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AprĂšs avoir trouvĂ© un interlocuteur au niveau de la PrĂ©sidence, les praticiens de santĂ© publique ont dĂ©cidĂ© de reporter leurs rassemblements de protestation. Ainsi, ils ont dĂ©cidĂ© de surseoir au sit-in prĂ©vu mercredi prochain devant le siĂšge de la PrĂ©sidence. Ils ont bon espoir de voir leurs dolĂ©ances satisfaites par le premier magistrat du pays. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les pouvoirs publics ont visiblement relancĂ© le dialogue avec les praticiens de santĂ© publique. Les deux prĂ©sidents des syndicats SNPSP et SNPSSP ont Ă©tĂ© reçus, mercredi dernier, par un conseiller auprĂšs de la PrĂ©sidence. Un «grand pas», selon les deux prĂ©sidents, qui sont repartis avec la promesse que «leurs dolĂ©ances seront transmises Ă qui de droit». Suite Ă ce nouvel espoir de voir peut-ĂȘtre leur plate-forme de revendications prise en charge par le premier magistrat du pays, les praticiens ont dĂ©cidĂ© de surseoir Ă leurs rassemblements de protestation. Ils nâont encore reçu aucune proposition de solution, mais ils espĂšrent un dĂ©nouement rapide de leur situation. «Câest un pas qualitatif que nous saluons, nous espĂ©rons des solutions rapides», ont prĂ©cisĂ©, hier, lors dâun point de presse, les reprĂ©sentants des praticiens. Initialement, ils devaient se rassembler, une deuxiĂšme fois, mercredi prochain devant le siĂšge de la PrĂ©sidence. Se refusant Ă lancer un ultimatum au PrĂ©sident pour la prise en charge de leurs dolĂ©ances, les praticiens affirment quâils attendront «lâĂ©volution de la situation» avant de revenir Ă la protestation dans la rue. AprĂšs les dĂ©clarations du Premier ministre qui estimait illĂ©gitime un mouvement de grĂšve de trois mois, les praticiens trouveront- ils une oreille attentive de la part du premier magistrat du pays ? Les reprĂ©sentants des praticiens de santĂ© publique prĂ©fĂšrent positiver. «Nous nâexistons pas dans lâagenda du Premier ministre, mais la PrĂ©sidence est lâinstitution qui est au-dessus de tout le monde ; nous espĂ©rons voir des solutions ĂȘtre proposĂ©es par le prĂ©sident de la RĂ©publique», ont dĂ©clarĂ© les prĂ©sidents des deux syndicats des praticiens. S. A.
Le numĂ©ro un de AHD 54 a animĂ©, hier Ă 10h Ă la salle El Bahdja de AĂŻn-Defla, un rassemblement de ses militants et sympathisants. Prenant la parole, Ali Fawzi RebaĂŻne a commencĂ© par dĂ©noncer lâattitude du pouvoir, lui reprochant de monopoliser les mĂ©dias lourds, notamment la tĂ©lĂ©vision, qui, dit-il, sâest vu interdire la couverture des activitĂ©s des partis indĂ©pendants, Ă©voquant une dĂ©claration de Mihoubi qui «considĂšre que la tĂ©lĂ©vision est au service de lâEtat». Il dĂ©nonce aussi le fait que depuis la derniĂšre Ă©lection prĂ©sidentielle Ă laquelle il a Ă©tĂ© candidat, il nâa jamais Ă©tĂ© invitĂ© sur le plateau dâune Ă©mission politique, parce que, assure-t-il, «étant dans lâopposition, je suis alors un ennemi du pays». Il dĂ©nonce aussi le fait que les syndicats, pourtant agrĂ©Ă©s, se voient interdits et privĂ©s du droit de rĂ©ponse dans les mĂ©dias. «Ce comportement de la solta (le pouvoir, ndlr) nâest pas admissible.» RebaĂŻne trouve que le ministre de lâIntĂ©rieur se contredit quand «il dĂ©clare que lâopposition a le droit Ă la couverture de ses activitĂ©s politiques par les mĂ©dias et que dans une correspondance adressĂ©e Ă la tĂ©lĂ©vision, il interdit Ă celle-ci de le faire. Câest incohĂ©rent». «Je suis un concurrent lĂ©gal, pas un ennemi», ajoutera-t-il. Fustigeant le pouvoir, RebaĂŻne affirme que «tous ceux qui ne sont pas avec le pouvoir, ce dernier les considĂšre contre lui...». Il dira quâil nâest pas prĂšs de se taire «Nous, nous parlons de tout, des scandales financiers, de la gestion des grands dossiers, des mĂ©decins, des enseignants, nous disons tout au peuple alors que le pouvoir sâenferme dans le silence.» Pour le chef de AHD 54, «ces traditions, ces comportements politiques nĂ©fastes et tous les pouvoirs qui se sont succĂ©dĂ© depuis 1962 doivent ĂȘtre bannis. Le citoyen doit ĂȘtre informĂ© de ce qui se passe, câest son droit». Il sâappuie, en cela, sur le fait que lors de lâhospitalisation du prĂ©sident de la RĂ©publique Ă Paris, il y a eu absence de dĂ©claration officielle. «Nous avons appris lâinformation par les chaĂźnes Ă©trangĂšres, câest inadmissible.» «Les grands hommes politiques mentent aux citoyens, alors que toutes les vĂ©ritĂ©s doivent ĂȘtre dites.» Parlant de lâalternance au pouvoir, RebaĂŻne dira quâ«on est allĂ© jusquâĂ amender la Constitution pour supprimer lâalternance. Depuis toujours, dĂšs que quelquâun prend le pouvoir, il ne veut plus le lĂącher.» Pour lâorateur, «la dĂ©mocratie est bafouĂ©e dans la mesure oĂč les reprĂ©sentants viennent dâen haut et ne sont pas mandatĂ©s par le peuple parce que la fraude a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e au rang dâinstitution. Il ne sâagit plus de mandat du peuple mais de quotas attribuĂ©s.» «Les formations politiques sont au pouvoir et Ă lâabri du pouvoir». Il ira jusquâĂ dire que «le pouvoir ne mĂ©rite pas ce peuple qui a tant donnĂ© Ă lâAlgĂ©rie». «Le pouvoir a tout monopolisĂ©, y compris les fĂȘtes nationales auxquelles le peuple, marginalisĂ©, nâest pas convié». Evoquant la dĂ©cennie 1990, RebaĂŻne trouve inadmissible que les familles des terroristes aient bĂ©nĂ©ficiĂ© de 120 millions de centimes et les enfants des terroristes sont mieux considĂ©rĂ©s que les enfants de chouhada. Versant dans la gĂ©nĂ©ralisation, il dira : «Ils se sont vengĂ©s du peuple, des moudjahidine, de leurs veuves et de leurs enfants». Le chef de AHD 54 trouve que le problĂšme du logement en AlgĂ©rie nâen est pas un. «Il perdure depuis des dĂ©cennies, alors que certains pays de 350 millions dâhabitants nâont pas ce problĂšme. Les dirigeants ont eu des villas au dinar symbolique alors que le peuple continue de se dĂ©battre dans des problĂšmes». Evoquant les graves atteintes aux symboles nationaux (emblĂšme dĂ©chirĂ© ou brĂ»lĂ©), RebaĂŻne dira : «Ce pouvoir ne dĂ©fend ni le peuple ni ses symboles et ses tenants viennent et osent nous donner des leçons de patriotisme et de nationalisme. Les responsables se soignent Ă lâĂ©tranger et insultent nos mĂ©decins. » Pour ce qui est des enseignants, RebaĂŻne dira que «le pouvoir joue un jeu dangereux. Comme il est le seul Ă avoir la parole, parole dont les syndicats sont privĂ©s, ses ministres mentent au peuple pour le rallier Ă sa cause et entacher la crĂ©dibilitĂ© des formations syndicales. Le pouvoir fait dans la discrimination et choisit ses syndicats». Soulevant le problĂšme des archives nationales qui demeurent en France, il ira jusquâĂ dĂ©clarer quâ«ils ne veulent pas les ramener, car ils ont peur de voir le moudjahid devenir harki et le harki moudjahid.» Parlant de la justice, RebaĂŻne dira que «nous devons la protĂ©ger. Les magistrats subissent des pressions terribles et ils se doivent dâĂ©lire leurs propres reprĂ©sentants, pas ceux quâon leur impose. La justice doit ĂȘtre impartiale et indĂ©pendante. Ce qui nâest pas le cas chez nous puisque les politiques se placent au-dessus des lois». «Nous avons des droits, nous devons les exercer en Ă©lisant, dans la transparence, nos vrais reprĂ©sentants », a conclu le chef de file de AHD 54. Pour RebaĂŻne, la corruption a Ă©tĂ© instituĂ©e par les pouvoirs qui se sont succĂ©dĂ©. Karim O.
Sports
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HANDBALL DIVISION UNE MESSIEURS (2e JOURNÉE DE LA 2e PHASE) Les visiteurs en verve |
DisputĂ©es durant un week-end pluvieux, toutes les rencontres se sont finalement dĂ©roulĂ©es, au grand bonheur des sportifs qui craignaient que des salles soient inondĂ©es, comme Ă chaque pĂ©riode hivernale. Alors croisons les doigts ! Retour Ă la compĂ©tition proprement dite pour dire que la course au sacre national semble acharnĂ©e. Mais avant dây arriver, il faudra dĂ©crocher le billet pour les demifinales, et ce ne sera pas une sinĂ©cure. Suite... | |
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VERTS DâEUROPE SaĂŻfi (Istres) enfin buteur |
L'international algérien Rafik Saifi a marqué vendredi lors de la rencontre Istres- Angers (1-1) son premier but depuis son retour en France, aprÚs une expérience non concluante à Al-Khor (Qatar). AprÚs l'ouverture du score d'Angers en début de match, l'attaquant de l'équipe nationale a réussi à remettre les pendules à l'heure à la 43e minute, le gardien angevin commettant une bévue en offrant à Saïfi le but sur un plateau. Suite... | |
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JEUNES CATÉGORIES L'acadĂ©mie du PAC en prospection à ⊠Bentalha |
Le stade communal de Baraki, lieu oĂč est domiciliĂ©e la formation du WR Bentalha, a abritĂ©, vendredi matin, une journĂ©e de prospection de jeunes talents. Ce sont les jeunes nĂ©s en 1996, 1997 et 1998 qui Ă©taient mis Ă lâĂ©preuve par les prospecteurs de lâacadĂ©mie du Paradou AC. La prospection, entamĂ©e Ă 10h30, a vu la prĂ©sence du directeur de l'acadĂ©mie de PAC, Jean-Marc Guillou, et du staff technique du club paciste. Suite... | |
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MONDIAL 2010 Deux matches amicaux pour la Seleçao |
La sĂ©lection brĂ©silienne peaufinera sa prĂ©paration au Mondial-2010 par un stage fin mai au BrĂ©sil, avant de s'envoler le 26 pour l'Afrique du Sud oĂč la Seleçao pourrait disputer deux rencontres amicales, a annoncĂ© vendredi la ConfĂ©dĂ©ration brĂ©silienne de football (CBF). La Seleçao sera rĂ©unie Ă partir de la troisiĂšme semaine de mai pour un stage du 22 au 26 dans la ville de Curitiba (Etat de Parana), au centre d'entraĂźnement du club athlĂ©tique de Paranaense. Le BrĂ©sil s'envolera le 26 mai Ă destination de Johannesburg oĂč il devrait disputer deux rencontres amicales contre des sĂ©lections nationales africaines, a prĂ©cisĂ© la CBF. Des contacts ont Ă©tĂ© pris avec l'Angola et le Mozambique. La CBF annoncera pendant la premiĂšre quinzaine de mai la liste dĂ©finitive des 23 joueurs brĂ©siliens ainsi qu'une liste complĂ©mentaire en cas de forfaits de derniĂšre minute. Suite... | |
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