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Actualités : DE PLUS EN PLUS DE MONDE AUX MEETINGS DE ALI BENFLIS La voie vers un deuxième tour ?
A en croire des sources généralement crédibles, l’éventualité d’un deuxième tour est intégrée désormais. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, aurait instruit les walis de se préparer à ce cas de figure. Il les aurait saisis par une note confidentielle. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) La campagne électorale du candidat Bouteflika a battu de l’aile depuis le premier jour de son lancement. Le présage est mauvais, au vu de la faible mobilisation aux meetings des préposés à cette campagne par procuration. Dans l’absolu, la voie est ouverte devant un deuxième tour. En haut lieu, l’éventualité serait prise très au sérieux. Contrairement aux trois scrutins présidentiels passés, auxquels Bouteflika a souscrit et gagné, celui en perspective ne s’est pas présenté sous les meilleurs auspices pour le Président sortant. Face à ses concurrents, il est parti en compétition avec un handicap majeur : sa maladie quasi-invalidante et sa longue convalescence. Impotent, il s’est déchargé, contraint, sur des procurés pour mener campagne électorale à son profit. Dès lors que Bouteflika était absent à cette joute électorale, ses affidés, recrutés dans le gouvernement et dans les partis gravitant dans le giron présidentiel, il était établi que la tâche des Sellal, Benyounès, Ghoul, Belkhadem, Ouyahia et autres Saâdani et Sidi Saïd ne serait pas une sinécure. La difficulté pour ces derniers à rallier à la cause du candidat-absent s’en est fait ressentir dès les premières escales de campagne. S’ils n’ont pas vu leurs meetings perturbés par les opposants au 4e mandat d’affilée pour Bouteflika, dont l’incapacité à gouverner est patente, ils ont dû souffrir le long du parcours électoral de la défection des citoyens. Confrontés à une réalité du terrain, grandement désavantageuse pour leur candidat, ils ont dû paniquer et, faute d’arguments, ils ont puisé parfois dans le jargon de la menace et du chantage à peine déguisés. Ce qui n’a pas été pour rehausser de leur campagne. Bien au contraire. Cette mauvaise fortune électorale a été, pour eux, d’autant plus douloureuse que les concurrents du candidat Bouteflika du moins, certains d’entre eux, sont parvenus à des prouesses électorales plus que conséquentes. Cela, il va sans dire, ne peut qu’aggraver le désarroi d’une équipe de campagne qui a certainement réalisé, après quelques jours seulement, que, cette fois, elle n’évoluera point en terrain conquis. L’échec de la campagne électorale de Bouteflika, mesuré à la faiblesse de la mobilisation aux meetings animés jusque-là, pourrait avoir chamboulé les calculs des artisans du coup de force électoral. La reconduction du Président, même en recourant à la fraude, dès le premier tour ne serait pas une entreprise aisée. La trituration des scores électoraux dans le sens de privilégier le candidat du système, en l’espèce, le Président Bouteflika, dévoilera une flagrante tricherie. Une tricherie dont les conséquences pourraient s’avérer fâcheuses pour la nation. Le système pourrait, en désespoir de cause, consentir à un tour additionnel. S. A. I.
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Actualités : Après l’assassinat de deux mozabites à Ghardaïa Impressionnant rassemblement à Alger
Le double assassinat qui a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, à Berriane et Ghardaïa, de deux jeunes Mozabites âgés de 22 et 24 ans, a provoqué la colère de la communauté ibadite qui a tenu hier, un impressionnant rassemblement à Alger. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) «Stop l’extermination». C’est ce qu’on peut lire sur une pancarte portée hier par un jeune Mozabite devant la Maison de la presse Tahar Djaout, au 1er Mai, à Alger. Il n’était pas le seul. Ils étaient plus d’un millier à tenir un rassemblement en début d’après-midi, pour dire : «Des vies humaines ont été massacrées, des maisons ont été brûlées, des biens ont été volés et les criminels demeurent en liberté… Où est l’Etat%u2008?» C’est que le conflit intercommunautaire à Ghardaïa a pris des proportions plus qu’alarmantes et l’exécution ce vendredi, vers 19h, à Beriane, du jeune Benaceur Nacer, âgé à peine de 23 ans, avec un fusil de chasse, en est la parfaite illustration. Les Mozabites n’ont pas eu le temps d’essuyer leurs larmes, puisque à peine quelque temps après l’arrestation du présumé coupable, un jeune Chaâmbi, par la police, la ville de Ghardaïa s’est réveillée ce samedi sur un autre crime. El Hadj Chaâbane Rostom, un autre jeune Mozabite de 24 ans, a succombé à ses blessures causées par des coups de couteau dans le quartier Ba-Aïssa Oualmane. La sinistre nouvelle a vite fait le tour du pays, et les Mozabites de la région d’Alger ont réagi pour dire sur des pancartes haut portées hier : «C’est la politique de l’impunité qui a laissé libre cours à la fitna pendant quatre mois… Est-ce que l’Etat est incapable d’éteindre le feu de la fitna où c’est lui qui l’entretient… Les criminels s’adonnent à des crimes au vu de la police et de la gendarmerie… Est-ce que les élections sont plus importantes que la protection des vies humaines et des biens des citoyens.» «Des Algériens Imazighen… et y en a marre du terrorisme» C’est sur les couplets de l’hymne national que les Mozabites ont entamé leur sit-in, avant d’enchaîner des slogans pour réaffirmer leur appartenance à la terre d’Algérie et revendiquer fièrement leur identité amazighe. «Béni M’zab sont des Algériens», ont-ils scandé, avant d’enchaîner «Imazighen». Ce sont des chants qu’ils n’ont pas cessé de répéter tout au long du rassemblement qui a duré une heure , dans le calme, l’organisation et la discipline, pour ainsi dire : «y en a marre du terrorisme, y en a marre de Belmokhtar (chef terroriste d’une tribu chaâmbie de Ghardaïa ndlr)». En effet, certaines communautés arabes dans la région de Ghardaïa, adeptes de courants religieux extrémistes ont tendance à qualifier les Mozabites ibadites de mécréants, et cet état de fait, selon plusieurs témoignages, est pour beaucoup dans le conflit qui oppose les deux communautés. L’angoisse monte à mesure que le jour du vote approche ! Contacté hier, Khoudir Babaz, membre de la cellule de suivi et de coordination des Mozabites a exprimé ses pires craintes : «A Ghardaïa, l’angoisse monte à mesure que le jour du vote approche car nous avons l’ultime conviction que ce qui se passe chez nous a un rapport direct avec les élections présidentielles. Nous avons peur d’une escalade de la violence d’ici le 17 avril et que la situation ne dégénère complètement. Ce vendredi on en est arrivé aux armes à feu, et Dieu seul sait ce qu’il en adviendra dans les prochains jours». La peur anime, ainsi, le quotidien des Ghardaouis et si la situation reste ainsi, les Mozabites qui se sont rassemblés hier au 1er Mai, à Alger, ont menacé de «tenir un autre rassemblement devant la présidence de la République». M. M.
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Actualités : RÉQUISITOIRE DE BENFLIS CONTRE LE SYSTÈME BOUTEFLIKA «Ils ont bâti un Etat de fraude et de mensonges»
De nos envoyés spéciaux, Tarek Hafid et Samir Sid A partir de Mostaganem et de Relizane, Ali Benflis a dressé un réquisitoire contre le système «de fraude et de mensonges» instauré par Abdelaziz Bouteflika. Dans le registre des engagements, il a annoncé la levée du délai d’incessibilité sur certaines catégories de logements. «Je ne suis pas de l’est et vous de l’ouest, nous sommes tous Algériens», a précisé Ali Benflis à l’entame du discours prononcé hier après-midi à la Maison de la Culture Abderrahmane Kaki de Mostaganem. La sentence, répétée inlassablement depuis le début de la campagne, vise à écarter l’étiquette régionaliste que «certains» tentent de lui coller. Hier, face à des centaines de Mostaganémois, Benflis a choisi de s’attaquer de front au système du Président sortant (il ne l’a nommé dans aucun de ses meetings), Abdelaziz Bouteflika. «Ils ont bâti un Etat de fraude et de mensonges», a-t-il affirmé. Sur un ton narquois, il citera en exemple l’opération de collecte des formulaires de souscription individuelle. «Pour collecter le nombre de formulaires de signatures, nous avons mis en place une importante organisation dès l’annonce officielle de ma candidature. En un mois de travail, nous avons pu collecter 180 000 signatures de citoyens et 2400 d’élus», a indiqué le candidat en reconnaissant la difficulté de mener une telle initiative. Et de s’en prendre au camp Bouteflika en s’étonnant du chiffre de «4 millions de formulaires signés en l’espace de 48 heures». «Lorsque j’ai rencontré le président du Conseil constitutionnel dans son magnifique palais, je lui ai dit que des formulaires avaient été remplis en puisant les noms des citoyens dans les registres d’état civil». Benflis met en garde contre de tels actes. «Un Etat construit par fraude patine, recule, puis chute. L’Etat se bâtit par le respect et la sincérité». Dans un autre registre, Ali Benflis a annoncé à partir de Mostaganem la «levée du délai d’incessibilité de 15 ans imposé au logement social-locatif». «Je m’engage à lever cette mesure afin que les bénéficiaires puissent jouir du droit à la propriété. Ces logements sont souvent vendus en dehors de tout cadre légal». Le candidat estime que l’arrivée sur le marché d’un nombre important de logements provoquera une «baisse de l’immobilier». Benflis a indiqué que cette mesure ne concernerait pas les logements sociaux mais a cependant annoncé «une hausse du plafond des salaires pour permettre d’élargir l’accès à cette formule à de nouvelles catégories de citoyens». Durant la matinée, lors d’un meeting animé à l’ancienne Maison de la Culture de Relizane, Benflis avait insisté sur la nécessité d’aller vers un changement politique. «L’Algérie est devenue la risée du monde. Les autres nations évoquent notre pays avec mépris. Ceux qui tiennent les rênes du pouvoir disent au peuple : soit nous restons, soit c’est le chaos. Mais la situation que nous vivons est déjà catastrophique. Par leurs agissements, ils poussent les citoyens à la colère et créent l’instabilité», a-t-il soutenu. Pour Benflis, la fin du statu quo passe par «un changement radical, pacifique vers un Etat démocratique». T. H.
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Sports : Championnat d'Algérie professionnel La fin de la saison reportée
La fin du championnat d'Algérie professionnel de football saison 2013-2014, initialement prévue le 17 mai est officiellement reportée au samedi 24 mai prochain, suite à une autorisation accordée à la Fédération algérienne par la Fédération internationale de football (Fifa), a annoncé vendredi la FAF. «La Fédération internationale de football Association (Fifa) a accordé aujourd’hui à la Fédération algérienne de football une autorisation exceptionnelle de prorogation du délai de fin du championnat national professionnel jusqu’au 24 mai 2014», a précisé le site officiel de la FAF. Toutefois, les joueurs internationaux qui seront retenus sur la liste de la Coupe du monde, Brésil 2014 n'auront pas le droit de disputer la dernière journée du championnat, souligne la même source. La Ligue de football professionnel (LFP) avait décidé le report du championnat d'Algérie de L1 et L2 professionnelle en raison de l'élection présidentielle prévue le 17 avril prochain. A l'issue de la 24e journée du championnat d'Algérie de L1 professionnelle, l'USM Alger est en tête du classement avec 11 points d'avance sur ses poursuivants directs, l'ES Sétif et la JS Kabylie.
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Sports : Handball Le Collège technique national de la fédération installé à Alger
Le Collège technique national (CTN) de la Fédération algérienne de handball (FAHB) a été installé hier, lors d'une réunion tenue au Complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger), en présence de l'ensemble des techniciens de la discipline. «L'objectif assigné au CTN est de faire un travail de réflexion et des propositions, afin d'élaborer une feuille de route qui déterminera les voies appropriées permettant le développement de notre discipline», a déclaré le président de la FAHB, Saïd Bouamra en ouverture de la réunion. Le Collège technique devra, selon le président de la FAHB, définir la politique de développement du handball à l'échelle nationale à court, moyen et long terme, à travers un travail de réflexion et de concertation. En vue de relancer la pratique du handball en Algérie et de sortir définitivement de la crise qui a plongé la discipline dans le gouffre ces dernières années, les techniciens sont appelés à soumettre leurs suggestions et leurs idées afin d'assurer un avenir meilleur pour la petite balle. Lors de la réunion de samedi, les techniciens présents n'ont pas manqué l'occasion de revenir sur les problèmes qui entravent la bonne marche de la discipline, à savoir le système de compétition de la première division qui a regroupé, au début de la saison, 29 clubs chez le messieurs, sans oublier les problèmes financiers dans le championnat féminin. A cet effet, la Direction technique nationale (DTN), présidée par Habib Kheraïfia, a dévoilé le calendrier de fin de saison qui a été établi selon les textes adoptés par l'Assemblée générale (AG). Concernant la saison prochaine, la DTN a proposé une formule de championnat d'Excellence de 12 équipes qui sera soumise au vote des membres de l'AG en juin prochain. «Nous proposons pour la saison prochaine un championnat avec 12 clubs, dont le coup d'envoi sera donné le 5 septembre», a déclaré Kheraïfia, ajoutant que «la DTN est ouverte à toutes les propositions de la part des techniciens afin de soumettre la meilleure formule lors de l'AG en juin».
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Mon Dieu ! Les caveaux sont rouverts ! Vite, ma gousse d’ail ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Bouteflika a procuré Ouyahia pour voter à sa place jeudi. Ah ! Ben, c’est bien ! Ça fera au moins une voix en moins pour …
… Abdekka !
Où nous arrêterons-nous dans cette plongée morbide ? Comme si ça ne suffisait pas de faire voter des morts depuis l’indépendance, puis, cette année de vouloir nous faire voter pour un moribond, voilà qu’on nous sort la vidéo d’un mort, Ali Kafi, que Dieu ait son âme, dans laquelle le défunt encore vivant tombe à bras raccourcis sur Abdekka ! Bienvenue dans l’Algérie des cimetières ! Le combat entre zombies peut commencer, les tombes ont été profanées, les cercueils éventrés et les occupants priés, à l’encontre de leur plein gré consentant, de revenir hanter le débat politique et la présidentielle. Que les partisans du Président sortant-rentrant usent de moyens limites, voire intolérables, ce n’est pas surprenant. Quinze ans durant, lui et son clan ont eu recours aux procédés les plus infects pour garder la Grande Maison blanche sous leur coupe réglée. Mais doit-on pour autant, en face, déranger des femmes et des hommes reposant dans un sommeil supposé éternel et les convoquer à nouveau dans des joutes irréelles ? Je me tiens le ventre ! Eh oui ! Imaginez un instant que demain, on nous sorte un enregistrement de l’émir Abdelkader, daté de son exil syrien et dans lequel il appellerait à voter pour… Abdelaziz Bélaïd ! Ne me faites surtout pas remarquer qu’à l’époque de l’Emir, la vidéo n’avait pas encore été inventée. Je n’en sais fichtrement rien, n’étant plus sûr du tout de l’enchaînement des époques, Kafi ayant bien réussi un come-back en avril 2014 ! A ce niveau-là d’exhumation, je verrais bien, sans en être vraiment choqué, les frères Barberousse attaquer le siège du Conseil constitutionnel, trucider Medelci au motif qu’il a fermé les yeux sur le certificat médical forcément litigieux de Abdekka. Finalement, il me restera, bien calé dans un coin de ma caboche, ce fait irréductible qui symbolisera à jamais cette présidentielle : des odeurs de camphre. Des volutes d’encens. Des grincements horribles de caveaux. Des bruits de chaînes qui traînent. Des psalmodies d’imams phtisiques réunis au bord des tombes le soir à minuit, avec, au bout de leurs doigts noueux, des chapelets d’ossements humains. Et des vivants totalement exclus de cette bataille des cimetières, de cet univers des morts qui se combattent pour faire remonter sur un trône ou l’en faire descendre l’un des leurs, un mort d’entre cette tribu des morts-vivants qui hante nos vies misérables. Rabbi Yestar ! C’est l’heure pour moi de vérifier la qualité et l’efficacité de ma gousse d’ail ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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