dimanche 14 fevrier 2010


Pause-Café
Le miel et les mouches (2)

Dans la chute de notre «Pause-Café» du mardi 9 fĂ©vrier, nous Ă©crivions Ă  propos de la campagne actuelle contre la corruption : «y aura-t-il encore des lignes rouges ? Nous n’avons pas besoin d’attendre des mois pour le savoir
 Tout sera clair dans quelques semaines !» Suite...


FACE AUX MENACES BRANDIES PAR LES ORGANISATIONS SYNDICALES DE L’ÉDUCATION
Benbouzid qualifie d’«injustifié» le recours au dĂ©brayage

«Rien ne peut justifier le recours Ă  une grĂšve supplĂ©mentaire, qui aura pour consĂ©quence une diminution irrĂ©mĂ©diable des capacitĂ©s des Ă©lĂšves Ă  faire face aux examens annoncĂ©s.» Tel est le constat Ă©tabli par le ministre de l’Education nationale dans une lettre ouverte rendue publique hier, aprĂšs avoir Ă©tĂ© adressĂ©e Ă  toute la corporation du secteur. Suite...


ÉQUIPE NATIONALE
Mehdi Lacen convoqué contre la Serbie

Le milieu algĂ©rien du Racing Santander (Liga, premiĂšre division espagnole), Mehdi Lacen, a Ă©tĂ© convoquĂ© pour le match amical qui opposera l'AlgĂ©rie Ă  la Serbie le 3 mars prochain au stade du 5-Juillet, a rapportĂ© vendredi le site officiel du club espagnol. Lacen rejoindra le camp des Verts le 1er mars, soit Ă  48 heures du match contre la Serbie, avant de retrouver son club le lendemain de la rencontre, selon le site. Suite...


CAN HANDBALL 2010
Large victoire de l'Algérie sur le Maroc (35-16)

La sĂ©lection algĂ©rienne de handball messieurs s'est largement imposĂ©e face au Maroc par 35-16 (mi-temps 15-9). Les Verts enregistrent leur troisiĂšme succĂšs en autant de matchs et terminent en premiĂšre position de leur groupe. Suite...


BILAN DE LA CAN 2010 : À VOUS LA PAROLE
Réponse à Mahi de Bouzaréah

Vous remettez en cause toute l'Ă©quipe
 donc, il n'y a que vous qui avez vu le match, et vous n'avez pas honte de venir remettre en cause tout un staff avec des arguments qui ne tiennent pas la route ? Avec votre pessimisme, vous ne mĂ©ritez mĂȘme pas d'Ă©crire un article ! Pour vous, l'arbitrage Ă©tait correct. Je pense que vous avez regardĂ© le match avec des Égyptiens, dans ce cas-lĂ , je vous comprends. Mais bizarrement, vous ne parlez pas du premier carton jaune contre Halliche. Suite...



ActualitĂ©s : OUVERTURE DES SOLDES DEPUIS LE 18 JANVIER
Ventes au rabais ou arnaques ?


Ouverte depuis le 18 janvier, la pĂ©riode des soldes se poursuivra jusqu’au 18 fĂ©vrier prochain. C’est ce que nous ont appris les boutiquiers algĂ©rois avec qui nous avons discutĂ© hier.

Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - En ville, rien ne laisse apparaĂźtre que c’est la saison des soldes ! Les commerces des ruelles et des boulevards ne se sont pas parĂ©s pour l'Ă©vĂ©nement. Des affichettes colorĂ©es, peu convaincantes, timides et bourrĂ©es de fautes d’orthographe sont accrochĂ©es aux vitrines, pour aviser des rĂ©ductions accordĂ©es. A l’intĂ©rieur des magasins, ce n’est pas la bousculade. Officielles depuis quatre ans, les soldes se dĂ©roulent en AlgĂ©rie sans trop de tapage publicitaire ou mĂ©diatique. Personne n’en parle et peu de citoyens en sont informĂ©s. «Chez nous, ce n’est jamais organisĂ© ! GĂ©nĂ©ralement, les gens ne sont pas au courant, ils ignorent les dates des soldes, les Ă©choppes concernĂ©es
 Politiquement, rien n’est fait pour remĂ©dier Ă  ces lacunes qui nous empĂȘchent de travailler», confie Islam, gĂ©rant d’une boutique de prĂȘt-Ă -porter pour hommes, situĂ©e Ă  la rue Hassiba-Ben-Bouali, Ă  Alger. Au dĂ©part, peu enthousiaste Ă  converser avec nous, il finira par cĂ©der, devant notre insistance. «En ce moment, les prix affichĂ©s sont une vĂ©ritable arnaque. Les commerçants revendent leurs articles au prix d’achat et parlent de vente au rabais ! Ce n’est pas vrai ! Sur ce coup, ils s’en sortent gagnants !», s’exclame-t-il en souriant. Il dĂ©nonce cette stratĂ©gie pratiquĂ©e par la majoritĂ© des marchands lorsque l’activitĂ© commerciale est en baisse et qu’ils en pĂątissent. «Lorsqu’il n’y a plus de boulot et que les ouvriers s’ennuient ou s’énervent, on fait des soldes, cela a toujours Ă©tĂ© ainsi !» Sa boutique est grande. Sur les Ă©talages, des jeans, des pantalons en velours ou en toile, des vestes et autres manteaux. Tout est importĂ©. Islam ne croit pas Ă  la vente au rabais, il ne comprend pas, d’ailleurs, son utilitĂ© et son impact. Lui, il suggĂšre autre chose Ă  ses clients. «Mes tarifs sont fixes car Ă©tudiĂ©s, compĂ©titifs et promotionnels durant toute l’annĂ©e. Ça va, ça marche, je ne vois pas l’intĂ©rĂȘt des soldes, je n’en fais jamais !», lĂąche-t-il. Un des jeunes vendeurs nous dĂ©taille les prix : les costumes sont Ă  4 800 DA alors qu’ils Ă©taient Ă  6 500 DA, les vestes en cuir Ă  6 500 DA contre 8 200 DA avant et les pantalons en toile Ă  1 200 DA. Plus loin, quelques commerces, particuliĂšrement ceux spĂ©cialisĂ©s dans le prĂȘt-Ă -porter, exhibent des pancartes de soldes, certaines annonçant des remises dĂ©passant les 50 %. Mais il faut pouvoir les apercevoir ! La boutique Griffa, spĂ©cialisĂ©e dans la vente de sous-vĂȘtements fĂ©minins et habillement pour enfants, affiche ses soldes depuis trois jours seulement. «Soldes jusqu’à 70 %», lit-on sur la vitrine. A l’intĂ©rieur du magasin, l’on dĂ©couvre que les rĂ©ductions ne concernent que les articles pour enfants. Des pantalons coĂ»tant 1 300 DA sont cĂ©dĂ©s Ă  910 DA, des jupettes de 1 100 DA Ă  770 DA. La diffĂ©rence n’est pas Ă©norme. «Cette marchandise a Ă©tĂ© importĂ©e il y a plus de six mois, je crois. Oui, c’est ça. Peut-ĂȘtre mĂȘme un peu plus. Nous soldons ce que les gens ne peuvent plus acheter. Nous fonctionnons suivant nos clients», explique le propriĂ©taire de la boutique. Pour lui, les remises, c’est surtout le moment propice de se dĂ©barrasser de ce qui ne se vend plus, pour faire place Ă  une nouvelle marchandise dĂšs son arrivĂ©e. Au fond de la boutique, des sacs Ă  main sont cĂ©dĂ©s Ă  200 DA. Une vendeuse affirme que ces articles coĂ»taient plus de 500 DA la semaine derniĂšre. «Nous avons baissĂ© les prix car des conteneurs de marchandises viennent d’arriver». Il n’est pas aisĂ© de faire parler les marchands. Ils se mĂ©fient, doutent et refusent de se confier. Souvent, ils inventent des alibis : «Le gĂ©rant est absent, je ne fais pas de solde». «On ne sait jamais ce que vous allez Ă©crire !», ose mĂȘme dire un marchand. «Je viens de me rĂ©veiller, je dormais, je ne peux vous parler», prĂ©texte un autre sur un ton hostile. Cela ne nous facilitait pas la tĂąche ! Il faut les trouver, ceux qui consentent Ă  collaborer et Ă  aborder le sujet en toute franchise. Une autre boutique de prĂȘt-Ă -porter fĂ©minin annonce des soldes sur ses deux vitrines. A l’intĂ©rieur, les clientes tentent de dĂ©nicher la bonne affaire. Mais ce n’est pas Ă©vident, les prix restant excessifs. Une jeune fille, emmitouflĂ©e dans un voile multicolore, demande le prix d’un chemisier demi-saison, marron, avec de beaux motifs. «5 000 DA, Madame !», rĂ©pond le jeune vendeur. Elle sort et s’enfuit presque du magasin, sans s’aventurer vers les autres articles. La somme l’assomme, elle qui croyait pouvoir profiter des remises ! A nos interrogations, Mohammed explique que ces articles made in Paris ne sont pas tous soldĂ©s. «Le patron n’est pas ici, donc je ne peux vous dire comment nous avons procĂ©dĂ© au choix des articles soldĂ©s», argumente le gĂ©rant. Des pulls qui coĂ»taient 1 900 DA sont proposĂ©s Ă  790 DA ou Ă  990 DA, d’autres en laine Ă  3 300 DA le sont Ă  1 290 DA, des gilets en laine Ă  2 900 DA sont cĂ©dĂ©s Ă  2 290 DA
 La diffĂ©rence n’est pas grande et ne correspond pas vraiment Ă  ce qui est annoncĂ©. «Les gens n’achĂštent pas depuis que nous soldons, c'est-Ă -dire depuis le 18 janvier. Ce n’est pas le rush ! Cette annĂ©e, c’est la mort ! Je ne sais pas pourquoi. L’annĂ©e derniĂšre, durant la mĂȘme pĂ©riode, il n’y avait mĂȘme plus d’espace pour circuler dans la boutique», se plaint le jeune gĂ©rant. Il ajoute qu’un mois de solde est une pĂ©riode insuffisante car tout le stock ne peut ĂȘtre Ă©coulĂ© et que bientĂŽt, entrera la collection de printemps. «Nous avons le droit de solder deux fois par an. Deux mois. C’est la rĂ©glementation et nous sommes tenus de la respecter, sous peine d’ĂȘtre sanctionnĂ©s.» Les grands magasins reprĂ©sentant des marques Ă©trangĂšres connues, telles Celio, Actua, Kiabi, Nike ou Puma, proposent des baisses pouvant atteindre les 70 %. Cependant, ce ne sont pas les articles de choix qui sont ciblĂ©s. En plus, les prix restent inaccessibles. Les clients ne sont pas dupes quand il s’agit de toucher Ă  leur poche. Abderezak, un jeune fonctionnaire dans une entreprise publique, confie que la saison des soldes est pour lui de la poudre aux yeux. «Il y a des magasins garnis d’affiches annonçant des rĂ©ductions importantes. Mais une fois Ă  l’intĂ©rieur, les prix que vous dĂ©couvrez vous renversent ! Il n’y a quasiment aucune diffĂ©rence entre le prix rĂ©el et la remise», dit-il. «Ce matin, je suis rentrĂ©e dans une boutique proposant des articles de sport. L’on m’a suggĂ©rĂ© des baskets soldĂ©es Ă  8 000 DA ! Ils appellent ça une rĂ©duction ? Je n’avais aucune envie d’en voir plus !», clamera-t-elle. Pour d’autres clients, acheter en pĂ©riode de soldes est pĂ©nible car certains marchands refusent de rembourser ou d’échanger les produits soldĂ©s. Un autre problĂšme, donc. En 2006, un dĂ©cret exĂ©cutif fixant les conditions et les modalitĂ©s de rĂ©alisation des ventes en soldes avait Ă©tĂ© promulguĂ©. Aujourd’hui, le commerçant est contraint de dĂ©poser, apurĂ©e par le directeur du commerce de la wilaya territorialement compĂ©tente, une dĂ©claration comportant la copie du registre du commerce ou, le cas Ă©chĂ©ant, la copie de l'extrait du registre de l'artisanat et des mĂ©tiers, la liste et les quantitĂ©s des biens devant faire l'objet de ventes en solde, l'Etat reprenant les rĂ©ductions de prix Ă  appliquer ainsi que les prix pratiquĂ©s auparavant. Autrement, des procĂšs-verbaux d'infraction Ă  la loi lui seront dressĂ©s. La loi stipule Ă©galement que les soldes doivent porter sur des articles proposĂ©s Ă  la vente depuis au moins trois mois. Des mesures qui n’ont pas rĂ©ussi Ă  rĂ©guler l’opĂ©ration, puisque l’anarchie sĂ©vit toujours. En effet, durant toute la pĂ©riode des soldes, de l’affichage Ă  l’étiquetage des prix, toutes les Ă©tapes ne sont pas respectĂ©es ! L’unique prĂ©occupation des commerçants, c’est de vendre Ă  tout prix, mĂȘme s’ils affichent sur leurs vitrines cette citation venue d’outre-mer : Chez nous, le client est roi ! Les nombreux commerçants que nous avons interrogĂ©s semblent ignorer l’utilitĂ© de cette pratique Ă©conomique et d’autres affirment ĂȘtre dĂ©couragĂ©s par la paperasse qu’ils doivent fournir. Autre phĂ©nomĂšne inexplicable : les soldes ne concernent que le prĂȘt-Ă -porter et la chaussure. Les boutiques d’appareils Ă©lectromĂ©nagers, d'Ă©lectronique, de meubles, d'informatique, de bijoux ou de livres ne s’impliquent pas. Certes, l’opĂ©ration n’est pas obligatoire, mais elle semble quand mĂȘme limitĂ©e. 
I. B.

Ce que dit la loi

Article 3 : Les ventes en soldes sont autorisĂ©es deux fois par annĂ©e civile. Chaque opĂ©ration de vente en soldes, d'une durĂ©e continue de six semaines, doit intervenir durant les saisons hivernale et estivale. Les ventes en soldes sont rĂ©alisĂ©es durant les pĂ©riodes comprises entre les mois de janvier et fĂ©vrier pour la pĂ©riode hivernale, et entre les mois de juillet et aoĂ»t pour la pĂ©riode estivale. 
Article 4 :
 Les dates de dĂ©roulement des ventes en soldes sont fixĂ©es au dĂ©but de chaque annĂ©e, par arrĂȘtĂ© du wali, sur proposition du directeur de wilaya du commerce territorialement compĂ©tent, aprĂšs consultation des associations professionnelles concernĂ©es et des associations de protection des consommateurs. 
Article 5 :
 Tout agent Ă©conomique concernĂ© doit rendre publics, par voie d'affichage sur la devanture de son local commercial et par tout autre moyen appropriĂ©, les dates de dĂ©but et de fin des ventes en soldes, les biens concernĂ©s, les prix pratiquĂ©s auparavant et les rĂ©ductions de prix consenties, qui peuvent ĂȘtre fixes ou graduelles. 
Article 6 :
 L'agent Ă©conomique dĂ©sirant rĂ©aliser des ventes en soldes doit dĂ©poser auprĂšs du directeur de wilaya du commerce territorialement compĂ©tent une dĂ©claration. 
Article 23 :
 Les ventes en soldes rĂ©alisĂ©es sans avoir fait l'objet, au prĂ©alable, d'une dĂ©claration et/ou d'un affichage et/ou portant sur des biens non dĂ©clarĂ©s et/ou en dehors de la pĂ©riode prĂ©vue entraĂźnent leur arrĂȘt immĂ©diat jusqu'Ă  rĂ©gularisation par le contrevenant de sa situation.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/02/14/article.php?sid=95671&cid=2


ActualitĂ©s : FACE AUX MENACES BRANDIES PAR LES ORGANISATIONS SYNDICALES DE L’ÉDUCATION
Benbouzid qualifie d’«injustifié» le recours au dĂ©brayage


«Rien ne peut justifier le recours Ă  une grĂšve supplĂ©mentaire, qui aura pour consĂ©quence une diminution irrĂ©mĂ©diable des capacitĂ©s des Ă©lĂšves Ă  faire face aux examens annoncĂ©s.» Tel est le constat Ă©tabli par le ministre de l’Education nationale dans une lettre ouverte rendue publique hier, aprĂšs avoir Ă©tĂ© adressĂ©e Ă  toute la corporation du secteur.
Abder Bettache - Alger Le Soir) - Portant la signature du ministre Aboubakr Ben Bouzid, la lettre se veut comme un appel Ă  la communautĂ© Ă©ducative de renoncer Ă  tout mouvement de grĂšve, «d’autant plus que la dĂ©cision des pouvoirs publics d’augmenter les salaires des enseignants est actuellement au stade des derniĂšres retouches». Le ministĂšre, qui s'est interrogĂ© sur les motivations de cette attitude, a rappelĂ© que le gouvernement «s'est engagĂ©, par un communiquĂ© rendu public le 15 novembre dernier, Ă  rĂ©pondre favorablement aux revendications de revalorisation des salaires avec effet rĂ©troactif Ă  janvier 2008». «Lorsque l'on considĂšre que le ministĂšre de l'Education nationale est le premier secteur Ă  avoir Ă©laborĂ©, en associant l'ensemble des partenaires socioprofessionnels, un projet de rĂ©gime indemnitaire allant dans le sens de l'amĂ©lioration des conditions salariales des enseignants, l'on ne peut que s'interroger sur les vĂ©ritables mobiles de ces menaces», est-il soulignĂ©. Dans cette lettre, le ministĂšre a aussi rappelĂ© que le dossier du rĂ©gime indemnitaire a fait l'objet d'une prise en charge sans dĂ©lai par la tutelle, ajoutant qu'il a Ă©tĂ© menĂ© Ă  un rythme soutenu dans le cadre du groupe de travail mixte (ministĂšre-syndicats) mis en place le 17 novembre 2009. Des propositions ont ensuite Ă©tĂ© soumises Ă  la commission ad hoc, installĂ©e par le gouvernement dĂšs le mois de dĂ©cembre 2009, est-il indiquĂ© dans le mĂȘme document, oĂč il est affirmĂ© que «ce travail est actuellement dans sa phase finale, et les dĂ©cisions du gouvernement seront annoncĂ©es prochainement ». Et la lettre du ministĂšre d’ajouter : «L'effet rĂ©troactif concernera toutes les primes et indemnitĂ©s, y compris l'indemnitĂ© d'expĂ©rience professionnelle et pĂ©dagogique (ISPP) et l'indemnitĂ© d'amĂ©lioration des performances pĂ©dagogiques (IAPP), depuis janvier 2008.» Pour le ministĂšre, mĂȘme si ce dossier a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  finalisĂ© au sein du groupe de travail MEN-syndicats, «il est de l'intĂ©rĂȘt des enseignants d'accorder aux pouvoirs publics le temps nĂ©cessaire d'une dĂ©cision devant s'insĂ©rer dans le processus global de valorisation des salaires de l'ensemble des agents de la Fonction publique». Le ministĂšre a estimĂ© que «brandir des menaces de grĂšve, accentuer la pression, en tentant de provoquer des dĂ©cisions hĂątives pour le secteur de l'Education et qui ne pourraient qu'ĂȘtre dĂ©connectĂ©es du processus global engagĂ© par le gouvernement, desservira inĂ©vitablement la cause des enseignants». La lettre du ministĂšre rappelle, par ailleurs, «les dĂ©gĂąts» occasionnĂ©s par la grĂšve de 3 semaines lancĂ©e le 8 novembre 2009, ayant «affecté» le programme pĂ©dagogique, notamment celui des classes d'examen, jugeant que ces retards «ne sont pas encore rattrapĂ©s que le spectre d'une nouvelle grĂšve est de nouveau agité». «De plus, face Ă  la dĂ©cision des pouvoirs publics d'augmenter les salaires des enseignants, actuellement au stade des derniĂšres retouches, rien ne peut justifier le recours Ă  une grĂšve supplĂ©mentaire qui aura pour consĂ©quence une diminution irrĂ©mĂ©diable des capacitĂ©s des Ă©lĂšves Ă  faire face aux examens annoncĂ©s», peut-on relever. Enfin, le ministĂšre dit constater «avec regret» qu'un secteur «aussi stratĂ©gique » que celui de l'Education, «nĂ©cessitant d'ĂȘtre Ă  l'abri de toute perturbation et d’ĂȘtre protĂ©gĂ© par tous les acteurs de la sociĂ©tĂ© en vue d'assurer sa stabilitĂ©, soit contraint Ă  faire face, de maniĂšre rĂ©currente, Ă  des actions aussi extrĂȘmes que les grĂšves».
A. B.
youcefabder@hotmail.com



ActualitĂ©s : OUVERTURE DES SOLDES DEPUIS LE 18 JANVIER
Ventes au rabais ou arnaques ?


Ouverte depuis le 18 janvier, la pĂ©riode des soldes se poursuivra jusqu’au 18 fĂ©vrier prochain. C’est ce que nous ont appris les boutiquiers algĂ©rois avec qui nous avons discutĂ© hier.

Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - En ville, rien ne laisse apparaĂźtre que c’est la saison des soldes ! Les commerces des ruelles et des boulevards ne se sont pas parĂ©s pour l'Ă©vĂ©nement. Des affichettes colorĂ©es, peu convaincantes, timides et bourrĂ©es de fautes d’orthographe sont accrochĂ©es aux vitrines, pour aviser des rĂ©ductions accordĂ©es. A l’intĂ©rieur des magasins, ce n’est pas la bousculade. Officielles depuis quatre ans, les soldes se dĂ©roulent en AlgĂ©rie sans trop de tapage publicitaire ou mĂ©diatique. Personne n’en parle et peu de citoyens en sont informĂ©s. «Chez nous, ce n’est jamais organisĂ© ! GĂ©nĂ©ralement, les gens ne sont pas au courant, ils ignorent les dates des soldes, les Ă©choppes concernĂ©es
 Politiquement, rien n’est fait pour remĂ©dier Ă  ces lacunes qui nous empĂȘchent de travailler», confie Islam, gĂ©rant d’une boutique de prĂȘt-Ă -porter pour hommes, situĂ©e Ă  la rue Hassiba-Ben-Bouali, Ă  Alger. Au dĂ©part, peu enthousiaste Ă  converser avec nous, il finira par cĂ©der, devant notre insistance. «En ce moment, les prix affichĂ©s sont une vĂ©ritable arnaque. Les commerçants revendent leurs articles au prix d’achat et parlent de vente au rabais ! Ce n’est pas vrai ! Sur ce coup, ils s’en sortent gagnants !», s’exclame-t-il en souriant. Il dĂ©nonce cette stratĂ©gie pratiquĂ©e par la majoritĂ© des marchands lorsque l’activitĂ© commerciale est en baisse et qu’ils en pĂątissent. «Lorsqu’il n’y a plus de boulot et que les ouvriers s’ennuient ou s’énervent, on fait des soldes, cela a toujours Ă©tĂ© ainsi !» Sa boutique est grande. Sur les Ă©talages, des jeans, des pantalons en velours ou en toile, des vestes et autres manteaux. Tout est importĂ©. Islam ne croit pas Ă  la vente au rabais, il ne comprend pas, d’ailleurs, son utilitĂ© et son impact. Lui, il suggĂšre autre chose Ă  ses clients. «Mes tarifs sont fixes car Ă©tudiĂ©s, compĂ©titifs et promotionnels durant toute l’annĂ©e. Ça va, ça marche, je ne vois pas l’intĂ©rĂȘt des soldes, je n’en fais jamais !», lĂąche-t-il. Un des jeunes vendeurs nous dĂ©taille les prix : les costumes sont Ă  4 800 DA alors qu’ils Ă©taient Ă  6 500 DA, les vestes en cuir Ă  6 500 DA contre 8 200 DA avant et les pantalons en toile Ă  1 200 DA. Plus loin, quelques commerces, particuliĂšrement ceux spĂ©cialisĂ©s dans le prĂȘt-Ă -porter, exhibent des pancartes de soldes, certaines annonçant des remises dĂ©passant les 50 %. Mais il faut pouvoir les apercevoir ! La boutique Griffa, spĂ©cialisĂ©e dans la vente de sous-vĂȘtements fĂ©minins et habillement pour enfants, affiche ses soldes depuis trois jours seulement. «Soldes jusqu’à 70 %», lit-on sur la vitrine. A l’intĂ©rieur du magasin, l’on dĂ©couvre que les rĂ©ductions ne concernent que les articles pour enfants. Des pantalons coĂ»tant 1 300 DA sont cĂ©dĂ©s Ă  910 DA, des jupettes de 1 100 DA Ă  770 DA. La diffĂ©rence n’est pas Ă©norme. «Cette marchandise a Ă©tĂ© importĂ©e il y a plus de six mois, je crois. Oui, c’est ça. Peut-ĂȘtre mĂȘme un peu plus. Nous soldons ce que les gens ne peuvent plus acheter. Nous fonctionnons suivant nos clients», explique le propriĂ©taire de la boutique. Pour lui, les remises, c’est surtout le moment propice de se dĂ©barrasser de ce qui ne se vend plus, pour faire place Ă  une nouvelle marchandise dĂšs son arrivĂ©e. Au fond de la boutique, des sacs Ă  main sont cĂ©dĂ©s Ă  200 DA. Une vendeuse affirme que ces articles coĂ»taient plus de 500 DA la semaine derniĂšre. «Nous avons baissĂ© les prix car des conteneurs de marchandises viennent d’arriver». Il n’est pas aisĂ© de faire parler les marchands. Ils se mĂ©fient, doutent et refusent de se confier. Souvent, ils inventent des alibis : «Le gĂ©rant est absent, je ne fais pas de solde». «On ne sait jamais ce que vous allez Ă©crire !», ose mĂȘme dire un marchand. «Je viens de me rĂ©veiller, je dormais, je ne peux vous parler», prĂ©texte un autre sur un ton hostile. Cela ne nous facilitait pas la tĂąche ! Il faut les trouver, ceux qui consentent Ă  collaborer et Ă  aborder le sujet en toute franchise. Une autre boutique de prĂȘt-Ă -porter fĂ©minin annonce des soldes sur ses deux vitrines. A l’intĂ©rieur, les clientes tentent de dĂ©nicher la bonne affaire. Mais ce n’est pas Ă©vident, les prix restant excessifs. Une jeune fille, emmitouflĂ©e dans un voile multicolore, demande le prix d’un chemisier demi-saison, marron, avec de beaux motifs. «5 000 DA, Madame !», rĂ©pond le jeune vendeur. Elle sort et s’enfuit presque du magasin, sans s’aventurer vers les autres articles. La somme l’assomme, elle qui croyait pouvoir profiter des remises ! A nos interrogations, Mohammed explique que ces articles made in Paris ne sont pas tous soldĂ©s. «Le patron n’est pas ici, donc je ne peux vous dire comment nous avons procĂ©dĂ© au choix des articles soldĂ©s», argumente le gĂ©rant. Des pulls qui coĂ»taient 1 900 DA sont proposĂ©s Ă  790 DA ou Ă  990 DA, d’autres en laine Ă  3 300 DA le sont Ă  1 290 DA, des gilets en laine Ă  2 900 DA sont cĂ©dĂ©s Ă  2 290 DA
 La diffĂ©rence n’est pas grande et ne correspond pas vraiment Ă  ce qui est annoncĂ©. «Les gens n’achĂštent pas depuis que nous soldons, c'est-Ă -dire depuis le 18 janvier. Ce n’est pas le rush ! Cette annĂ©e, c’est la mort ! Je ne sais pas pourquoi. L’annĂ©e derniĂšre, durant la mĂȘme pĂ©riode, il n’y avait mĂȘme plus d’espace pour circuler dans la boutique», se plaint le jeune gĂ©rant. Il ajoute qu’un mois de solde est une pĂ©riode insuffisante car tout le stock ne peut ĂȘtre Ă©coulĂ© et que bientĂŽt, entrera la collection de printemps. «Nous avons le droit de solder deux fois par an. Deux mois. C’est la rĂ©glementation et nous sommes tenus de la respecter, sous peine d’ĂȘtre sanctionnĂ©s.» Les grands magasins reprĂ©sentant des marques Ă©trangĂšres connues, telles Celio, Actua, Kiabi, Nike ou Puma, proposent des baisses pouvant atteindre les 70 %. Cependant, ce ne sont pas les articles de choix qui sont ciblĂ©s. En plus, les prix restent inaccessibles. Les clients ne sont pas dupes quand il s’agit de toucher Ă  leur poche. Abderezak, un jeune fonctionnaire dans une entreprise publique, confie que la saison des soldes est pour lui de la poudre aux yeux. «Il y a des magasins garnis d’affiches annonçant des rĂ©ductions importantes. Mais une fois Ă  l’intĂ©rieur, les prix que vous dĂ©couvrez vous renversent ! Il n’y a quasiment aucune diffĂ©rence entre le prix rĂ©el et la remise», dit-il. «Ce matin, je suis rentrĂ©e dans une boutique proposant des articles de sport. L’on m’a suggĂ©rĂ© des baskets soldĂ©es Ă  8 000 DA ! Ils appellent ça une rĂ©duction ? Je n’avais aucune envie d’en voir plus !», clamera-t-elle. Pour d’autres clients, acheter en pĂ©riode de soldes est pĂ©nible car certains marchands refusent de rembourser ou d’échanger les produits soldĂ©s. Un autre problĂšme, donc. En 2006, un dĂ©cret exĂ©cutif fixant les conditions et les modalitĂ©s de rĂ©alisation des ventes en soldes avait Ă©tĂ© promulguĂ©. Aujourd’hui, le commerçant est contraint de dĂ©poser, apurĂ©e par le directeur du commerce de la wilaya territorialement compĂ©tente, une dĂ©claration comportant la copie du registre du commerce ou, le cas Ă©chĂ©ant, la copie de l'extrait du registre de l'artisanat et des mĂ©tiers, la liste et les quantitĂ©s des biens devant faire l'objet de ventes en solde, l'Etat reprenant les rĂ©ductions de prix Ă  appliquer ainsi que les prix pratiquĂ©s auparavant. Autrement, des procĂšs-verbaux d'infraction Ă  la loi lui seront dressĂ©s. La loi stipule Ă©galement que les soldes doivent porter sur des articles proposĂ©s Ă  la vente depuis au moins trois mois. Des mesures qui n’ont pas rĂ©ussi Ă  rĂ©guler l’opĂ©ration, puisque l’anarchie sĂ©vit toujours. En effet, durant toute la pĂ©riode des soldes, de l’affichage Ă  l’étiquetage des prix, toutes les Ă©tapes ne sont pas respectĂ©es ! L’unique prĂ©occupation des commerçants, c’est de vendre Ă  tout prix, mĂȘme s’ils affichent sur leurs vitrines cette citation venue d’outre-mer : Chez nous, le client est roi ! Les nombreux commerçants que nous avons interrogĂ©s semblent ignorer l’utilitĂ© de cette pratique Ă©conomique et d’autres affirment ĂȘtre dĂ©couragĂ©s par la paperasse qu’ils doivent fournir. Autre phĂ©nomĂšne inexplicable : les soldes ne concernent que le prĂȘt-Ă -porter et la chaussure. Les boutiques d’appareils Ă©lectromĂ©nagers, d'Ă©lectronique, de meubles, d'informatique, de bijoux ou de livres ne s’impliquent pas. Certes, l’opĂ©ration n’est pas obligatoire, mais elle semble quand mĂȘme limitĂ©e. 
I. B.

Ce que dit la loi

Article 3 : Les ventes en soldes sont autorisĂ©es deux fois par annĂ©e civile. Chaque opĂ©ration de vente en soldes, d'une durĂ©e continue de six semaines, doit intervenir durant les saisons hivernale et estivale. Les ventes en soldes sont rĂ©alisĂ©es durant les pĂ©riodes comprises entre les mois de janvier et fĂ©vrier pour la pĂ©riode hivernale, et entre les mois de juillet et aoĂ»t pour la pĂ©riode estivale. 
Article 4 :
 Les dates de dĂ©roulement des ventes en soldes sont fixĂ©es au dĂ©but de chaque annĂ©e, par arrĂȘtĂ© du wali, sur proposition du directeur de wilaya du commerce territorialement compĂ©tent, aprĂšs consultation des associations professionnelles concernĂ©es et des associations de protection des consommateurs. 
Article 5 :
 Tout agent Ă©conomique concernĂ© doit rendre publics, par voie d'affichage sur la devanture de son local commercial et par tout autre moyen appropriĂ©, les dates de dĂ©but et de fin des ventes en soldes, les biens concernĂ©s, les prix pratiquĂ©s auparavant et les rĂ©ductions de prix consenties, qui peuvent ĂȘtre fixes ou graduelles. 
Article 6 :
 L'agent Ă©conomique dĂ©sirant rĂ©aliser des ventes en soldes doit dĂ©poser auprĂšs du directeur de wilaya du commerce territorialement compĂ©tent une dĂ©claration. 
Article 23 :
 Les ventes en soldes rĂ©alisĂ©es sans avoir fait l'objet, au prĂ©alable, d'une dĂ©claration et/ou d'un affichage et/ou portant sur des biens non dĂ©clarĂ©s et/ou en dehors de la pĂ©riode prĂ©vue entraĂźnent leur arrĂȘt immĂ©diat jusqu'Ă  rĂ©gularisation par le contrevenant de sa situation.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/02/14/article.php?sid=95671&cid=2


ActualitĂ©s : LE CONCEPT MARKETING FAIT DES ÉMULES
Pas cher, c’est bien, gratuit, c’est encore mieux !


Vous aimez les produits «vraiment pas chers» ? Vous adorerez certainement ceux «totalement pas chers» et donc gratuits. VĂ©ritable outil de marketing, le «tout-gratuit» fait son petit bonhomme de chemin. L'idĂ©e paraĂźt rĂ©volutionnaire mais le gratuit a toujours Ă©tĂ© un argument de marketing. Au moment oĂč le pouvoir d'achat est au centre des prĂ©occupations des consommateurs, la gratuitĂ© n'a jamais Ă©tĂ© aussi prĂ©sente.
Nawal ImĂšs - Alger (Le Soir) - Deux chemises pour le prix d’une, des journaux gratuitement distribuĂ©s ou des Ă©quipements de voiture en guise de cadeau, le recours au gratuit, bien que faisant une entrĂ©e timide dans l’économie nationale, fait des Ă©mules. En AlgĂ©rie, les concessionnaires automobiles et les opĂ©rateurs en tĂ©lĂ©phonie sont leaders en la matiĂšre. Ils ont Ă©tĂ© les premiers Ă  proposer en contrepartie d’un achat, de petits bonus. Les concessionnaires automobiles proposent la radio, une annĂ©e d’assurance ou un Ă©quipement lors d’un achat assez consĂ©quent. Chez les opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie mobile, trĂšs souvent la formule de gratuitĂ© se limite Ă  un bonus lors du rechargement. Cela n’empĂȘche pas que des fabricants qui opĂšrent dans le domaine de l’agroalimentaire de proposer de temps en temps, des bonus sur des boĂźtes de fromage ou de biscuits. Ils portent alors sur les emballages des inscriptions telles que «10 % gratuit». Certains magasins ont Ă©galement recours Ă  la technique qui constitue Ă  offrir par exemple deux chemises pour le prix d’une. L’idĂ©e est Ă©galement reprise par certains restaurateurs qui pour l’achat de deux pizzas par exemple, offrent une troisiĂšme. Des Ă©diteurs ont mĂȘme lancĂ© des revues gratuitement distribuĂ©es. Les plus rodĂ©s Ă  cette technique sont certainement les parfumeurs qui ont, de tout temps, offert des Ă©chantillons pour inviter les clients Ă  dĂ©couvrir de nouveaux parfums. Mais la pratique est si peu rĂ©pandue que beaucoup de consommateurs suspicieux se demandent si ces offres sont dĂ©nuĂ©es de tout esprit mercantile. Ils affirment qu’il est impossible de vĂ©rifier au gramme prĂšs le contenu d’un paquet de biscuits, tout comme il est difficile de savoir si un opĂ©rateur qui offre des bonus n’en profite pas pour revoir Ă  la hausse les prix des communications. Une suspicion qui n’est pas spĂ©cifique au consommateur national puisque mĂȘme ailleurs, les associations de consommateurs mettent en garde contre ce concept, en affirmant qu’en matiĂšre d’économie, rien n’est totalement gratuit et que ce phĂ©nomĂšne, loin d'ĂȘtre une fin en soi, constitue un simple moyen d'appel. Une façon de sĂ©duire le consommateur trop sollicitĂ© par la publicitĂ© classique. Ailleurs, la formule a fait des Ă©mules et plusieurs secteurs s’y sont engouffrĂ©s. C’est ainsi qu’au Japon, une entreprise envisage de rendre les boissons des machines Ă  cafĂ© gratuites en Ă©change du visionnage d'un spot publicitaire. Dans les hĂŽtels, des produits high-tech sont gratuitement mis Ă  la disposition des clients durant leur sĂ©jour tandis qu’une marque leader de l’électromĂ©nager a mis en place des laveries gratuites Ă  l’occasion d’évĂ©nements culturels importants. La pratique est devenue si courante que certains spĂ©cialistes y voient, ni plus ni moins, le futur de l'Ă©conomie. Ce ne sont certainement pas les consommateurs qui s’en plaindront.
N. I.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/02/14/article.php?sid=95670&cid=2


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14/02/2010
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