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La Fédération internationale de football (Fifa) a décidé de revoir à la baisse, pour les Sud- Africains, les prix d'au moins 30 % des billets de catégories 2 et 3 encore sur le marché pour faciliter le remplissage des stades lors du Mondial- 2010, a rapporté hier la presse locale. La Fifa a baissé à 140 rands (13 euros) le prix de ces places qui se vendaient jusqu'à 840 rands (81 euros), selon le journal Saturday Star, qui ajoute que le nombre de billets de la catégorie 4, la moins chère et exclusivement réservée aux Sud-Africains, va être augmenté. Suite... |
Actualités : CONSÉQUENCE DU POUVOIR ABSOLU
Ouyahia réduit au rôle d’intendant
Les tons officiels, jadis souvent empreints de certitudes et de solennité, muent en murmures inintelligibles à mesure que les scandales, nombreux, apparaissent dans leurs épaisseurs effrayantes. Le président Bouteflika se tait, le Premier ministre Ahmed Ouyahia ne dispose plus de la latitude qu’il avait en tant que chef du gouvernement à nourrir l’expression officielle.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Les jours passent et, chez le président de la République, la même attitude à se faire avare de commentaires concernant les scandales qui agitent la sphère économique. Et on ne le sent pas combler d’aise à se murer dans ce lourd mutisme, lui, qui, ses premier et second mandats durant, était hyperloquace, toujours prompt à dégainer un discours. La corruption, à l’étendue révélée effarante, devrait forcément le préoccuper, tant elle pose la problématique de la gouvernance en Algérie. La rapine qu’il est donnée de découvrir ne renvoie pas, il va sans dire, à l’image d’un pays bien gouverné. Bien au contraire. Le président Bouteflika ne pourrait qu’être, pour le moins que l’on puisse dire, gêné par cette noire réalité qui contredit toutes ses promesses faites et menace de ternir son règne long maintenant de près de onze ans. Il le serait davantage face aux imprudences de quelques ministres se recrutant dans le proche cercle de ses amis. Face surtout à celle commise par le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil qui a attesté, de la façon la plus nette, de l’existence d’un clan présidentiel. Pour une première fois, un ministre avoue que le président de la République s’est constitué un clan. L’affirmation de Chakib Khelil, jamais démentie, situe tout l’éloignement du pays des rivages démocratiques. Car, non seulement le président de la République a révisé la Constitution dans le sens de s’arroger les pleins pouvoirs et s’offrir une présidence à vie, mais il gouverne aussi en se constituant un clan. Cette appropriation du pouvoir intégral couplée à une pratique politique se reposant sur l’esprit du clan n’est, évidemment, pas synonyme d’épanouissement démocratique. En substituant le Premier ministère à la chefferie du gouvernement, à l’occasion de la révision en 2008 de la Constitution, le président Bouteflika a réduit le gouvernement au rôle d’intendance. Et cette restriction de la prérogative gouvernementale a généré, entre autres, des situations de non-communication officielle. Un postulat au demeurant aisément vérifiable aujourd’hui avec le silence officiel qui entoure notamment l’affaire Sonatrach. Le président Bouteflika se tait et personne ne parle. Jouissant de prérogatives, un chef de gouvernement aurait, certainement, été en ce moment le vecteur de communication officielle à même d’alléger du poids du mutisme présidentiel.
S. A. I.
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Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/02/21/article.php?sid=96000&cid=2 |
Sports : HANDBALL
19e CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES NATIONS SENIORS CAN 2010
Le cauchemar revisité au Caire
Encore une fois, ces Egyptiens appliquent bien la «Oukhoua» à leur manière. Celle-ci s'est vérifiée lors de cette rencontre de demi-finale de la CAN, disputée dans le chaudron du «Main Hall» du complexe du Cairo Stadium.
Déjà, l'entrée des joueurs algériens a été accueillie par des sifflets continus des spectateurs hystériques dont les trois quarts étaient des militaires rendu en tenues sportives. Même l'hymne national «Kassaman» a été inaudible. Croyant gagner le match sans se fatiguer, ces «fous du stade» découvrent au fur et à mesure du déroulement des débats, que l'issue leur échappe progressivement, malgré l'ambiance démentielle créée par les spectateurs. Alors commence le deuxième scénario ficelé par leurs apprentis sorciers, dans les coulisses. Les arbitres deviennent sensibles à tout contact même léger à l'encontre des joueurs égyptiens, poussant le bouchon jusqu'à faire tout pour que l'écart en faveur des Algériens ne soit pas grand et impossible à réduire. Grâce à ces «Coffi Codjia» du handball, les faux Pharaons parviennent à renverser la vapeur vers les dernières minutes de jeu et remporter une victoire imméritée. A ce moment-là, des énergumènes envahissent la tribune de presse pour importuner et provoquer les journalistes algériens et les menacer de pires représailles en cas de victoire algérienne. Alors il ne nous restait qu'à se sauver avant la fin du match. Non contents de ce succès volé, les spectateurs ou plutôt les militaires encadrant les spectateurs algériens (membres de la communauté algérienne et ceux de l'équipe nationale dames) commencent leur sale besogne après avoir été harangués par leurs supérieurs. C'est alors qu'une pluie de pierres et de bouteilles plastique remplies d'eau et de sable s'abat sur les Algériens dont le seul tort est d'être dans cette enceinte et de supporter nos joueurs. Ne s'attendant pas à un tel accueil, ceux-ci paniquent, plusieurs d'entre eux sont touchés par des projectiles et évacués dans des coins sûrs. Certains membres des services de sécurité égyptienne, chargés de leur protection préfèrent filer à «l'anglaise». Pour faire face à cette situation, les responsables de la sécurité égyptienne déploient des centaines de policiers pour sécuriser la sortie des Algériens et leur acheminement vers le centre international des scouts, lieu de résidence de la délégation algérienne. Pendant ce temps-la, les joueurs algériens ne peuvent quitter le terrain après la fin du match. Une pluie de bouteilles d'eau et de sable s'abat sur eux. Certains joueurs égyptiens tentent de les protéger en s'interposant avec leurs corps. Rien n'arrête la furie de ces «fous» qui, malgré que des éléments de la sûreté égyptienne aient réussi à les évacuer à l’extérieur du terrain, ils continuent à les bombarder de projectiles, à les insulter et à cracher sur eux. Une fois à l'extérieur de la salle et tout près des vestiaires, le gardien Slahdji s'effondre en pleurant devant ce triste spectacle. Les envoyés spéciaux étrangers, comme ceux d'Europe et d'Afrique sont choqués devant ce triste spectacle. Le journaliste de RFI et celui d'une chaîne tunisienne viennent nous faire part de leur soulagement après… la défaite des Algériens qui leur aurait éviter le pire. Une fois rentrés dans les vestiaires, les joueurs et l'encadrement vont rester deux longues heures pour pouvoir regagner leur lieu de résidence, après que les forces de sécurité égyptienne aient sécurisé l'itinéraire des Verts.
O. K.
DEMI-FINALE MESSIEURS : ÉGYPTE 26-ALGÉRIE 24
Les Verts flanchent en fin de partie
Pour le compte de la demi-finale comptant pour ce présent championnat d'Afrique des nations, l'équipe nationale messieurs s'est inclinée, hier soir au Main Hall du Cairo Stadium face à son homologue égyptienne ( 26-24) après avoir mené courageusement à la pause-citron (13-11). Ce qualificatif «courageusement» y est employé pour exprimer toute la bravoure des joueurs algériens à pouvoir évoluer dans des conditions très hostiles créées par un public chauffé à blanc par les responsables égyptiens qui ont fait dans l'excès de zèle surtout devant la présence de leur «Maître», Alaâ Moubarak. Malgré cette ambiance invivable, les Verts débutent la partie sous les sifflets et les insultes du public. Maîtres dans l'organisation machiavélique, les organisateurs de «Oum El Foul» isolent les spectateurs algériens dans les tribunes supérieures pour que leur soutien vocal ne parvienne aux Verts. Mais toujours astucieux, des mégaphones sont utilisés pour se faire entendre «au nez et à la barbe» des Egyptiens. D'ailleurs, ces encouragements se font entendre au grand dam des «Masriyines» , enragés, par cette situation inattendue. Ces derniers se font de plus en discrets lorsque les Verts prennent les débats à leur guise. Déboussolant les Egyptiens, nos joueurs mènent 2-0 après 4 minutes de jeu. Malgré un retour des Egyptiens, les Verts ont toujours l'avantage au score jusqu'à la mi- temps sifflée en leur faveur (13-11). Dès la reprise, le match s'emballe de plus en plus et place à une terrible course-poursuite jusqu'à 37e minute. Durant cette période, les Verts ont l'avantage d'un à deux buts mais sans parvenir à «tuer» le match. Parvenant à égaliser à la 39e minute ( 16-16) et prendre un but d'avance juste après. La course-poursuite reste d'actualité et les deux arbitres «Coffi Codjia» penchent vicieusement pour les Masriyines. Du moment qu'ils deviennent aveugles devant les flagrantes fautes égyptiennes tout en laissant les Algériens évoluer le plus souvent en infériorité numérique, le camp algérien se rend à l'évidence que l'issue de la partie est définitivement scellée en faveur de leur bienfaiteurs égyptiens. Le complot devient clair lorsque les arbitres ne bronchent pas quand Slahdji reçoit une bouteille d'eau des tribunes. Les Algériens, «écrasés» par une terrible pression ratent leurs dernières occasions de revenir au score. La suite, c'est le cauchemar.
O. K.
MATCH DE CLASSEMENT
Les Algériens s'imposent face aux Congolais (30-22)
Evoluant sans se fatiguer, l'équipe nationale algérienne messieurs s'est largement imposée, hier après midi, à la salle du Main Hall du Cairo Stadium, devant les Congolais (30-22) pour le compte du match de la troisième place de cette présente édition abritée par l'Egypte. Après cette victoire, les Algériens se qualifient pour le Championnat du monde messieurs prévu en Suède, en 2011. Sans trop forcer sur leur talent, les Algériens ont pris le match dès son entame pour aller prendre un écart de plusieurs buts, le conservant jusqu'à la pause-citron (15-10). A la reprise, les Congolais ne voulaient pas être ridiculisés. Aussi, ils se sont lancés dans la bataille pour espérer, tout au moins, ne pas avoir un grand écart au tableau d'affichage. Doucement mais sûrement, les Verts déroulent un jeu simple mais efficace. Cela leur permet de construire un fort joli succès (30-22), leur ouvrant droit a une onzième participation au Mondial. Le prochain, aura lieu en 2011, en Suède.
IMPRESSION À CHAUD
Bouchekriou Salah (entraîneur national messieurs) :
Pour nous, la partie a été facile à gérer. Nous avons fait évoluer tous les joueurs. Dans l'ensemble, ce championnat a été bien géré et nous aurions pu arriver en finale si ce n'étaient certaines circonstances ayant engendré les péripéties de la demi-finale, face à l'Egypte. Nous avons atteint l'objectif que nous nous sommes assigné. Cette formation est jeune et il faudra poursuivre le travail pour améliorer son rendement.
O.K.
MATCH COMPTANT POUR LA 3e PLACE
Les Algériennes s'inclinent face aux Ivoiriennes (32-28)
Malgré toute leur bonne volonté, les Algériennes se sont inclinées, hier à la salle du «Main Hall» du Cairo Stadium, devant les Ivoiriennes (32-28) pour le compte du match de la troisième place de cette présente édition abritée par l'Egypte. A la suite de cette défaite, la formation algérienne se classe à la quatrième place, améliorant d'une place leur classement de 2008. Cette jeune formation, dépassant son objectif initial, a tenté en vain de décrocher ce match et par la même se qualifier au Mondial 2011 prévu au Brésil. Pourtant, les Algériennes ont entamé la partie sur les chapeaux de roues. En effet, elles vont mener au score durant les 10 premières minutes (4-3) après avoir eu auparavant, deux buts d'avance (3-1 et 4- 2). Mais commençant à rater des occasions nettes de scorer, les camarades de Dob se font remonter et même dépasser logiquement par des Ivoiriennes plus adroites. Les Vert et Jaune ivoiriennes parviennent à prendre l'avantage au tableau d'affichage pour ne plus être rejointes jusqu'à la pause-citron (17-13). Dès la reprise, c'est le même scénario qui se perpétue. L'écart va osciller entre deux et quatre longueurs jusqu'au coup de sifflet final.
O. K.
IMPRESSION À CHAUD
Aït-Ouarab Mourad (entraîneur national des dames) :
«Nous avons essayé de bien négocier cette rencontre mais cela s'est avéré très difficile vu la fatigue des joueuses. Certes, nous avons fait un match plein, nous avons des regrets. En effet, nous avons raté beaucoup d'actions, surtout les tirs aux 6 m, en première mi-temps, qui auraient changé le déroulement de la partie. La satisfaction pour nous est d'avoir amélioré, d'une place, le classement de 2008.
Propos recueillis par Ouahid Karimi
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Sports : COUPE D’ALGÉRIE «SENIORS» (1/16es DE FINALE)
Le tenant a eu chaud
Les seizièmes de finale ont failli coûter la sortie prématurée de la formation du CR Belouizdad, détentrice du trophée national. Le Chabab qui jouait hier à Jijel devant la JSD, dauphin du groupe Est du championnat Inter-régions ont été obligés de disputer les prolongations pour arracher le billet pour les huitièmes de finale.
Un doublé de Younès a mis fin aux espoirs des Jwadjlas accrocheurs à souhait. Lors du troisième choc de ce tour entre pensionnaires de l’élite, l’USM Annaba a eu raison, par un petit but, de la volonté de se révolter du MC El-Eulma dont l’objectif cette saison reste le maintien. Vendredi, le NAHD et la JSMB étaient les deux autres clubs de la D1 à faire leurs adieux à l’épreuve populaire. L’ASK, le MSPB, le MCO et l’USMH étaient les premières formations à quitter la compétition.
M. B.
Résultats
E. Sour Ghozlane - MO Béjaïa 1 - 0
WA Mostaganem - IB Mouzaïa 1 - 0
US Chaouia - USM Alger 1- 3
USM Bel-Abbès - JSM Chéraga 2 -1
JS Kabylie - ASA Protection civile 4- 0
SC Aïn Merane - MC Alger 0 -1
NA Hussein-Dey - ASO Chlef 2 - 3
CAB Bou-Arréridj - ES Mostaganem 4 - 2
ICS Tlemcen - Hamra Annaba 2 - 1
JSM Hay Djabel - USM Khenchela 1 -1 (USM Khenchela aux TAB 5-4)
CS Hamma Loulou - CA Batna 1 -2
WA Tlemcen - WR Bentalha 3 - 1
USM Blida - JSM Béjaïa 2 - 2 (Blida aux TAB 3-2)
ES Sétif - MC Saïda 1-0
JS D Jijel - CR Belouizdad 1 - 2 (a.p)
USM Annaba - MCE Eulma 1 - 0
*Le tirage des 1/8es et des 1/4 de finale aura lieu le 28 février 2010 à l’hôtel Hilton à partir de 15h00.
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