Par : Malika Ben
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Ils seront 615 602 candidats Ă postuler, jeudi 27 mai, Ă lâexamen de fin de cycle primaire, ex-6e, dont 321 304 garçons (52,19%) et 294 298 filles (47,80%).
Coup dâenvoi jeudi de lâex-6e, du Bem et du bac
Les examens scolaires affectés par les grÚves ?
Par : MALIKA BEN Lu : (1234 fois)
La commission nationale chargĂ©e du suivi et de la mise en Ćuvre des programmes, prĂ©sidĂ©e par le ministre de lâĂducation, se rĂ©unira ce matin pour rendre le verdict tant attendu par les candidats au BEM et au bac. La commission est chargĂ©e de faire lâĂ©valuation de lâannĂ©e scolaire et dresser le bilan de la mise en Ćuvre des programmes scolaires. Un bilan dĂ©terminant puisquâil servira de rĂ©fĂ©rence pour lâĂ©laboration des sujets dâexamens.
Câest fini. La page de lâannĂ©e scolaire 2009/2010 est sur le point dâĂȘtre tournĂ©e. Les vacances scolaires pointent dĂ©jĂ le nez et pour une longue durĂ©e. Mais, avant cela, une seule et importante Ă©tape pour certains Ă©lĂšves : les examens de fin dâannĂ©e. Le coup dâenvoi des Ă©preuves officielles sera donnĂ© demain par lâexamen de fin de cycle primaire. Il sera suivi par le Brevet dâenseignement moyen prĂ©vu le 1er juin prochain et enfin le tant attendu baccalaurĂ©at le 6 juin. Contrairement aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, cette annĂ©e, les examens ont lieu dans une ambiance empreinte dâangoisse, de pression et de fortes apprĂ©hensions. Ce nâest plus la traditionnelle peur de lâexamen en tant que telle, que lâon soit brillant ou paresseux ou pas du tout portĂ© sur les Ă©tudes, mais la perte de confiance en soi ainsi que lâangoisse et le stress dâune courte et trĂšs mouvementĂ©e annĂ©e scolaire. Il est vrai que les examens ont toujours Ă©tĂ© synonymes de trac, mĂȘme pour les plus brillants des postulants. NĂ©anmoins, cette annĂ©e, lâapprĂ©hension des candidats est plus grande en raison de la perturbation qui a marquĂ© le cursus scolaire. Les postulants au BEM et au bac ne se sentent pas prĂȘts. âJe me suis bien prĂ©parĂ©, mais je ne peux mâempĂȘcher dâavoir ce sentiment dâavoir ratĂ© quelque chose dâimportant en raison des arrĂȘts de cours incessantsâ, confie Imen. Sa copine Sara enchaĂźne : âNous avons travaillĂ© en groupe depuis le deuxiĂšme trimestre, et nos profs nous ont rĂ©ellement aidĂ©s, car quelque part, ils se sentaient coupables. Mais le trac est lĂ pour diverses raisons.â En fait, ce que les candidats redoutent le plus, câest de dĂ©couvrir sur les sujets dâexamens une question se rapportant Ă un cours quâils nâont pas eu le temps dâaborder ou qui a Ă©tĂ© enseignĂ© Ă une vitesse grand V pour passer au suivant. Mais le ministre de lâĂducation nationale sâest engagĂ© Ă ce que âles sujets des Ă©preuves ne portent que sur les programmes enseignĂ©sâ ; donc, il nây a pas de raison dâavoir peur ? âLes collĂšges ne se sont pas arrĂȘtĂ©s au mĂȘme cours. Jâai des copines dans un autre CEM qui nâont pas fait certains cours, alors que nous les avons faits et vice versaâ, rĂ©torquent les collĂ©giennes du CEM Mohamed-LaĂŻd-El-Khalifa de Garidi. Selon ces postulantes Ă une place pĂ©dagogique au lycĂ©e et des candidats au BAC, âles responsables de lâĂducation nationale auraient pu nous Ă©pargner tout le troisiĂšme trimestre et se contenter des cours des deux premiers trimestresâ. En fait, la question qui angoisse tant parents et candidats sera tranchĂ©e aujourdâhui lors de la rĂ©union de la Commission nationale chargĂ©e du suivi et de la mise en Ćuvre des programmes, prĂ©sidĂ©e par le ministre de lâĂducation nationale. La commission est chargĂ©e de faire lâĂ©valuation de lâannĂ©e scolaire et dresser le bilan de la mise en Ćuvre des programmes scolaires. Un bilan dĂ©terminant puisquâil servira de rĂ©fĂ©rence pour lâĂ©laboration des sujets dâexamens. Des sources nous ont indiquĂ© que la commission a fixĂ© au 20 mai comme date des derniers cours dispensĂ©s au niveau des collĂšges et des lycĂ©es, et que des recommandations pour que les sujets ne portent que sur les cours enseignĂ©s au niveau de tous les Ă©tablissements seront faites. De mĂȘme que la nĂ©cessitĂ© de prĂ©voir le plus gros des questions dâexamens sur les cours du deuxiĂšme trimestre. âLes candidats sont le plus souvent plus aptes Ă apprendre mieux ce qui se fait au milieu de lâannĂ©e scolaire, câest-Ă -dire le deuxiĂšme trimestre, donc il faut accentuer sur les cours de cette pĂ©riodeâ, nous dit un enseignant. Et dâajouter quâil serait aussi question de mettre de cĂŽtĂ© âtous les cours non dispensĂ©s au niveau de lâĂ©tablissement. Ceci mĂȘme si certains Ă©lĂšves ont eu lâoccasion de les faire en groupe ou lors de cours de soutien quâils se sont payĂ© pour augmenter leurs chances de rĂ©ussite.â Ă quelques jours des examens, le moral des postulants est loin dâĂȘtre aux derniĂšres rĂ©visions, mais beaucoup plus Ă tout ce qui se dit et se dĂ©cide autour des examens. Une dure et inattendue Ă©preuve dont ils auraient prĂ©fĂ©rĂ© volontiers se passer.
La cloche des grandes vacances sonnera bientĂŽt
Une année scolaire inachevée
Par : Malika Ben Lu : (63 fois)
MĂȘme si les programmes restent inachevĂ©s et les connaissances de lâan dernier toujours pas fructifiĂ©es et actualisĂ©es, lâĂ©cole est bel et bien finie dans quelques semaines. Les grandes vacances scolaires commenceront par le suivi des prestations des Verts au Mondial-2010.
Plus que quelques semaines et le rideau tombera sur lâannĂ©e scolaire 2009/2010. Juste le temps de passer les Ă©preuves et de rendre publics les rĂ©sultats des trois examens. Les responsables de lâĂducation nationale ne manqueront pas de lancer un ouf de soulagement. LâannĂ©e scolaire aura Ă©tĂ© sauvĂ©e difficilement certes et au prix fort, mais lâessentiel, câest dâavoir Ă©vitĂ© lâannĂ©e blanche. Tant pis si le calendrier scolaire a Ă©tĂ© Ă©courtĂ©, on tentera de rattraper le retard la prochaine rentrĂ©e. Ce qui nâest pas trĂšs Ă©vident. Il est vrai quâen 2010/2011, la âcontrainteâ de la Coupe du monde sera levĂ©e, mais ce ne sera pas le cas pour les nombreuses revendications de la famille de lâĂducation nationale qui sont restĂ©es en suspend. ChamboulĂ©e en premier lieu, notamment pour lâĂ©preuve du baccalaurĂ©at, par le coup dâenvoi de la Coupe du monde, lâannĂ©e scolaire a Ă©tĂ© amputĂ©e de plusieurs semaines en raison des grĂšves cycliques des enseignants. Ces derniers Ă©taient dĂ©terminĂ©s Ă aller jusquâau bout de leurs revendications, quitte Ă prendre en otage lâavenir de milliers dâĂ©lĂšves. Jamais le spectre de lâannĂ©e blanche nâa Ă©tĂ© aussi menaçant et proche. Si la paralysie des Ă©tablissements persiste encore une dizaine de jours, lâannĂ©e blanche sera inĂ©vitable, avaient averti les pĂ©dagogues lors du dernier dĂ©brayage des syndicats autonomes de lâĂ©ducation, au mois de mars dernier. Il fallait donc trouver une solution pour Ă©viter le pire. Les pouvoirs publics qui sâĂ©taient confinĂ©s dans un silence religieux dĂ©cident de frapper fort. La grosse artillerie a Ă©tĂ© mĂȘme dĂ©battue en Conseil du gouvernement le 2 mars. Le lendemain, le ministĂšre de lâĂducation nationale rendait public un brĂ»lant communiquĂ©. Le ton Ă©tait donnĂ© et nâĂ©tait plus Ă la discussion, mais Ă des actions concrĂštes. Les enseignants nâavaient plus que quelques jours pour rejoindre leur poste de travail. Le 7 mars 2010 Ă©tait la date butoir, faute de quoi ils sâexposeraient âĂ la radiation des effectifs de la Fonction publiqueâ et seraient remplacĂ©s par les nombreux demandeurs dâemploi. Les deux principaux syndicats ayant parrainĂ© le mouvement de grĂšve nâavaient dâautre choix que de lancer des appels Ă la reprise. Ce qui fut dâailleurs fait. Cette dĂ©monstration de force des pouvoirs publics, tant contestĂ©e par les syndicats, a permis de mettre fin Ă un mouvement qui nâa fait quâaccĂ©lĂ©rer davantage la descente aux enfers du secteur. Les cours ont repris, mais le cĆur nâ y Ă©tait pas, ni du cĂŽtĂ© des Ă©lĂšves ni de celui des enseignants. Les premiers habituĂ©s Ă dâautres occupations que les devoirs scolaires et les seconds nâarrivaient toujours pas Ă digĂ©rer la sortie de leur tutelle et la non-satisfaction de leurs revendications. Il leur fallait Ă tous les deux un temps aussi long que la durĂ©e des grĂšves cycliques pour se rĂ©habituer Ă la reprise. Mais que restait-il de ce temps ? Peu. Surtout au vu de ce qui Ă©tait au programme : rattrapage des cours, devoirs et compositions en quelque deux mois seulement. La tutelle avait insistĂ© sur le ânon-bourrageâ des Ă©lĂšves, mais, de lâavis des pĂ©dagogues, câĂ©tait la seule et inĂ©vitable mĂ©thode pour tenter de finir le programme scolaire. âOn passe dâun cours Ă lâautre sans se soucier de sa comprĂ©hension par les Ă©lĂšves. Le but Ă©tait de finir les pages des manuels et non dâĂȘtre sĂ»rs que lâĂ©lĂšve a tout comprisâ, nous confie une enseignante. Et de regretter que les syndicats ânâaient pas trouvĂ© un autre moyen de pression que les Ă©lĂšvesâ. Conclusion : le bilan de lâannĂ©e scolaire 2009/2010 est loin dâĂȘtre reluisant. Selon un enseignant, si lâon devait Ă©valuer ce cursus, âla note ne dĂ©passerait pas 4 sur 10. En calculant bien, on peut dire que lâannĂ©e scolaire effective nâa pas dĂ©passĂ© les quatre mois ; le reste on peut le diviser entre les pĂ©riodes de vacances scolaires et de grĂšves cycliquesâ. Que peut-on enseigner en ce laps de temps trĂšs court ? Peut-on y prĂ©parer des candidats Ă des examens scolaires ? AssurĂ©ment pas. On peut dâores et dĂ©jĂ dire que les rĂ©sultats ne reflĂ©teront pas forcĂ©ment le rendement dâune annĂ©e studieuse. Reste Ă savoir si les Ă©lĂšves payeront pour leurs enseignants ou tireront profit de leur grĂšve. Les pronostics penchent pour la deuxiĂšme probabilitĂ©. Bon courage tout de mĂȘme.
Lâexamen de lâex-6e par les chiffres
615 602 candidats et une enveloppe de 515 000 000 DA
Par : Malika Ben Lu : (42 fois)
Ils seront 615 602 candidats Ă postuler, jeudi 27 mai, Ă lâexamen de fin de cycle primaire, ex-6e, dont 321 304 garçons (52,19%) et 294 298 filles (47,80%). Soit une baisse lĂ©gĂšre par rapport Ă lâan dernier de 3,25%. Le nombre de postulants issus des Ă©coles privĂ©es est de 1 908 candidats. 131 candidats aux besoins spĂ©cifiques dont 65 handicapĂ©s moteurs et 66 handicapĂ©s visuels seront Ă©galement au rendez-vous jeudi. Pour ce faire, pas moins de 3 193 centres dâexamen sont prĂ©vus, ainsi que 70 centres de correction. Les rĂ©sultats seront proclamĂ©s le 7 juin et une session de rattrapage est prĂ©vue pour le 24 juin. Le document chiffrĂ© Ă©laborĂ© par le ministĂšre de lâĂ©ducation nationale ne manquera pas de prĂ©ciser en dernier lieu que âtoutes les dispositions ont Ă©tĂ© prises pour verser Ă temps les indemnitĂ©s aux 49 248 personnels chargĂ©s de la surveillance et aux 12 309 maĂźtres correcteurs mobilisĂ©sâ. Pour ce qui est du coĂ»t de cet examen, il est de lâordre de 515 000 000 DA. |