 6 000 km de voies ferrées à l’horizon 2016, indiquait, hier, Amar Tou. Rappelant que près de 3 000 km ont été réalisés depuis 2008, le ministre des Transports note que plus de 2 000 km de voies ferrées sont déjà lancés et que son département œuvre à densifier le réseau, notamment au sud du pays. Ainsi, des études sont lancées pour la réalisation d’une ligne de 700 km reliant In Salah à Tamanrasset, ainsi que d’une ligne reliant Béchar à Tindouf. C. B.
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Sports : HANDBALL : COUPE D'ALGÉRIE MESSIEURS (8es DE FINALE/MATCH RETARD) GSP-JSE SKIKDA (39-20) La promenade des Pétroliers
Comme attendu, le GS Pétroliers s'est qualifié pour les quarts de finale de la coupe d'Algérie de handball (messieurs), en s’imposant largement devant la JSE Skikda sur le score de 39-20 (mitemps : 18-10) en match des 8es de finale disputé vendredi à la salle Aïn Azel (Sétif). Le GSP, tenant du trophée depuis 1997 avec l'ex- MC Alger, rencontrera au prochain tour, prévu le week-end, le MC Saïda. Cette rencontre avait été reportée en raison de la participation de la JSES à la coupe d'Afrique des clubs vainqueurs de coupe en avril dernier en Tunisie. Ce qui a étonné les observateurs, c’est le fait que Derrouaz s’est permis de ramener de France, la paire d’arbitres franco-algériens, à savoir les frères Gasmi (Raouf et Karim) pour officier une rencontre très déséquilibrée dès sa programmation, en déboursant une somme bien rondelette pour payer leurs billets d’avion, leur hébergement et leurs indemnités. Pendant ce temps, les arbitres attendent désespérément leurs indemnités depuis plusieurs mois. H. C.
Programme des quarts de finale (17-18 Mai 2013 ) MC Saïda-GS Pétroliers O. El-Oued-WO Rouiba HBC El-Biar-C Chelghoum Laïd ES Aïn Touta-CRB Baraki.
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Sports : LE WEEK-END DU FOOTBALL EUROPÉEN
ANGLETERRE (37e JOURNÉE) Hier Aston Villa-Chelsea 1-2. Aujourd’hui Stoke City-Tottenham Everton-West Ham Fulham-Liverpool Norwich City-West Bromwich Sunderland-Southampton Queens Park R.-Newcastle Manchester United-Swansea City. Mardi Arsenal-Wigan Reading-Manchester City.
ESPAGNE (36e JOURNÉE) Samedi 18 mai Getafe-Valence Grenade-Osasuna Pampelune FC Séville-Real Sociedad. Dimanche 19 mai Levante-Rayo Vallecano Deportivo La Corogne-Espanyol Barcelone Saragosse-Athletic Bilbao FC Barcelone-Valladolid. Lundi 20 mai Majorque-Betis Séville.
ALLEMAGNE (34e ET DERNIÈRE JOURNÉE) Samedi 18 mai Mönchengladbach - Bayern Munich Hanovre-Düsseldorf Fribourg-Schalke 04 Hambourg-Leverkusen Eintracht Francfort-Wolfsburg Nuremberg-Werder Brême Dortmund-Hoffenheim Stuttgart-Mayence Augsbourg-Greuther Fürth.
FRANCE (37e JOURNÉE) Samedi 18 mai Evian TG FC-Valenciennes FC Montpellier Hérault SC - LOSC Lille AS Nancy-Lorraine-SC Bastia OGC Nice-Olympique Lyonnais Paris Saint-Germain-Stade Brestois Stade de Reims-FC Lorient Stade Rennais FC-AC Ajaccio AS Saint-Etienne-Olympique de Marseille FC Sochaux-Montbéliard-Toulouse FC ESTAC Troyes-Girondins de Bordeaux.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir Shanghai surprise
Par Kader Bakou C’est une belle et très jeune Chinoise. Elle gère un magasin d’habillement «Made in China» à Alger. Le shop est situé dans un quartier dit populaire, pas très loin de La Casbah. Ce matin-là, elle était en train d’arranger la devanture de son magasin. Ses «voisins» algériens discutent à l’ombre des arcades. Tous les magasins alentours sont gérés par des hommes. «Regarde, elle a réussi à dompter les habitants de ce quartier », fait remarquer un passant. «Elle a aussi réussi à se faire accepter par ses voisins commerçants », poursuit son ami, un peu plus âgé que lui. En effet, la vue de cette jeune Chinoise, gérante d’une boutique dans ce quartier dit «masculin pluriel», selon une formule populaire, contredit tous les préjugés sur la société algérienne «patriarcale» «misogyne » et supposée opposée à la mixité. Nous avons aussi le bleu Shanghai en commun avec les Chinois ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
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Où n’est pas Abdekka ? |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Front social. Les corps communs menacent de bloquer 8 ministères. Les corps particuliers se tâtent encore.
L’été sera chaud torride !
Bon ! Tout bien réfléchi, il est plus facile de répondre à la question «où n’est pas Abdekka ?» plutôt que de demander tout le temps «où il est ?», et donc, plutôt que de perdre mon temps et le vôtre essayer de traquer la trace du châtelain, nous allons ensemble établir la liste des endroits et évènements où il ne peut pas être. Abdekka n’est pas au chevet des gendarmes et militaires blessés ces dernières 72 heures en opérations en Kabylie. Il n’a d’ailleurs pas pris la peine de rédiger une petite bafouille de réconfort pour ces «accidentés du travail ». Abdekka n’est pas dans le sud du pays, encore moins à Laghouat, car, expliquent ses médecins, y fait trop chaud, trop aride, et que cette chaleur et cette aridité, c’est une météo parfaite pour Sellal, par contre. Abdekka n’est pas à Tlemcen, parce que dans cette ville, dès qu’un étranger arrive, il est aussitôt repéré. Abdekka n’est pas au siège du FLN, à Hydra, pour la simple et bonne raison que le raïs est président d’honneur du Front, et que l’honneur, au Front, a été remplacé il y a quelques années déjà par une pastille. Abdekka n’est pas réfugié dans une zaouïa, parce que les chefs des zaouïas, en bons fonctionnaires du T’bal et du Saint - Sacrement ont tous éteint leurs portables et désactivé leur puces «ultra-payées» au signal convenu. Abdekka n’est pas au stade du 5-Juillet, parce que s’il y était, c’est Sellal qui serait allé en personne dans les vestiaires du MCA pour y accrocher une médaille au cou de Ghrib et lui demander pardon d’être Premier ministre. Abdekka n’est pas chez Cheb Mami, le chanteur travaillant en ce moment d’arrache-pied sur son prochain album dont le titre serait El Alia. Abdekka n’est plus au Val-de-Grâce, c’est la cousine gironde de la standardiste de cet hôpital qui me l’a confié, en même temps qu’un certain nombre d’autres choses dont je prends le soin le plus extrême. Abdekka n’est pas à l’hôtel Meurice, les critères pour garder ses étoiles étant devenus encore plus draconiens dans le secteur de l’hôtellerie française. Abdekka n’est pas dans ma poche, parce que là, voyez par vous-même, j’en sors le fond, la doublure, et il n’y a rien. Abdekka n’est pas au rendez-vous avec l’Algérie. Mais l’a t-il été un jour ? Oui, peutêtre. Lorsqu’il était au maquis. Au Mali. Une wilaya historique, comme l’attestent les archives entreposées dans le sous-sol du Val-de-Grâce. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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