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Trois semaines pour conjurer le silence Hormis le président-candidat, les cinq autres compétiteurs disposent de trois semaines pour tenter de convaincre que...
Sports
L'opportunité pour sauver la saison Après les quatre dernières contre-performances en Ligue I, le champion sortant donnera ce soir la réplique aux Camerounais du Coton...
JSK 3 - MCA 0 Comme il fallait s’y attendre, le clasico a drainé la grande foule. D’emblée, le MCA a mis en place un schéma...
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La FAO se penche sur le cas africain L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) tiendra, à partir de demain et jusqu’au 28...
«Je suis pour la paix» La soprano Tamara Kalinkina, 28 ans, fille terrible de Kiev, était en concert à Alger et Relizane la semaine dernière, sous les...
C’est inédit dans les annales électorales de par le monde et même à travers les siècles. Jamais un candidat qui veut présider (encore) aux destinées d’un pays n’aura fait acte de candidature dans un état de santé qui est celui du chef de l’Etat sortant, Abdelaziz Bouteflika, et n’aura fait campagne par procuration, la déléguant à une flopée de soutiens, dont certains viennent d’être recrutés à la présidence de la République : Ahmed Ouyahia (chef de cabinet) et Abdelaziz Belkhadem (conseiller spécial).
Parmi les candidats, six en tout, Abdelaziz Bouteflika est le seul qui n’ait pas prononcé un traître mot à l’adresse du peuple dont il sollicite les voix. La seule fois où il a dit quelques mots, inaudibles, fut dans le bureau du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, quand il a déposé son dossier de candidature. Cela fait des mois que le président sortant n’a pas parlé. Les raisons sont connues de tous. Déjà handicapé par une maladie qui l’a éloigné de la fonction présidentielle en 2005, le président-candidat a été sérieusement atteint à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) dont il ne s’est visiblement pas remis. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général déchu du FLN, fraîchement rappelé pour le service, a reconnu l’impotence du président qui nécessite de la rééducation et surtout son aphasie.
Les raisons qui empêchent Abdelaziz Bouteflika de s’adresser aux Algériens sont donc connues. Les seules zones d’ombre qui subsistent sont liées à sa volonté de rester au pouvoir en dépit de son incapacité – les Algériens en ont eu la preuve – à gérer le pays. Abdelaziz Bouteflika n’a donc pas pu s’adresser aux Algériens. Il ne le fera pas de sitôt ou ne le fera jamais. C’est Abdelmalek Sellal, qui a troqué son poste de Premier ministre contre celui de directeur de campagne du président-candidat, qui fera, bien évidemment, aux côtés des chefs de parti soutenant le quatrième mandat, campagne par procuration.
Economie
ABDELKADER BENSALAH AU SOIR D’ALGÉRIE : «Dire qu’il y aura fraude est une accusation trop facile»
Entretien réalisé par Khedidja Baba-Ahmed Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation et secrétaire général du RND, est un homme qui s’exprime rarement en public. Il l’a néanmoins fait dans la précampagne, lorsqu’il a officiellement apporté son soutien et celui de son parti à la candidature du
La campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril débute officiellement aujourd’hui. Cinq candidats seront sur le terrain pour présenter leurs programmes, le sixième — Abdelaziz Bouteflika — mènera une campagne par procuration.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les six candidats à la présidentielle ont 21 jours pour aller à la rencontre des Algériens. En réalité, seuls Louisa Hanoune, Ali Fawzi Rebaïne, Moussa Touati, Ali Benflis et Abdelaziz Belaïd seront présents sur le terrain. Bien qu’officiellement apte physiquement à se porter candidat, Abdelaziz Bouteflika n’animera aucun meeting. Une situation inédite en Algérie et de par le monde. La campagne du Président sortant sera donc menée par un groupe «d’animateurs politiques» : Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia, Abdelkader Bensalah, Amar Saâdani, Abdelaziz Belkhadem, Amara Benyounès et Amar Ghoul. Bien entendu, les hommes du quatrième mandat bénéficieront des moyens de l’Etat pour faire la promotion du quatrième mandat. Un privilège auquel n’auront pas accès les cinq autres candidats. Ces derniers devront engager des sommes conséquentes puis compter sur le mécanisme de remboursement des frais. Pour la première journée de campagne, les candidats ont opté pour différentes destinations. Moussa Touati et Abdelaziz Belaïd ont choisi la région des Hauts-Plateaux. El Bayadh pour le président du Front national algérien et Djelfa pour le président du Front El Moustakbel. Ali Fawzi Rebaïne animera son premier meeting à Biskra. Pour sa part, la candidate Louisa Hanoune a choisi l’est du pays puisqu’elle sera à Annaba. Ali Benflis sera à l’ouest, à Mascara et à Aïn-Temouchent. Pour le clan Bouteflika, il reviendra à son directeur de campagne d’ouvrir le bal. Il sera aujourd’hui à Adrar puis à Tamanrasset. Initialement, le premier meeting de Sellal était prévu à Batna. Mais son programme a été modifié puisqu’il est persona non grata dans les Aurès depuis sa mauvaise blague sur les Chaouis. Cette campagne ne sera pas seulement celle des candidats. Contrairement aux scrutins présidentiels précédents, une partie de la classe politique est engagée dans une démarche de boycott. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie, Jil Jadid, le Mouvement de la société pour la paix, Ennahda, le Front pour la justice et le développement et Ahmed Benbitour, principales parties à constituer le Front du boycott, prévoient d’organiser une série d’actions durant les vingt prochains jours. Le meeting animé, vendredi, à la salle Harcha-Hacène a été l’occasion de dresser un tableau noir de la gestion du Président sortant. Le mouvement apolitique Barakat, qui s’oppose également à la tenue de ce scrutin, devrait lui aussi organiser des sit-in durant la campagne électorale. Une chose est certaine, les trois prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’avenir de l’Algérie.
Le directeur de campagne du candidat Bouteflika, qui a poussé le calembour jusqu’à se mettre en indélicatesse avec pratiquement tout le monde, avance, en prélude à sa première sortie de campagne, que la révision de la Constitution ne portera pas sur l’institution du poste de vice-président de la République. Assertion vraie ou mensonge de campagne ?
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) S’étant prêté vendredi au jeu des questions-réponses de Chourouk News, l’ex-Premier ministre, détaché pour coordonner la campagne de Bouteflika, a infirmé, catégorique, l’idée en vogue de ce que la révision prochaine de la Constitution allait instituer le poste de vice-président de la République. Selon lui, tout ce qui a été dit et rapporté à ce propos n’est rien d’autre que de la supputation médiatico-politique. Du moins, suggère-t-il, la mouture élaborée par la commission installée à l’effet de proposer un amendement à la loi fondamental n’en fait nullement référence. C’est assurément en connaissance de cause que Sellal, qui fut Premier ministre et à qui il a incombé de présider à l’installation de la commission chargée de proposer une nouvelle version de la Constitution, en parle. Seulement, l’on ne comprend pas pourquoi il a attendu tout ce temps pour apposer son démenti à des allégations qui datent de fort longtemps. En effet, c’est depuis plusieurs mois que la chronique politique s’est appesantie sur cette idée d’institution du poste de vice-président de la République. Une idée que, au demeurant, d’autres acteurs politiques évoluant dans la périphérie présidentielle ont corroborée. A en croire Abdelmalek Sellal, ces derniers auraient pris leurs désirs pour des réalités. Il est vrai que chacun des acteurs politiques qui ont affirmé ou souhaité que la chose intervienne pouvait avoir agi par ambition personnelle. Chacun se voyant dans le statut du préféré. Et, en la conjoncture, un tel poste vaut qualité de président de la République. La maladie et la convalescence de Bouteflika placent de fait le vice-président de la République dans les fonctions véritables de président de la République. Des hommes politiques comme Amar Saâdani, Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem peuvent aspirer à une telle promotion. Abdelmalek Sellal, lui, sait qu’il lui sera difficile d’aspirer à cela, tant il s’est rendu coupable de moult maladresses. La dernière en date est celle qui lui a valu la colère chaouie. Il réalise, depuis, qu’il s’est fait hara-kiri, politiquement s’entend, et qu’il s’est, peut-être, condamné au rôle d’éternel intendant.
Ali Benhadj s’offre un meeting à l’œil à la salle Harcha.
ça me fait une belle jambe !
Sellal, Ouyahia et Belkhadem travaillent contre le 4e mandat de Abdekka. Ca, maintenant, c’est un fait avéré ! Je n’en discute même plus, tellement la chose est claire. Mais s’il est définitivement acquis que ce trio bosse à faire perdre l’élection à Boutef’, ce qui me gêne un peu, c’est que ce travail de mise en pièces du 4e mandat est trop voyant, pas assez fin, pas maquillé comme il se doit. C’est bien que Sellal, Ouyahia et Belkhadem sabotent les rêves de la fratrie Bouteflika d’un nouveau mandat, mais qu’ils y mettent un peu les formes, qu’ils scénarisent un p’tit chouia leur démolissage et qu’ils commettent de temps à autre, juste pour donner le change, des appuis réels au candidat sortant. Trop de caillassage du fauteuil avec des projectiles aussi mortels que les bourdes et les déclarations contradictoires pourrait être à la longue contre-productif. Il serait ainsi bon qu’au moins une demi-heure par jour, trente minutes tout au plus, Sellal, Ouyahia et Belkhadem donnent l’impression -même surfaite- qu’ils s’entendent bien à faire réélire Abdekka, qu’ils n’œuvrent qu’à cette 4e mandature. Bon, ça reste entre nous, bien sûr, mais je dois bien vous le dire maintenant, les gens vont finir par se rendre compte que ce trio n’est là que pour faire capoter le projet des Bouteflika. Les citoyennes et citoyens ne seront pas dupes longtemps de ce manège de trois bulldozers qui à chacune de leurs sorties respectives ou communes entaillent lourdement le costume de ré-présidentiable de Abdekka. Et donc, je les implore de se faire plus discrets dans leur mission, moins frontaux, plus vicieux que ce qu’ils sont en ce moment. Donner le change, quoi ! Entre deux bourdes mortelles pour le clan Boutef’, une vraie gentillesse, une franche initiative de campagne qui donne l’impression que le team bosse dans le bon sens. En vérité, la défaite de Abdekka, il faut s’y acheminer tout en douceur. Ne pas éveiller les soupçons. Endormir le camp d’en face. Chloroformer les adversaires de l’alternance en leur faisant croire qu’on marche avec eux main dans la main. Jusqu’à l’issue finale. L’issue fatale. Parce que là aussi, et ça reste entre nous comme convenu plus haut, grâce à un Sellal, à un Ouyahia et à un Belkhadem moins «fonceurs», plus nuancés, de 4e mandat, il n’y en aura jamais ! Ils s’y emploient très bien, les bougres. Faut juste qu’ils lèvent un peu le pied de la pédale d’accélération de la chute. Qu’il tombe, mais trop vite ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
BARAKAT la propagande : rassemblement lundi devant l’ENTV
BARAKAT la propagande : rassemblement lundi devant l’ENTV
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Le Mouvement Barakat ! appelle à un rassemblement devant le siège de l'Unique lundi pour dénoncer la propa
MEETING DE BENFLIS À MASCARA : «Je veux rassembler les Algériens»
De nos envoyés spéciaux à Mascara, Tarek Hafid et Samir Sid C'est par un discours éminemment politique que Ali Benflis a débuté, hier, sa campagne électorale à Mascara. Constitution de convergence, Parlement fort, justice indépendante et gouvernement d'unité nationale ont été les principaux sujets abordés par le candidat à la présidentielle.
Le mouvement Barakat organise aujourd’hui, à partir de 11h, à Alger, un rassemblement devant le siège de l’ENTV, pour protester contre ce qu’il juge, «une télévision au service du pouvoir». C’est au nom de la «liberté d’expression», que les initiateurs de ce rassemblement, ont décidé de sortir dans la rue. Dans un communiqué rendu public, le mouvement Barakat explique que le but est de «dénoncer la propagande des télévisions, et celle de l’ENTV en particulier, au service du pouvoir». Contacté, Idir Tazerout, militant et membre de la coordination nationale de Barakat, s’explique : «Pas plus tard que ce samedi, 22 mars, nous avons constaté pendant le journal télévisé de 20h, de l’ENTV, plus de vingt minutes consacrées rien qu’à la personne d’Abdelaziz Bouteflika. Cette télévision publique, et ce, depuis sa création, ne cesse de censurer, voire déformer l’information et la réalité de l’actualité nationale. Notre rassemblement est ainsi une action de protestation pour dire Barakat à la télévision d’un seul homme.» Sur la question de savoir pourquoi ce rassemblement aujourd’hui et pas avant, puisque les pratiques de l’ENTV que dénonce Barakat, ne datent pas d’aujourd’hui, notre interlocuteur précise : «Il se trouve qu’avant, le mouvement Barakat n’était pas là. Aujourd’hui, il est là et nous n’allons pas passer sous silence ce genre d’agissements. Il était temps d’ailleurs.» M. M.
Dans une interview à TSA, Sellal promet qu’à l’avenir, il fera moins de blagues. Quoiiiiiii ? Sellal va…
… arrêter la politique ?
J’ai bien lu ta bafouille ! J’ai ri un peu lorsque tu écris que le temps du partage et de la rente qui profite à tous est arrivé. Eh oui ! ça mérite un petit éclat de rire. Parce qu’au fond, tu nous dis, tout en maladresses de style au passage, que les trois autres mandats n’ont pas été ceux du partage et de la redistribution plus équitable des richesses. Merci mon bon Prince, mais on s’en était un peu rendu compte par nous-mêmes. Mais au fond, ce n’est pas ça qui m’a le plus interpellé dans ta gentille lettre. Non ! Le machin que j’ai trouvé quand même pas piqué des hannetons, c’est lorsque tu nous proposes d’aller vers de grands projets, de grandes batailles, de grandes avancées et d’immenses réalisations avec toi en guide, avec toi en chef de régiment, avec toi en tête. Ben là, tu vois, y a un problème. D’abord, j’aurais tant aimé que tu me le dises en face, et pas par encre et lecteur interposés. Et ensuite, comprends bien mon scepticisme. Quand tu me jures que tu vas nous mener vers ces batailles dont nous allons sortir victorieux, c’est comme si tu me promettais d’en finir une bonne fois pour toutes avec le Roi Mohamed 6 et de donner sa raclée au Maroc avec Saâdani comme général d’armée. Eh non ! Là, ce n’est pas possible. Lorsque tu nous assures que tous les grands chantiers vont connaître leur aboutissement et leur finalisation, c’est comme si tu nous demandais de faire confiance à Ghoul sur la conformité de tous ces chantiers achevés. Eh non, là aussi, c’est non ! En vérité, tu nous demandes de t’accorder une rallonge pour réaliser en un «mandat malade» ce que tu n’as pas réussi à faire en trois «mandats valides». Allez ! Mon avis ne compte pas, je le mets même entre parenthèses quelques secondes. Et je profite de cette parenthèse pour te poser la question à toi, oui, à toi. Les yeux dans les yeux : est-il raisonnable de promettre tout ça dans ton état ? Non, ne demande pas à Sellal, Bensalah, Ouyahia ou Belkhadem de me répondre à ta place. C’est de toi que j’attends une réponse. Si je consens à aller me faire écharper par les FAR, les Forces Armées Royales marocaines sur le front ouest, ou à me faire écraser sous un tunnel de Ghoul, il faut au moins daigner t’adresser à moi perso, dans une harangue en direct, sans montages vidéo ni mise en scène médicalisée. Mon engagement et mon courage seraient forcément moindres si c’est, par exemple, tu chargeais l’un de tes procurés, l’Empastillé en l’occurrence, de m’ordonner d’aller défendre la patrie en danger. T’imagines le côté presque burlesque, l’Empastillé invoquant l’amour de la patrie ! Non ! Mon martyre vaut bien ta présence devant moi, debout, face à l’ennemi, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ? n’eeeeeeeeeest-ce paaaaaaaaas ? Eh ! Oh ! Quelqu’un peut le réveiller ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.